Thomas Piet

Depuis deux ans, Ézéchiel Urso cherche, par tous les moyens, à rencontrer le Diable. Il a essayé tous les moyens de communication : des plus modernes (mails, sms, etc.) aux plus rituels (messes sataniques avec sacrifice, etc.). Il n’a jamais reçu de réponse. Lors des obsèques de son ami et collègue, Steeve, il décide d’abandonner sa quête. Cependant, un mois plus tard, ses vœux se rappellent à lui. Le patron du journal qui l’emploie vient d’annoncer que Papier Blanc est au bord de la faillite, quand une médium fait irruption dans la salle de réunion. Elle a un message à transmettre à Ézéchiel, de la part du défunt : Lucifer accepte de le rencontrer.





Ézéchiel se rend en enfer, accompagné de sa collègue Alice. Ils sont accueillis par Steeve et par un homme d’une grande beauté, qui est « l’incarnation même de la grâce » (p. 39). Ce dernier a une voix douce et il prononce des paroles bienveillantes, emplies d’amour. Il se présente : Lucifer, Lulu pour les intimes. Il accepte que les journalistes l’interview. Ses réponses sont surprenantes et ne correspondent pas à l’image que l’on a de lui, sur Terre. Le reportage à son sujet est susceptible, non seulement, de sauver Papier Blanc de ses difficultés financières, mais aussi de changer le monde. Hélas, l’équipe n’avait pas anticipé les réactions violentes que l’annonce du documentaire provoque. Des opposants sont prêts à tout pour empêcher sa diffusion.





J’ai adoré Le diable est un mec bien. Je suis allée de surprise en surprise, tant la représentation du diable en bonhomme rouge, méchant, entouré de flammes, est ancré dans notre inconscient collectif. L’au-delà idéal que suggère Thomas Piet procure des sentiments de paix et de bonheur et j’ai adoré imaginer, le temps de la lecture, que mes proches soient en paix et heureux. Si vous me suivez, vous savez que je suis réfractaire aux livres de développement personnel, cependant, j’ai été agréablement surprise par les réflexions que ce roman provoque : Lucifer est très attaché aux notions de libre-arbitre, de plaisir, de choix, etc.





De nombreux sujets sont abordés, tels que l’émancipation féminine, le deuil, les peurs, etc. Le Diable propose d’écouter ses émotions, toutes ont une importance. Malheureusement, des groupes religieux, politiques ou philosophiques ne souhaitent pas de ce monde idéal, qui leur ferait perdre leur influence. Pour échapper au danger, les journalistes sont contraints à une vie de fuite. Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour déverser la bonne parole ?





Enfin, l’élément essentiel de Le Diable est un mec bien est le rire. Lulu a un humour succulent, il est blagueur, il est toujours prêt à s’amuser et il a un sens de la repartie très aiguisé. Je me suis souvent esclaffée à la lecture de ses répliques.





Le Diable est-il celui qu’il se dit être ? Découvrez vite la réponse dans ce roman qui fait du bien aux zygomatiques.




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Depuis quatre ans, Rose et Tao forment un couple idéal. Ils aiment raconter leur rencontre, un soir de pluie, ils agrémentent leur récit d’une multitude de détails romantiques. Un soir, Tao demande à Rose : « tu as envie ? » Même si la jeune femme n’éprouve pas de désir, elle se laisse convaincre par l’insistance passionnée de son amoureux. Après leurs ébats, une dispute éclate. Le jeune homme dit à sa partenaire que, depuis six mois, elle fait la tête à chaque fois qu’ils font l’amour. Sous la douche, Rose réalise qu’elle n’est pas épanouie, que, pour elle, les relations sexuelles sont devenues une pression. « S’il y a un Dieu sur Terre, même si, sans vouloir vous vexer, j’en doute fort, dites-moi ce qui ne va pas chez moi. » (p. 18)





Le lendemain, un dimanche, sur le pas de leur porte, ils découvrent une lettre ornée de nombreux timbres. L’expéditeur est Dieue, le « e » final est important, car elle précise qu’elle est une femme, contrairement aux croyances de la société patriarcale. Elle désire leur parler d’une de ses plus belles créations, mais aussi la plus incomprise : la sexualité. Elle leur indique qu’ils recevront plusieurs missives, espacées dans le temps, pour leur permettre d’assimiler le contenu. Alors que Tao pense à une blague, Rose lui confie que le message de Dieue semble être une réponse à ses interrogations de la nuit précédente.





