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Citations de Michel Bussi (2958)


- Personnellement, je ne comprends pas qu'on puisse tromper sa femme. C'est un truc qui me dépasse.
- Tu la connais depuis combien de temps, ta Béatrice ?
- Sept ans.
- Et tu l'as jamais trompée ?
- Non. (...)
- Pourquoi tu ne l'as jamais trompée ? Ta femme est la plus belle du monde, c'est ça ? Donc t'as aucune raison d'en désirer une autre ? (...)
- Mais belle ou pas belle, c'est pas la question ! C'est pas comme ça que ça marche. C'est débile de vouloir que sa femme soit la plus belle du monde ! Ca veut dire quoi, ça, c'est pas une compétition ! Une femme, il y en aura toujours quelque part une plus belle que celle avec qui vous vivez. Et puis même si vous décrochez miss Monde, miss Monde, au bout du compte, elle vieillira. Faudrait foutre dans son lit chaque année la nouvelle miss Monde, c'est ça ?
(p. 117-118)
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Quand le malheur vous touche, on refuse tous d'admettre qu'il n'y a aucun coupable à punir. Alors pour diminuer ses souffrances, on s'invente une vengeance.
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Pour la première fois, je me rendais compte que continuer de travailler sur cette affaire, pour les Carville, pendant des années de ma vie, c’était perdre ces années…ainsi que toutes celles qui me resteraient ensuite. J’ai continué, pourtant.
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- Ramasser des coquillages. C'est interdit! Il y a un panneau, affiché au poste de secours, et pourtant tout le monde le fait... Les flics ne disent rien. Ca me dépasse...(...) Soit il y a un danger et on fait respecter la loi, soit il n'y en a pas et on laisse ces braves gens ramasser leurs moules... Mais interdire en tolérant, il n'y a rien de plus hypocrite, vous ne trouvez pas?
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-Tu te fous de ma gueule, Sylvio ?
-Pourquoi ?

-Tu veux vraiment me faire croire que tu collectionnes les barbecues ?
-Je ne vois pas où est le problème. Vous verriez, de jour. On doit même être quelques milliers de fugicarnophiles dans le monde…

Laurenc Sérénac se baisse et masse son genou.
-Fugi-machin-truc, ça signifie « collectionneur de barbecues », je suppose ?
-Ouais ! Enfin, je ne suis pas certain que ce soit dans le dictionnaire.
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Tout le monde se fout d'un vieux ou d'une vieille qui meurt.

A tout prendre, pour être pleuré, mieux vaut crever jeune, en pleine gloire.
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Je vous vois venir, vous vous dites qu'elle perd la mémoire, la vieille. Si vous voulez... N'allez pas me raconter qu'il ne vous est jamais arrivé de retourner toute une maison juste pour retrouver un souvenir, un objet à propos duquel vous n'aviez qu'une seule certitude : vous ne l'aviez jamais jeté.
Il n'y a rien de plus énervant, non ?
Je vais tout vous dire, ce que je tiens tant à retrouver, c'est un carton, un simple carton de la taille d'une boite à chaussures, rempli de vieilles photos. Vous voyez, ce n'est guère original. Il paraît que maintenant, j'ai lu ça, toute une vie de photos peut tenir dans une clé USB de la taille d'un briquet. Moi, en attendant, je cherche ma boite à chaussures. Vous, à plus de quatre-vingt-ans, vous chercherez dans votre fourbi un minuscule briquet. Bon courage ! ça doit être le progrès.
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-Je m’intéressais déjà pas mal à l’art avant l’école de police, c’est pour cela que j’ai passé la plupart de mes stages à la police de l’art, à Paris.

(Sylvio) Bénavides semble découvrir qu’il existe un tel service.

