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Citations de Titouan Lamazou (32)


Titouan Lamazou
… J’entends les impératifs des entreprises, l’emploi, tout ça… Mais ne serait-il pas temps de changer de paradigme ? Ne pourrions-nous pas profiter de cette crise (Covid-19) pour nous poser ? Une civilisation qui produit hors-sol des choses dont personne n’a besoin et qui ne survit que par une frénésie de consommation en boucle, va dans le mur…
Nous sommes dans le mur !

[Voiles & Voiliers - Avril 2020]
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Titouan Lamazou
Il nous faut regarder la vie d'après là où on est, et non pas de là où on vient.
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Titouan Lamazou
" Durant vingt ans, j’ai sillonné la planète de port en port. Lorsque j’ai mis un terme à ma vie de navigateur professionnel, j’ai poursuivi cette itinérance selon un mode plus " terrestre " et culturel. Cette existence vagabonde m'a révélé à quel point les rencontres avec chaque individu à travers le monde m'importaient plus que la traversée des nations et de leurs frontières. J'ai constaté également que les personnes qui m'ont toujours le mieux inspiré lors de mes pérégrinations étaient des muses féminines...C'est ainsi qu'en 2002 j'effectuais un voyage exploratoire dans la Corne de l'Afrique pour valider un projet auquel je songeais depuis longtemps : un ouvrage consacré au monde en général à travers des portraits de femmes en particulier. "
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Un jour un soldat m'a demandé pourquoi j'avais douze enfants. J'ai répondu que c'est pour la Palestine, pour qu'ils construisent notre nation même s'ils en tuent beaucoup. En réalité, j'ai peur que mes enfants n'aient jamais une vraie place pour vivre. Si les conditions de vie continuent à se dégrader, ils habiteront sous des tentes et élèveront des chèvres. Ce n'est pas un avenir pour les jeunes d'aujourd'hui. Je souhaiterais qu'il y ait la paix comme jadis. On pouvait aller en Israël. Nous invitions les israéliens à nos fêtes et à nos mariages. On vivait bien ensemble. (Sodkhiya, Palestine)
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Et puis tout au bout, les marins d'eau douce se font hommes de mer.
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Pour moi, les hommes sont effrayés. C'est ce que je pense. Ils ont peur de faire face à la réalité. Les femmes sont beaucoup plus courageuses. C'est mon sentiment. ( Mama Rose, République démocratique du Congo)
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non je ne suis pas belle....bon d'accord je suis belle ! j'étais belle. je suis vieille maintenant, à cause des talibans.
Kobra (veuve Hazara).
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S'il nous arrive parfois de douter qu'au ciel, un jour, nous aurons notre maison, le Bon Dieu, lui, sait que dans les Cyclades, il pourra toujours venir se reposer.Ici, les maisons, il en possède par milliers.
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Hira, intouchable
Les hommes d'avant étaient mauvais, ceux d'aujourd'hui sont pires.
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les enfants ont besoin de trois choses : d'éducation, de nourriture et d'amour. la moitié des enfants de Jakarta ne bénéficient d'aucune des trois.
Irma (activiste).
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J'ai peur d'être toute seule parfois, car j'ai hérité de mon grand-père le don de voir les fantômes.
Dayu ( princesse de la nuit ).
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Hira, intouchable
Les hommes d'avant étaient mauvais, ceux d'aujourd'hui sont pires.
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N e me sentant pas moi-même ni de quelque part ni de quelque foi, je me suis aperçu que ce qui m’intéresse dans la vie ce ne sont pas les Etats ...Non, ce qui m’intéresse, ce sont les gens, plus généralement les êtres vivants, que je considère en tant que personnes autonomes en m'affranchissant de toutes considérations historique,ethnique et a fortiori nationale et religieuse.
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[Début des années 2000 : propos de Kobra, afghane hazara]