Un dialogue se noue entre les amoureux et Dieue et, au sein du couple, la communication s’épanouit. Les changements sont individuels et tournés vers les autres. Tao et Rose découvrent l’écoute de leurs envies et apprennent à les énoncer. Leur empathie et le respect des sentiments de l’autre se déploient. Cette ouverture se développe entre eux, mais aussi envers leur entourage. En effet, même si le point de départ est la sexualité, les prises de conscience s’appliquent dans tous les domaines. Tao et Rose découvrent l’écoute de leurs envies et apprennent à les énoncer.





Rose comprend qu’elle adapte son attitude à ce que la société exige d’elle et Tao réalise que ses demandes ont obligé sa partenaire à des actes non désirés. J’ai été impressionnée par le fait que Thomas Piet connaisse à ce point les femmes, même mieux que nous nous connaissons nous-mêmes. Il exprime ce que nous n’avons pas conscience de ressentir, ce que nous ne nous sommes jamais autorisées à conceptualiser. J’ai été touchée et remuée par ce que les émotions de la jeune femme évoquaient en moi, sans que je ne me sois jamais autorisée à le penser avec des mots. Tao m’a, lui aussi, attendrie. Il montre que les hommes subissent, eux aussi, une pression, qu’elle soit explicite ou non. Grâce à Dieue, mais aussi grâce à l’écoute de Rose, il ose, enfin, livrer ses doutes et ses appréhensions. J’ai été émue par son envie de changer et par ses prises de conscience au sujet des agressions quotidiennes que subissent les femmes et qui sont, trop souvent, minimisées.





Enfin, j’ai adoré le ton de ce roman, qui traite avec humour et tendresse des sujets sérieux et essentiels. En tant que femme, je me suis sentie respectée et entendue. J’ai eu un coup de cœur pour Et Dieue créa le sexe qui, j’en suis certaine, a commencé à produire des changements en moi, tout en m’amusant et en m’émouvant.




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On ne remercie pas assez notre corps pour tout ce qu'il fait pour nous. Nos pieds nous portent. Notre peau nous permet de partager la tendresse, etc.



Un super album documentaire pour aimer son corps, s'aimer soi-même, dès le plus jeune âge. Les illustrations sont inclusives et pleines de détails, le texte est beau, le message passe bien. Une lecture positive pour appréhender le corps humain à partir de 3 ans.

Dans le village de cette petite fille, toutes les familles sont différentes : monoparentale, homoparentale, couple mixte, hétéroparental, sans enfant, avec handicap, etc.



Joli album sur la diversité familial, délicatement illustré et à l'humour tout doux. Il n'y a pas vraiment d'aventures à proprement parler, c'est plus une présentation d'un village et de ses habitants. Une sorte de panorama de ce que peut être une famille.

Un très beau livre pour pointer du doigt les différents types de familles que l’on peut rencontrer aujourd’hui autour de nous. Les enfants apprécieront les superbes illustrations qui accompagnent les textes bienveillants et tendres des auteurs. Un livre pour se poser des questions sur la tolérance, l’acceptation des différences et des autres, le respect et la bienveillance. J’ai aimé découvrir la belle diversité des familles imaginées par les auteurs. On trouve de tout avec les différences de couleurs de peaux, d’âge, de nombres, de sexe, de morphologie, bref un panel tout en diversité à découvrir avec les enfants. C’est l’histoire d’Aria qui nous fait découvrir son village « modèle » où chaque maison est habitée par une famille différente, avec ou sans enfants, recomposée, adoptive, avec handicap, avec deux mamans, un seul papa etc… Un livre qui peut se lire dès l’école primaire. A mettre entre toutes les mains en particulier celles des parents et enfants qui se sentiraient fragilisés par leurs différences. J’aime beaucoup cette pensée d’Albert Camus qui s’accorde bien avec ce livre :

«Être différent n'est ni une bonne ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même.»

A découvrir ensemble pour comprendre que peu importe sa composition, une famille c’est uniquement celle que l’on se construit. Bonne lecture.




