Avec la participation des autrices Caroline Lamarche, Stéphanie Leclerc et des auteurs-illustrateurs Simon Bournel-Bosson, Thomas Lavachery.
Et la classe de 4èmeA du collège Saint-Michel, Guéméné-Penfao (44).
Un grand merci à la professeure Claire Blet.
Avec la participation de Cécile Ribault Caillol pour Kibookin.fr
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International et du Centre Wallonie-Bruxelles Paris.
Avec la séquence La Tête dans les images
Salah Elmour, Sauvage, texte de Layla Zarqa, trad. de l'arabe Nada Issa, le port a jauni
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J'ai aimé ce livre qui poutant n'est pas mon style.Ce livre raconte l'histoire de Bjorn qui est un enfant renfermé qui na jamais tenu une épée.
Lors d'une tempête il combat son frère et deviens accro de l'épée.
...
A a fin il se bat contre le prince Dar pour reprendre Xar La Somptueuse et il gagne.Il gagne en plus de l'épée un petit dragon et il accepte de faire des missins pour le roi.Toute sa famille est sauvé est tout se termine bien
Notre biquette s’impatientait en nous attendant ; alors elle tapait du sabot et poussait des "mêhêhêêê!" excédés. Si nous traînions vraiment trop à son goût, elle arrivait à fond de train et, se mettant derrière Ketill, elle le poussait aux fesses.
- C'est fini, oui? grondait notre compagnon. Et pourquoi en as-tu toujours après moi, hein? Va embêter quelqu'un d'autre!
Sigrid et moi échangions un regard amusé.
- Il faut donner un nom à cet animal, dit Svartog tout à coup. C'est important pour son éducation.
- Absolument, approuva Sigrid.
- Madame Casse-Pied, proposa Ketill.
- Madame Pousse-Fesses serai plus juste, dit Sigid.
- Sauf qu'elle ne s'intéresse qu'au poundoum du seigneur Ketill, remarqua Svartog.
- Vrai, dis-je. Et on ne va pas l’appeler "Madame Pousse-Fesses-de-Ketill-le-Rouge", ce serai trop long.

Le 12 décembre 1934, Lavachery se trouve dans le jardin de Victoria avec une autre Ana: Ana Eva Hey Vehi. Il dessine les tatouages de cette très vieille dame, veuve du dernier "roi" le l'île, empoisonné par les Chiliens il y a de cela cinquante ans. Sans le secours de Victoria, qui l'a recueillie chez elle, la vieille reine serait morte de faim dans l'indifférence générale.
La vieille chantonne en se balançant doucement. Du jardin, on a vue sur la mer et sur l'horizon gris. Un vent léger agite les feuilles de bananier.
De la maison sortent des rires flûtés des amies de Victoria qui passent en revue les derniers ragots. La maîtresse de maison écoute sans rien dire, comme à son habitude. Lavachery ne peut la voir, mais il imagine un léger sourire flotter sur ses lèvres.
Soudain on entend des cris d'enfants: "Pahi! Pahi! Pahi!", "Un navire!". "La vieille reine arrête de chanter, raconte Lavachery. Elle prête aussi l'oreille aux cris lointains. Tout à coup, sa main gainée de bleu s'empare de la mienne et la porte à ses lèvres, d'un geste d'affection qui lui est particulier. Je sens des larmes sur ma paume. La vieille me dit en son doux pascuan: "Est-ce que tu vas partir, mon fils?"
Un homme arrive à cheval; c'est Pablo Paté, le sculpteur. "Tres palos, sin chimenea, annonce-t-il. Su buque, Enliqué, el Melcatol!", "trois mâts sans cheminées, c'est ton navire Henri, c'est le Mercator!"
Mais soudain Sigrid me serra très fort. Je sentis l’odeur légèrement poivrée de son crâne, et puis son haleine de fraise contre ma bouche. À ce moment, mon coeur s’envola. Je n’avais plus peur de la neige, où plutôt si, j’avais peur - mais l’angoisse se transforma en un sentiment palpitant. La mort toute proche chargeait ces instants d’une sorte d’électricité délicieuse, oui. Nous étions plus vivants, plus heureux de notre amour parce que justement nous allions mourir.
Bjorn le Morphir... Bjorn le Morphir... Ces mots résonnaient dans ma tête et je frissonnais d'aise à l'idée de cet avenir glorieux qui m'attendais sans doute, si toutefois je sortais de cette grotte.
- Qu'est-ce que ce dieu sans visage? répétait-il avec humeur. Et son fils Jésus, pauvre garçon sans muscle et sans épée. Est-ce là un guide digne de respect et d'affection? Non, mille fois non!
Je l'ai trouvée ce matin mangeant de la neige.
Maintenant la neige la tue par ses entrailles.
page 18
C'est tout cela un morphir. Un être faible et débile qui devient le grand héros de son temps
Je suis un type bien.
Je parle très fort dans l'oreille des sourds.
Je suis un type bien.
Je m'arrange pour que la fumée de ma pipe n'embête pas les gens.
- Le poil, c'est très important, ma cocotte, confiait-il à voix basse.
Je le vis sortir un peigne en os et brosser le poil de la chèvre, visiblement ravie.
- Tiens, moi par exemple, poursuivit-il. Sans ma chevelure soyeuse, admirée de tous, j'aurais fait quoi dans la vie ? Hein ? Les honneurs, la horde royale, c'est à mes cheveux que je les dois, tu sais.
- Mêêêêhhh ! bêla Drakki II, au bord de l'extase.
- Quand je suis arrivé à la capitale, j'atais timide, je rasais les murs. Jamais je n'aurais osé demander audience au roi, comme les autres fils de seigneurs. [...] Sais-tu comment il m'appelle ?... "La Crinière." Authentique ! "Où est la Crinière, ce matin ?" demande-t-il dès son réveil.
- Mêêêêhhhhhh !
- Le poil, c'est le plus important, fifille. Le plus important.