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Citation de SeriallectriceSV


Ce système généralisé de l'apartheid, ses horreurs carcérales et ses lois niaient tout simplement le principe même sur lequel s'ouvre la Déclaration universelle des droits de l'homme. Mais le pouvoir blanc de ce pays n'en avait cure. Pour les plus extrémistes des Afrikaners, le Noir était l'«autre». [...] Par leur manière d'être, leur mode de vie et leurs croyances religieuses d'un autre temps, ces Afrikaners refusaient de comprendre que l'unité du genre humain est un fait et pas seulement un droit. Leurs compatriotes des autres ethnies avaient beau partager le même univers qu'eux, voire la même religion, et cela depuis des générations, ils se voyaient toujours ramenés à une identité réduite à la couleur de la peau et à une civilisation méprisée parce que différente. Comme si une distinction ou une différence était forcément discriminatoire. En fait ce qui entretenait l'obsession du pouvoir des ces Afrikaners et faisait le ciment de leur racisme était invariablement la peur de la différence. Comme la différence engendre elle-même la peur et l'agressivité, celles-ci se renforcent mutuellement dans une spirale infernale. Leur attitude était l'antithèse même de la cohabitation et du dialogue qui auraient pu conduire leur pays sur la voie d'une vie commune, basée sur ces valeurs universelles qui structurent toute société moderne.
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