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Avec sa narration sensible et ses illustrations pleines de vie, voici un album qui offre une précieuse opportunité de sensibiliser les enfants aux inégalités de genre.



À travers les yeux curieux et éveillés de Lou, les jeunes lecteurs sont invités à remettre en question les rôles traditionnels attribués aux hommes et aux femmes.



L'histoire est délicate et perspicace. Elle encourage une réflexion profonde sur les normes sociales et les stéréotypes de genre.



En encourageant une conversation ouverte et constructive, cet album se révèle être un outil précieux pour éduquer et inspirer une nouvelle génération vers l'égalité des sexes.



Une lecture incontournable pour promouvoir un changement social positif et contribuer au quotidien à créer un monde plus juste et inclusif.

Savoir dire non c’est tout un art. C’est surtout un super pouvoir comme vient l’annoncer la lune à Ayo. Ayo est une petite fille qui sait déjà dire oui mais à plus de mal à dire non. Chaque double page vient aborder un thème comme par exemple recevoir un bisou de Mamie quand on le désire vraiment sans que celui-ci ne soit subit. On aborde ainsi la question essentielle du consentement, du droit à l’image, de savoir s’écouter, de la communication et même de l’agîsme ou du divertissement genré. Un vocabulaire que l’on aura bien du mal à faire comprendre aux petits le livre étant recommandé à partir de 5 ans et à fortiori les notions que cela implique. Quand aux illustrations, tout est fait à la palette graphique ce qui de mon point de vue rend cet album impersonnel. Il n’en reste pas moins coloré et joyeux.

En tant qu’adulte je pense que ce livre aura un écho chez tout ceux qui le liront et tenteront de l’expliquer aux enfants. Où comment faire passer le message aux adultes par le biais d’un livre pour enfant. On sent les spécialistes de la parentalité qui se cachent derrière ce conte éducatif. Le message se veut bienveillant mais reste un peu trop didactique mais il a au moins le mérite d’exister. Bonne lecture.


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Oyé oyé : Leduc sort une nouvelle collection ‘petite enfance’ et elle est juste géniale !!! Je sens que la bibliothèque de mes enfants va se remplir de magnifique ouvrages.



Ce livre-ci a pour but de sensibiliser les enfants à l’égalité homme-femme. Et les auteurs le font avec beaucoup de justesse et même d’une touche d’humour dans les dessins.



Quelle palette de couleurs ! J’en tombe à la renverse tellement ce livre est beau. Je ne me lasse pas de le feuilleter et d’admirer les dessins renversants et ce mauve lavande si doux et lumineux. Fan fan fan !



Je n’ai pas moins de compliments pour l’histoire qui est à la fois moderne, féministe et éducative. Une petite fille se demande pourquoi son papi ne fait jamais rien à la maison pendant que sa mamie semble avoir plus de bras qu’une araignée pour faire toutes les tâches ménagères et répondre aux besoins de toute la famille.



Elle se questionne (et on le voit aux nombreuses bulles avec ses interrogations sur les pages plus jaunes et colorées) à plusieurs reprises : Est-ce que papi a une maladie du ménage ? Ou bien, c’est parce que mamie est une fille ? Je devrai faire pareil quand je serai grande ?



Des questions tout à fait justifiées qui permettent d’ouvrir le dialogue avec ses parents. Sa maman lui explique cette lutte de façon très imagée et la rassure en lui disant que des hommes et des femmes se battent déjà depuis des années pour que ce type de distinction cesse. Elle n’aura qu’une chose à faire en grandissant : être elle-même.



Un travail à six mains parfait pour cette collection qui est un peu la déclinaison de LeducGraphic pour les adultes. Des ouvrages qui tentent de changer les esprits et le monde, un trait de crayon après l’autre. Et quel plaisir de retrouver Fanny Vella que j’ai déjà lu dans d’autres livres. Lu et approuvé !



PS : le petit chat dans ce livre est trooop craquant, ma plus jeune fille l’adore et le cherche sur chaque page.
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Avec délicatesse et poésie, cet album s’adresse aux enfants mais aussi aux adultes pour expliquer ce qu’est le patriarcat. Les mots sont posés. C’est juste. C’est précis. Et c’est poétique !



