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3.78/5 (sur 27 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Québec , 1986
Biographie :

Thomas O. St-Pierre est né en 1986 à Québec ; il habite maintenant Montréal. Il est titulaire de deux maîtrises, en philosophie et en traduction, et enseigne au collège Montmorency.

Il est l’auteur d’un essai : "Miley Cyrus et les malheureux du siècle" (2018) et de plusieurs romans.

2014 "Même ceux qui s’appellent Marcel"
2016 "Charlotte ne sourit pas"
2018 "La chasse aux autres"
2020 "Absence d'explosion"

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Bibliographie de Thomas O. St-Pierre   (6)Voir plus

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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Le miroir que Miley nous tend réfléchit la façon dont nous regardons, réprobateurs et consternés, notre époque : sa jeunesse, sa musique, son rapport au succès, ses réseaux sociaux, ses moeurs, ses rapports interpersonnels. Je crois que nous sommes injustes à l’égard de notre époque, injustes envers notre jeunesse, injustes envers Miley Cyrus.
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En ce sens, c'était vrai : il s'était dit plus d'une fois que nous bricolons notre personnalité dans l'urgence, pour mettre le plus vite possible le couvercle sur le malaise que nous ressentons en présence des autres.
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La modophobie trouve à nos frustrations des causes extérieures, c’est une manière sophistiquée de blâmer les autres parce qu’on est malheureux, plaide-t-il. Mon cynisme est davantage une forme d’acceptation que de fatalisme. Il faut juste accepter que les humains ont tendance à se comporter de manière individualiste ou égoïste, même s’ils ne le sont pas toujours. Si on imagine l’humain exempt d’égoïsme, on se condamne à être déçu. C’est Marc Aurèle qui suggérait, pour mieux vivre sa journée, de se lever chaque matin en imaginant qu’on va rencontrer quelqu’un qui pue ou qui est méchant — ce qui de toute façon se produit rarement. Il suffit souvent de changer ses perceptions, de cesser de vouloir modifier le comportement des autres, pour être plus heureux, plus calme.
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Il me semble qu'on sait bien, dans presque toutes les situations de notre vie, ce qu'il faudrait se contraindre à faire, mais sans toujours y arriver : on perd la plupart du temps contre soi. Les vrais cas de dilemme que nous vivons reposent souvent avant tout sur la gestion de notre culpabilité, et non sur la difficulté de cerner quelle serait la bonne voie à suivre. D'ailleurs, dans la très grande majorité des cas, quand nous demandons conseil, ce n'est pas par incapacité à distinguer le bien du mal, mais tout simplement pour être conforté dans la décision que nous avons déjà prise : être moins vertueux que nous devrions l'être, être aussi égoïste que nous avons envie de l'être.
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Les réseaux sociaux, les téléphones intelligents ont une incidence sur notre vie, mais je ne pense pas qu’ils nous modifient. Les failles que ces outils-là exploitent sont déjà en nous. Les caractéristiques qu’on juge comme celles de notre époque découlent de caractéristiques intemporelles de la nature humaine. Et la détestation de la nature humaine, c’est une forme de détestation de soi.
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Tout jeu humain passe par le prisme déformant de la représentation. Devant l'absence d’exception à cette règle, il me semble qu'il faut arrêter d'en condamner les conséquences et accepter les motifs humains comme non seulement valables, mais potentiellement nobles et beaux.
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Dans toute peur du changement, il y a l'embryon d'une peur de la mort. Nous ne sommes pas capable de laisser partir ce que nous avons, pas plus que nous supportons d'en imaginer la perte. Le poids mythologique de la fin du monde n'appartient pas a notre époque, mais a notre espèce. P. 64-65
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Thomas O. St-Pierre
On voit souvent des arbres qui, dans leur croissance, avalent des éléments solides qui auraient dû les restreindre : un vélo, une clôture, etc. Si les arbres écrivaient des romans, ils en donneraient sans doute des explications émouvantes.
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Les réseaux sociaux ne sont rien d’autre qu’un condensateur de comportements humains.
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Des petites pousses sauvages sont amoncelées aux frontières de son front; des petits cheveux trop frisés, trop courts et trop fins, qui ont été écartés du projet commun de chignon et boudent en se repliant sur eux-mêmes.
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