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Critiques de Thomas Laurent (44)
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Le signe du Diable

Ce roman est tout à fait passionnant et fort bien écrit.

Il s'agit en quelque sorte d'un polar médiéval dans un climat de sorcellerie et d'inquisition. Genre littéraire que je ne connais que fort peu, voire pas du tout, et j'avoue avoir été conquise.

Il apparaît nettement que l'auteur s'est appliqué à ne pas s'éloigner de la réalité historique et ce souci de cohérence apporte beaucoup de crédibilité à son ouvrage.

Tant et si bien que, à plusieurs reprises, je me suis laissée aller à penser qu'il était heureux que nous nous soyons libérés du joug de ces croyances, de ces superstitions, de cette ignorance. Quoique...



Quoique... le livre à peine terminé, je n'ai pu retenir la réflexion contraire : En est-on vraiment libérés de ces religiosités et autres arriérismes ?

Cinq siècles se sont écoulés, la gangrène religieuse a changé de nom mais est toujours aussi présente. Les illuminés toujours aussi fanatiques. Les inquisiteurs aussi sanguinaires. Les gens de pouvoir aussi complaisants quand ce n'est corrompus. La populace partagée entre indifférence et soumission. Et tombent toujours les innocents sacrifiés au nom d'un dieu, qu'importe son nom.



Mes plus sincères remerciements aux Éditions ZINEDI pour m'avoir adressé gracieusement ce très chouette bouquin.
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Code Victoria

Un village isolé dans les Pyrénées, un vieux manuscrit codé, un monastère abandonné, un jeune homme porté disparu…il ne m’en fallait pas plus pour me donner envie de découvrir ce roman.

Ok, il y a des maladresses, des phrases un peu trop « fleur bleue », le nombre de faits étranges et mystérieux liés à ce village est assez incroyable et forcément peu crédible, mais j’ai quand même pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Victoria, même si là encore, j’ai trouvé qu’il y avait quelques facilités dans l’histoire et que l’intrigue était à l’image des poupées russes, un élément en amenant un autre, et un autre encore auquel on s’attend un peu, voire beaucoup, surtout si on a déjà lu des romans du même style.

Si vous aimez déambuler la nuit dans des ruelles au style moyenâgeux, que vous adorez les énigmes, que l’hostilité des habitants ne vous fait pas peur mais vous pousse à être encore plus curieux, que vous vous passionnez pour l’ésotérisme, l’histoire et les vieilles pierres, alors ce roman pourrait vous plaire.

L’auteur est jeune, 25 ans, et cela se ressent, par exemple lorsqu’il évoque de nombreux faits historiques réels très connus, mais le roman est haletant, l’écriture agréable et le suspense bien mené.



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Code Victoria

Si vous aimez les romans de type thrillers, qui mêlent enquêtes et histoire, tout cela avec une savante dose d’imagination, ce roman est pour vous sans aucune hésitation.

Thomas Laurent est un jeune auteur, qui pourtant a l’aisance d’un grand auteur. Une écriture fluide et attirante qui vous plonge dans un univers intrigant dont chaque page est un vrai plaisir. Une ambiance qui m’a par moment rappelé Le nom de la rose et une intrigue qui ne peut que rappeler le style de Da Vinci Code.

Une ambiance bien particulière et travaillée qui happe le lecteur du début à la fin...
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Code Victoria

Lorsque Victoria décide de se rendre dans le village isolé de Rochehauh pour découvrir la vérité sur la disparition de son compagnon, elle est loin de se douter de ce qui l'attend... Une légende locale où l'on parle du Diable lui-même, un manuscrit médiéval crypté, des lieux interdits et des habitants peu enclin à se livrer : les obstacles se bousculent mais Victoria me lâche rien !

J'avais déjà lu le premier roman de Thomas Laurent et je l'avais beaucoup apprécié aussi je n'ai pas hésité lorsque j'ai vu ce nouveau titre lors d'une masse critique. Merci d'ailleurs à Babelio et aux éditions Zinedi pour cet envoi.

J'y ai retrouvé le style percutant de l'auteur, le rythme effréné de l'enquête, la présence de nombreux rebondissements et un contexte historique bien exploité.

Thomas Laurent est sans conteste un jeune auteur de thrillers à suivre !
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Le signe du Diable

J'ai découvert la plume de Thomas Laurent un peu par hasard sur FB. Avec Code Victoria il m'avait entraîne dans un village perdu empli de superstitions. Cette fois encore elle a le rôle de l'héroïne.

La superstition encore et toujours à l'origine des plus grandes horreurs de l'Histoire. L'Inquisition en est un exemple flagrant. Ou comment se débarrasser de la différence en l'éradiquent sous le coup des peurs ancestrales.

Morgane est née avec une tâche de naissance sur le front. Marque du démon selon les coutumes et aussi son ascendance particulière.

Alors des qu'un événement déroutant intervient la peur entre en jeu et la désigne tout naturellement comme origine de tous les maux. C'est ainsi qu'elle va se retrouver à deux doigts du bûcher pour sorcellerie.

