Thomas Weill

📜Mon ressenti📜



📝Etant membre du jury pour le Prix des Auteurs Inconnus 2023, dans la catégorie «Imaginaire », j’ai eu le plaisir de découvrir le roman de Thomas Weill. 📝



📝Lors de la lecture pendant les pré-sélections, j'avais été attirée par cette couverture que je trouve très accrocheuse. La 4ème de couverture m'avait beaucoup plu mais, oui il y a un mais, lors de la lecture du premier chapitre, j'avais déjà trouvé quelques longueurs qui m'avaient fait décrocher. 📝



📓En terminant la lecture complète, je ne dis pas que l'histoire n'est pas intéressante, nullement. Ce monde où l'on doit vivre avec des masques, sous peine de mourir. Les pluies acides, la pollution humaine qui détruit le plus petit espace. Et l'autre monde, où tout est propre, calme, serein. Chaque humain ou animaux a sa place. Les voyages entre les deux mondes sont saisissants et on suit Tara qui se démène pour découvrir la vérité sur la disparition de son frère.📓



✍Les aventures de Tara sont peuplées de rebondissements mais parfois les ressentis de cette jeune fille trainent en longueur et sont trop répétitifs.✍



✨Certains personnages sont attachants mais j'ai détesté Véralis, j'ai cru entendre le chant de la baleine, j'ai senti les embruns, j'ai voulu me protéger de ce monde destructeur mais je ne me sentais pas à l'aise dans l'autre monde. Donc pour conclure, malgré quelques longueurs, j'ai trouvé ce roman bien amené et il donne à réfléchir sur nos actions présents pour un meilleur futur.✨



👉Un univers fantasy-dystopie à découvrir que je vous recommande afin de soutenir cet auteur qui a un bon potentiel.👈

Salut les Babelionautes

Troisième et dernier livre que je me suis offert lors du Salon Yggdrasil, contrairement à mon habitude il m'a fallu du temps pour le lire.

Thomas Weill nous a concocté une drôle d'Histoire, se passant à deux époques différentes avec un Flashback qui les relies par les deux personnages principaux, un frère et une sœur.

La première partie décrit un Univers ou la pollution du à l'Humanité a rendue l'air irrespirable sans le port d'un masque filtrant et ou les pluies acides rendent dangereux de subir une averse.

Tara a vingt ans, et n'arrive pas à oublier son grand frère disparu en mer alors qu'il accompagnait le père dans son activité de pêcheur.

Et quand elle découvre des lettres de lui daté de plus de trois cent ans elle n'arrive pas à le croire.

Pourtant elle se rend à l'évidence, car certains détails trouvés dans ces lettres ne sont connus par personne à part lui.

Et c'est là que commence le récit, car Tara n'a plus qu'une seule idée, retrouver son frère quitte pour cela à braver sa famille et le danger.

J'ai bien aimé, pourtant la fin m'a laissé sur ma faim, car je pensais à tort que le sort de Tara serait de faire changer les choses.

Donc ce ne sera pas un coup de cœur, disons une agréable lecture.

📖 Une histoire de famille, un frère et une sœur, soudés et prêts à tout l’un pour l’autre… Et si ce « tout » était un voyage à travers les mers, semé de dangers et de rencontres improbables avec pour objectif final de retourner dans le passé…



📝 L’auteur nous embarque dans une épopée fantastique, alternant la prise de paroles entre trois personnages principaux, nous invitant à vivre et à ressentir le présent de chacun, présent qui est aussi le passé des uns et le futur des autres. Thomas Weill fait le pari de rassembler l’Histoire et une vie très futuriste, d’aborder le thème de la navigation en haute mer et de parler d’écologie, le tout parsemé d’une touche de religion, de mythes et de croyances. Un véritable maelström d’idées, d’émotions et de sentiments.



Le récit est bien écrit et bien construit. Le style est agréable, la lecture n’est pas pesante. Certains passages sont cependant un peu longs voire répétitifs.



💌 Je suis ravie de cette découverte et d’avoir pu m’immerger dans ces profondeurs, de beaux moments hors du temps.

