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3/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Koweït , 1959
Biographie :

Timour Muhiddine est spécialiste de la littérature turque contemporaine, directeur de la collection "Lettres turques" chez Actes Sud. Il habite en France depuis 1962.

Il est chercheur associé à l'Institut Français d'Etudes Anatoliennes (IFEA). Il traduit du turc au français.
Il écrit dans le Monde diplomatique.
Timour Muhidine enseigne la littérature turque à l'Inalco, il est aussi romancier et traducteur, notamment de Nedim Gürsel et de Ahmet Hamdi Tanpinar. Il est l'auteur de commentaires des œuvres de Jules Gervais-Courtellemont reproduite dans Ottomanes.

Source : http://www.librairie-paca.com/l-agenda-des-rencontres/les-Littorales-Marseille/10-octobre-La-saison-
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Avec Laurent Gaudé, Julien Lapeyre de Cabanes & Timour Muhidine Lecture par Sophie Bourel Rencontre animée par Sophie Joubert Fazl, le jeune narrateur de ce livre, part faire des études de lettres loin de chez lui. Devenu boursier après le décès de son père, il loue une chambre dans une modeste pension, un lieu fané où se côtoient des êtres inoubliables à la gravité poétique, qui tentent de passer entre les mailles du filet d'une ville habitée de présences menaçantes. Au quotidien, Fazl gagne sa vie en tant que figurant dans une émission de télévision, et c'est en ces lieux de fictions qu'il remarque une femme voluptueuse, vif-argent, qui pourrait être sa mère. Parenthèse exaltante, Fazl tombe éperdument amoureux de cette Madame Hayat qui l'entraîne comme au-delà de lui-même. Pour celui qui se souvient que ce livre – charge politique et grand roman d'amour – a été écrit en prison, l'émotion est décuplée. En l'absence de l'auteur (remis en liberté après une longue détention mais dans l'incapacité de sortir de son pays), il sera évoqué par l'écrivain Laurent Gaudé, par son traducteur Julien Lapeyre de Cabanes et par son éditeur Timour Muhidine. La lecture d'extraits par Sophie Bourel complètera cette soirée de soutien et d'admiration pour son oeuvre. À lire – aux éd. Actes Sud : Ahmet Altan, Madame Hayat, Prix Femina étranger, Actes Sud, 2021 – Je ne reverrai plus le monde, coll. « Babel » , 2019.

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'arrivée à Istambul est dans le froid et la brume. Très rapide. Dauphins. Le Consul, les directeurs de théâtre, les journalistes, les photographes, montent à bord avec des bouquets. Douane courtoise. J'écris à l'hôtel qui domine le Bosphore.
La voilà donc cette ville dont je rêvais à dix-neuf ans à travers les innombrables écrivains français, Nerval en tête, qui la décrivent. La voilà donc cette vieille cantatrice couverte de gloire et de bijoux. Je la regarde par ma fenêtre. Encore une qui refuse qu'on lui parle de son âge et de son passé. Elle est toute jeune. Elle a changé de nom. Elle débute. C'est le leitmotiv des villes où passe notre troupe. Mais le tarbouche turc, qui coiffe les Turcs d'Egypte, ne coiffe pas les Turcs d’Istambul. On impose le chapeau mou à rebord (qui empêche de toucher le sol du front, pour la prière). Seul le narghilé subsiste. Sans le costume il devient une sorte de clysopompe incompréhensible. Surnagent : le narghilé, quelques maisons de bois charmantes, les bateaux-mouches sur le Bosphore et les minarets que remplaceront des cheminées d'usine. Comme prévu, le Bosphore garde son bel œil bleu grand ouvert, dans ce vieux visage célèbre.
Jean Cocteau. Journal d’une tournée de théâtre.
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En été, Istanbul sent la grillade, la mouette gavée de poisson rance et les pieds sales.
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De l'autre côté de la Corne d'or face à Sainte Sophie et au palais du Sultan, s'étend un quartier d'Istanbul un peu singulier : Beyoglu, qu'on nommait autrefois Péra ou la ville franque. Des générations d'écrivains et artistes turcs ou pas, s'y sont précipitées et perdues au XIXeme siècle, en quête de modernité et d'altérité. Là dans ce miroir de Paris, a bouillonné toute la vie intellectuelle et éditoriale turque. Timour Muhidine nous conduit dans ce quartier latin d'Orient, et pour mieux comprendre ce siècle de la bohème turque, nous entraîne entre la place de Tunel et Taksim, au hasard des ruelles et des lieux de sociabilité où s'est élaboré un art moderne.
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Errare humanum est

Il a écrit : "Tous les peintres impressionnistes pèchent par insuffisance technique. Dans les arts comme dans la littérature, la forme seule soutient les idées nouvelles et les méthodes nouvelles. Pour être un homme de talent, il faut réaliser ce qui vit en soi, autrement on est qu'un pionnier. Les impressionnistes sont précisément selon moi des pionniers. Un instant ils avaient mis de grandes espérances en Monet ; mais celui-ci paraît épuisé par une production hâtive ; il se contente d'à-peu-près ; il n'étudie pas la nature avec la passion des vrais créateurs. Tous ces artistes-là sont trop facilement satisfaits. Ils dédaignent à tort la solidité des œuvres longuement méditées." (Indice : le bonjour d'Alfred !)

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