Ce qui va la sauver? Une autre superstition plus grande que la peur. Celle qui veut que seule une Sorciere peut lutter contre les sorts de ses semblables.

La voici donc flanquée d'un garde du corps/gardien/bourreau en la personne de Thierry de Mânecombe et sur la trace de la Maurie, Sorciere qui aurait jeté un sort sur la lignée du seigneur de Hurlebosque.

On suit la "quête" de Morgane pour sa survie et la vie de Philippe de Hurlebosque avec passion.

La plume de Thomas Laurent sait mettre l'accent sur la superstition, sur l'ambiance lourde et pesante, sur les terreurs villageoises qui délitent l'esprit pour n'y voir que Demon et sortilèges.

Ce qui était une quête va devenir enquête. Morgane aidée de Thierry va découvrir des indices, des incohérences dans les soupçons du sieur de Hurlebosque país surtout dans leurs suspicions. Elle va ainsi nous entraîner dans les marais et bourgs alentours à la poursuite d'un coupable, d'un mobile. Tout en étant poursuivie elle-même par Henri Niger, l'Inquisiteur.

C'est un roman que j'ai dévoré avec joie. En même temps, difficile de ne pas se sentir plongée dans l'histoire des les premiers chapitres. L'écriture fluide et le style maîtrisé de l'auteur nous font nous sentir à l'aise dans notre lecture mais aussi sur le qui-vive d'appréhension. Le suspense qu'il amène, le mystère dont il enrobe son histoire sous couvert de superstition, complot et empoisonnement et dont il nous donne de petits indices au fur et à mesure que l'on progresses dans notre lecture sont autant d'ingrédients magiques pour nous prendre dans les rets de sa plume.

Et lorsqu'enfin nous découvrons la vérité. Cette vérité après laquelle nous avons couru tout au long des pages. Cette vérité que nous avons imaginé toute autre.

Lorsqu'enfin donc elle nous est acquise, nous applaudissons a l'imagination diabolique de Thomas Laurent. Je l'avoue j'ai été soufflée par cette fin. Tout comme Morgane j'ai posé des hypothèses, imaginé des mobiles mais tout s'est retrouvé balayé par la vérité. Simple, crue et machiavélique à la fois.

Si vous aimez les complots sous fond de sorcellerie et de superstition ce roman est pour vous. De plus si vous avez aimé Code Victoria, vous retrouverez, tout comme moi, avec surprise le village de Rochehauh et ses secrets enfouis agrémentés même de quelques révélations nouvelles.

Une plume à suivre !!! J'ai hâte de voir ce que cet auteur prolifique va nous offrir la prochaine fois. Mais en tout cas je sais dors et déjà que j'aimerai.
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Le signe du Diable

Les romans historiques – notamment ceux se déroulant au Moyen Age et à la Renaissance – ont occupé de nombreuses heures de mon adolescence, mais depuis quelques années, je les ai injustement délaissés. J’ai été ravie de m’y replonger grâce à Thomas Laurent que je remercie car il nous offre ici une enquête bien menée et évite fort heureusement la romance inutile… merci !



Le premier chapitre annonce la couleur : Morgane voit son père s’éteindre au coin du feu. Prêtre du village, il était le dernier rempart entre la haine des habitants superstitieux et elle. Dorénavant seule au monde, elle doit fuir et se cacher, surtout de l’Inquisiteur qui voit en elle – dans la tâche de naissance qu’elle porte sur le front – une adoratrice du Malin.

Capturée, torturée, sur le point d’être exécutée, Morgane s’en sort grâce à une aide inespérée mais ce n’est pas sans prix. Elle va devoir mener l’enquête pour sauver une riche famille d’une malédiction et ce n’est évidemment pas sans danger ! Le tout saupoudré d’urgence puisque la jeune femme continue à fuir l’Inquisiteur qui ne lâche pas sa traque.



J’ai trouvé le fil rouge et tous les détours empruntés par l’héroïne intelligents et bien menés. Le dénouement apporte toutes les réponses à nos questions et chaque mystère se voit résolu en toute cohérence. Finalement, l’enquête n’est pas d’une très grande complexité, mais il fallait y penser. De mon côté, à part un point ou deux, je n’avais rien vu venir et ai donc été plus qu’agréablement surprise par le fin mot de l’histoire.

Ce n’est que mon avis, mais je suis très reconnaissante envers Thomas Laurent pour l’absence de considération romantique dans les pensées de notre héroïne (ou quasiment). J’aurais, je pense, été assez déçue si ce chemin avait été emprunté. Alors merci, vraiment.



Morgane est une jeune héroïne que j’ai aimé suivre au fil des pages. Persécutée dès son enfance à cause d’une marque physique visible de tous, elle a malgré tout su rester du côté du Bien et sait voir le bon en chacun (ou presque). C’est une figure réfléchie, forte mais pas surhumaine, parfois écrasée par le poids des difficultés mais animée d’une belle soif de vivre.

Elle est crédible, comme la grande majorité des personnages croisés dans ce roman. Les émotions éprouvées : intolérance, haine et peur de la différence, solitude, urgence de la fuite, peur pour sa vie… sont d’autant plus authentiques et perceptibles.