Lou s’interroge en voyant sa mamie s’activer et son papi sur le fauteuil. Elle l’observe, aide sa mamie et se questionne. Elle ne comprend pas.



J’ai été charmée par les illustrations de Fanny (que j’adore j’adore !) qui démontrent bien les inégalités entre les genres, les incompréhensions.



J’ai hâte de le lire à mes deux petites nièces Héloïse et Lïlou pour leur expliquer mes convictions, ce qui est juste, la vie.

Un livre bouleversant à bien des niveaux. Un réveil à la fois doux et puissant, drôle et profond, simple et tellement riche. Un livre complet qui fait grandir le cœur, la tête et l'âme. C'est un essentiel à mettre entre toutes les mains, je me sens pour la première fois entendue dans ce que je vis quotidiennement.

J'ai ri, j'ai été attendrie et j'ai pleuré"

J’avoue, j’ai tardé à l’ouvrir, craignant certainement un peu d’y retrouver l’histoire d’un diable beau comme un dieu, sexy à souhait et coureur de jupons, comme ceux que l’on retrouve dans les séries Netflix à la mode.



Et autant vous dire que dès les premiers chapitres, j’ai compris que j’étais bien loin du compte. Parce que même si ce diable là est effectivement aussi très beau, c’est bien la seule chose qu’il partage avec les autres diablotins de nos écrans.



Dans « Le diable est un mec bien », l’auteur questionne et déconstruit de manière extrêmement habile les différents enseignements et croyances inculquées par la société. Les personnages ont leurs forces mais surtout leurs faiblesses qui les font nous paraître d’autant plus vrais, proches de nous.



J’ai beaucoup aimé cette remise en question de la dualité du monde dans lequel on vit. Le bien et le mal, le beau et le laid, le positif et le négatif, Dieu et le Diable… Ici l’auteur ose jouer cartes sur table pour nous proposer une vision toute autre.



Le fond y est profond mais jamais lourd. La forme est légère, les idées et les messages passés par l’auteur nous touchent avec douceur, justesse et même avec humour.



J’y ai retrouvé aussi beaucoup de poésie, avec des passages qui m’ont touchée et émue. C’est un roman qui donne espoir et qui fait réfléchir, dans le bon sens du terme.



Plus qu’un roman feel good, c’est un roman qui fait du bien, car empli d’humanité et de sagesse.

Qu'est-ce qu'une famille ? Ce joli album dresse plusieurs portraits de familles.



Ce panorama des différentes formes de foyers au sein d'un même village montre la coexistence possible et souhaitée entre plusieurs manières de vivre, par choix ou en raison des aléas de la vie.



Neuf déclinaisons de cellules familiales sont présentées en l'espèce. Les parents comme les enfants peuvent être seuls ou plusieurs.



Il peut s'agir d'une famille monoparentale, homme, femme ou transgenre. Ainsi un des papas du récit a changé de sexe. Ou bien de couples, hétérosexuel ou homosexuel. Il y a aussi ceux qui n'ont pas désiré avoir d'enfants. Et enfin un des parents est handicapé.



La famille peut donc être sans enfant, avec un enfant unique, une fratrie ou encore avec des enfants issus de différents parents, adoptés ou en famille d'accueil.



Au-delà de toutes ces différences, le récit met en valeur la chaleur du foyer, quelle que soit sa composition et l'amour qui se partage et déborde parfois.



En effet, les enfants aiment aller chez leurs copains, parfois ils sont gardés par des tiers et c'est à chaque fois la découverte d'un autre univers.



J'ai beaucoup aimé de livre qui montre aux enfants que la famille est un être vivant complexe, fait de choix mais aussi de hasard, et qu'il faut laisser à chacun la liberté de constituer son propre foyer en fonction de son identité et de son histoire.



A la fin de l'ouvrage une double page invite le jeune lecteur à s'exprimer à son tour sur sa famille, avec des mots ou des crayons !



Un bel outil, juste et complet, pour évoquer la question des discriminations et de la richesse de nos différences.


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Je remercie les éditions Kiwi de m'avoir permis de découvrir ce roman qui fut une magnifique découverte et une excellente lecture.



