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Critiques de Timothy Zahn (115)
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Alien Stars

The Scapegoat , le bouc émissaire , une nouvelle de C.J. Cherryh nominée pour le Hugo 1985 .

Un contact se produit avec un vaisseaux extra-terrestre , un vaisseau de ligne non armé est détruit sans raison apparentes .

Contactés les extraterrestres se lancent dans des combats aussi acharnés que systématiques .

Il semble impossible d'établir un contact avec eux car toute tentative de contact déclenche de l'hostilité viscérale .

Le lecteur découvrira cette posture apparemment incohérente ( incohérente car l'ennemi est incontestablement inferieur du point de vue technologique ) lorsque l'alliance tentera le contact avec des extraterrestres ressortissants de cette civilisation mais qui paraissaient certainement neutres.

Un prisonnier sera fait finalement . Il demeurera vivant contrairement aux usages habituels de ses collègues qui l'on précédés et il apparaitra vite que c'est une démarche volontaire qui l'anime .

Se poseront alors les questions de sa représentativité , de ses motivations , de la mise en œuvre d'un langage commun , de la signification et de la valeur de ses propositions .

Le dénouement et les règles de désengagement menaceront de couter chers et elles sont en rapport direct avec le titre de cette nouvelle .

Le style est celui des riches heures du cycle alliance et union , versus Forteresse des étoiles , donc rédaction à la 3e personne très limité , soliloques intérieurs des personnages , ambiance psychologique participative des environnements humains comme des lieux et de leurs caractéristiques , même celles dans des registres très factuels ( odeurs , couleurs , bruits , signes psychosomatiques ) ...

Un bon récit avec un suspens qui va crescendo vers un dénouement potentiellement tragique et humainement couteux , pour un avenir considérablement incertain .

Seasons de Joe Haldeman .

La substance de ce texte est en rapport avec les découvertes d'une expédition militaire – anthropologique sur un monde étranger et en compagnie d'aliens assez primitifs et surdimensionnés .

C'est de l'Haldeman des grands jours , dans un texte qui traite de conflits mais pas de guerre .

Notre équipe compétente observe à distance les aliens d'un monde sur lequel l'humanité à des visées . Coup de malchance ils sont découverts par cette population et ils sont contraint de suivre et d'intégrer ce groupe de Plathys ( leurs noms ) .

Cette jungle va être le lieu d'une sorte de huit clos où l'horreur va surgir mystérieusement et radicalement .

C'est un texte qui traite de la méthode scientifique et des limites des sciences humaines qui de par leur nature qui découle évidement elle-même de leur objet d'études assez volatil et difficile à définir par nature , sont sujettes à certains types d'erreurs quelquefois potentiellement aux graves déconvenues .

La population étudiée ici vit en société mais elle possède aussi une biologie différente de même que tout l'environnement est biologiquement étranger .

Cette petite subtilité s'avéra être la source de développements aussi subtils , qu'inétendus et spectaculaires.

Une conclusion ironique pourrait être que si la méthode scientifique est destinée à élargir l'angle de vue et de favoriser la compréhension , il est évident qu'il peut aboutir à des résultats totalement opposés . Comment et pourquoi ? lisez Seasons , de Joe Haldeman ( un de ses meilleurs crus d'ailleurs ) et vous en aurez au moins une vagues idée .

Enfin , le troisième texte : « Cordon sanitaire « de Timothy Zahn .

C'est un texte bien écrit , bourré de gallicismes comme j'en ai rarement vu autant dans un texte anglophone .

Les aliens sont par définition des étrangers extrêmes .

Dans ce texte Timothy Zahn expose l'idée que les armes qu'ils pourraient créer pourraient également naturellement être absolument hors du champs de notre compréhension.

Dans ce texte aussi on est sur le terrain perdu au milieux de nul part . Une planète étudiée , une biosphère sous la menace à découvrir . Une ambiance d'expédition scientifique avec un parfum d'ailleurs tout à fait convaincant .

Des nouvelles largement plus que satisfaisantes .

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Starcraft : Evolution

J’ai souvent trouvé mon bonheur chez Starcraft , au prix d’une sélection très strict .

Ce tome est très satisfaisant .



Il y a deux volets , un qui tourne autour d’une conférence diplomatique de tous les dangers et l’autre autour d’opérations sur le terrain , qui de reconnaissances du type commission d’enquête , passeront rapidement au stade d’opérations militaires très orthodoxes .

Il y a des recoins mystérieux dans l’intrigue , des zones d’ombre qui entretiennent un certain suspense .

Ces poches de secrets tournent d’une part autour des zergs , qui semblent se fracturer d’un point de vue génétique , et , d’autre part il y a l’alliance contre eux et leur nature , invasive et destructrice , qui est ici assez protéiforme et nuancée .



La caractérisation est bonne et c’est un récit confortable et avenant qui est proposé au lecteur . Le récit est très cohérent avec les contraintes qui découlent de la psychologie et de la nature spécifiques des différents personnages .

C’est un texte qui est assez libre ( notablement libéré même ) par rapport aux aspects normés que peuvent induire les licences , avec souvent trop peu de libertés pour les auteurs .