Merci également pour la richesse des détails dans les descriptions. On sent que derrière ce vocabulaire se cache un historien-archéologue, ce qui apporte un sérieux, une densité et une profondeur à l’ensemble. Et ce n’est, à mon goût, pas négligeable. Là où beaucoup d’auteurs de romans historiques survolent leur contexte et ne se départissent jamais d’un côté amateur, Thomas Laurent a su se hisser au rang des connaisseurs éclairés.



Le Signe du Diable est un premier roman très bien ficelé qui ne donne en aucun cas une impression d’amateurisme mais qui témoigne au contraire d’une bonne connaissance de l’époque (XVe siècle) et d’une belle maîtrise scénaristique. Bravo et merci !
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Le signe du Diable

L’intrigue débute au manoir de Hurlebosque, endroit lugubre où le baron Raoul organise un banquet auquel il n’assistera jamais car il est retrouvé mort assassiné dans de drôles de circonstances. Son fils Philippe est à son tour touché, subissant un mal étrange. Est-ce l’oeuvre du diable? d’une sorcière en quête de vengeance?

Morgane, la Marquée, est une jeune fille considérée comme une enfant du pêché. D’aucuns racontent que son père, le prêtre du village, aurait été séduit par une sorcière. Le jour où Morgane retrouve son père mort, elle sait qu’elle n’est plus en sécurité. Alors qu’on veut la pendre à un chêne, elle est sauvée in extremis par un éclair qui s’abat sur l’arbre et s’enfuit. Elle débarque à Hurlebosque où elle est hébergée par Jehan et Berthe, de pauvres hères. Malheureusement, l’arrivée de l’inquisiteur Henri Niger trouble sa quiétude. Dénoncée et traquée, elle est trouvée par l’homme d’église qui lui fera avouer être une sorcière sous la torture. A la veille de son exécution, elle est sauvée par un mystérieux inconnu qui la mène secrètement au manoir afin de rencontrer le nouveau baron. Il mande Morgane d’une mission en échange de son aide: neutraliser une sorcière du nom de Maurie et vivant dans un marais. Cette maléficière serait à l’origine des maux subit par la famille Hurlebosque. Morgane sera assistée dans sa tâche par Thierry de Mânecombe, un jeune chevalier….



Quelle magnifique réussite que signe ce jeune auteur dans l’écriture de ce polar médiéval ! J’ai été impressionnée par la maturité dont il fait preuve dans son style d’écriture.



Ce roman nous plonge dans la France du XVe siècle où la raison se heurte aux croyances et superstitions de l’époque. L’auteur utilise un vocabulaire spécifique crédibilisant le récit. Qui sont en réalité ces femmes dérangeant autant l’église et faisant l’objet de dénonciations des habitants du village? Mire, apothicaire ou réellement sorcière? La réponse est donnée, suggérée, tout en semant le doute quelques fois. Le personnage de Morgane, marquée du signe du diable, est tout a fait fascinant. Jeune femme intelligente, sans doute en marge de son époque, elle aura à mener une enquête ardue si elle veut espérer bénéficier de l’appui du baron pour gagner le droit à un avenir plus serein. Les péripéties seront au rendez-vous ! Point de temps mort dans ce récit haletant.



Une autre force de ce roman réside dans les descriptions réalistes, parfois empreintes de poésie. Elles ouvrent notre imaginaire et suscitent l’émergence d’images nous permettant de voir les paysages et de vivre les scènes à côté des personnages.



« Le Signe du Diable » est définitivement un grand succès dont peut être fier son auteur à qui j’encourage vivement de continuer dans la voie de l’écriture !
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Code Victoria

Lorsque j'ai débuté ce thriller, j’ai fait comme souvent sans relire le synopsis. S'il est dans ma PAL c'est qu'il m'a plu. Pas besoin d'y revenir même si entre temps j'ai oublié. Cela donne ainsi une saveur différente et plus épicée à la découverte. Et ici je dois dire que j’ai été servie. De plus, en postant ma lecture sur Instagram j'ai redécouvert la couverture et ses détails qui ne m'avaient pas encore sauté aux yeux. Cette ambiance de vieilles pierres, cette svatiska m'ont d'ores et déjà fait vibré le palpitant d'anticipation.

Parfois il en faut peu pour être attirée ensuite c'est à la plume de l'auteur de convaincre.

Ici il ne m'a fallu que quelques chapitres pour l'apprécier. Thomas Laurent a une façon de créer son ambiance simple et presque visuelle.

Victoria est une jeune femme secrète, renfermée et têtue. Sa rencontre avec Victor va être un bouleversement.

Deux jeunes gens au passé sensible.

Des prénoms quasi semblables.

Il ne leur en a pas fallu plus pour d'apprivoiser, s'aimer et créer un lien que d'autres non pas compris.

Il a hélas aussi fallu sa passion pour les vieilles pierres et son envie de percer dans le domaine pour pousser Victor à creuser plus loin. Et se perdre.