Les idées sont originales, les personnages sont charismatiques, parfois même très singuliers mais tellement attachants.

L’auteur nous pousse délicatement, par très légères touches, à la réflexion sur l’écologie, l’Histoire et la religion, avec leurs bienfaits et leurs travers.

Ce fut sans hésitation une belle et agréable lecture.

Il m'a fallu du temps pour lire ce livre que j'ai découvert dans la cadre du PAI 2023

A l'étape des présélections, le sujet m'avait accroché pourtant, mêlant voyage dans le temps et univers futuriste , milieu marin et écologie, utopie et religion.

Dans un monde affecté par des pluies acides, une jeune fille va s'échapper pour retrouver son frère disparu. Il lui a envoyé des lettres , expliquant qu'il s'est retrouvé 400 ans en arrière dans une société utopique et respectueuse de la nature.



Le style est agréable et léger.

Les personnages atypiques.

La façon dont l'auteur alterne le monde passé et la société actuelle est très bien menée ainsi que les allusions aux défauts de notre monde actuel.

Beaucoup d'originalités dans les idées, comme la religion et les mythes, cependant des longueurs et des répétitions, gâchant un peu l'histoire.



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Le style est bon, agréable à lire et fluide. Le roman se lit bien et vite, et les quelques coquilles grammaticales, orthographiques et sémantiques ne nuisent pas à l'ensemble.

Ce roman est un hymne à la protection des océans et de ses espèces, une critique de notre société, que l'auteur décrit en opposant deux sociétés distantes de 400 ans: une société utopique et un monde pollué et nombriliste. Il tient d'ailleurs plus du conte philosophique et ésotérique que du roman à proprement parler.



Malgré ses points positifs, je n'ai pas adhéré à ce récit, pour différentes raisons:



+ il y a beaucoup trop de répétitions que ce soit dans les introspections des personnages ou via les scènes racontées deux fois ( par les deux protagonistes de la scène en question le plus souvent) qui n'apportent rien à l'intrigue ou à la construction des personnages. L'auteur nous narre même une scène la transformation d'Aydan en triton alors que l'ellipse temporelle et les quelques indications scénaristiques qui l'évoquaient suffisait largement pour imaginer la scène.



+ il y a pas mal de petites incohérences, qui sans nuire au récit, m'ont agacée, car elles faisaient perdre de la crédibilité au récit ou aux personnages Véralis qui chante sur son bateau, les yeux fermés et ne sent pas la tempête venir, alors qu'elle navigue souvent et que les tempêtes impromptues sont fréquentes ??? Tara qui ne s'est jamais battue de sa vie et assomme un garde inexpérimenté avec une prise qu'elle n'a jamais effectuée ???? si elle l'avait assommé sans le vouloir, ça aurait été, pour moi, bien plus crédible; Tara qui part dans l'intention de voyager dans le passé pour sauver son frère et tombe des nues quand un autre personnage parle de voyager dans le passé, l'auteur souligne même qu'elle y croyait sans y croire, mais si elle ne croit pas au récit de son frère, pourquoi part-elle? C'est quand même le postulat de départ de l'aventure? S Autre petite incohérence qui m'a agacée, toujours autour du personnage de Tara : Alessio dit à Tara qu'il ne navigue pas pour l'argent, qu'il se fiche de l'argent et quand elle le retrouve, elle a peur qu'il la dénonce pour de l'argent???? . Ce ne sont que des petits détails, mais moi ça m'a agacée.



+ L'univers créé repose sur une religion inventée par l'auteur qu'il décrit à mon sens trop tôt dans l'histoire, dans une des premières lettres d'Aydan. On ne s'attend pas à ce qu'un mec qui débarque sans comprendre comment dans un monde qui n'est pas le sien, commence par s'interroger sur la philosophie ou la religion du coin. Il me semble qu'il a d'autres chats à fouetter ! Il accepte d'ailleurs son sort avec une facilité déconcertante et, ma foi, peu crédible ! C'est ce genre de détails qui donne clairement l'impression que l'auteur a créé son univers pour servir son propos (écologie, protection des océans et critique de notre société) et que cet univers n'existe pas pour lui-même. Ces passages ne m'ont d'ailleurs pas passionnée.