Ces textes sont dépaysants et l’empire humain s’humanise avec à sa tête , un empereur plus humain .

Les personnages portent des problématiques individuelles avenantes , utiles et solides , alors que l’univers est étranger , Alien au possible .



Du point de vue des joueurs , je ne sais pas ce que vaut cet opus .

De mon point de vue de lecteur de SF , c’est un bon roman de science-fiction « militaro-diplomatique « .



Bonne pioche .

PS : Je précise que l’auteur, n’est pas le premier venu .

C’est un auteur de SF accompli je précise , même si il n’est pas très connu en France .

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Angelmass

Sympa car en même temps merveilleux et rationnel , ce qui est un paradoxe tout à fait maitrisé par l'auteur .



Un trou noir dans l'espace profond et une histoire apriori , à la mords moi le nœud !



En effet , ce trou noir émet des particules aux effets inattendus , qui notamment rendent les personnes qui les croisent assez raisonnables mais surtout incapables de mentir .

La société humaine ( un empire : hum ! ) pensera à un complot extraterrestre contre l'humanité ..

A ce stade les choses partiront en vrille ( rebondissements militaires et complots ) après enquête et ce malgré les partisans humains de ces particules angéliques qui pourraient selon eux améliorer l'humanité !? ...



Je voulais absolument tenter un roman de cet auteur qui est surtout connu en France pour ses contributions à l'univers de Star War mais dont l'œuvre est infiniment plus vaste !



Le contexte impérial et les particules quantiques aux effets si particuliers , m'inquiétaient un peu ( beaucoup ) , mais le style mobilisé dans ce roman m'a emballé et il y a , de plus dans ces pages , une approche hard science tout à fait digeste , du trou noir , qui est très rationnelle et attrayante alors que le phénomène ( ses effets , je veux dire ) est lui au contraire très irrationnel et assez fantasque au départ .

Enfin je trouve ..



Ce qui fait le charme incontestable de ce roman , c'est la question éthique du libre arbitre qui ne souffre aucunement ici d'un traitement déluré et qui bénéficie au contraire d'une approche pertinente et assez dynamique et qui est au cœur de l'intrigue.

Une intrigue qui est par ailleurs assez « piégeante « .



De plus , il y a dans ce texte des dialogues solides , associés à un indéniable sens du rythme ainsi que des descriptions efficaces qui fournissent énormément de présence et de crédibilité à cet univers incontestablement crédible ( ce qui à mon humble avis n'était pas gagné au départ ) .



Le roman est par ailleurs assez touffu car l'intrigue est assez foisonnante et cela pourra déplaire à certains qui y verront une inutile complexité ou de la confusion .

Personnellement , j'ai bien aimé cet aspect des choses ? car cela contribue grandement a globalement solidifier l'univers qui gagne en épaisseur .

Et finalement , ce foisonnement est un tropisme quelque part , car au centre de cette histoire , il y des figures ( des personnages ) incontournables très identifiables et des enjeux non moins clairement identifiables .



Des personnages assez complexes , des problématiques intéressantes , des visualisations puissantes , de l'action ... :

Sympathique au minimum et à mon humble avis !

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Star Wars, tome 14 : L'ultime commandement

Où l'on retrouve avec un plaisir assumé les héros chers à nos cœurs (je parle des fans de la trilogie initiale) : Luke, Leia, Han, Lando, Chewie, D2R2, 6PO et consorts.



Un tome vraiment bourré à craquer d'intrigues et d'aventures. Un rythme très rapide, cinématographique. Un bon équilibre entre l'action spatiale et l'action au sol, cette dernière en mode commando kamikaze un peu comme sur Endor (cf. "Le retour du jedi").



Pour les énamourés du couple Organa-Solo, ils auront le plaisir de voir la famille s'agrandir. Ce n'est ni un scoop ni un spoil mais l'issue naturelle de la grossesse annoncée dans le tome précédent.



"L'ultime commandement" sonne comme l'ultime tome de la trilogie qui suit immédiatement la première adaptée au cinéma par George Lucas. On y retrouve avec authenticité l'esprit de cette trilogie originelle, ce qui lui donne tout son charme, de mon point de vue.





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Star Wars - Thrawn : Trahison

Cet opus de la série pose l'éternelle question, celle qui taraude les tenants du pouvoir, jusqu'où sacrifier la politique à la stratégie ou peut-on soumettre la stratégie aux manoeuvres politiciennes ?

L'Amiral Thrawn est tenant du développement des Défenseurs TIE, des chasseurs intelligents surarmés et surprotégés, dont les pilotes disposent des derniers avatars de la technologie. Il privilégie la stratégie du soldat, l'attaque et l'offensive, la multiplication des vecteurs venant harceler l'ennemi. Il a l'oreille de l'empereur Palpatine.

A ses côtés, son dauphin et carte maîtresse le lieutenant Eli Vanto, un stratège et un analyste hors pair qu'il consulte pour valider ses intuitions de génie.

Face à lui, le Directeur Krennic, partisan, lui, de la forteresse, le projet Nébuleuse dont le stade ultime sera l'Etoile de la Mort. Un outil coûteux et difficile à mettre au point. Un projet pharaonique qui, lorsqu'il sera actif, sèmera la peur, la désolation et le désastre chez l'ennemi de l'Empire.