Voici le genre de roman qui me tient en haleine à plusieurs niveaux.

C'est un savant mélange d'ésotérisme et d'une période de l'histoire sombre et encore récente j'entends la 2e guerre mondiale et le nazisme.

Tel Indiana Jones et la dernière croisade, la quête de Victoria, à la suite de la disparition de son fiancé, va la mener à côtoyer de biens sombres secrets. Les recherches menées en amont par l'auteur apportent de nombreux points réalistes à ce roman. Ses informations s'encastrent avec doigté dans son scénario. La complexité de la trame cachée derrière un manuscrit maudit tend à créer une ambiance pesante et totalement hypnotique. J'ai suivi l'avancée des recherches de Victoria sur la disparition de Victor avec attention et curiosité. Ainsi seront mis en avant un vieux parchemin donnant le chemin vers la prison du diable. Mais aussi des éléments datant de la seconde guerre mondiale et touchant certains habitants de la commune de Rochehauh.

Ainsi Thomas Laurent a su mêler habilement son enquête au jour présent avec l'Histoire et la superstition. Les éléments que va découvrir Victoria au fil de son enquête vont lui ouvrir des perspectives effrayantes. Ce qui ne devait être au départ qu'un moyen de faire enfin son deuil de la disparition de Victor va se diriger subrepticement vers un règlement de compte, un besoin viscéral de vérité.

Outre une plume acérée pour dénoncer les méfaits des croyances superstitieuses, Thomas Laurent nous plonge aussi dans des recoins sombres de notre histoire. Lorsque l'enquête pénètre le domaine de la collaboration nazie, des recherches folles d'Heinrich Himmler sur le Graal et autres éléments religieux aptes à faire jaillir la puissance du Reich alors le lecteur est pris au piège.

La présence possible du Diable était déjà un point fortement troublant et attractif du récit mais la présence réelle d'un diable vivant sur le site donne au récit une sensation trouble et prégnante de noirceur.

C'est tout cela qui m'a accompagné dans ma lecture. C'est tout cela qui m'a donné envie à chaque page tournée d'en lire encore une. Car la plume de Thomas Laurent sait y faire. Elle crée l'ambiance lourde de ce village renfermé. Elle pointe du doigt l'étrangère. Même armée d'éléments de réponses sur la quête de Victor, la plume de l'auteur réussit encore à nous ouvrir des opportunités toujours plus sombres. Comme si la possibilité de croiser le Malin ne suffisait pas.

Mais mêlez-y des recherches obsessionnelles basées sur la folie d'un homme et là le côté sombre prend toute sa force.

C’est donc une superbe découverte que ce roman. La plume de Thomas Laurent m’a séduite, je vous la conseille.

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Code Victoria

Je remercie Laurent Thomas pour m’avoir fait de nouveau confiance pour la lecture de son roman.

En effet, je retrouve cet auteur avec plaisir pour son 2ème thriller (le 1er étant ‘Le signe du Diable’ dont vous trouverez ma chronique sur mon blog).



Aujourd’hui, il nous entraîne dans un village perdu sur les hauts flancs d’une montagne. Victoria s’y rend, désespérée d’y avoir perdu son compagnon il y a quelques mois. Mais ce village, coupé de tout, se révèle être plutôt flippant, gorgé d’histoires glauques dont la présence d’un monastère n’a rien d’hasardeux. En effet, la présence en son temps de 7 moines a cristallisée la vie des villageois.



Laurent Thomas amène tous les ingrédients petit à petit, ne perdant jamais de vue que le lecteur va devoir le suivre dans les méandres d’une enquête que va mener malgré elle Victoria. L’ambiance méfiante des villageois se ressent à chaque pas que fera notre héroïne hors de la chambre qu’elle a loué. Les mystères qui entourent le passé seront mis à nu avec parcimonie, faits de rebondissements inopinés, d’interrogations qui surgissent au détour d’une rencontre.



Chaque chapitre permet d’avancer dans les réflexions, allant crescendo sur une atmosphère qui ne laisse pas indifférent.



La plume de Laurent Thomas s’est enrichie, posée à la suite de son premier écrit. Ici elle est légitimée par tous les faits historiques s’imbriquant naturellement dans son thriller. Malgré toutes les déductions, les faits, jamais je ne me suis sentie perdue. Au contraire, j’ai avancé avec Victoria, j’ai frémis pour elle.



Alors laissez-vous tenter par son nouvel opus.



Enjoy !
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Le signe du Diable

Un ouvrage assez étonnant.

Un jeune auteur inconnu qui démontre de belles capacités.

Une première partie très intéressante, dans cet univers de l’inquisition de la fin du moyen-âge. Les personnages sont très réalistes et l'énigme est très bien menée. Le plus intéressant étant la dose de fantastique parfaitement maitrisé.

Pour tout dire, arrivé à la moitié du livre, j'étais étonné par la maitrise et la maturité de ce roman "policier" médiéval. On sent le travail documenté mais dosé, pour ne pas assommer le lecteur et un sens du suspense très intelligent.

