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Critiques de Tillie Walden (144)
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Clementine, tome 1

Tilllie Walden est une auteure de comics en vue car deux fois lauréate du Eisner Award avec des titres comme « Spinning », « Sur la route de West » ou encore « Dans un rayon de soleil ».



Je ne suis pas le gros fan de son travail même si j'admets qu'il y a de la matière notamment une bonne prise en charge de la psychologie de ses personnages notamment féminin. Robert Kirkman, le créateur de « Walkind Dead », l'a choisi dans un registre où l'on n'attendait pas forcément cette artiste : celui de l'apocalypse zombie. du coup, cela attire la curiosité pour découvrir le résultat.



Il s'agissait de reprendre le récit de l'héroïne du jeu vidéo adaptée de la série afin de donner corps à une histoire consistance qui va s'étaler dans une trilogie. le résultat est intéressant car on va gagner le milieu de la montagne et ses stations de ski, rarement vu dans le comics ou dans la série.



On retrouve la dimension psychologique à travers cette Clémentine, 17 ans, qui évolue malgré son handicap dans un monde gangrené par la mort. On se rend encore une fois compte que les zombies ne sont pas les principaux ennemis. Comme dit, la longue série nous avait déjà épuisé avec ses thèmes récurrents. C'est du réchauffé mais avec un aspect qui fait sans doute plus adolescent pour toucher un autre public.
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Sur la route de West

Road movies de deux jeunes femmes qui se connaissent un peu et que neuf années séparent. Beaucoup de pages aux dessins parlants, donc peu de texte, avant de savoir ce qui les fait fuir. Suspens présent. La découverte d’un chat perdu avec collier les amènera vers un lieu inconnu des cartes routières. Roman graphique recommandé par un jeune de 20 ans qui a adoré. C’est bien fait certes mais j’ai trouvé quand même la fin un peu juste.
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Spinning

Comme elle l'écrit dans sa postface, ce n'est ni un récit sur le patinage artistique, ni sur l'homosexualité féminine. C'est juste un récit autobiographique, avec ces deux aspects comme caractéristiques de son adolescence. le dessin est simple, chargé d'une certaine pudeur, cette pudeur que dévoile cette histoire. Ce livre ne fait ni l'apologie de ce sport, ni n'en dénonce les travers, c'est une histoire de construction de soi, le sport est alors un médium, et toute la force de ce récit, c'est de raconter une vie simple, une jeunesse en partie effacée, reniée, et d'amitiés sans lendemains. C'est simplement l'histoire d'une personne qui se forme, qui évolue avec l'âge, rien de plus. Tillie Walden à coupé les ponts avec ce sport qui pourtant l'a forgée, c'est là que se tient le véritable thème, un chemin vers la liberté, vers l'âge adulte, une histoire de vie comme il en existe tant d'autres, juste, sincère et touchante.
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Sur la route de West

« Les guides s’amusent à nous tromper; les océans

Appartiennent au domaine de l’esprit.

Toute carte est une fiction,

Tout voyageur arrive à une frontière distincte. »

Adrienne Rich, « Itinéraire »

(Incipit)



Tillie Walden s’amuse à nous confondre avec une histoire de fuite de deux jeunes filles dans un road trip hallucinant et bizarroïde.

Béa et Lou, les deux jeunes filles en question, sont en quête de paix et sécurité et fuient un passé douloureux. Elles s’allient contre vents et marées pour rouler vers West, lieu où elles doivent retourner un chat trouvé lors de leur pérégrination.

On est au Texas, un Texas psychédélique et coloré, en route vers une ville remplie de mystère et poursuivi par d’étranges individus, noirs et peu inspirants.

Une voiture manuelle, une petite roulotte et hop, l’aventure…



J’avais beaucoup d’attentes envers cette bande dessinée. Mais malheureusement, la rencontre n’a pas eu lieu. J’aime les voyages, j’adore avoir une carte entre les mains et le camping au Texas, je m’y connais. Mais là, c’est trop bizarre cette aventure. Les personnages sont souvent sans yeux, les couleurs très agressives, le thème dur, toujours en sous-entendu. Soit, je ne comprends rien, soit, je devrai relire à nouveau, avec une consommation.