Pour l'instant les deux projets sont en concurrence. L'empereur ne dit pas vers lequel vont ses faveurs, mais comme tout bon manger crée une "saine émulation" entre Thrawn et Krennic. Mais, c'est sans compter sur les ambitions de ceux qui ont intérêt à voir l'une ou l'autre partie ganger. Car à la clef, outre le financement, il y a le pouvoir.

Le récit comporte plusieurs scènes de réunions de mise au point qui valent le détour. On croirait vraiment assister au Comité de Diretion d'une grande entreprise, sauf que là, se sont des hologrammes qui échangent et que chaque partie joue de cette technique ppur dissimuler ses expressions et pouvoir ainsi penser une chose et en affirmer une autre en toute sérénité. Air connu !

Alors que le projet Nébuleuse connait plusieurs semaines de retard car des Grallocs parasitent son système d'approvisionnement en matériel, l'Empereur met le marché entre les mains de Krennic et Thrawn. Ce dernier devra régler le problème de Nébuleuse en une semaine pour pouvoir conserver le financement de ses défenseurs TIE. Mais au final qui a vraiment intérêt à ce qu'il réussise ? Empêcher l'action des Grallocs n'est pas de la petite bière :

"— En attendant, est-ce l'un de ces fameux grallocs que nous voyons là ?

Ronan émit un petit reniflement dédaigneux.

— Oui.

Faro se pencha légèrement en avant. À peine visible au milieu des lumières projetées par tous ces vaisseaux qui flottaient dans l'espace, quelque chose de sombre planait – ou battait-il des ailes ? On ne pouvait vraiment le dire – en passant devant l'un des vaisseaux les plus proches. Ses ailes de chauve-souris, son corps élancé et son immense ventouse buccale entourée de barbillons l'identifiaient instantanément comme un cousin des mynocks.

Un gros cousin. Alors que les mynocks ne dépassaient que rarement la taille de deux mètres, la créature qui se déplaçait dehors mesurait au moins cinq mètres de long et bénéficiait d'une envergure assortie. Ces simples détails suffisaient probablement à faire passer la créature de simple nuisance à menace sérieuse."

Marché de dupes, sur fonds d'hyperdrive et d'hyper espace, de combats à coup de turbolasers et de canons laser, de sphères à plasma et de canons à ions. L'action se déroule dans les décors de cinéma que nous connaissons bien qui sont ici décrit avec une précision et une minutie remarquables. On s'y croirait !

Mais au-delà de ces aspects fantastiques et toujours plaisant, ce qui fait le moteur du récit, ce sont les affrontements entre personnalités :

"Malheureusement, de plus en plus de personnes semblaient jouer à ce petit jeu ces derniers temps, qu'il s'agisse de l'Empereur et de ses manipulations sadiques, de Tarkin et de sa méchanceté guindée jusqu'aux plus petits capitaines de cuirassés dont la carrière était bouchée et qui le savaient. Même le Seigneur Vador agissait parfois de la sorte, le plus souvent avec des gens comme le Directeur Krennic qui ne devaient leur ascension qu'à leur mérite et leur dur labeur."

Qui va l'emporter ? L'Empire survivra-t-il à ses querelles intestines ?

Rien de nouveau sous le soleil, fut-il cosmique, sinon la lutte pour le pouvoir.

Les romans de Zahn apportent un éclairage complémentaire aux films de la saga Star Wars.

A lire pour les amateurs.


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Star Wars, tome 12 : L'héritier de l'Empire

Pour qui, comme moi, a baigné enfant dans la saga originelle de Star Wars (épisodes IV, V et VI), il y a de fortes chances pour qu'elle ait laissé de tenaces traces de nostalgie dans son imaginaire.



Il y a quelques années, j'avais pris plaisir à découvrir cette trilogie quasi mythologique à travers sa novellisation et la semaine dernière, j'ai eu envie de poursuivre cette exploration intergalactique à travers la trilogie signée Timothy Zahn et qui prend la suite immédiate du "Retour du Jedi". On y retrouve donc un Empire affaibli si ce n'est complètement détruit face à une Rébellion devenue la Nouvelle République. Et si Vador est bien mort, il semble que le Grand Amiral Thrawn ne manque pas d'idées pour rétablir l'Empire dans tout son éclat. Mais c'est compter sans Han Solo, Luke Skywalker, Leia Organa et leurs amis...



Roman d'aventures spatiales inventif et bourré d'action, "L'héritier de l'Empire" se lit avec plaisir et l'introduction de nouveaux personnages comme la mercenaire Mara Jade ou encore le contrebandier Talon Karrde se fait avec naturel et évidence. Spectacle et évasion garantis pour les amateurs du genre ; ça canarde dans tous les coins, ça parle droïde, ça voyage à la vitesse de la lumière et ça fait rudement plaisir.