+ il y a de très beaux passages, introspectifs ou sur le chant, la nature, les baleines, très bien écrits, mais trop longs, tellement longs qu'ils n'échappent pas à des redites. Ces passages auraient gagné à être structurés, réorganisés, et élagués pour souligner leur beauté, car moi du coup j'ai retenu leur longueur.



+ je n'ai pas accroché non plus aux personnages. Véralis est imbuvable d'un bout à l'autre du roman et son passé ne suffit pas à nous donner envie de la plaindre. Je n'ai pas accroché au personnage d'Aydan, ni à ses lettres. Tara est, je crois, le personnage qui m'a posé le plus de problème, car je ne l'ai pas trouvé assez structuré. Elle est tout et son contraire, elle n'est pas du tout crédible. Alessio est un personnage intéressant, atypique, mais il manque lui aussi de profondeur et son "originalité" finit par être son plus grand défaut, il en devient franchement agaçant.



Malgré toutes ces critiques, je pense que l'auteur a du potentiel. Son idée est originale, il écrit bien, il y a de très beaux passages. Il est juste tombé dans pas mal d'écueils de jeunes auteurs, mais je ne doute pas qu'il ira loin.

C’est un roman qui mêle habilement aventures et réflexions écologiques. J’ai aimé l’univers marin, aussi bien dans sa version low-tech que dans celle steam-punk ; il est si bien décrit que j’ai l’impression d’y avoir voyagé. Enfin, les personnages féminins sont inspirantes et complexes : c’est encore rare dans la fantaisie, alors ça vaut le coup de le souligner !

Alors que Aydan, le frère de Tara, a disparu depuis des années, elle retrouve une pile de lettres écrites par son frère qui semble être en vie... dans un autre temps... D'après ses lettres, il aurait été projeté des centaines d'années en arrière. Tara entreprend alors un périple pour retrouver son frère.



J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2023 pour la catégorie "imaginaire".



Ce récit mêle monde futuriste au voyage dans le temps ainsi la religion à l'utopie.



La plume de l'auteur est légère et fluide. Thomas Weill a pour moi bien géré l'alternance entre temps dans le présent et dans le passé. Cela donne un certain dynamisme à l'histoire.



Les personnages sont originaux tout comme le monde dans lequel ils vivent, que ce soit dans le passé ou dans le présent.



Les failles et défauts de notre société sont abordés de manière subtile sans trop en faire.



Malheureusement, selon moi ce roman présente quelques points négatifs.

Je trouve qu'il y a pas mal de redondances et de longueurs ce qui m'a vite lassé de l'histoire même si celle-ci me plaisait.

Des fautes qui parsèment les pages de ce livre. Fautes plutôt évidentes qui auraient pu être corrigées.



Bien que l'histoire dans son ensemble m'a plu, j'avoue m'être ennuyée par moments à cause des répétitions.



J'ai aimé cette histoire bien qu'elle n'ait pas réussi à réellement m'emporter dans ses deux univers.



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Le grand frère de Tara a disparu en mer quand elle était enfant. Pourtant, des lettres, cachées par ses parents, attestent qu'il serait bien vivant, perdu dans un passé lointain. Un passé où l'eau serait encore bleue, la pluie ne serait pas mortelle, l'air serait encore respirable. Alors elle décide de prendre la mer pour se rendre à son tour dans les Eaux Tueuses et espérer le suivre.

Une très belle découverte. J'ai adoré suivre Tara et sa quête au milieu des brutes épaisses de la piraterie, les seuls assez fous pour la suivre dans cette aventure, et le monde dur et corrompu dans lequel elle vit est absolument fascinant. Petit coup de cœur pour Alessio, le forban qui n'est visiblement pas tout seul dans sa tête et que j'aurais aimé voir encore plus. J'ai regretté cependant que toutes les informations sur le monde du passé ne nous soient données que par les lettres du grand frère, ce qui fait beaucoup de description et manque un peu d'immersion narrative, je n'adhère pas trop et j'ai manqué un peu de matière sur le pourquoi du comment on passe d'autrefois à aujourd'hui. Bref: un peu sur ma faim, mais dévoré quand même!