« Promets-moi qu’on ramènera Diamant chez elle… qu’on trouvera West. »

Promis, je tenterai un jour de comprendre cette bd!
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Dans un rayon de soleil

Mia débarque sur un vaisseau dans une équipe déjà constituée de 4 filles. Leur boulot : rénover des bâtiments en ruine… La rencontre est un peu dure. Elle va devoir se faire une place dans ce groupe.

Elle se souvient de sa rencontre avec Grace, 5 ans plus tôt, dans un vaisseau-école. Grace cache des secrets mais très vite, elles vont se rapprocher et tomber amoureuses.

N'imaginez pas qu'il s'agit d'un roman sur l'homosexualité féminine, sur la quête d'identité sexuelle d'une ado. Pas du tout. Dans cet univers, il n'y a pas d'hommes. On ne sait pas pourquoi. C'est comme ça.

Le récit alterne donc entre souvenirs de Mia, sa nouvelle vie et leur expédition à la recherche de Grace dans un endroit dangereux, toxique qui regorge de ressources et suscite les convoitises, « l'Escalier ».

C'est très étrange. C'est bien de la science-fiction car tout se déroule dans l'espace. Pourtant c'est comme décalé. On aperçoit bien des planètes ici ou là mais les femmes vivent dans des bâtiments flottants, immeubles, maisons, îlots … les engins spatiaux ressemblent à des animaux, des poissons…

C'est assez plaisant mais finalement pas transcendant. J'ai eu du mal à me repérer dans les personnages dont les traits sont trop semblables. Et puis, il m'a manqué trop de réponses.

Un petit bonus pour le personnage de Julie qui bien que la plus jeune fait les remarques les plus pertinentes, les plus profondes…

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Spinning

Plus qu’une bande dessinée sur le thème du patinage artistique ou l’homosexualité d’une jeune fille, ce gros ouvrage est le témoignage d’une gamine qui s’est toujours sentie seule.

Harcelée à l’école, Tillie ne s’est pas pour autant trouvée entourée dans son groupe de patinage, elle y faisait figure de gamine à part, la seule à n’être jamais accompagnée de ses parents lors des compétitions par exemple.

Son homosexualité la fera se sentir encore plus rejetée à une période où les adolescents ont besoin de trouver leur place à la fois dans leur famille, mais aussi à l’école et au sein de leur groupe d’amis.

La vie de Tillie est difficile, son planning est extrêmement chargé, entre les entraînements de patinage tôt le matin et tard le soir, les compétitions le week-end, les cours et le violoncelle, il ne lui reste que peu de temps pour elle, pour apprendre à se connaître et à savoir ce qu’elle veut vraiment.

Elle mettra du temps à comprendre qu’elle a le droit de décider elle-même de sa vie.

J’ai trouvé très touchante cette suite de souvenirs, j’ai été émue par cette enfant et plus tard cette adolescente qui a réussi à faire ses propres choix, au risque de décevoir ses proches, tout en n’étant jamais vraiment soutenue par qui que ce soit.

Je retiendrais l’image d’une jeune enfant qui adorait ses premiers cours de patinage car son professeur avait une attitude douce et maternelle avec elle et lui accordait toute son attention.



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Clementine, tome 1

Premier tome d'une série dérivée de la célèbre franchise de morts-vivants, les zombies les plus célèbres de la planète.

C'est long, noir et blanc, bavard et les dessins sont de facture inégale, alternant le meilleur et le pire, notamment lorsqu'il s'agit des scènes d'action.

Le personnage principal est certes attachant et comme dans l'original, on meurt beaucoup (quoique, façon de parler...) autour d'elle.

