Citations de Tim Hamilton (24)
Le système scolaire produisant de plus en plus de coureurs, sauteurs, pilotes de course, bricoleurs, escamoteurs, aviateurs, nageurs, au lieu de chercheurs, de critiques, de savants, de créateurs, le mot "intellectuel" est, bien entendu, devenu l'injure qu'il méritait d'être.
Nous ne naissons pas libres et égaux comme le prétend la constitution mais nous nous rendons égaux. Chaque homme doit être à l'image de son prochain et tout le monde est content. Bref ! Un livre est comme une arme chargée. Il faut la neutraliser. Laissez le coup partir, et qui sait quelles seront les victimes de l'homme lettré ?
Qu'est-ce que le feu ? C'est un mystère. Sa réelle beauté tient au fait qu'il anéantit toute responsabilité et toute conséquence. Quand un problème devient trop encombrant, le feu s'en charge.
Les livres n'étaient qu'un type de réceptacle parmi d'autres, destiné à recevoir tout ce que nous avions peur d'oublier. Ils n'avaient rien de magique.
La magie réside dans ce que disent les livres, dans la façon dont ils assemblent les morceaux de l'univers pour nous en faire un habit.
J'ai voté comme tout le monde aux dernières élections et je n'ai pas caché que c'était pour Noble. Je trouve que c'est l'un des présidents les plus séduisants que nous ayons jamais eus.
(dixit une amie de l'épouse de Montag).
"_[...] Ce ne sont pas les livres qui vous manquent, mais ce qu'il y avait autrefois dans les livres. Cherchez-le donc dans la nature, cherchez-le en vous. Les livres n'étaient qu'un type de réceptacle parmi d'autres, destiné à recevoir tout ce que nous avions peur d'oublier. Ils n'avaient rien de magique. La magie réside dans ce que disent les livres, dans la façon dont ils assemblent les morceaux de l'univers pour nous en faire un habit."
Souvenez-vous, Montag : nous sommes les garants du bonheur. Nous faisons front contre cette marge d'individus qui veut rendre le monde malheureux à grand renfort de théories et de pensées contradictoires.
On ne peut pas se débarrasser de tous les canards boiteux en quelques années. Et cette fille ? Une vraie bombe à retardement. Elle ne voulait pas savoir le comment, mais le pourquoi des choses. Et à force de demander pourquoi trop souvent, on finit par être très malheureux.
Nous ne naissons pas libres et égaux comme le prétend la constitution m ais nous nous rendons égaux. Chaque homme doit être à l'image de son prochain et tout le monde est content. Bref ! Un livre est comme une arme chargée. Il faut la neutraliser.
« La sottise qui consiste à prendre une métaphore pour une preuve est innée en chacun de nous. »
Le téléviseur est « réel ». Il est immédiat, il a de la dimension. Il vous dit que penser, et à tue-tête. Il vous pousse si vite vers ses conclusions que votre esprit n’a pas le temps de s’écrier « quelles bêtises! »
"_Nous avons brûlée une vieille dame avec ses livres.
_Heureusement que la moquette se lave.
_Tu ne me poses pas de question pour hier soir ?
_Quoi hier soir ?
_Nous l'avons brûlée vive. Si tu l'avais vue, Millie !
_Elle n'avait qu'à pas avoir de livres. Elle aurait dû prendre ses responsabilités, elle aurait dû y penser avant.
_Tu n'étais pas là. Si tu l'avais vue. Il doit y avoir quelque chose dans ces livres...pour décider une femme à périr dans les flammes."
"Nous ne naissons pas libres et égaux comme le prétend la Constitution mais nous nous rendons égaux. Chaque homme doit être à l'image de son prochain et tout le monde est content. Bref ! Un livre est comme une arme chargée, il faut la neutraliser."
J'ai dix-sept ans et je suis folle. Mon oncle dit que les deux vont de pair.
Si on te demande, m'a-t-il dit, réponds toujours que tu as dix-sept ans et que tu es folle.
La magie réside dans ce que disent les livres, dans la façon dont ils assemblent les morceaux de l'univers pour nous en faire un habit.
Quand la guerre prendra fin, peut-être serons-nous de quelque utilité pour le monde. Nous transmettrons oralement le contenu des livres à nos enfants et laisserons nos enfants à leur tour veiller sur leurs pairs.
Tout ce que nous voulons, c'est préserver le savoir que nous jugeons nécessaire pour la postérité. Si nous sommes anéantis, le savoir est mort, peut-être à jamais.
Vous saviez que les livres sentaient la muscade ou quelque épice venue de loin ? J'adorais les sentir quand j'étais enfant.
Il doit y avoir quelque chose dans ces livres... pour décider une femme à périr dans les flammes.