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4.16/5 (sur 67 notes)

Nationalité : Portugal
Né(e) le : 16/02/1977
Biographie :

Tiago Rodrigues, né en 1977, est dramaturge, producteur, metteur en scène et acteur portugais.
Auteur, il écrit des pièces de théâtre, des scénarios, de la poésie, des chansons ou encore des billets d'opinion publiés dans la presse.
Également pédagogue, il est régulièrement invité pour enseigner la dramaturgie notamment à l'université d'Évora.
A 38 ans, il est devenu le nouveau directeur artistique du Théâtre National Dona Maria II à Lisbonne, une des plus anciennes et prestigieuses institutions du Portugal.

Son oeuvre théâtrale est publiée en France par les éditions Les solitaires intempestifs (Besançon). "By heart" et "Bovary" ont été édités en 2015, "Antoine et Cléopâtre" et "Tristesse et joie dans la vie des girafes" l'ont été en 2016.
C'est en juin 2018 que parait son dernier recueil "Souffle (Sopro) (suivi de) Sa façon de mourir".
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Madame Bovary et Anna Karénine, deux figures d'héroïnes tragiques, en ont fasciné plus d'un, à commencer par nos deux invités : l'écrivain Daniel Pennac et le metteur en scène Tiago Rodrigues. #litterature #litteraturefrancaise #bookclubculture __________ Venez participer au Book club, on vous attend par ici https://www.instagram.com/bookclubculture_ Et sur les réseaux sociaux avec le hashtag #bookclubculture Retrouvez votre rendez-vous littéraire quotidien https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqL4fBA4¤££¤6Madame Bovary15¤££¤ ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/bienvenue-au-book-club-part-2 Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Bonsoir. Merci d'être là. Comme vous voyez, il y a dix chaises vides sur la scène. Je voudrais que dix spectateurs prennent place sur ces chaises. Avant que vous acceptiez mon invitation avec enthousiasme, je voudrais vous dire que ces dix spectateurs vont apprendre un texte par coeur. Un texte court, pas trop difficile, pas trop simple non plus. C'est un texte possible. Ces dix spectateurs n'auront pas à jouer la comédie. Ils n'auront rien à faire de particulier. Tout sera calme et normal. Moi aussi, je suis allergique au théâtre interactif. Je ne vais pas manipuler ces dix personnes et si je le fais, je le ferai doucement. Tandis que vous réfléchissez à mon invitation, je voudrais vous demander d'éteindre vos portables, si c'est possible. Et aussi, vous dire que le spectacle ne commencera que lorsque ces dix chaises seront occupées.
Merci.
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Le sonnet numéro 30 de William Shakespeare. Ces dix personnes vont apprendre par cœur ce sonnet. En fait, le spectacle ne finira que lorsque ces dix personnes sauront par cœur ce sonnet.

(Au public des gradins.) Vous pouvez aussi essayer d'apprendre, mais je vous demande de ne pas déranger les professionnels.
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ADRIEN. – Je ne sais pas. J’ai toujours beaucoup de peine à partager ces histoires. Quand je rentre de mission, on me demande comment c’était. La famille et les amis m’interrogent. Mais, au fond, ils ne veulent pas savoir. Ou bien, ils sont trop impatients pour écouter. La capacité de concentration des gens est très limitée. À peine quelques minutes. Les gens veulent des histoires simples, des histoires faciles. Et le monde n’est pas simple. La violence n’est pas simple. La souffrance n’est pas simple. Je rentre d’une mission et ma sœur me demande (nous ne nous sommes pas vus depuis un an ou plus, et elle me demande) : « Comment c’était ? » J’essaie de changer de sujet. Mais elle insiste : « Raconte, comment c’était ?! » Je sais comment ça va se finir, mais je tombe toujours dans le piège : « Alors, je travaillais dans les prisons de l’impossible. Un jour, je suis allé visiter une prison pour la première fois et j’ai réalisé que les détenus n’allaient jamais dans la cour. Cela faisait des mois qu’ils n’étaient pas sortis de leurs cellules. Je vais voir le directeur de la prison et je lui explique que les détenus ont besoin d’air libre. Il répond qu’il aimerait pouvoir faire quelque chose, mais que dans la cour de la prison sont plantées ses roses. Il adore ses roses et les détenus abîment les roses. Que faire ? Moi, j’explique qu’il y a des règles internationales… et c’est parti pour un grand débat opposant les lois humanitaires aux lois de la botanique. » À peu près à ce moment-là, ma sœur me dit : « Tu as vu qu’on avait refait la salle de bains ? » Dès que tu commences à entrer dans une forme de complexité, ça n’intéresse plus personne. Et c’est peut-être parfaitement normal. Tu racontes sans doute des choses qui ne font pas partie de leur monde. Ils n’ont pas les outils pour comprendre. Voilà pourquoi je ne raconte rien, en général. (Encore moins les histoires les plus dures. Le danger, la violence, les morts.) Pour les protéger. Pour qu’ils ne s’inquiètent pas trop. Si je racontais ces histoires à ma famille, ils me ligoteraient à un meuble. Ils ne me laisseraient plus jamais repartir en mission.