Le but est toujours le même : la recherche de l'eldorado survivaliste...
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Sur la route de West

Béatrice est seule sur la route avec sa valise. Ce qu'elle a quitté ? Oh, vous le saurez bien assez tôt. Son chemin croise celui de Lou, à peine plus âgée qu'elle, qui conduit sa caravane un peu au hasard. « C'est pas un peu bizarre, ça ? De prendre la route alors qu'on... qu'on ne va nulle part ? » (p. 58) Alors qu'elles recueillent un petit chat blanc, la neige commence à tomber et tout devient moins palpable, comme cette ville de West qui n'existe sur aucune carte et semble impossible à atteindre. Traquées par d'inquiétants hommes aux yeux étranges, elles protègent le chat et s'engagent dans un roadtrip halluciné au-delà du réel et des apparences. « Le Texas Ouest mêle à la perfection l'immense et le minuscule. La terre et le ciel... n'en font qu'à leur tête ! »



Le récit de cette amitié survenue par hasard et d'un sauvetage providentiel glisse subtilement et avec poésie vers l'étrange et le fantastique. Et cela est magnifiquement soutenu par les dessins très simples et dynamiques de l'artiste. Ce qui est perdu en détails est largement gagné en suspense. Et il y une pleine page entièrement noire qui en dit tellement sur les traumatismes que l'on croit laisser derrière soi, mais qui nous attendent au détour du chemin. Je découvre l'autrice avec cet ouvrage et il est certain que j'explorerai le reste de son œuvre !
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Spinning

Tillie Walden commence très tôt l’entraînement de patinage artistique et ce sport teinte son enfance et son adolescence. Ce roman graphique d’une titanesque ampleur démontre bien ce que le sport inculque à l’esprit d’un enfant. Il est aussi évident que son corps est sculpté par le patinage mais l’autrice mets véritablement l’emphase sur le mental, la maturité précoce nécessaire et la rigueur qu’elle doit s’imposer. D’autant plus que ses parents sont plutôt absents de ses entraînements et compétitions et ne font que payer les comptes. Enfin, c’est ce que Tillie veut nous montrer.



J’ai lu ce livre en deux étapes, entrecoupées d’un voyage assez dépaysant, ce n’est rien pour aider un retour intéressant sur une bd somme toute assez classique dans son dessin et sa couleur. Le grand plaisir de lecture pour ma part, se situe dans l’entrée inopinée dans la psyché d’une athlète qui voit sa vie rythmée par le sport. Le cadran à l’aurore, les chambres d’hôtel, l’exigeant entraînement et les exigences de l’entraîneur, on peut imaginer tout cela mais Tillie Walden l’illustre pour nous et c’est bien clair.



Elle vieillit avec son sport, vit un déménagement et une adaptation pas facile pour une adolescente. Elle découvre sa sexualité ou plutôt son homosexualité et cette partie est plus ardue. Se taire pour ne pas être mise à l’écart ou sortir du placard avec le risque de perdre le peu de gens autour d’elle. Le patinage est un sport solitaire et très dure pour les filles, la violence est omniprésente autant dans les vestiaires que dans les compétitions. Alors pour l’ensemble du travail, je recommande mais cette bd ne m’a pas tellement marquée durablement. Sauf pour son poids car c’est du lourd!!
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Clementine, tome 1

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Clémentine, dérivé de la série Walking Dead, de Tillie Walden.

Clémentine - une ado de 17 ans qui a dû apprendre à survivre dans un monde post-apocalyptique - cherche à mettre son passé et ses traumatismes derrière elle.

Elle tombe sur un adolescent Amish nommé Amos, et ce duo improbable entame un voyage jusqu'à une station de ski abandonnée du Vermont, où ils rencontrent un petit groupe d'adolescentes tentant de construire une nouvelle colonie loin des rôdeurs.

Clémentine est une bande dessinée que je viens de lire sans connaître la série Walking Dead. Evidemment, je connais la série de nom, je sais que ça parle de morts vivants. Mais je ne l'ai jamais lu ni regardé.

