La quatrième de couverture nous exlique que « Thomas Lélu joue avec les ficelles du roman pour rire de l’absurdité du monde et emporter le lecteur par sa drôlerie irrésistible. »
Je ne sais pas avec quoi il joue mais j’aimerais bien écrire n’importe quoi sur cent cinquante pages sans lasser personne. Je vous recommande tout particulièrement la page 124 :
« Nous nous retrouvons dans un studio avec un fond bleu et des projecteurs partout. Arno installe une caméra DV et place notre acteur principal qui s’appelle Boris sous les spots. L’interview peut alors commencer.
- Prénom ?
- Boris.
- Russe ?
- Non, Chinois.
- Boris, c’est pas chinois.
- Si, je suis né à Pékin.
- Tu sors avec Demis Roussos ?
- Oui, de temps en temps.
- Aimes-tu faire la fête ?
- Oui, j’aime faire la fête.
- Ne sois pas insolent, Boris. Peux-tu nous parler de la Grèce et de ses coutumes, tu seras gentil.
- Et bien, Demis a mangé le cul d’une chèvre en 52 à Auchan puis, après avoir posé pour Playboy, il s’est rendu compte que la racine carrée d’un sac à main était inférieure à la diagonale d’une nouille. Il en a conclu qu’il devait ouvrir une boutique de souvenirs pour aveugles. »
Commenter  J’apprécie         40
J'ai découvert Thomas Lélu dans le recueil de nouvelles publié par J'ai lu pour les 10 ans de leur collection "Nouvelles voix" (recueil que je recommande !). Sa nouvelle m'ayant plue, j'ai lu Je m'appelle Jeanne Mass, publié en 2005.
Dans ce livre, on suit Jeanne Mass, videur au Coconut Café, un garçon pas comme les autres...
Il est difficile de résumer ce livre tant il est absurde ! Un seul conseil, à lire au 10ème degré... Il n'est pas très long (à peine plus d'une centaine de pages, taille de police normale cette fois - pas comme pour ce livre). J'ai bien aimé le premier tiers, j'ai été un peu lassée par le deuxième et j'ai décroché au troisième. Voilà pourquoi sa nouvelle m'avait plue, au moins, c'était succint. Une certitude toutefois, il se lit vite ! Mais je ne pense pas relire de romans de cet auteur...
Commenter  J’apprécie         30
Ce livre est un grand n’importe quoi où l’auteur y a casé tout ce qui lui passait par la tête !
Certains passages sont plutôt bons mais le tout manque de cohérence. A la fin du livre j’ai eu l’impression que lorsqu’il a décidé de faire son bouquin, l’auteur a créer des personnages et un début puis il s’est laissé portant par son élan.
Même moi qui pourtant aime la loufoquerie n’est pas accroché alors un bon conseil passez votre chemin.
Commenter  J’apprécie         20
Etonnant contre-pied (contre-jour ?), mise en lumière, que cet album réunissant des photos "ratées". Ratées ? Je croyais que les mauvaises herbes n'existaient pas, les photos "ratées" pas davantage. Thomas Lélu épingle avec des yeux un tantinet poètes des photos soi-disant mauvaises. En suivant son regard et sa plume, on redécouvre un sens au flou, au doigt devant l'objectif, un halo rose aux bords indéfinis, on réinvente des histoires à partir d'objets banals. L'envie nous prendrait presque de réaliser un panneau de ces photos rejetées ; l'art est bien dans l'interprétation que chacun en fera. Thomas Lélu nous invite à sortir des sentiers battus de la beauté, l'évasion est là, merveilleusement teintée d'humour. Drôle et bon.
Commenter  J’apprécie         10
Une excellente première page... puis plus rien, du vent.
Jamais arrivé au terme.
Commenter  J’apprécie         10
Journal d'un trentenaire parisien qui raconte sa relation et ses déboires amoureux avec Chloé, femme enfant, exaltée et exaspérante. Thomas Lélu parle avec beaucoup de dérision du monde bobo parisien.
Commenter  J’apprécie         10
Cartésien s’abstenir. Le roman de Thomas Lélu n’a rien en commun avec ce que vous avez pu lire jusqu’à présent. L’auteur secoue le cocotier de la conformité...
Si ce livre vous intéresse, le reste est là : http://lirevoirentendre.blogspot.com/2008/01/je-mappelle-jeanne-mass-de-thomas-llu.html
Commenter  J’apprécie         10
Dans ces aventures rocambolesques d'un employé de cybercafé, parfois le gag est parfait, parfois il retombe pire qu'un soufflé
Le style argotique m'a gênée, l'écriture phonétique m'a définitivement fait renoncer...
Commenter  J’apprécie         00