Ce n'est pas tant qu'on vieillit, me dis-je, mais plutôt qu'on vieillit dans le déclin de ses facultés intellectuelles doublé de la dégradation physique, et que cette épreuve est d'autant plus cuisante qu'on a conscience que rien ne s'améliorera jamais plus. Aucune aube nouvelle ne sera plus lumineuse que celle qui vient de se lever, et cette tristesse est d'autant plus profonde qu'elle s'accompagne de la peur de la mort.