J'ai souhaité lire Clémentine car c'est un titre à part, j'ai compris qu'il n'était pas nécessaire d'avoir lu ou vu la série pour comprendre cette bande dessinée. Ce qui, je l'avoue, m'arrange.

Clémentine m'a donc permis de découvrir une jeune adolescente avec une jambe de bois. Elle part de là où elle se trouve pour voyager et survivre encore dans un monde post-apocalyptique bourré de zombies ! Elle veut mettre son passé derrière elle, ne plus dépendre des autres. Mais se débrouiller seule dans un tel monde est plus facile à dire qu'à faire !

Elle rencontre un jeune adolescent Amish : Amos et accepte de le suivre un peu.. Ils vont former un duo improbable et vivre ensemble de sacrés aventures.

J'ai aimé ce duo, leur périple jusqu'au Vermont. Mais aussi les rencontres qu'ils font et le danger qui les guette à chaque pas.

A aucun on ne s'ennuie avec tout ce petit monde car il y a de nombreux rebondissements.

Les personnages sont très intéressants et l'ensemble donne une bonne bande dessinée.

Moi qui ne connait pas du tout l'univers de Walking Dead, j'ai été conquise :)

J'ai apprécié les illustrations mais aussi le fait que ça soit en noir et blanc. Je ne suis pas sure, vu la violence, que j'apprécierais que ce soit en couleur :)

Clémentine est une très bonne surprise que je vous recommande. Quand la suite sortira, je serais ravie de la découvrir :)

Ma note : cinq étoiles.
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Dans un rayon de soleil

De premier abord ce n’est pas du tout le genre de BD que j'aime, mais je me suis laissée tenter par la présentation de ma médiathèque.

J’ai particulièrement apprécié cet univers (je devrais presque dire ces univers) tant par son graphisme que par l’originalité des mondes. C’est plutôt inquiétant, mais en même temps chaleureux. Par contre l’absence de toute explication m’a perturbée : très peu d’historique sur cet univers, y compris sur les lieux à réparer, même pas l’ombre d’une hypothèse expliquant l’absence d’hommes. L’histoire est compliquée par de multiples flash-backs, dont certains m’ont un peu perdue car le récit est très minimaliste. C’est à la fois l’histoire de Mia, un vrai roman de formation, et l’histoire d’une très belle relation d’amour-amitié entre elle et Grace qui a bien des secrets. Au final cette très belle histoire aurait gagné à être un tout petit peu moins minimaliste, surtout dans le texte. J’avais l’impression permanente qu’il y avait un implicite qui m’échappait. Parfois tout s’éclaircissait au fil des pages, mais pas toujours ! En plus je trouve qu’à part Iel les personnages se ressemblaient tous beaucoup, ce qui complique la lecture ! Et puis ce livre est épouvantablement lourd ! Il faut dire qu’il fait plus de 500 pages ! Dommage, car cet univers un brin onirique (les vaisseaux ressemblent à de gros poissons, il y a un monde-escalier, …) était bien attirant.
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Dans un rayon de soleil

“Dans un rayon de soleil” se passe dans le futur, les vaisseaux spatiaux sont de sortes de baleines volantes, des monuments historiques semblent flotter dans l’espace, des équipes dont fait partie Mia, les restaurent. J’ai beaucoup aimé l’originalité de cet univers. Les illustrations sont sombre, les trait fins, la gamme de couleur volontairement restrainte, il y règne une ambiance très particulière, les scènes dans l’espace avec les baleines volantes et les monuments historiques perdus dans le noir infini semblent sorties d’un rêve, il y a bien plus d’onirisme que de science-fiction.



Dans mes lectures précédentes de cette autrice, l’homosexualité féminine y tenait une place de nœud central dans l’intrigue. Ici, elle nous propose un univers sans hommes, les femmes se suffisent à elles-mêmes. Mais ce n’est pas du tout central dans l’intrigue, c’est là, comme un fait accompli, ça va de soi. Pourquoi pas, mais cet élément n’est pas du tout exploité, et semble totalement gratuit. Peut-être qu’elle cherche à nous questionner sur la place du genre dans la fiction, ou qu’au contraire, qu’elle tente de l’effacer. Je n’ai pas vraiment saisi ces intentions, peut-être même qu’il n’y en a pas du tout, elle nous laisse dans le flou complet.