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Star Wars, tome 13 : La bataille des Jedi

Suite (et non pas fin) de la légendaire saga Star Wars, un nouveau récit d'aventures intergalactiques qui opposent les héros Han Solo, Leia Organa et Luke Skywalker et leurs amis au très méchant et redouté Grand Amiral Thrawn qui, associé à un Jedi sombre et fou, tente de rétablir la puissance de l'Empire vaincu par la Rébellion.



Un rythme toujours aussi époustouflant, de l'action à quasiment chaque page, des détails techniques touffus (parfois un peu trop) qui crédibilisent à fond la mythologie robotique et mécanique de cette saga spatiale. Je reproche à l'auteur d'avoir passé au second plan les relations entre protagonistes au profit des faits ; dommage, quand on sait que la tendresse éprouvée par le lecteur pour la saga vient justement des relations sincères entre lesdits personnages. Ainsi, dans ce tome, l'amitié, l'affection et la loyauté sont moins mis en lumière, ce qui rend le récit un peu froid.



Timothy Zahn s'y entend cependant parfaitement à faire monter le suspense et l'intensité narrative jusqu'à un dénouement tout feux tout flammes qui n'en est jamais vraiment un, car s'il est vrai que les batailles spatiales s'enchaînent, elles ne se ressemblent pas tout à fait et leur issue n'a rien de définitif car cela sonnerait la fin d'une saga qui ne demande qu'à vivre.



Pour les amateurs du genre.





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Star Wars Légendes - La nouvelle République, to..

Les événements de ce recueil se passent après la bataille d'Endor et l'affrontement final entre les Skywalker, Luke et Dark Vador, contre l'Empereur Palpatine...

La victoire l'Alliance qui a provoqué la chute de l'Empire annonce une nouvelle ère pour la Galaxie...

Ça s'active de toute part et les rescapés de chaque camp vont tenter de profiter de cette période transitoire pour faire grandir leurs rangs...

Pour ma part, je suis agréablement surpris par cet ouvrage et la découverte des personnages tels que Mara Jade et Guri pour ne citer qu'elles...





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Star Wars, tome 13 : La bataille des Jedi

La suite des aventures de Luke, Leïa et Han face au Grand Amiral Thrawn ! A vrai dire, il n'y a pas grand chose de différent à dire par rapport au tome 1, ce n'est pas pour rien que c'est le milieu d'une trilogie.

Le Grand Amiral est un méchant comme on aime, alors que Joruus C’baoth me fatigue plus qu'autre chose: il est fou, ok, mais ne semble pas si gênant que cela, se laissant finalement manipuler par l'Amiral. Évidemment, on apprend dans le tome 3 qu'il a lui aussi ses plans, mais chuut, nous parlons du deux. Si je l'ai trouvé un peu fade, notre Jedi fou, cependant, Garm Bel Iblis, Mara, Talon Karrde , toute cette galerie de personnages, donnent eux du corps au thème du personnage secondaire, même si certains ont des moments de faiblesse par ci par là. L'intrigue secondaire de la flotte Katana était une bonne idée, mais pas forcément bien amenée: une telle masse de vaisseaux et une telle force de frappe auraient valu plus de développement que ce final.

C'est un roman d'aventures: de l'action et des coups de blasters à tous les chapitres, un certain suspens, la certitude que l'auteur ne va pas trucider tout le casting, et, reconnaissons le, une lecture facile qui ne monopolise pas vraiment tous les neurones mais détend, amuse et fait finalement passer un bon moment...
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Star Wars - Le côté obscur, tome 6 : Mara Jade

Un Comics qui permet de découvrir Mara Jade, la Main de l’Empereur. Un personnage que j’ai découvert dans la trilogie « la croisade noire du Jedi fou » du même auteur : Timothy Zahn - une trilogie excellente (sinon la meilleure) qui voit l’Empire renaître de ses cendres grâce au Grand Amiral Thrawn.

Revenons à ce Comics et à Mara Jade qui est un personnage de l’ombre, agissant sur les ordres de l’Empereur et caché de tous.

Un Comics qui permet de cerner le personnage : sa dévotion à l’Empereur, ses talents et son souhait de tuer Skywalker.

Ce Comics met en image ce que l’on apprends déjà dans la trilogie de Thimothy Zahn - c’est d’ailleurs le principal défaut de ce livre, on apprends pratiquement rien sur la vie de Mara Jade : comment a t’elle été recruté pas Palpatine ? Quel était son objectif avec elle ? - Bref le Comics n’apporte rien à part une mise en image de ce personnage emblématique de l’Univers « Legends ».

Reste une très bonne histoire autour d’une infiltration au cœur d’une organisation se voulant digne héritière du « Soleil Noir ». Mara Jade va se charger de réussir la dernière mission que son Maître lui a confié de son vivant.

L’histoire est intéressantes mais le récit manque de rythme ; les textes sont très descriptifs et il y a beaucoup d’introspection de la part de Mara Jade : cela ralentit considérablement le rythme du récit. Ce n’est clairement pas mon style de narration que je préfère.

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Star Wars, tome 14 : L'ultime commandement

Et voici le dernier volet de la célèbre « Croisade noire du Jedi fou », le livre événement qui lança l’univers étendu de Star Wars et qui demeure, pour bien des fans, la meilleure œuvre littéraire basée sur la saga de George Lucas.