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Le poète russe Ossip Mandelstam, fut persécuté, emprisonné, torturé, et il mourut à Vladivostok. Les livres et les poèmes d’Ossip Mandelstam ont tous été confisqués. Alors son épouse Nadejda Mandelstam a appris chaque poème à dix personnes. Elle réunissait des amis, des inconnus dans sa cuisine et apprenait un poème d’Ossip Mandelstam à dix personnes en même temps, à chaque fois. Cela signifie qu’au bout de 60 poèmes six cent personnes les connaissaient par cœur. Et quand chaque personne ayant appris un poème dans la cuisine de Nadejda l’apprenait à dix autres personnes, le nombre augmentait incroyablement. Rien ne pouvait les toucher. Ces poèmes étaient sauvés. Cela me semble la forme de publication la plus profonde qui puisse être. La publication de l’âme humaine. Si dix personnes connaissant un poème par cœur, le KGB, la CIA ou la Gestapo ne peuvent rien faire. Ce poème survivra » (Tiago Rodrigues citant Georges Steiner).
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BEATRIZ. – Je suis désolée d’être en retard ! Il y avait des bouchons et ensuite je n’arrivais pas à trouver l’entrée du théâtre… Pardon. Quelle heure est-il ? Oh merde, je suis vraiment en retard ! Pardon. Me voilà, enfin. Comme on dit dans mon pays mais vale tarde do que nunca. je suis tout excitée de participer à votre projet. Merci de m’avoir invitée.
ADRIEN. – C’est une question très intéressante. Laissez-moi réfléchir. Comment devrait-on être montrés sur scène ? Ce n’est pas à moi de vous dire quoi faire, c’est vous les artistes, mais je crois que la pièce devrait… (Vous dites la pièce ou le spectacle ?) Bon, il faudrait que la pièce parvienne à montrer la complexité. Ça, on ne le voit presque jamais.
NATACHA. – On devrait être montrés comme des gens normaux qui tentent de faire le moins de mal possible. C’est aussi simple que ça.
ADRIEN. – Montrer la complexité. La représentation qu’on fait de notre monde est toujours trop simpliste. Les bons et les méchants, les civilisés et les sauvages, les riches et les pauvres, les victimes et les oppresseurs, les bourreaux et les sauveurs, le possible et l’impossible. Mais ce n’est pas ça, ou ce n’est pas seulement ça. Ca ne l’a jamais été. Vous devriez montrer la complexité.
BEATRIZ. – Qu’est-ce qu’il fait chaud ici ! Laissez-moi enlever ma veste avant de commencer. Quand mon collègue m’a dit que vous vouliez me parler, je me suis dit : « Waouh ! C’est intéressant de discuter de mon travail avec un groupe d’acteurs ! » Parce qu’en fait, je crois que j’ai commencé ce travail grâce à une actrice de cinéma. J’avais dix ou onze ans. Elle jouait le rôle d’une jeune nonne qui partait dans l’impossible pour aider les enfants pendant la guerre. Ça m’a tellement inspirée.
ADRIEN. – Je ne suis pas en train de parler de statistiques ou d’études. Je ne parle pas de cette complexité-là. Pour cela, nous avons les universités. Je parle de la complexité de l’émotion, de l’expérience, de ce que l’on vit. Une histoire, peut-être incomplète, peut-être imparfaite, mais suffisamment complexe. Vous comprenez ? Pardon, je suis un peu nerveux.
BEATRIZ. – Le film était certainement un navet. Mais cette nonne… punaise ! Elle était jeune, belle et même un peu sexy. Une jeune femme puissante et courageuse.
BAPTISTE. – À vrai dire, ça ne devrait pas être une pièce sur nous mais plutôt sur les gens que nous aidons.
NATACHA. – Votre spectacle devrait aussi parler de la distance. Pourquoi partir si loin pour aider ? Je veux dire, des personnes ont besoin d’aide partout dans le monde. Alors pourquoi aller jusqu’à l’impossible ? Essaie-t-on de fuir quelque chose ?
BAPTISTE. – Si c’est sur nous, votre pièce doit parler de ce qu’on sacrifie. Le temps qu’on passe loin de notre famille et de nos amis. La sensation de ne plus appartenir à l’endroit d’où nous venons.