Tillie Walden nous refait un récit romantique à la Roméo et Juliette dans l’espace et sans hommes, mais sans objectif particulier, ce drôle de concept semble totalement gratuit.



Si on enlève ce concept original, et les décors oniriques, il reste une histoire assez naïve d’amitié, d’amour, de relations, un peu artificielle et superflue. J’en ressors tout de même un peu déçu, je n’ai pas retrouvé la force de “Spinning” ou de “Sur la route de West”. Avec ces 540 pages, je m’attendais tout de même à un récit plus consistant.
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Sur la route de West

Ambiance dans les tons roses, violets, un trait épuré, simple, mais avec des jeux de formes et de lumière dégageant une grande force dramatique, il y a une atmosphère très personnelle, on sent dès le début que le lecteur ne va pas être ménagé. Lou à 27 ans, elle traverse le Texas avec sa petite caravane, elle tombe sur une voisine dans une station service, Béa, 18 ans, apparemment fugueuse. Elle va la prendre avec elle. S’ensuit un road movie d’une belle force, on découvre ces deux femmes par petites couches successives, cette fuite prend le ton d’un voyage initiatique, un chat ramassé sur le bord de la route devient un élément déclencheur, une sorte de catalyseur, l’histoire prend alors des dérives fantastiques, le graphisme évolue au fil de l’histoire pour accompagner cette quête il y a des passages totalement surréaliste. C’est un très beau huis-clos lourd en émotions, abordant les thèmes de l’homosexualité féminine, l’adolescence, le féminisme dans une ambiance qui fait référence à “Paris-Texas” de Wim Wenders, agrémenté d’une dimension fantastique. J’ai adoré, je ne connaissais pas encore Tillie Walden, c’est une très bonne surprise qui me donne envie d’en découvrir plus.
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Clementine, tome 1

Lorsque j'ai vu qu'un nouveau Walking Dead allait sortir, j'ai été assez surprise, étant donné que Robert Kirkman semblait avoir mis un point final à son histoire. Mais c'est Tillie Walden qui reprend les rênes pour ce qui est annoncé comme une trilogie.



Clémentine est une ado de dix-sept ans qui vit dans un monde post-apocalyptique infesté de zombies. Alors qu'elle part seule sur les routes, elle fait la connaissance d'un jeune homme qui a pour projet d'aider d'autres ados à construire un nouveau lieu, loin des rôdeurs, en échange d'un... tour en avion.



Je ne connaissais pas Clémentine, protagoniste sortant tout droit des jeux vidéo Walking Dead auxquels je n'ai pas (encore ?) joué. Mais il n'est pas nécessaire d'y avoir joué pour comprendre l'histoire, d'autant plus que ce premier tome contient un prélude qui nous permet de mieux comprendre d'où vient Clémentine.



Contrairement à la saga éponyme de Robert Kirkman, il n'y a pas beaucoup de personnages dans cette histoire. On y croise principalement des ados, Clémentine et Amos, mais également Ricca et les jumelles qui n'ont pas de nom et seront appelées Gauche et Droite. J'avoue que ça m'a un peu manqué de ne pas croiser davantage de personnages, mais cela viendra peut-être pour la suite de l'histoire.



Ça m'a beaucoup plu de suivre une bande d'adolescent•es qui tentent de survivre dans ce monde post-apocalyptique. Ce sont de jeunes gens qui tentent de s'endurcir mais qui ont quand même leurs failles, leurs espoirs et leurs traumatismes... C'est particulièrement intéressant de suivre des ados qui sont en train de se construire et qui, en même temps, sont en train d'essayer de reconstruire un monde, un lieu, une sécurité.