Après L’HERITIER DE L’EMPIRE et LA BATAILLE DES JEDI, voici donc L’ULTIME COMMANDEMENT dans lequel on retrouve le Grand Amiral Thrawn aux commandes de la flotte Katana, prêt à lancer le dernier assaut contre les forces de la Nouvelle République. De leur côté Luke et Leia doivent détruire les usines de clones impériaux sur Wayland et combattre le Jedi fou Joruus C'baoth.

Célébré par les fans, L’ULTIME COMMANDEMENT constitue pour beaucoup la culmination du “Star Wars” post trilogie…oui à l’époque – le début des années 90 - on parlait de trilogie et nul n’imaginait que l’univers serait enrichi (ou pas, pas de polémique) d’une dizaine de films supplémentaires, de séries télés, etc. Bref, la saga était canonique, c’était la véritable suite des aventures de Luke, Leia, Han et les autres et le lecteur frustré de ne plus les voir au cinéma (« Le retour du Jedi » datait déjà de dix ans !) se délectaient de nouveaux personnages comme l’ambigüe Mara Jade, le contrebandier Talon Karrde, le dément Joruus C'baoth et le redoutable mais finalement honorable Thrawn, sorte de Rommell de l’espace qui insiste sur son éloignement du fou furieux que fut Dark Vador.

Vu le nombre de critiques positives, voire dithyrambique, on se permettra quelques petites réserves : le roman, comme les précédents, alterne adroitement action à grand spectacle et scènes intimistes, manigances tordues et stratégie militaire, mais souffre parfois d’un rythme en dent de scie. Parfois l’histoire semble patiner ou se perdre dans les détails, parfois les choses s’emballent et la résolution finale, par exemple, parait expédiée avec un goût de « tout ça pour ça » quelque peu regrettable.

L’écriture, très professionnelle, manque aussi un peu de souffle épique en dépit de l’accumulation de batailles spatiales colossales. Néanmoins, L’ULTIME COMMANDEMENT reste dans le haut du panier des romans adaptés de licence connue. Pour les fans de « Star Wars », la trilogie du Jedi Fou demeure un incontournable qui offre une continuation très travaillée (on mesure l’écart entre les personnages complexes proposés ici et les protagonistes tout lisses de la troisième trilogie cinématographique) aux aventures de Luke et ses amis. Bref, des bémols mais un réel plaisir de lecture et une bonne dose de nostalgie sont au programme de ce grand space opéra.


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Star Wars, tome 12 : L'héritier de l'Empire

La chute de l’Étoile Noire à la fin de l’épisode IV ainsi que la mort de l’Empereur Palpatine n’ont pas signifié la chute définitive de l’Empire. Certes, l’avenir de la Nouvelle République, jeune et fragile progéniture de la Rébellion s’annonce sous de meilleurs auspices, mais rien n’est acquis définitivement.



D’une part, charge à la Jouvencelle politique d’établir une démocratie avec ses règles, ses libertés et d’élargie sa zone d’influence. D’autre part, il est nécessaire d’abattre les derniers bastions ennemis. Les tâches sont multiples, les ambitions élevées et les chemins non seulement tortueux mais multiples. Il y aura les bonnes, et les mauvaises décisions, tout comme de nouveaux admirateurs et de futurs déçus de la promesse républicaine.



L’Empire n’est pas mort. Ses moyens ne sont pas entièrement détruits, et ses fidèles sont nombreux. Parmi eux, se trouve le Grand Amiral Thrawn, un non-humain qui « pacifiait » une planète pendant les événements du Retour du Jedi, et qui menait des combats d’arrière-gardes jusqu’à présent. Oui, parce que ce Chef d’envergure a une vision, un projet et une stratégie.



Qui dit Grand amiral, dit Flotte et super-destroyers, pourtant il est hors de question d’affronter la Nouvelle République face à face; l’homme est un redoutable adversaire, doté d’une grande patience, de capacités de réflexion et de déduction remarquables, et d’une détermination à toute épreuve. Le sieur croit mordicus à l’Empire. Son but consiste à saper l’influence de la fragile Démocratie, de saboter ses noyaux logistiques, et si possible de lui dérober l’espoir.



L’intrigue est plutôt bien ficelée, l’auteur T Zhan, maîtrise à la fois le timing et la diversité des péripéties, donnant à l’ensemble un rythme fort agréable. L’aspect lutte d’influence joue sur l’émotion des amateurs qui apprécient l’amiral Ackbard, au tel point que ce qu’il subit, c’est fort de café (désolée!).



Les combats spatiaux bien orchestrés et assez visuels. L’humour et l’émotion sont au rendez-vous car les personnages principaux que sont Leia, Yan, Luke, Chewie et nos robots prennent vie à la lecture. Ils sont parfaitement bien restitués dans ce roman, à la fois dans leurs attitudes et dans leurs interactions.



Du côté des méchants, Thrawn est un officier impérial fantastique et presque attachant. Froid, intelligent, sensible, déterminé, il est loin d’être fou ou fanatique. Il possède une once de cruauté qui empêche de le classer comme « gentil », mais reste fort charismatique. Il est à noter que les personnages imaginés par l’auteur sont globalement très réussis, de Jorus en passant par le chef des contrebandier Karrde.