La deuxième partie met plus en évidence les limites de l'écriture avec une narration linéaire centrée sur un personnage unique qui tombe de péripéties en péripéties. Plus classique. L'aspect "historique" de la période disparait un peu et le dénouement final est trop fade.

C'est dommage mais ça reste un livre remarquable pour un écrivain étudiant. A suivre.
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Le signe du Diable

Alors qu'Henri Niger, inquisiteur, arrête Morgane pour la mort du baron de Hurlebosque, la jeune fille avoue ce crime sous la torture. Mais son destin prend un nouveau tournant lorsqu'elle est sauvée de la mort par Thierry de Mânecombe, chevalier au service du nouveau baron. Cependant, elle va devoir le rembourser en effectuant une mission pour lui : sauver son protecteur d'une terrible malédiction qui semble planer sur sa famille...

J'ai adoré suivre cette enquête en plein cœur du Moyen Age : les croyances, les superstitions, l'Inquisition en font un moment de l'Histoire particulièrement propice aux manipulations et aux vengeances en tout genre.

Morgane, en raison d'une tâche de naissance sur le front, a tout pour être accusée de sorcellerie et j'ai apprécié qu'elle se batte pour survivre mais aussi qu'elle utilise parfois ces croyances à son avantage.

L'intrigue est elle aussi menée tambour battant : une rythme effréné, pas de temps mort et des rebondissements à foison ont fait que j'ai eu du mal à lâcher ce roman une fois commencé !

Je remercie Babelio et les éditions Zinedi pour cette découverte faite dans le cadre de Masse Critique.
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Code Victoria

La chaleur règne sur les Pyrénées en ce mois de septembre, mais cela n’arrête pas Victoria. Elle est à la recherche de son amant, parti trois mois auparavant et dont elle n’a plus eu de nouvelles. Le corps n’a jamais été retrouvé pourtant les gendarmes l’ont déclaré mort. Et ce n’est pas la première disparition inexpliquée qui se produit dans les environs.



Victoria est journaliste sportif pour un journal local à Lille et c’est dans les bureaux du média qu’elle a fait la connaissance de Victor. Ils sont tombés amoureux l’un de l’autre, et puis leur vie privée ne nous regarde pas. Sauf qu’elle n’avait pas souhaité l’accompagner et maintenant, trois mois après elle est à Plainedrant bien décidée à découvrir ce qu’il s’est réellement passé dans ce val perché dans la montagne à 2400 mètres d’altitude.



Après avoir consulté des archives locales, s’être renseignée auprès du maire et de quelques autres personnes, elle est persuadée qu’elle vient de mettre le pied dans un mystère qui la dépasse. Mais elle est courageuse, pugnace, amoureuse et elle va se rendre dans le petit village de Rochehauh, un bourg oublié de tous sauf des entrepreneurs qui ont décidé d’établir un barrage. Le village sera noyé, mais qu’importe puisqu’il n’est plus répertorié sur les cartes.



Le ravitaillement s’effectue une fois par mois, quand il pense et a envie, par Paul, un habitant de la vallée qui dispose d’une camionnette brinquebalante. Paul la dépose au bout du chemin après avoir parcouru bien des kilomètres, affirmant qu’il ne peut aller plus loin et qu’il faudra qu’elle se débrouille pour descendre jusqu’au village médiéval en péril enfoui dans une vallée.



Elle est accueillie par Boris un quinquagénaire, qui lui désigne un logement chez une vieille dame. Le village semble mort et un peu plus haut se dresse le Manoir. Et puis il ya aussi la vieille église et le couvent qui dans le temps accueillaient quelques moines, l’Ordo Oleam, mais il lui est signifié par Boris qu’elle ne peut les visiter.



Pourtant, reprenant l’enquête qui avait été amorcée par Victor, elle tente de déchiffrer un codex crypté, dont elle a eu en main les premières pages à Plainedrant, et dont il manque une grande partie. Elle sent autour d’elle des menaces, s’introduisant en catimini dans les jardins du monastère, apercevant comme un visage qui pourrait être celui d’un fantôme. De plus elle rêve, ou cauchemarde, ayant la vision d’une porte, lorsqu’elle dort dans la pièce qui lui a été allouée dans une cave, la propriétaire vivant à l’étage. Comme tous les autres habitants de ce bourg médiéval qui semblent l’ignorer ou l’éviter. Toutefois le châtelain l’invite en son manoir qui fut un Lebensborn afin de lui confier ses appréciations sur le fameux Codex.







Dans une atmosphère délétère, Victoria se trouve amenée à enquêter sur un passé lointain, un passé proche et surtout le sien.



Elle a été recueillie alors qu’elle n’avait que quatre ans environ, tenant dans sa main un petit mot sur lequel n’étaient inscrits que sa date de naissance et son prénom Victoria. Elle a vécu en pensionnat et en famille d’accueil, puis elle a réussi seule ses études parvenant à devenir journaliste, et afin de mieux comprendre le mode sportif, à devenir une fleurettiste accomplie.