-T’es pas très branché art, Sylvio ?
-Culinaire, seulement…

Laurenç rit.
-Bien vu ! Et j’en témoigne la bouche pleine…
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Comment apprécier une taille de guêpe lorsque l'on a goûté au parfum d'une reine ? Imelda possède un corps de chocolat, double crème, à s'en empiffrer. Des formes qui débordent, floues, changeantes, un nuage de sensualité à pétrir de ses désirs.
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Longtemps, je n'ai pas eu de chance.
[...] Pour que la pièce retombe un jour de votre côté, il faut juste jouer, souvent, beaucoup, recommencer, toujours.
Insister.
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L'océan, c'est un truc de fous. Une fois, quand il était jeune, Rodin est entré dans un musée. Enfin, une sorte de musée. Dans le nord de la France, près de Paris, la maison d'un vieux qui regardait les reflets du soleil sur une mare toute la journée, même pas de vagues, juste des nénuphars. Dans un pays où il fait toujours froid en plus, où on touche le ciel dès qu'on se met debout. La seule fois où il a quitté l'île !

p15
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Le froid mordait avec férocité mes bras nus. Le soleil, après une courte apparition derrière la falaise d'amont de Fécamp, semblait déjà parti se recoucher sous une couette de nuages.
p 41
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J'évitais de penser aux zones d'ombre...
Elles s'éclairciraient. Avec la marée. Comme ce soleil de crépuscule face à moi dont les derniers rayons effilochaient les nuages en dentelles arc-en-ciel. La fameuse lumière des impressionnistes !
p100
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Quelqu'un que l'on aime, que l'on aime vraiment, il faut parfois oser le laisser partir loin. Ou savoir l'attendre longtemps. C'est une vraie preuve d'amour, la seule, peut-être.
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Il plongea dans les vagues bleues des lettres, des mots, des lignes, comme on plonge en apnée dans un océan de doutes.
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Ils m'emmerdent, à l'hôpital, avec tous ces papiers. J'entasse comme je peux sur la table de la salle des imprimés de différentes couleurs. Des ordonnances, des certificats d'assurance-maladie, de mariage, de domicile, d'examens. Je glisse tout ça dans des enveloppes de papier kraft. Certaines pour l'hôpital, Pas toutes. J'irai peser et envoyer l'ensemble à la poste de Vernon. Je range les papiers inutiles dans une chemise blanche. Je n'ai pas tout rempli. Je n'ai pas tout compris, je demanderai aux infirmières. Elles me connaissent maintenant. J'ai passé l'après-midi d'hier et une bonne partie de la soirée là-bas.
Chambre 126, à jouer la presque veuve qui s'inquiète pour son mari qui va partir ; à écouter les propos rassurants des médecins et des infirmières. Leurs mensonges.
Il est foutu mon mari ! J'en suis consciente. S'ils savaient ce que je peux m'en foutre.
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Il ne reste d'elle que des empreintes de pas mouillés sur le carrelage nickel. Les traces s'effacent déjà, comme si le carrelage froid avait aspiré le reste de la fille, les pieds en dernier. Une sorte de sable mouvant high-tech, pense bizarrement Eve-Marie. Elle soupire, seule dans l'immense couloir vitré.

p14
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D’ailleurs, en matière d’égalité des genres, Marianne commençait seulement à se rendre compte de cette terrible injustice biologique : un mec n’avait aucune horloge interne à respecter ! Aucun compte à rebours ! Un vieux gars pouvait même se décider à draguer à cinquante ans et devenir père à soixante. Mais une vieille fille, si elle se réveillait trop tard… Adios, le petit Jésus, la chair de sa chair, le fruit de ses entrailles. Game over ! Même si le prince charmant finissait par se pointer en s’excusant du retard. Game over ! Du coup, Colombine n’avait pas le choix, si elle voulait avoir son Polichinelle à elle, elle devait illico trouver le bon Pierrot.
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Le soleil ne brille plus.
Il n’est pourtant pas encore 22 heures. Il fait soudain sombre, comme si le soleil avait brusquement changé de jeu, comme si du cache-cache dans les peupliers il était passé au colin-maillard. Comme si le soleil était resté à compter jusqu’à vingt derrière un peuplier, laissant à la lune un peu d’avance pour se sauver…
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Dans les films, les hommes amoureux s’arrachent des bras de celle qu’ils n’aiment pas et se précipitent dans ceux de l’autre, et tout le monde n’attend que ça, tout le monde lui pardonne, personne n’a la moindre considération pour la femme officielle délaissée. Dans les films, tout le monde se range du côté du cœur, se fout de la raison.
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