BEATRIZ. – Bien entendu, la nonne meurt à la fin du film, mais… peu importe.
BAPTISTE. – Votre pièce devrait aussi montrer cette contradiction incroyable révélée par les études. Nous sommes presque tous traumatisés d’une manière ou d’une autre par ce que nous vivons au travail. Mais nous appartenons aussi aux professions qui ont le taux de satisfaction au travail le plus élevé. Je ne sais pas comment, mais ça devrait être dans votre pièce.
ADRIEN. – Votre pièce devrait parler de ce que nous voyons dans le monde, sans essayer de le montrer. Je ne sais pas si je suis clair. J’ai l’impression qu’il y a des choses que nous voyons pour notre travail, des choses tellement obscènes, tellement horribles, qu’elles ne devraient pas être montrées sur scène.
BEATRIZ. – Je ne sais pas du tout ce que vous devriez mettre dans votre pièce.
BAPTISTE. – Il faudrait interroger d’où vient l’argent pour notre travail. Parler des gouvernements qui bombardent d’autres pays, et ensuite nous financent pour aller sur place aider les victimes de ces bombardements.
ADRIEN. – Votre pièce devrait montrer qu’il y a deux mondes : le possible et l’impossible. Et que ces deux mondes changent de place en permanence.
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DIRECTEUR. - Vivre à la frontière. Vivre dans un endroit de passage. Vivre entre les coulisses et la scène. Vivre sur le pont qui relie la berge de la réalité à celle de la fiction. Savoir plonger dans le lit du fleuve qui coule entre ces deux rives. Savoir nager dans le courant des mots qui sépare le monde et la scène. Attendre, surveiller, écouter. Être le sauveteur, pour qui un bon jour est un jour sans avoir eu à travailler, sans avoir eu à tremper son corps dans les eaux du fleuve. Attendre, l'accident, l'erreur qui nous rappelle que le théâtre fait partie du monde. Et quand l'acteur, dans l'angoisse de l'oubli, dans le trébuchement inattendu de la mémoire, s'apprête à se noyer dans la réalité, quand l'acteur se rappelle qu'il est mortel, qu'il n'est pas un personnage parfait mais un corps emprunté et faible, alors, savoir le sauver avec des mots, lui souffler à l'oreille, le réanimer, le gonfler de texte, lui rendre la pensée, le sens et le geste.

Scène 3.
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RUI. – Vous voyez ? C’est ce que je me tue à vous dire. De la bonne nourriture. Ce paysage. Un gîte rural, ici. Vous n’imaginez pas le succès que ça aurait. Toi, Catarina, mon frère, tu cuisinerais de cette façon, uniquement les recettes de notre mère. Toi, Catarina, ma sœur, tu t’occuperais de la paperasse, tu pourrais tout faire depuis Lisbonne et venir là de temps en temps. Et moi, je ferais du charme, j’accueillerais les clients, j’organiserais tout. L’oncle Catarina serait notre associé silencieux. Des bungalows au cœur de la suberaie. Que du développement durable…
ISABEL. – Provisoire, tu veux dire ? Si c’est toi qui « organises tout »…
RUI. – Fais-moi confiance. Ce business est garanti.
ISABEL. – Te faire confiance ?
RUI. – Je t’ai déjà laissée tomber ?
ISABEL. – En affaires ?
RUI. – Ce n’était pas « te laisser tomber ». Je ne contrôle pas l’économie angolaise.
ISABEL. – Ça, on l’a compris.
RUI. – On devrait vraiment y réfléchir.
PEDRO. – J’aimerais mieux pas.
RUI. – Je veux dire : je trouve dommage qu’on ne profite pas mieux de ce terrain.
PEDRO : – On en profite. Maintenant.
RUI. – Ça ne coûterait rien d’essayer.
ISABEL. – Si. Du temps et de l’argent.
RUI. – « Celui qui combat peut perdre, celui qui ne combat pas a déjà perdu. » Brecht. Il n’était pas homme d’affaires, mais c’était un génie.
PEDRO. – La maison est ici. J’y vis. La terre est ici. J’y travaille. Vous venez quand vous voulez. La maison est à vous. La terre est à vous. Il n’y a rien à changer. C’est très bien.
ISABEL. – C’est simple, la vie, non ?
PEDRO. – Ça peut l’être, Catarina, ma sœur.
ISABEL. – Pour certains, ça l’est vraiment, Catarina, mon frère.
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BEATRIZ. – Votre spectacle devrait se dérouler dans une tente. C’est la métaphore idéale pour évoquer notre travail. Les tentes. C’est tellement compliqué à construire mais il suffit d’une tempête et hop, tout fout le camp.