L’héritier de l’Empire est un roman fort agréable, avec de l’action, de l’humour et de la tension. Un beau travail qui enrichit judicieusement l’univers Star Wars. Je le conseille chaudement aux fans de la franchise, et à ceux qui veulent vivre une aventure pleine de fun.

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Le Regard



Le Regard

par Liu Ken

Edition : Poche

Prix : EUR 8,90





3.0 étoiles sur 5 sans concession, 16 août 2017



Ce commentaire fait référence à cette édition : Le Regard (Poche)

Dans le présent livre, le drame personnel relégué au second plan est globalement classique, et le lecteur devine très rapidement la source de la souffrance intérieure, la nature de l’événement antérieur à l’utilisation abusive du régulateur. Mais, c’est surtout la chute de l’histoire qui se présume longtemps à l’avance. Est-ce un point faible, un point fort ?

L’effet de surprise est presque néant, ce qui est dommageable pour la dramaturgie, toutefois, le lecteur en ressort satisfait, avec un sentiment d’achèvement : la boucle est bouclée.



C’est d’ailleurs cohérent avec le personnage de Ruth. Elle partage de nombreux points communs avec la figure du détective privé du roman noir: torturé, rustre, intelligent, cynique, rusé, faussement insensible, souvent avec une addiction (des personnages d’Humphrey Boggard à Jessica Jones). Ruth est de cette trempe-là. Le procédé est classique, vu et revu, usé presque jusqu’à la corde. Cela fonctionne bien, la recette nous est familière, elle est universellement appréciée et enregistrée dans le collectif.



C’est exactement la même chose avec l’enquête! Les amateurs de policiers, thrillers, ou autres romans noirs risquent fort d’être marris. Le fil de l’enquête est simple, et la résolution presque tout autant. Heureusement qu’une astuce technologique y apporte une judicieuse touche « magique » pour relever le tout! Ici encore, le procédé est bien trop classique d’apparence.



L’essentiel réside dans le troisième aspect de cette novella, l’anticipation science-fictive. Tout le reste a été simplifié, ramené à un exercice de style presque académique pour renforcer le propos tenu, pour préserver le message de l’auteur.



Certes, j’aurais souhaité, un texte plus long, un personnage principal plus original et une intrigue plus ébouriffante, mais pas au détriment d’une science-fiction d’envergure. Au final, les défauts perçus ressemblent fort à la seconde face d’une même pièce de qualité, jouant les faire-valoir. Une simplicité travaillée pour délivrer un message fort et sensible sur notre monde futur et la tendance humaine à la surenchère, tout en jouant sur les contradictions. Un regard sévère sur le monde de demain…



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Intégrale La Croisade Noire du Jedi Fou / Sta..

J'ai aimé me replonger dans l'univers Star Wars. Je ne réagis certes pas en tant que "puriste", comparée à d'autres, mais j'ai lu cette nouvelle fresque d'une seule traite quasiment, sans jamais m'ennuyer !
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Star Wars, tome 12 : L'héritier de l'Empire

Après avoir débarrassé la galaxie de l'Empereur, la Rébellion a instauré une Nouvelle République balbutiante qui peine à s'imposer sur le plan diplomatique mais qui doit surtout faire face aux restes de la flotte impériale rassemblés et dirigés par le grand Amiral Thrawn. de son côté, Luke Skywalker, seul Jedi officiellement en vie, tente de fonder un nouvel Ordre mais reçoit l'appel d'un mystérieux Jedi qui aurait échappé à la purge : Joruus C'Baoth.



Faisant suite à la première trilogie ciné, la trilogie de Timothy Zahn forme le second cycle directement commandé par George Lucas avant que ce dernier ne se décide à réaliser la préquelle qui rendra fou tout adepte de logique chronologique.



Extrêmement bien écrit, Zahn réutilise dans le cycle de Thrawn tout ce qui nous a fait rêver dans les premiers films : des X-Wing, de l'aventure, la Force (la vraie, pas le simple outil scénaristique), un antagoniste génial et charismatique (un vrai, pas un morveux qui fait sa crise d'ado), des batailles spatiales (sans pseudo-Death Star !), des duels au sabre laser… C'est aussi dans ses romans qu'il introduit un des personnages majeurs de l'univers étendu : Mara Jade.



J'ai longtemps espéré que Disney se base sur ces livres pour le septième épisode de la saga. Quelle fut donc mon horreur lorsque que la firme aux grandes oreilles a balayé tout l'univers étendu lui donnant le statut de "Légendes" (en opposition à l'univers "officiel") pour contenter les fans et quelle fut ma déception lorsque j'ai vu ce septième volet au scénario fade et sans imagination, au méchant le moins charismatique depuis Gargamel dans les Schtroumpfs le film et aux incohérences aberrantes (je vais essayer de passer sur l'arbalète wookie ne tirant pas de carreaux verts mais messieurs les scénaristes, vous avez intérêt à trouver une bonne explication à comment Luke a retrouvé son sabre laser tombé du haut de la cité des nuages de Bespin).