Livre lu pour le Prix des Auteurs Inconnus 2023



Les Eaux du temps est un récit qui nous présente Tara, qui part la recherche de son frère. Cette histoire se fait en plusieurs points de vue. Tara, les lettres de son frère, et Véralis, un autre personnage. On découvre alors un univers qui n’est pas le nôtre. Mais, qui pourrait l’être. Un univers plus ou moins proche de sa fin, et qui sonne totalement maritime et océanique. Bien que ça ne soit pas mon élément préféré, j’ai trouvé que le livre nous transporte complètement dans son univers, et sait poser ses personnages, ses enjeux, et ses rebondissements.



Ce que j’ai beaucoup aimé dans cette histoire, ce n’est pas tant ce qu’elle raconte, mais comment elle le raconte. Les personnages semblent réels, sauf peut-être Tara, qui parfois m’a semblé un peu en fond. Seulement, les paroles, les dialogues, les langages utilisés, ça sonnait vrai, et ça donnait une ambiance au récit.

De plus, il y avait un côté un peu mystérieux, et un peu de remise en question sur le système, aussi. On part sur une histoire entre deux époques bien différentes, avec, pourtant, des humains qui font des choix, qui ne sont pas toujours les bons.

C’est aussi une histoire d’un personnage qui devient adulte, qui découvre le monde qu’elle n’a jamais réellement découvert. Et qui doit apprendre à prendre des décisions.



C’est vraiment plaisant. Il y a quelques longueurs, mais dans l’ensemble, ça se tient. J’ai surtout adoré sur la fin, ce qu’il se passait en termes d’évolution des personnages. J’ai aussi beaucoup aimé découvrir Alessio, qui est un personnage ambigu. Ou Véralis, et son changement.

J’ai aimé les questions que le livre posait, le fait qu’il ne nous offre pas tout, qu’il sonne réaliste. Que parfois, il n’y a pas le choix de faire autre chose que ce qui est présenté à nous. Que n’importe qui, par ambition, peut partir en vrille.



Aussi, un détail qui m’a frappé quand j’ai terminé. Je n’avais pas vu que c’était un homme qui avait écrit le livre. Et… Étrangement, eh bien, les personnages féminins ne m’ont pas dérangé, ne m’ont pas fait tiquer, comme ça m’arrive bien trop souvent. Donc, c’est une bonne chose.



En somme, je trouve que c’est une assez jolie aventure, et bien que ça ne soit pas mon type de récit préféré, je serais vraiment curieuse de voir ce que l’auteur serait capable d’écrire d’autre.
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J’ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de ce petit roman très riche en émotions. Je n’ai pas du tout vu le temps passer, et j’avoue que se retenir de ne lire qu’un seul chapitre par jour a été très difficile à tenir (… et d’ailleurs, je n’ai pas tenu sur la fin ahah).



Nous nous trouvons dans un univers à la limite de la fantasy, de la science-fiction et de l’aventure, et parfois même flirtant avec le conte et le fantastique. L’histoire se passe dans deux temporalités.



Le premier, c’est l’univers de Tara, à la limite du post-apocalyptique. Il s’agit d’un archipel pollué, où les pluies sont acides, contraignant la population à se couvrir de masques pour éviter d’en souffrir. Il s’agit aussi principalement d’un état policier corrompu, où les forces de l’ordre ont tous les pouvoirs et décident qui a le droit d’être libre ou non. Il s’agit clairement ici d’une grosse critique des dérives du capitalisme, puisque l’argent y est le plus important, plus que la vie, et c’est d’ailleurs à cause de l’argent, d’une certaine manière, que le personnage principal va se retrouver dans les problèmes. Il y a également un message écologique fort, bien évidemment, surtout quand on compare ce monde au second, celui du passé.