NATACHA. – Ca devrait être un spectacle en trois actes. Acte I : « Je vais sauver le monde ». Acte II : « Je ne vais pas sauver le monde ». Acte III : « Le monde ne peut pas être sauvé ». Et puis rideau. Pour une fois, ça me dirait bien d’aller au théâtre.
ADRIEN. – Votre pièce devrait montrer que tout ce que nous faisons, tout ce que nous pouvons faire, c’est atténuer la souffrance.
BAPTISTE. – Et témoigner de la souffrance.
BEATRIZ. – Vous devriez parler de l’adrénaline face au danger. Certains y sont vraiment accros.
NATACHA. – Vous devriez aussi parler de cette excitation perverse pour le désastre que l’on constate chez certains d’entre nous. Une guerre civile éclate dans tel pays : « Je veux partir en mission ! » Une crise alimentaire majeure se déclare à la frontière : « Bien sûr, j’ai toujours voulu combattre la faim ! »
BEATRIZ. – Et vous devez parler de sexe.
ADRIEN. – Il faut parler de sexe. C’est très important. Beaucoup de sexe.
BEATRIZ. – On est parfois tellement stressés que la seule chose capable de nous détendre, c’est le sexe. Ou bien l’alcool. Mais dans de nombreuses régions, l’alcool est interdit. Parfois, on fabrique notre propre alcool de merde. Mais la plupart du temps, il n’y a que le sexe.
BAPTISTE. – Votre pièce devrait raconter que ce travail aussi est ennuyeux. La plupart du temps, c’est ennuyeux. Comme n’importe quel travail.
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Scène 1
Sud du Portugal, 2028. Sur scène, un homme est assis en bout de table. C’est le fasciste, joué par Romeu. Il y a d’autres chaises vides autour de la table. Marco, Beatriz, Rui, Isabel et António sont sur scène. Marco a des écouteurs. On entend la musique. Personne ne semble se soucier de Romeu.
MARCO, au public. – Les gens passent leur vie à éteindre des feux. Ils courent, ils s’épuisent à les éteindre. Mais c’est très rare qu’ils pensent : « Je vais mettre le feu, je vais provoquer un incendie, je vais tout brûler. » C’est important. Brûler, c’est important. Brûler, c’est ne pas savoir ce qui va arriver. L’incendie est imprévisible. C’est là toute la beauté des flammes. Qui éteint un feu sait comment tout cela se termine. Un nuage de cendres et de soulagement. Qui provoque un incendie interroge l’avenir. Le risque, l’incertitude et l’espoir. Les flammes ont leur volonté propre. Il n’y a pas de maître au changement. Qui allume un feu peut finir brûlé vif.
(D’autres personnes entrent en scène.)
Elles arrivent.
PEDRO, ouvrant la porte de la maison. – Je vais chercher le déjeuner.
Il sort.
MARCO, au public. – Tous les ans, nous nous retrouvions ici. Dans cette maison entourée de chênes-lièges où a vécu la première d’entre nous. Un jour par an, nous cessions d’éteindre des feux. Un jour par an, l’une d’entre nous provoquait un incendie. Il y a des choses qu’on ne peut faire qu’entre personnes du même sang. Si j’avais su que j’allais brûler ce jour-là, quelle musique aurais-je écoutée ? Quelle musique pour brûler ? Les voilà.
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« Les minorités doivent comprendre à qui appartient ce pays, et si ça ne leur convient pas, qu’elles s’en aillent. » Ces mots ont été prononcés par ce pitre devenu Premier ministre. Et c’est cet homme-là, que tu as eu le courage de kidnapper, qui a écrit leur discours. Et ils ont gagné les élections. Les gens ont voté pour ces mots-là, Catarina, ma sœur. À présent, nous avons un gouvernement fasciste. Ils peuvent les nommer comme ils veulent : « extrême-droite », « populistes », « nationalistes », « droite radicale »… Je n’en peux plus de les entendre répéter que : « Non ! Ah non, mademoiselle ! Vous ne pouvez pas dire fasciste, parce que le fascisme est un mouvement historique. Il faut être précis » ; ou bien : « Ils ne sont pas fascistes puisqu’ils croient au libre-échange » ; ou alors : « Les traiter de fascistes est une façon de radicaliser le discours et de polariser inutilement la société »… On a déjà entendu tout ça. Pendant des années. Mais maintenant, ils sont arrivés au pouvoir. Qui sont-ils alors ? Qui sont-ils réellement ? Ce qu’ils ont toujours été : des fascistes. Et l’homme qui est attaché là-bas est leur chantre.
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