Bref, j'ai un peu digressé mais si vous avez aimé la première trilogie Star Wars et que vous voulez découvrir une vraie suite digne de la licence, lisez le cycle de Thrawn !

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Star Wars, tome 14 : L'ultime commandement

Avec ce tome se termine la très célèbre, parmi les fans de Star Wars en tout cas, trilogie que Timothy Zahn a consacrée au Grand Amiral Thrawn, et à la rencontre de Luke et Mara qui auront le destin que l'on sait.

Alors, quel verdict, après trois tomes de machinations et de lutte féroce entre la jeune République et les restes de l'Empire?

C'est plutôt un bon cru, en règles générales, du suspens, de l'action, un chouïa d'aliens, même si jamais assez à mon goût comme toujours dans Star Wars. Cela n'est pas parfait, ni au niveau du style, ni au niveau du dénouement, je suis tout prête à le reconnaître.



Et cependant, ça marche. Je ne pense pas que ça deviendra un jour un classique de la science-fiction, mais dans la catégorie Univers étendu d'une oeuvre cinématographique, c'est plutôt le haut du panier.



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Star Wars - La Main de Thrawn, tome  2 : Vi..

Ô rage ! Ô désespoir ! La Nouvelle République est au bord de l'implosion ! Depuis que la participation du peuple bothan à la destruction de Camaas a été révélée au public, l'Alliance se divise entre partisans et opposants de Bothawui. La planète des bothans est cernée de toutes parts par des vaisseaux jadis amis qui ne demandent qu'un minuscule prétexte pour se foutre sur la gueule. le seul moyen de mettre fin à cette tragédie ? Retrouver le document de Caamas contenant la liste exacte des traitres bothans, ce qui permettra à leur propre gouvernement de les trainer en justice. Mais le document de Caamas est entre les mains des impériaux et particulièrement entre celles du redoutable Amiral Thrawn, revenu d'entre les morts pour mener la République à sa perte. Au sein de l'Empire comme dans celui de l'Alliance, tous ne sont pas convaincus de ce miraculeux retour, à commencer par l'Amiral Pellaeon, chef suprême des armées impériales. Pourtant, partout sur son passage se déchainent le chaos, la méfiance et la paranoïa. Aucun doute n'est possible, il s'agit bien là du style du Grand Amiral Thrawn !



Faut bien l'avouer, Thrawn fait un méchant du tonnerre de Zeus ! Même mort ou considéré comme tel, il terrifie ses adversaires et parvient à faire trembler la galaxie sur ses bases. Ce second tome de la duologie de « La Main de Thrawn » se distingue par un scénario ingénieux, centré sur un énorme coup de bluff, le plus culotté qu'ait jamais osé l'Empire déclinant. le récit est divisé en plusieurs intrigues dans toutes ne sont pas d'égal intérêt. Si les petites aventures de Luke et Mara Jade au pays des piafs télépathes ne m'ont pas particulièrement passionnée, j'ai été captivée, en revanche, par tout ce qui touchait de près ou de loin aux impériaux. Déjà parce que le plan des méchants était réellement bon (et que j'aime les méchants compétents), et ensuite parce que, contrairement aux républicains plutôt fadasses, les impériaux rivalisaient de classe les uns avec les autres, permettant au vieil Empire de quitter la scène sur un baroud d'honneur tout à fait épatant. Je suis devenue particulièrement fan de l'Amiral Pellaeon d'un sang-froid ben… impérial quel que soit la situation et son niveau critique. Comme quoi, on peut appartenir à l'Empire et poutrer sa race quand même. Sans être de la littérature de haut niveau, « La Main de Thrawn » reste donc un bon moment de divertissement, malgré quelques longueurs : à conseiller aux fans !



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Star Wars - La Main de Thrawn, tome 1 : Le ..

Quinze ans se sont écoulés depuis la bataille d’Endor, dix depuis la mort du Grand Amiral Thrawn dont les manœuvres subtiles avaient failli mettre fin à la Nouvelle République. L’Empire est à l’agonie. La mort dans l’âme, l’amiral Pellaeon, chef suprême des armées impériales se voit contraint à une difficile décision : négocier la reddition de l’Empire auprès de la Nouvelle République dans l’espoir de conserver les quelques systèmes planétaires qu’il leur reste. Mais tous ne l’entendent pas de cette oreille. Au sein de la République comme de l’Empire, certains se refusent obstinément à envisager la paix. Trois impériaux sont prêts à tout pour retourner la situation : le Moff Disra, l’ex-garde impérial Tierce et un acteur talentueux du nom de Finn. Leur plan ? Faire croire à la résurrection du Grand Amiral Thrawn afin de réunir l’Empire derrière un chef charismatique et de frapper de terreur et de confusion la République. Luke, Leia, Han et leurs amis parviendront-ils à contrer cette nouvelle menace et empêcher la République toute neuve de sombrer dans le chaos ? Tadada ! Suspense…