La suite ci-dessous :
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Le signe du Diable

Lot concours de la part du compte #theedenofbooks - Morgane est née un jour d'hiver, avec une marque sur le front, les gens disent que c'est le signe du diable, sa mére Mahaut succomba en l'as mettant au monde et son père est le curé Berard - La population trouvait cette union malsaine, mais le curé Berard expliqua a sa fille, que ce n'est que de l'amour, Morgane était protégée, choyée tant que son pére était vivant, mais un matin, elle retrouva son pére mort, donc les villageois pourchassais Morgane pour la faire brûler, le sort qu'on réservat aux sorcieres, de ce temps la. Mais quand Morgane as était torturer et emprissonner dans un cachot, le baron de Hulebrosque, l'as fit évader, il as était victime d'une malédiction que seule une sorciere, pouvait contrer, il lui raconta l'histoire de Maurie, une autre sorciére effroyable qui emmena le sacrilége dans leur chateau, donc Morgane partit a l'aventure avec Thierry, pour rechercher cette sorciére. Et au bout de ce périple, si Morgane aboutit a la reussite de cette mission, elle serait libre et heureue.



Morgane est aussi le prénom de ma fille, donc ça m'as interloquer, l'auteur as voulu montrer qu'a cet époque XIéme siécle, le fait qu'un curé fasse un enfant a une femme, pour eux, ça pouvait être que de la sorcellerie, et non de l'amour, cela faisait parti des union contre nature, ainsi que les marque de naissance, pour eux ça voulait automatiquement dire, le signe du diable, mais Morgane va prouver par A + B qu'elle est pas plus sorciere que Maurie qui pratique la science des plantes, et qui réalise des potions. On est vite pris dans leur aventures au temps des chateaux forts des sorcieres et potions magiques et aussi toutes sortes de conflits entre les Barons de chaque château, chacun défends son territoire et leurs filles sont qu'une marchandises, pour avoir plus de terre, plus d'argent et plus de pouvoir.

Morgane se sent heureuse d'avoir pu échapper a tout cela...

Si vous aimez les chateaux forts et tout ce qui va avec, ne passez pas a coté de ce livre
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Le signe du Diable

Époustouflant ! Un polar médiéval de toute beauté.



Morgane est une belle jeune fille de seize, dix-sept ans. Pour son malheur, elle est née, avec une tache de naissance sur le front, des amours interdites d’un père prêtre. À la mort de ce dernier, il n’en faut pas plus pour que la vindicte populaire la désigne comme sorcière. Échappant in extremis à la pendaison, elle trouve refuge à Hurlebosque chez un couple de boisilleurs, Jehan et Berthe, qui ne tardent pas à la traiter comme leur fille. Hélas, le seigneur du bourg, le baron Raoul vient de mourir de façon violente et mystérieuse et son fils, Philippe, semble atteint d’un mal mystérieux. Et c’est assez pour nécessiter la présence d’un inquisiteur, frère Henri Niger, dominicain, lequel ne tardera guère à emprisonner et soumettre à la torture Morgane que sa tache au front désigne comme adoratrice du diable. Sous la torture, Morgane avoue et est condamnée à être brûlée comme sorcière sur un bucher. Une fois de plus, elle échappe à la mort, délivrée par un mystérieux sauveur, mais sous condition.



J’ai tout de suite été happée par ce policier médiéval, très bien écrit, avec un vocabulaire d’époque. Morgane est une jeune femme attachante et cultivée. Mais comme elle, même si je ne suis pas superstitieuse, à certains moments, j’ai eu des doutes. Thomas Laurent est redoutable et il entraîne son lecteur à la suite de Morgane et de Thierry dans une enquête pleine de surprises et de rebondissements. Pleine de dangers également car le frère Henri Niger ne peut pas accepter l’évasion de sa sorcière et il se lance à la poursuite de Morgane ; rien ne pourra le faire renoncer. Sur leur route, ils devront faire face à bien des légendes et des superstitions, découvriront que beaucoup de personnes soupçonnées d’accointances avec le démon ne sont que des êtres malheureux et souffrants et que bien souvent c’est l’ignorance seule qui les fait condamner. L’auteur maintient le suspense jusqu’à la fin et quelle fin ! Quelle surprise ! J’avoue que j’ai suivi les raisonnements de Morgane et que je n’avais rien vu venir.



Thomas Laurent est un tout jeune auteur de 21 ans et Le Signe du Diable est son premier roman publié. C’est une réussite. Il nous offre un complot diabolique, ses descriptions sont bien documentées et respectent la période historique, il nous captive de la première à la dernière page. Je remercie les Éditions Zinedi ainsi que Babelio Masse Critique qui m’ont permis de découvrir ce jeune auteur dont je compte bien suivre le parcours et que je vous recommande.