Même s'il y avait quelques longueurs, j'ai beaucoup aimé ma lecture ! J'ai trouvé que les caractères des personnages étaient bien définis et que cela ne faisait pas artificiel, que l'intrigue était prenante et j'ai également apprécié les illustrations. L'autrice a su créer son univers et c'est plaisant !



Je remercie Babelio et les éditions Delcourt pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critique !
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J'adore ce passage

Voilà une BD que j'ai prise pour sa couverture et l'univers qu'elle laissait présager.... Deux enfants, deux jeunes filles, sont inséparables, elles partagent tout, les devoirs, leurs états d'âme, la musique. Leur amitié prend toute la place d'ailleurs leurs personnages occupent toute la place dans les illustrations. Mais est-ce de l'amitié ou bien plus que cela ?



C'est avec trois couleurs, noir, blanc, parme, que l'auteure évoque l'éveil à l'amour pour ces deux enfants, Elisabeth et Rae, avec pudeur, comme ce que ressentent les deux personnages.  Cela se passe presque de dialogues, tellement leur complicité amoureuse tient toute la place. Quelques phrases, quelques textos mais les illustrations parlent d'elles-mêmes, tout en pudeur et en non-dits.



C'est une façon douce et personnelle de parler de l'homosexualité, de l'attirance amoureuse entre deux adolescentes mais je n'ai pas été touchée par cette lecture (et pourtant je l'ai lu deux fois). Peut-être trop simpliste, trop visuelle pour moi, mais il a été un coup de cœur pour ma bibliothécaire donc il aura son public. Peut-être pour un public jeune adulte ou adolescents.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Dans un rayon de soleil

Mia s'engage sur un vaisseau qui restaure d'anciens bâtiments laissés à l'abandon. On découvre au fil des chapitres son histoire et sa rencontre cinq plus tôt avec Grace, nouvelle pensionnaire de son lycée. Elles tombent amoureuse mais on comprend que quelque chose s'est passé car Mia est seule.



J'ai beaucoup aimé le choix des couleurs qui rehaussent le récit et permet le changement des humeurs ou des points de vues (couleurs chaudes et froides).

L'histoire est intéressante mais une quantité de questions se posent et la première est : où sont les hommes ? Dans une société où il n'y a que des femmes, j'aurai aimé savoir le pourquoi.

Le caractère et le passé des personnages ne sont pas assez développés et/ou montrés, on effleure à chaque fois ce qui s'est passé avant (à part pour Mia). J'aurai aimé connaître l'histoire de l'Escalier et pas un ersatz de légende. Il aurait peut être fallut 2 tomes à cette histoire pour bien tout développer et emmener le lecteur dans ces contrées reculées de l'espace.

Le poids de cette BD peut en rebuter plus d'un (540 pages) et elle est peut pratique à lire à cause de cela.

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Dans un rayon de soleil

Le graphisme merveilleux, dans tous les sens du terme, de cette BD nous plonge dans un univers fantastique, inquiétant mais en même temps chaleureux et aux contours féminins. On retrouve en effet des symboles souvent associés à la féminité dans cet univers où l'homme semble ne plus exister.

Une histoire d'amitié et d'amour avec des personnages toutes très attachantes.
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Spinning

Cette bd autobiographique retrace l'adolescence de Tillie Walden entre les entraînements tôt le matin et les compétitions de patinage le week-end et l'école. Au fil des épreuves chez elle, son adaptation à une nouvelle école/entraineuse/patinoire/groupe de filles suite à leur déménagement, mais aussi à son ras le bol du monde du patinage, de se lever à 4h du mat et surtout de faire accepter son homosexualité. Le lecteur est plongé dans son quotidien et cette routine qui la consume et l'épuise petit à petit.



Une belle BD qui m'a plus touchée du fait qu'elle retrace la vie de l'autrice que "Dans un rayon de soleil" (sa 2ème création). On sent le vécu de Tillie et la voit grandir et prendre ses décisions personnelles au fil des pages.
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Dans un rayon de soleil

Une longue BD (500 pages) de space fantasy queer, très chouette à lire quoiqu’un peu brouillonne par moments.