Il y a quelques années, j’avais lu la première trilogie de Thrawn très populaire auprès des fans pour son nouveau grand méchant, le Grand Amiral Thrawn, aussi brillant que calculateur. J’avais été un peu déçue, je l’avoue : certes, Thrawn avait la classe, mais les romans manquaient d’ambition et d’humour, à mon goût. Le style de Timothy Zahn n’était pas non plus à sauter au plafond, quoique plutôt correct et très accessible. La duologie « La Main de Thrawn », se déroulant une dizaine d’années plus tard, redresse un peu la situation. Certes, le style et l’humour ne sont toujours pas au rendez-vous, mais le scénario est indéniablement bien foutu. Exit les énormes machines de guerre impériales, les Etoiles de la Mort et autres lasers géants de-la-mort-qui-tue ! Cette fois, le destin de la galaxie repose sur les épaules de trois gaillards ingénieux et culottés, qualités qui valent bien toutes les super armes du monde. Une sacrément bonne idée que Zahn sait exploiter avec talent et renouvelle ainsi efficacement la franchise Star Wars, tout en donnant un coup de punch bienvenu à un Empire à bout de souffle. En conclusion, un premier tome bien mené qui donne envie de lire la suite !

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Star Wars, tome 13 : La bataille des Jedi

Publiée au début des années ’90, bien avant l’annonce de nouveaux films, LA CROISADE NOIRE DU JEDI FOU fut considérée comme le prolongement official de “Star Wars”. Pour les fans il s’agissait des épisodes VII à IX d’une saga qui n’existerait jamais au cinéma. Bien sûr, aujourd’hui, la donne a changé et la série de Timothy Zahn a quitté le « canon » pour devenir « légendaire », remplacée par une autre histoire officielle.

Mais qu’importe, il nous reste la croisade menée par le Grand Amiral Thrawn avec l’aide d’un Jedi fou pour permettre à l’Empire de retrouver sa suprématie sur une galaxie lointaine. Alors que la Nouvelle République menace de s’effondrer chacun cherche à sauver la fragile organisation que peut anéantir un retour des Impériaux. Luke, Leia, Han, Mara Jade et bien d’autres protagonistes apprennent également l’existence de la mythique flotte Katanna, composée de deux cents cuirassés stellaires abandonnés. Qui parviendra à les maitriser et, par conséquent, à s’imposer dans la galaxie ?

Avec ce deuxième volet, Zahn poursuit sa grande intrigue ayant vu, dans L’HERITIER DE L’EMPIRE, le Grand Amiral perdre la première bataille contre les Rebelles. Mais la guerre, elle, est loin d’être perdue…Avec sa flotte perdue et aujourd’hui retrouvée Thran pourrait reprendre l’avantage et réinstaurer l’Empire.

Quoiqu’il s’agisse d’une lecture « facile », l’auteur soigne son intrigue, complexe, et multiplie les personnages et les lignes narratives, lesquelles s’entremêlent subtilement pour annoncer le troisième et dernier tome où les protagonistes vont s’affronter. Zhan suit les pas de Lando, Han, Luke, Leia, Mara Jade, Thrawn, etc., avançant ses pions comme un joueur d’échec décidé à s’assurer la maitrise du terrain. D’où un rythme soutenu (presque gavant par moment) qui alterne discussions politiques, complots, machinations plus ou moins secrètes et passages d’action avec combats spatiaux « bigger than life ».

Depuis sa publication voici trente ans, LA BATAILLE DES JEDI et l’ensemble du cycle de Thrawn est considéré comme une des meilleures (si ce n’est la meilleure) saga de l’Univers Etendu Star Wars. Pas de mauvaise surprise donc avec ce récit plaisant, rythmé et efficace, plutôt adroit dans ses développements et soutenu par une écriture effective de bon « page turner ». Ce n’est pas un chef littéraire ni un incontournable de la science-fiction mais voici un très plaisant divertissement sci-fi qui plaira aux amateurs de ce vaste et fascinant univers. Une bonne lecture détente.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Star Wars, tome 12 : L'héritier de l'Empire

Cette trilogie se situe peu après l’épisode du « retour du Jedi ».

Ici, Luke n’est pas en position de super héro car il est plus préoccupé par ses origines et par ce qu’il a vécu durant son enfance. C’est une histoire intéressante qui permet de prolonger cette saga et, pour nous les fans, de prolonger notre plaisir.

En revanche, on retrouve nos héros fétiches de la trilogie, ce qui ne gâte rien, car l’esprit « Star Wars » et présent tout au long de cet épisode.

Pour les inconditionnels de cette saga, je conseille fortement !!

J’ai vu le premier épisode de la « Guerre des étoiles » il y a un peu moins de 40 ans et je suis toujours fan.

Nostalgie, quand tu nous tiens.



Bonne lecture à vous.

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Star Wars, tome 116 : Choix décisifs

Comme le précédent roman de Zahn dans l'univers Star Wars , celui souffre d'un casting trop étoffé. A force de sauter de personnages en personnages, on en oublie qui est dans quel guêpier exactement.

De tous les romans de Zahn consacré à une galaxie très très lointaine, c'est celui qui peut être sauté je dirais. Il y a quelques bonnes scènes, ne me faites pas dire le contraire, mais le tout est loin du niveau de sa trilogie par exemple.
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