Hotua, le deuxième monde, est ce qu’on pourrait appeler un paradis perdu. C’est une île qui n’existe plus dans le futur, utopique, où il fait bon vivre, où tout est plus simple et les ressources abondantes. Toutefois, on se rend compte au fur et à mesure de la lecture que c’est une fausse utopie, construite sur les faux-semblants et surtout les abus d’une religion originale, celle du Poisson immémorial, qui régit le quotidien des habitants. On y suit une jeune femme, Véralis, rejetée par les siens et qui va subir progressivement une métamorphose qui va corrompre le monde.



C’est intéressant quelque part, puisque l’irruption d’un monde dans l’autre provoque sa corruption, à différents niveaux. Pour Tara, la découverte des lettres de son frère provoque son ouverture d’esprit sur son monde, ce qui la rend différente des autres et apporte la lumière dans un monde très sombre. À l’inverse, l’arrivée d’Aydan dans l’autre monde a un impact direct sur Véralis et la corrompt, apportant les ténèbres de son monde dans ce coin de paradis qui n’a jusque-là jamais connu de danger pareil. Les personnages gardent par ailleurs leurs traits jusqu’à la fin, ce qui rend l’histoire tragique.



J’ai beaucoup aimé les quatre personnages principaux de l’histoire, deux duos, de chaque côté du monde. On a tout d’abord Tara, une jeune femme désespérant de retrouver un passé perdu inatteignable, qui voyage avec Alessio, qui lui est coincé avec les démons de son passé, instable mentalement. J’ai adoré Alessio, c’est un excellent personnage, très surprenant, et assumé jusqu’au bout. Tara également est très attachante. J’ai bien aimé comment elle devient un miroir de Véralis, qui rêve d’être acceptée par les siens, mais est rejetée à cause de ses différences, là où Tara cherche au contraire à se faire différente pour ne plus avoir à dépendre des autres. Aydan, lui, est une figure plutôt positive et qui a envie d’aider, au point que les événements finissent par se retourner contre lui, parce que personne ne croit qu’on peut être bon sans rien demander en retour. Ainsi, tous les personnages sont en nuances de gris, ni entièrement bon, ni entièrement mauvais, ce qui fait la force des personnages du roman. On ne peut pas vraiment leur en vouloir de dériver, c’est même une évolution plutôt logique, malgré les conséquences graves que cela peut avoir.



Ce que j’ai bien aimé aussi dans le texte, c’est la narration. Nous suivons Tara et Véralis dans la narration, mais les ellipses sont rédigées dans les fameuses lettres d’Aydan à Tara, que l’on découvre tout au long de l’intrigue et permettent d’une part d’en savoir plus sur le monde dans lequel il est tombé, et de l’autre de comprendre l’enjeu et les motivations de Tara, qu’on ne connaît pas avant un bon moment, outre le fait qu’elle veut sauver son frère. Pendant un long moment, on se demande un peu où va l’intrigue, et ça devient un jeu de piste qui prend une allure tragique une fois qu’on en comprend les enjeux, et j’ai adoré ça.



Ce texte est un gros coup de cœur, autant pour l’originalité de son univers que pour la manière dont l’intrigue se développe petit à petit, sans forcer, avant de vous exploser soudainement au visage et de vous achever pour de bon. J’ai beaucoup aimé la fin, même si l’épilogue met un petit coup au moral, mais est assez logique avec cette histoire de corruption dont j’ai parlé plus tôt. Rien n’est simple dans la vie, et le texte le retranscrit à merveille. Le texte peut limite être lu comme un conte philosophique par certains aspects, notamment pour l’importance que la morale exerce tout au long de l’intrigue, et l’écriture qui devient parfois poétique et mystérieuse, comme lors de la rencontre de Véralis et de la baleine, qui est l’une des meilleures scènes que j’ai lu depuis un moment.



Je ne peux que vous recommander ce petit bijou très, très bien construit et dont il a été très difficile de se détacher. C’est très facilement accessible, c’est bien écrit, et ça donne envie d’en découvrir plus ! Très bonne découverte !
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Un récit fantasy haletant et surprenant, un brin steampunk ! Tara mène la barque tambour battant ! Un seul objectif : retrouver son frère égaré dans un passé très lointain.



