Une entreprise n’est pas la somme des individus qui la composent : elle peut être plus ou moins. Une entreprise où la promotion interne est juste et efficace, et où l’initiative est encouragée, peut multiplier les talents. A l’inverse, une entreprise mal gérée peut transformer des individus ouverts et entreprenants en petits bureaucrates mesquins et craintifs.
Le taylorisme s’accommodait assez bien de relations sociales tendues, voire conflictuelles. Ce n’est plus le cas avec l’importance accrue du capital humain nécessaire à l’adaptation efficace des entreprises aux modifications de leur environnement.
Les relations hiérarchiques, la centralisation des décisions et la difficulté à travailler en groupe se retrouvent à l’école et à l’université.
La reconstruction des relations humaines dans l’entreprise est le défi de notre génération.
La mauvaise qualité des relations de travail constitue le frein le plus massif au dynamisme de l’économie française.
En France, trop souvent, les cadres savent qu’ils n’atteindront jamais le sommet : la plupart s’endorment, et quelques-unes – les plus entreprenants – s’en vont.
C'est l'analyse systématique des données disponibles qui me pousse à conclure que la mauvaise qualité des relations de travail constitue le frein le plus massif au dynamisme de l'économie française.