Dans ce roman , nous suivons une équipe de journalistes qui va vivre une expérience mystique: rencontrer Lucifer, le diable en personne pour un documentaire.

Mais toutes révélations ne sont bonnes à entendre, ni à dire, n'est-ce pas?

L'humanité n'est peut être pas prête à connaitre la vérité que ces journalistes vont découvrir….



Quand j'ai choisi ce roman de ma PAL , j'étais en pleine panne de lecture . Je me suis donc dit qu'il fallait que je me dirige vers quelque chose de léger. J'ai donc lu "Le diable est un mec bien" et je peux vous dire que ce roman est loin d'être" léger" .

C'est un ovni ce livre!



L'auteur a su construire son roman en alliant plusieurs genres et en faisant monter l'attractivité de son roman crescendo: feel good , fantastique , thriller . C'était juste parfaitement exécuté.

L'intrigue de ce roman est diablement bien menée, j'ai adoré son originalité et ce retournement final complètement inattendu, oui , j'ai pris une gifle là :lol:



J'ai vraiment beaucoup aimé cette rencontre avec Lucifer, cet au-delà que tout le monde connait sans vraiment le connaitre, qui justement, dans ce roman, va transgresser toutes nos connaissances sur la question. C'était juste bien pensé et surtout tout à fait plausible.

Ce livre est une ouverture d'esprit sur nos croyances, nous pensons depuis toujours que le diable, Lucifer ou quelque soit son nom est vilain, méchant … Et si il en était autrement ?

Nous sommes avec des personnages qui sont totalement humains avec leurs défauts et leurs qualités qui vont découvrir un être et un endroit auquel ils ne s'attendaient pas. En effet, ils vont rencontrer un homme drôle , rationnel, un tantinet écolo, bienveillant, attaché au libre arbitre.

J'ai adoré l'humour de Lucifer!



Avec ce premier roman, Thomas Piet, nous offre une réflexion sur nous - même, sur nos croyances qui n'est pas dénué de sens. Après la lecture de ce roman, vous allez vous posez beaucoup de questions les amis, c'est moi qui vous le dit , ce livre ne vous laissera pas indifférent.


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Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, surtout que je ne connaissais pas du tout Thomas Piet avant ce roman. J’ai été agréablement surprise par ma lecture.



Sous forme de roman, elle correspond à ce que je lis depuis quelques années à propos du bien-être et de la spiritualité. C’était vraiment bien tourné. Et ça ne s’arrête pas là ! L’auteur pousse jusqu’au question philosophique et carrément théologique. Sans que ça soit du genre intello qui plombe le récit, et encore moins du genre à vous écraser de préjugés ou à vouloir vous convaincre. C’est fait en douceur et avec bienveillance, comme ce Diable qui est un mec bien 🙂 En plus, il a de l’humour ^^

Je me suis toujours intéressée aux religions, aux archanges etc Du coup ça me parlait vraiment et même si c’était à l’opposé de tout ce que j’ai appris et imaginé, j’ai trouvé que les explications/arguments (je ne sais comment dire) étaient carrément bons et plausibles. Après, on adhère ou pas mais perso, je me suis dit : mais en vrai, pourquoi pas ?!



Parce que oui, honnêtement, je doute qu’on puisse sortir de ce roman en se disant juste que c’était sympa et qu’on a passé un bon moment (ou l’inverse). Si une personne qui l’a lu, ne s’est pas posé une seule question sur ses croyances (pas seulement religieuses) ou sa façon d’appréhender la vie, alors qu’elle se manifeste ! Ou se taise à jamais ahahah



Sans blague, tout en offrant une histoire avec des rebondissements, un côté mystique et fantastique, Thomas a su dépeindre les travers et dérives des humains, ces faiblesses qui font justement de nous des humains. Et aussi la beauté et la bonté qui est en chacun de nous, pour peu qu’on les laisse s’exprimer.



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Quel petit bijou. J’ai été ravie de retrouver la patte douce et lumineuse de @fannyvella !

Couplée au travail de @naissance_mere_veilleuse @thomaspiet_ (tout comme pour l’album « J’ai le droit de dire non »), c’est tout simplement très beau, juste et efficace.



👵🏼 Cet album de qq pages nous parle de l’(in)égalité homme/femme, des mœurs bien trop ancrées dans l’esprit des gens et de ce besoin de faire changer les choses.