Des personnages façonnés dans un univers rude, inhospitalier où peine à ressortir un peu de bonté… Mais Tara à elle toute seule porte la lumière, l’espoir car elle est certaine de retourver son frère. Trouver un Capitaine de bateau assez fou, pour l’emmener par delà les vagues, par delà le monde connu, est son seul espoir, cet espoir tenu auquel elle s’accroche avec une foi inébranlable.



Une histoire d’argent qui abîme tout, qui pourrit tout, qui pervertis; une histoire de planète vidée de sa substance, une planète devenue hostile pour les humains; Une histoire de pouvoir, d’écologie, de mieux vivre, un maigre espoir pour une humanité déshumanisée avide des dernières ressources de cette planète exangue…
Lien : https://fildediane.wordpress..

Un récit qui nous entraîne dès les premières pages, par ses personnages et son univers complet et complexe. De l'aventure, de l'humour et du suspense, c'est le cocktail explosif de ce premier roman qui en plus donne à réfléchir sur notre mode de vie. Vivement les suivants...

Livre reçu dans le cadre du "Prix des auteurs inconnus" dont j'ai l'honneur d'être membre du jury dans 2 catégories.

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Je découvre cette autrice, ce qui est somme toute normal vu le titre du prix.



Comment vous donner envie de le lire sans trop divulgâcher l'histoire ?

Pas aisé car le me suis ennuyé pendant cette lecture.



Le grand frère de Tara, disparait en mer alors qu'elle n'était qu'une enfant.

Des années plus tard, elle découvre que ses parents lui ont caché des lettres de lui écrites plusieurs siècles plus tôt.

Tara décide de partir à sa recherche et de tenter de remonter le temps.

Bref, le décors est posé.



Mais les personnages font trop d'introspections, cassant le rythmé du roman.

Qui plus est, ces "écarts" du roman rendent le roman impersonnel et difficile à suivre.

D'où l'ennui, car le lecteur est externe à l'histoire, sans possibilités de personnalisation.



Je suis, in fine, resté lecteur, hors de l'histoire.

Ce qui est fort dommage car cet univers, riche et documenté, devrait permettre l'inclusion des lecteurs.



Suis-je un lecteur qui en demande trop ? Peut-être.

Lisez-le et donnez-moi vos ressentis.

Car je ne suis pas (mais pas du tout) la norme.



Livresquement vôtre

J'ai adoré découvrir le style de Thomas, pour une histoire que je trouve assez originale. J'ai particulièrement aimé le format lettres d'Aydan, ainsi que ses péripéties. La découverte du passé et d'une nouvelle culture. L'amour fraternel qu'il entretient avec sa petite Tarabiscotée... La fin était haletante, je n'ai pas lâché le roman une seule seconde, une fois approchée des dernières pages.

Les eaux du temps c'est un mélange de post apo et de voyage dans le temps.

Dans un monde ravagé par les pluies acides, une jeune fille va tout faire pour retrouver son frère disparu.



Celui-ci a été déclaré mort en mer mais lui a envoyé des lettres disant qu'il a voyagé dans le temps et qu'il est en danger.



Il y a plein de bonnes choses dans ce roman mais il ne m'a pas convaincue totalement.



Il coche toutes les cases au niveau de la structure de l'histoire. On voit que tout a été pensé et que l'auteur a pris soin de tous les éléments narratifs.



Il a fait des choix audacieux, notamment en mélangeant mythe et religion, ce qui est original et peu vu.



J'ai aussi été surprise par le temps que l'héroïne mettait à mener sa quête. Le roman se focalise vraiment sur son voyage à elle plutôt que sur le frère. Et c'était intéressant au niveau de l'histoire, même si du coup la fin a été un peu rapide.



J'ai un peu moins accroché en général aux répétitions que l'on trouvait dans l'écriture ou dans la façon de passer le message. C'était certainement pour être sur que le lecteur capte, mais ça m'a fait décroché plusieurs fois de ma lecture.



