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3.75/5 (sur 59 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Madison , le 17/04/1897
Mort(e) à : Hamden , le 07/12/1975
Biographie :

Thornton Wilder est un dramaturge et romancier américain.

Auteur aux trois Pulitzer, Thornton Wilder poursuit sa vie en la partageant entre plusieurs activités - maître de conférence, romancier, dramaturge et scénariste - et jouit d'une bonne notoriété de son vivant. Le roman de sa vie se confond avec les récits de son oeuvre. Cosmopolite depuis son enfance, il fait deux séjours en Chine, où son père, journaliste de talent, est promu consul général. De retour aux Etats-Unis, le jeune homme étudie le grec, le latin et la littérature française à Yale, puis à Princeton qui lui décerne sa maîtrise en 1926. Il révèle son talent d'écrivain avec trois romans successifs : 'La Kabbale' en 1926, 'Le Pont du roi Saint-Louis' en 1927, qui le rend célèbre et 'La Femme d'Andros' en 1930. En tant que dramaturge, il écrit une série de treize pièces courtes destinées à la lecture, ainsi que 'Our Town' qui est jouée dans de nombreux théâtres. En 1932, l'écrivain déjà célèbre est appelé au département de littérature comparée de l'université de Chicago, où il donne des cours jusqu'en 1936 et enseigne plus tard la poésie à Harvard. Traducteur, il travaille sur les textes de Sartre et Ibsen. Appelé par Hitchcock, il s'installe un temps à Hollywood pour travailler à l'écriture de scénarios. Au crépuscule d'une vie bien remplie, Thornton Wilder reçoit en 1962 les honneurs de la Maison Blanche qui le récompense pour l'intégralité de son oeuvre.


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Source : evene
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Thornton Wilder
The object of education—indeed of the whole of life—was the expansion of the imagination. This could lead to window-breaking thoughts.
Le but de l’éducation -en faites de toute une vie - était l’enrichissement de l’imagination. Un moyen qui peut mener à des idées hors des sentiers battus.
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Thornton Wilder
L’éphémère ne m’intéresse pas –les sujets tels que l’adultère chez les dentistes. Je m’intéresse aux choses qui se répètent, se répètent, se répètent dans les vies de millions de gens.
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"Mais bientôt nous mourrons, et tout souvenir de ces cinq victimes aura disparu de la terre, et nous-mêmes on nous aimera un temps puis nous serons oubliés. Mais cet amour se sera suffi à lui même; toutes ces impulsions d'amour retournent à cet amour qui les a créées. Le souvenir lui-même n'est pas nécessaire à l'amour. Il existe un pays des vivants et un pays des morts, et l'amour est le pont, la seule chose qui survive, la seule qui ait un sens."
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- Est-ce que vous racontez toujours la vérité ?
- A vous, toujours. C'est tellement ennuyeux de dire la vérité à des gens qui préférerait entendre tout autre chose.
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Il est certaines vérités que nous connaissons tous, mais que nous sortons rarement de nos tiroirs pour les regarder en face. Nous savons tous que quelque chose d'éternel existe. Et que ce ne sont ni les noms, ni les maisons, ni la terre, ni même les étoiles... nous sentons dans notre colonne vertébrale qu'il y a quelque chose d'éternel, et que ce quelque chose est humain. Nos grands esprits nous le répètent depuis cinq mille ans, et pourtant les gens perdent cela de vue à chaque instant. Au plus profond de chaque être humain se trouve une part d'éternité.
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Je crois que, dans leur enfance, les poètes ont reçu de la vie quelque profonde blessure ou quelque humiliation, qui les rend craintifs pour toujours vis-à-vis de toutes les circonstances humaines. Leur haine et leur méfiance les réduisent à bâtir un autre monde, un monde imaginaire. Leur monde poétique est une création issue, non de perspicacités plus profondes, mais d'aspirations plus fortes. La poésie est un langage spécial à l'intérieur du nôtre, un langage inventé pour décrire une existence qui n'a jamais été et qui ne sera jamais ; mais les images auxquelles ont recours les poètes sont tellement magiques que les hommes sont tentes de les admettre et amenés à se voir autres qu'ils ne sont.
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Tout d'abord, j'aime que ma maison soit tenue avec ordre, confort et parcimonie. Ce n'est pas un travail d'homme, mais même la femme ne saurait s'y dévouer pour un simple salaire. Pour que la maison soit dans un ordre parfait, la femme doit avoir le sentiment qu'elle lui appartient. Le mariage est un artifice par lequel on achète la gouvernante en lui faisant croire qu'elle est propriétaire.
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Vous savez comme moi que les morts ne s'intéressent plus guère à nous, les vivants. Par degrés, petit à petit , ils perdent le lien avec la terre... avec leurs anciennes ambitions... leurs anciens plaisirs... les épreuves qu'ils ont traversées... les gens qu'ils ont aimés.
Ils se font sevrer de la terre : c'est ainsi que je vois les choses.
Sevrer de la terre.
Ils restent ici le temps que leur part terrestre se consume et s'éteigne ; et pendant ce temps ils se désintéressent peu à peu de Grover's Corners.
Ils attendent. Ils attendent quelque chose qu'ils sentent venir. Quelque chose d'important, de grandiose. Attendent-ils que les brumes se dissipent autour de leur part éternelle ?
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Donc, vous qui vivez mille ans après nous, voici ce que nous étions, dans les provinces au nord de New York, au début du vingtième siècle.
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La Rome sur laquelle j'ai bâti ma vie n'existe qu'en tant qu'agglomération plus ou moins grande de constructions et qu'en tant que citoyens plus ou moins industrieux que ceux d'une autre ville. Une inondation ou un caprice, un incendie ou un accès de folie peuvent détruire Rome à tout moment. Je m'y croyais attaché par héritage et atavisme, mais de tels attachements n'ont pas plus de sens que la barbe que je rase de mon visage. Je fus appelé à la défendre par le Sénat et les Consuls comme Vercingétorix le fut pour défendre la Gaule. Mais Rome ne devint ma ville que lorsque je décidai, à la suite de tant d'autres, de lui donner un caractère, et, pour moi, Rome ne peut se survivre qu'autant que je l'aurai formée à mon idée. (...) Nous ne sommes unis à quelque chose qu'après l'avoir drapé d'une valeur symbolique et que nous tenons cette valeur pour certitude qu'après avoir peiné à en vêtir l'objet.
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