Résumé : Mia rejoint l’équipage haut en couleur d’un vaisseau interstellaire, spécialisé dans la restauration de bâtiments anciens. En parallèle, on suit cinq ans plus tôt sa rencontre avec l’énigmatique Grace dont elle tombe amoureuse, au cours de sa scolarité dans un vaisseau-école. Bien entendu, les deux intrigues vont finir par se rejoindre, et en évitant très heureusement un bon nombre de clichés de romance qui m’auraient autrement rendu la lecture beaucoup plus pénible.



Ce qui frappe en premier dans cette BD, c’est l’esthétique vraiment unique : de vieux bâtiments flottent dans un cosmos sillonné par des vaisseaux en forme de poissons volants, eux-mêmes dotés d’immenses baies vitrées donnant sur le ciel étoilé. Le tout est très bien rendu par la palette de couleurs très harmonieuse, souvent simple (pas plus de deux ou trois couleurs simultanées par planche) mais jamais monotone (les teintes dominantes changent d’une ligne temporelle à l’autre et sont en perpétuelle évolution au fil du récit). J’ai toutefois moins adhéré à la ligne de dessin un peu trop « girly » à mon goût, avec des personnages au mouvement très statique, ou dont les traits se ressemblent parfois au point de les confondre.



L’univers présenté est assez mystérieux et une grande partie de son fonctionnement est laissé dans l’ombre. Cela contribue à son attrait lorsque c’est planté comme un décor : j’aime par exemple le fait qu’il y ait juste des femmes et un personnage non-binaire, sans que l’absence d’éventuels hommes ne soit jamais questionnée. Par contre, lorsque les points sans réponse touchent directement l’intrigue, cela me semble un peu plus hasardeux. Je pense notamment à tout ce qui concerne l’Escalier et ses esprits-renards. Sans doute cela contribue-t-il à mon sentiment d’une histoire confuse qui m’a perdue par moments. Néanmoins, il est possible que certains éléments ou sous-entendus aient échappé à ma lecture.



En ce qui concerne les personnages, j’ai eu du mal avec la protagoniste, Mia, dont j’ai trouvé la caractérisation plutôt floue voir incohérente. Julie m’a aussi posé des difficultés avec son côté grande gueule émotive et immature, qui fait très héroïne de manga (j’ai vraiment beaucoup de mal avec cet archétype). En revanche, les autres personnages m’ont touchée, en particulier Ellie, très attachant·e.



En bref, pas un coup de cœur mais une surprise agréable.
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Clementine, tome 1

Clémentine a 17 ans. Elle a grandi au milieu d'une apocalypse zombie. Alors qu'elle décide de partir pour le nord, elle croise la route d'Amos. L'adolescent a décidé de répondre au recrutement pour la construction d'un refuge en montagne. Mais Clémentine, qui pense à une arnaque, décide de l'accompagner.

Si je connais Walking dead de nom, je n'ai ni lu les comics, ni vu la série. Bon, je sais que çà parle de zombies, c'est déjà pas mal. Je me suis donc plongée dans cet album sans aucun a priori. Et j'ai vraiment apprécié cette histoire de survie mettant en scène des adolescents pour lesquels la survie est le seul but. Le récit est prenant, sans temps mort, enchaine les rebondissements et les retournements de situation.

Côté personnages, si les ados présents ici sont durs, ils ont aussi leurs failles et leurs rêves, qui les rendent humains en ne se limitant pas juste à une histoire de survie. On s'attache rapidement à eux et l'on suit leurs aventures avec intérêt.

Pour le dessin, le trait de Tillie Walden est très agréable, plein de détails tout en offrant à ses personnages des traits plein de rondeurs. Les paysages sont très beaux, particulièrement quand ils occupent toute une page,

Clémentine est une excellente surprise, premier tome d'un triptyque dont je découvrirais la suite avec curiosité.

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