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Le signe du Diable

Excellent premier roman de Thomas Laurent. L'intrigue est parfaite, et prenante, et on sent que le travail réalisé derrière est énorme. L'immersion est totale, et il faut lutter pour s'empêcher de dévorer ce roman d'une traite. Je n'attend qu'une chose, le prochain livre de Thomas Laurent, parce que je sais que le plaisir de lecture sera aussi présent!
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Le signe du Diable

Morgane, sur le point d’être brûlée vive pour sorcellerie, doit sa survie au baron Philippe de Hurlebosque. Celui-ci lui propose un marché : il la protégera de l’Église, à condition qu’elle use de sa sorcellerie pour le délivrer d’une sombre malédiction. Un Inquisiteur à ses trousses, la jeune femme se retrouve plongée dans un complot machiavélique. Elle est loin d’imaginer que le baron se joue d’elle, et poursuit en réalité d’autres desseins…

L'histoire contée ici est forte, pleine de rebondissements, avec une bonne intrigue, une bonne dose de sorcellerie, une écriture vive et nerveuse correspondant parfaitement au genre littéraire des polars.

Mais justement c'est 1 polar et c'est là où le bat blesse car je n 'aime pas les polars. JE remercie les éditions Zinedi pour cet envoi, mais les polars et moi; ça ne matche pas... D'autres aimeront c'est certains, n'est ce pas @fred_bailly.
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Code Victoria

Le commentaire de Cathy (pour la France)

Gros coup de cœur pour ce roman de Thomas Laurent, grande fan de Dan Brown et de son personnage de Robert Langdon, je viens de découvrir un roman encore plus fort, plus explosif plus tout quoi. Dans ce roman, l'héroïne se nomme Victoria, elle a été abandonnée devant un orphelinat lorsqu'elle avait 4 ans. Elle n'a aucun souvenir avant cet âge-là, elle va grandir dans une famille adoptive sans créer de lien affectif profond. Elle commence une carrière de journaliste et va rencontrer Victor, c'est son âme sœur, elle l'aime tellement que lorsque ce dernier disparaît, pour faire son deuil, elle va se rendre à Rochehauh, un village isolé en montagne où Victor était parti pour faire des recherche pour un livre, une fois là-bas tout dérape et c'est vraiment jouissif pour la lectrice que je suis. L'auteur a un style d'écriture excellent, rythmé, il arrive à nous amener d'un côté, de l'autre et il m'a complètement retourné le cerveau. Aucun temps mort dans ce roman, un rythme effréné, des rebondissements tout le long et une fin explosive. Une histoire très mien menée, mêlant le thriller, l'ésotérisme et l'histoire également. Donc vous l'aurez compris ce roman est un énorme coup de cœur pour moi. Merci Thomas Laurent pour ce super moment de lecture.



Le commentaire de Martine (pour le Québec)

Un coup de cœur inattendu !

Je suis impressionnée par ce roman que je viens de terminer. Un coup de cœur pour l'histoire, un vrai bon polar à saveur médiévale.

Victoria va aller dans un village perdu dans les plus hautes montagnes des Pyrénées. Ce village ayant quelques maisons et un monastère, un coin pas trop visité sauf une fois par mois pour recevoir le ravitaillement.

Victoria est une journaliste, qui est à la recherche de l'homme qu'elle aime qui a disparu. Victor était allé dans ces montagnes et pleins de mystères entoure sa disparition. Victoria décide de mener sa propre enquête. Elle va découvrir que Victor avait appris l'existence d'un manuscrit ancien datant du moyen Âge, et il voulait rédiger un article journalistique sur ce manuscrit et ce qu'il contient. Victoria va se frapper le nez aux portes, aux secrets et aux mystères de cette petite bourgade.

Je me suis retrouvé en plein dans une enquête, j'ai dévoré ce roman d'une traite, je suis abasourdie par la dynamique envoûtante de ce roman.

Thomas Laurent a écrit une quête historique enivrante, une recherche de la vérité avec des conséquences imprévues. Il a créé une héroïne déterminée, charismatique, et fascinante, un environnement mystérieux, glauque et confiné. Il a instauré tous les éléments pour captive mon attention. Une écriture vive, simple et efficace. Il nous emmène dans un voyage surprenant et magique et remarquable. Un très beau moment de lecture, je désire une suite
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Code Victoria

J'ai lu pour vous :

Code Victoria : Thomas Laurent

Je viens de découvrir cet auteur . C'est son deuxième roman.

Un pur moment de bonheur !

Victoria , journaliste au passé douloureux rencontre Victor . Une alchimie se noue et c'est le début d'un roman historico - thriller qui se déroule sous nos yeux. Des actions bien menées , nous ramènent à Notre Histoire ( ce qui fait du bien!)

J'ai été surprise du dénouement et bien malin celui qui pourrait le deviner....

J'attends avec impatience la suite ! J'espère qu'il y en aura une .

Je félicite Thomas Laurent pour ces moments de suspens , d'angoisses , de rires...
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Code Victoria

J’ai la joie de retrouver la plume de ce jeune auteur qui m’avait impressionnée dans son premier roman « Le signe du diable ». Je me réjouissais de découvrir son deuxième ouvrage, un polar médiéval joliment ficelé, que j’avais, dès son annonce, mis dans ma Wish list.