Certains partis pris m'ont aussi semblés un peu étrange. Ça fait partie des choix de l'auteur à respecter je pense et ça n'enlève rien à la bonne qualité de la structure du roman.


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Je parleuh balêine !🐳

T’as la ref ?



🦦🦦🦦



Tara ferme son sac à lets go trouver son frère disparu (ou pas) en mer. Eh oui, faut dire qu’elle a trouvé des lettres qui lui font bizarres, son frère serait toujours en vie mais y’a vachement longtemps. Un petit voyage aquatique ca vous tente ? Attention à ne pas boire la tasse💦



🦦🦦🦦



Alors déjà ! Parlons de la couverture d’une magnifitude ? C'est bon ? On peut continuer



Tara est directement attachante par l’amour qu’elle porte à son frère, Aydan. On est face à une petite fille qui perd son repère dans un monde où elle trouve difficilement sa place, sauf à côté de lui. Du coup, l’ambiance à la maison ... 😖



On est dans un monde où il faut faire attention à tout, tout le temps. Même à la pluie je vous dis ! Donc quand Tara se décide à partir dans les Eaux Tueuses pour retrouver son frère, bah c’est encore plus dangereux, ca porte bien son nom. Mais mue par ce besoin de le retrouver et par la culpabilité, elle y va et mettre tout de son côté pour réussir. Même si ca ne s’annonce pas gagner💪



Son frère, quant à lui, m’a semblé directement plus profond. Il aime aussi sa sœur, très fort, mais dans cet autre monde... Choc de culture et acceptation de l’autre. C’est compliqué ! Mais le processus est tellement bien amené et développé que c’est vraiment chouette à lire 🤩



Le déroulé de l’histoire est assez surprenant. Je me suis dit : ok, c’est bon, j’ai compris ! Et là baamm surprise ! On est d’accord que c’est toujours agréable 🤯



Un petit point m’ayant dérangé est l’équilibre entre les descriptifs et les dialogues. Je trouve que parfois le juste milieu n’y était pas et cela pouvait alourdir la lecture. Cependant, ce n’était pas dans tous le livre, quelques passades seulement🤗



Le fond et la morale de l’histoire sont vraiment bien trouvées. Une partie correspond vraiment à notre monde actuel et permet de se questionner !



Aux grès du vent et des gens, les retrouvailles seront compliquées mais belles💖



Plusieurs thématiques sont abordées : acception et respect de l’autre, de la nature, la fratrie, la rancœur, les addictions, les envies et les besoins.

Avec un profond fonc humaniste, ce livre remet les bases
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La petite histoire

Tara, 20 ans, décide de retrouver son frère disparu des années plus tôt lors d'une tempête. La découverte de lettres qu'il a envoyées la jette sur les eaux tueuses à rebrousse-temps.

Mon avis

J'ai adoré traverser l'univers irrespirable, rongé par les pluies acides, sale, puant de Tara. L'atmosphère y est plombée, les hommes exploités.

Ils travaillent comme des forcenés sur les bateaux ou dans les usines, échappant à leur condition en inhalant une drogue élaborée à base d'algues. Cet univers contraste avec celui des lettres d'Aydan, où l'on perçoit une toute autre ambiance. Les paysages sont inondés de soleil, les animaux pullulent, la végétation est luxuriante. Aydan découvre un peuple qui privilégie le partage des tâches, une vie simple au rythme de la nature et des croyances liées à un poisson primordial.

Les personnages sont un point fort en commençant par Tara que j'affectionne tout particulièrement. Je me suis d'emblée attachée à elle, on la découvre enfant puis par le biais d'une ellipse à l'âge de 20 ans lorsqu'elle prend son destin en main. Et c'est le début d'une aventure semée d'embûches et de rencontres. Le parcours pour retrouver son frère est dangereux et Tara se montre déterminée, intrépide et viscéralement attachée à Aydan.

Ce voyage dans le temps est un trait d'union entre deux dimensions temporelles, deux points de vue séparés par les Eaux Tueuses, sorte de Triangle des Bermudes.