👴 La jeune Lou se questionne sur la place de la femme, pourquoi sa grand-mère doit s’occuper de toutes les taches ménagères et s’inquiète qu’il en soit autant pour elle.

Avec énormément de bienveillance, sa maman lui expose ce schéma patriarcal dont on a trop du mal à se défaire, tout en lui expliquant qu’il faut faire en sorte que ces habitudes évoluent.



💖 J’ai beaucoup aimé le message véhiculé, l’engagement de ce trio, les planches sont splendides (je ne vous en ai pas trop dévoilé pour vous laisser l’effet de surprise…)



☀️ Un album que je garde précieusement pour le lire à mon fils et lui inculquer les bonnes valeurs et lui exposer l’importance de l’égalité homme / femme et pour tous, peut importe nos origines / orientation sexuelle / identité, etc.



💪 Bravo pour ce bel album engagé - sans qu’il n’y ait pour autant aucun jugement - poétique et tout en rimes. Une petite douceur à consommer sans modération avec les plus jeunes mais aussi les plus grands quand une piqure de rappel s’avère nécessaire 😏.


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Un album jeunesse bienveillant qui aide chaque enfant à s'épanouir loin des stéréotypes de genre. Un seul bémol : le grand-père est la caricature du macho qui ne fait rien à la maison. Si son comportement donne l'occasion à la jeune Lou de s'interroger et d'en discuter avec ses parents, il manque un aspect : comment aider papi à abandonner ses vieilles habitudes !

Un bel album tant par l’histoire que par les illustrations. Les enfants ont le droit de dire non aux autres enfants ET aussi aux adultes. Ils doivent le savoir et pouvoir utiliser ce droit quand quelque chose les dérange. La notion de consentement s’apprend dès le plus jeune âge.



Un petit album à lire et à partager avec les enfants ET les plus grands.

Bon livre dans l'ensemble.

Roman feel good de développement personnel.

Je suis passée par une multitude de sentiments.

J'ai ri, j'ai été happée, l'histoire m'a intéressé, puis je me suis lassée et j'ai été intriguée.

Ce titre me faisait de l'œil depuis un moment. A l'occasion de sa traduction en anglais, Chouette publishing m'a donné l'opportunité d'enfin de le découvrir en version numérique. Et quelle belle surprise !

Aria nous présente les habitants de son petit village. Ce dernier ne comprends que 9 familles, mais elles sont toutes uniques et surtout heureuses ensemble. A travers cette présentation, les auteurs montrent les mille et une façons dont peut s'agencer la cellule familiale : parents séparés, enfants adoptés, famille monoparentales, couple LGBTQ+… une belle manière d'ouvrir les esprits sur la définition du mot "famille", mais également un ouvrage prônant la diversité et la tolérance.

L'illustratrice a un trait doux et rond, qui m'a immédiatement conquise. Avec une belle mise en couleur à l'aquarelle et au crayon, les planches sont colorées et parfaitement accrocheuses autant pour les petits que pour les plus grands.

Bref, un très belle ouvrage, à découvrir en français ou même en anglais pour ceux qui aimerait se lancer dans la lecture de cette langue ! ^^

Encore une fois, Thomas nous surprend avec un roman passionnant, qui nous apporte une nouvelle vision sur le sujet traité. Ici, la sexualité, au sein d’un couple, mais aussi avant tout au cours d’une vie. Il déconstruit pour mieux reconstruire, le sexe, et les différentes formes qu’il peut prendre, la masturbation, notamment féminine, le consentement, même au sein d’un couple.



« Et dieue créa le sexe » est également un récit féministe, qui aborde la question de ses aspirations et rêves au niveau professionnel, surtout quand il s’agit du milieu artistique, des relations familiales, et d’un couple qui souhaite se retrouver plus en profondeur.



J’ai eu de petites larmes aux yeux à la fin, parce que ce livre est un roman bien mené, extrêmement instructif et très intéressant sur le plan de la sexualité et de toutes les injonctions que la société lui incombe au quotidien.



Une déconstruction passionnante, pour nous mène à une toute nouvelle façon de penser et de voir les choses. Merci pour ça, Thomas !