L’intrigue se déroule dans un endroit insolite et fictif nommé Rochehauh. Il s’agit d’un village perdu et difficile d’accès dans les hautes montagnes pyrénéennes, n’ayant quasi aucun contact avec l’extérieur. Ce bourg médiéval ravitaillé une fois par mois est composé de maisons romanes autour d’un vieux monastère.



Bref, l’auteur nous a imaginé un décor de rêve enflammant l’imagination de son lecteur ! L’endroit, richement décrit pour faire vibrer tous nos sens, instaure une ambiance bien particulière.



Victoria décide de séjourner à Rochehauh pour un mois. La jeune femme s’y rend pour retracer les derniers jours d’existence de son compagnon Victor fraîchement et inexplicablement disparu.



Ce jeune et audacieux journaliste s’étant rendu là-bas afin de rédiger un article inédit sur les mystères de cette bourgade. Il avait en effet appris l’existence d’un manuscrit crypté dont seul le premier paragraphe aurait été déchiffré. Selon la légende, le monastère aurait été créé en 1058 et aurait accueilli 7 moines appartenant à l’ordre mystérieux de l’Ordo Oleam.



Peu à peu, Victoria découvre que ce village et ses habitants cachent d’innombrables secrets inavouables. Elle se rend compte que ce village où tout le monde se connait cache une mentalité monstrueuse. J’ai bien aimé la touche historique évoquant les aspirations totalement folles d’Himmler. On découvre que le village a subit l’occupation allemande et qu’un Lebensborn y a été construit un peu à l’écart. J’avais justement découvert les finalités de ce programme dans la série « The man in the high Castle »



J’ai trouvé que Victoria, l’héroïne de ce roman était une jeune femme attachante, vive et intelligente. Elle a vécu son enfance dans un orphelinat de Bretagne et a ensuite connu une existence solitaire jusqu’à sa rencontre avec Victor. Il représente tout pour elle !



Je n’ai pas pu m’empêcher de le rapprochement avec le célèbre roman d’Umberto Eco « Le nom de la rose ». Les deux romans ont plusieurs thèmes en commun comme notamment celui du labyrinthe.



A la fin de ma lecture, après être passée de surprises en surprises, je me suis fait la réflexion que la plume de l’auteur avait incontestablement gagné en maturité. Je me suis également demandée comment il allait pouvoir faire mieux dans un troisième roman? Car il nous a pondu un final grandiose…



Un auteur à suivre !




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Le signe du Diable

Je remercie l’auteur pour m’avoir fait confiance en me confiant la lecture de son livre.

J’apprécie beaucoup les thrillers mais je lis rarement ceux se passant à l’époque médiévale. Pour autant, j’ai bien fait de lire celui-ci car il est superbe !



Nous suivons Morgane, jeune fille née d’une union interdite entre sa mère, dite sorcière, et un ecclésiastique. Arrivant au monde avec une tâche de naissance sur le front, la vindicte du village lui feront craindre pour sa vie jusqu’à la mort de son père. Echappant de justesse à la pendaison, elle se réfugie dans un autre village mais est vite rattrapée par la peur des villageois des nouveaux venus et elle sera dénoncée à l’Inquisiteur. La croyant véritablement sorcière, le Baron Raoul de Hurlebosque la fera évader de sa geôle pour qu’elle puisse le sauver d’une terrible malédiction qui le fait mourir à petit feu. Elle sera accompagnée par son bras droit dans un périple qui ne leur laissera aucun temps mort.



L’auteur nous plonge dans cette époque où tout ce qui n’est pas commun fait peur et donc devant être éradiqué. Vu de notre siècle, on se dit qu’une multitude de gens sont morts de façon violente rien que parce qu’ils présentaient une singularité.



Morgane gagne toute mon empathie du début à la fin de ce récit. Elle est très intelligente et se rend compte que son cas personnel n’est pas le seul et que bien des personnes sont tout à fait normales même si elles sont perçues comme menaçantes et donc devant mourir. On rencontrera plusieurs de ces personnages le long de la route qu’empruntera Morgane et son chevalier. On pourrait même aller jusqu’à dire qu’elles étaient avant-gardistes.



Cette jeune femme va détricoter petit à petit le fil de cette malédiction, essayant de remonter à la source, se trompant, rectifiant le tir, toujours en y laissant un peu d’elle. Certaines situations sont glauques mais teintées d’un réalisme bienvenu et frissonnant, flirtant avec le fantastique.



En un mot, ce thriller est devenu un page turner, vivant au rythme de Morgane et de ses péripéties. Laurent Thomas a une plume fluide, adaptée à l’époque qu’il relate. Cela fait très longtemps que je n’avais pas plongé au cœur de la campagne médiévale, avec sa vie très dure, ses croyances très binaires (le bien, le mal) et surtout ses êtres sanguinaires sous couvert de sainteté.



Merci pour ce livre que je recommande ! Premier roman d'un jeune auteur alsacien, Thomas, je suivrai tes prochains écrits avec plaisir. On a comparé ton livre à ceux de Serge Brussolo (mon auteur fétiche) et tu n’as démérité en rien !
Lien : http://saginlibrio.over-blog..
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