J'ai lu ce roman en tant que jurée pour le prix des auteurs inconnus.



Aydan, le grand frère de Tara, a disparu en mer alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Des années plus tard, elle va découvrir que ses parents lui ont caché des lettres signées par Aydan écrites plusieurs siècles plus tôt où il affirme avoir voyagé dans le temps. Mais est-ce vraiment possible ?

Tara décide de partir à la recherche de son frère et de tenter de remonter le temps si c'est possible, mais pour cela, elle va devoir trouver un capitaine de navire assez fou pour la mener aux Eaux Tueuses...



Je ressors de ma lecture assez décue.

Alors que j'ai beaucoup aimé les premiers chapitres où l'on découvre Tara et l'univers dans lequel elle vit, par la suite les trop nombreuses répétitions dans les introspections des personnages m'ont fait sortir à plusieurs reprises de ma lecture.

Ces répétitions ajoutent des longueurs et alourdissent malheureusement le texte.



Après, j'ai beaucoup aimé l'univers proposé par l'auteur. Le monde dans lequel vit Tara ressemble à un univers post-apocalyptique avec des pluies acides et une très grande pollution qui oblige tous les habitants de l'archipel à porter des masques.

Tandis que Hotua, l'île décrite dans les lettes Aydan ressemble plutôt à un univers utopique sans pollution avec des ressources abondantes. La religion du poisson immémorial y est hyper présente et régit le quotidien de tous les habitants.

Au travers de ces deux univers, il y a un message écologique assez fort et également une critique des dérives du capitalisme.



Par contre, je ne me suis pas du tout attaché aux différents personnages principalement à cause de leurs introspections beaucoup trop répétitives ainsi que certaines incohérences dans leurs comportements.

Niveaux incohérences, pour citer que celle-là et évité de spoiler, Ayden accepte beaucoup trop rapidement le fait qu'il ait voyagé dans le temps. Il ne se réveille même pas paniqué de savoir où il est et il accepte directement le fait comme si c'était tout à fait normal.

Les personnages dans l'ensemble manquent cruellement de profondeur et je n'ai rien ressenti pour eux.



En bref, une petite déception. Un univers vraiment très intéressant avec un message écologique, mais des personnages qui manquent de profondeur et qui sont assez incohérents par moments dans leurs comportements.
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J'ai lu ce roman dans le cadre du #plib2023 et quelle belle découverte !



Ce roman m'a totalement bluffé ! Je me suis laissée entraîner dans les Eaux Tueuses en compagnie de nos personnages, pour la plupart atypiques, et ce fut un réel plaisir ! L'auteur nous offre un univers riche, sombre et hostile mais totalement fascinant, que l'on découvre à travers différents points de vue !



Les rebondissements sont palpitants et même si je ne suis pas fan du mythe de la sirène, là j'ai adoré ! La dimension écologique est forte et l'auteur aborde des thématiques d'actualités (écologie, religion, tolérance, drogue, cupidité au sein de notre société au détriment de l'environnement...).



J'ai adoré les passages où sont retranscrit les lettres d'Aydan. Déjà, ça nous laisse le temps de souffler un peu au milieu de cette intrigue bourrée d'action. Mais elles nous permettent également d'en apprendre plus sur l'ancien monde, les traditions et la religion de la population d'autrefois. À leur époque, ils vouent un culte au Poisson Immémorial, la faune marine est respectée, le soleil est encore visible, bref, une communion totale à la nature. Mais tout cela a disparu 400 ans plus tard. C'est un vrai choc des cultures entre l'Archipel d'antan et celui de Tara.



J'ai adoré suivre la jeune femme dans ses folles péripéties ! Elle est attachante et courageuse tout en ayant un part de douceur. Son amour pour son frère est fort et on sent la réciprocité à travers les lettres d'Aydan, c'est vraiment touchant !



Le texte est extrêmement bien écrit et j'ai adoré certaines répliques qui m'ont bien fait rire !



En bref, une histoire puissante et marquante qui pousse à la réflexion. À lire absolument !