« Tout ce mal et cette misère ont été causés par les talibans. Mon mari travaillait dur en ce temps. Depuis qu’il est handicapé, il ne peut plus aller aux champs. Quand les talibans sont arrivés, nous avons fui dans la montagne. Lorsque nous sommes revenus, ma vie était détruite. Ils avaient tout brûlé, tout pris.
Quatre jours et quatre nuits nous avons fui sous les balles et dans le froid de la montagne. J’avais un nourrisson dans les bras à l’époque ; ses engelures ont mis des mois à guérir. Pour ne pas être tué, mon mari s’est caché dans la rivière, trop longtemps. Depuis, il est paralysé des mains et des pieds. Ma fille n’a pas survécu à la traversée du fleuve. L’eau était profonde. Un homme l’a aidée, mais elle est restée mouillée. Nous n’avions pas de vêtements secs et elle est morte de froid. Ils nous ont tiré dessus sans arrêt, jusqu’en haut du col. Ma voisine marchait avec une balle dans la jambe en portant un enfant. Ma fille est morte en martyre. Son corps a été mangé par les loups. Il n’y avait que des rochers là-haut : beaucoup de corps de femmes et d’enfants étaient abandonnés comme ça, à demi enterrés. »
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[Extrait de la préface]

Les grandes civilisations, en ce monde, possèdent au moins un point commun non concerté qui devrait les rapprocher : l’oppression de leurs femmes comme corollaire de la division de l’humanité en deux genres distincts, privilégiant le masculin au détriment du féminin. (…)
Pourtant j’ai aussi remarqué, au cours de ces voyages, un autre fait : une prise de conscience nouvelle et féminine généralisée sur tous les continents et concrétisée par l’avènement d’une multitude de mouvements associatifs voués à la défense du droit des femmes. Mais le phénomène demeure essentiellement fragile. Combien de femmes «activistes» ai-je rencontrées qui exprimaient leur crainte permanente d’un retour en arrière radical ! (…)
Les hommes finalement ne se sentent pas en mesure d’«assumer» le rôle dominant qu’ils se sont assigné. Et cela d’autant moins en ce monde devenu de consommation où la misère, qui a remplacé l’honorable pauvreté, côtoie de près un luxe plutôt décomplexé. Il m’est apparu que cette frustration masculine engendre une perte de repère, dont les femmes sont souvent les principales victimes.
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J'ai toujours été plus à l'aise pour composer avec le nature qu'avec la société des hommes. En mer, on réduit la toile lorsque le vent forcit, et non par convention. Ce n'est pas un hasard si je me suis distingué dans la navigation en solitaire : j'entrai dans les ordres maritimes comme en un couvent de liberté durant vingt ans et je n'abandonnai le métier de navigateur professionnel que lorsque le besoin de reconnaissance par le risque et la motivation de la compétition m'eurent eux-mêmes, abandonné.

Je repris mon sac de gouache, mes carnets et poursuivis ma vie itinérante mais cette fois sur un mode terrestre.
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Je me suis souvenu d'une réflexion d'une jeune Berbère qui m'avait troublé, il y a 20 ans, lors d'un séjour dans le Haut Atlas marocain : "chez nous, le statut le plus envié en manière d'autonomie féminine, est celui de veuve de guerre, car il confère, en plus d'une vraie liberté, le droit à une pension."
Ici, il n'y a pas à proprement parler, de vraie liberté, et encore moins de pension, mais ce ne sont pas les veuves qui manquent. De fait, il s'avéra plus aisé de convaincre des veuves de poser pour des photos et des dessins.
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Les hommes finalement ne se sentent pas en mesure d'assumer le rôle dominant qu'ils se sont assignés.
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J'espère qu'un jour, je pourrai sortir seule de la maison et que je pourrai filmer librement sans avoir peur tout le temps.
Shakiba ( camerawoman à Kaboul ).
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Le trait de Titouan est à même de saisir une âme. Moi, je récolte la parole.
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