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Critiques de Tom Clancy (359)
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Octobre rouge

Le premier roman de l'auteur, un indéniable succès populaire.



Octobre rouge, le dernier né et le plus puissant des sous-marins nucléaires lanceur d'engins (SNLE). Doté d'une technologie de propulsion révolutionnaire et furtive. Son seul défaut, en dehors d'être soviétique ? Il est doté du meilleur des commandants, un héros de la Rodina. Mais un commandant qui veut passer à l'ouest. Une traque s'engage du côté rouge, et les Yankees vont tout faire pour duper les Ruskoffs et récupérer la bête…



Le pitch s'annonçait fantastique. Une traque, des barbouzes, dans le monde si particuliers des sous-mariniers, celui qui pourrait peut-être le plus (à part les aventures de la marine de guerre anglaise de la fin du 18ième) s'approcher de mes vaisseaux spatiaux préférés. Mais hélas, les manœuvres et les tactiques tant espérées sont au final réduites à la portion congrue.

J'ai probablement été induit en erreur dans mes espérances par le film éponyme où l'action était plus présente. (Et aussi par quelques critiques trop dithyrambiques, mais ça, ce n'est pas la faute de leurs auteurs). Dans le film, par ailleurs le commandant du SNLE Octobre rouge est bien plus charismatique, fin tacticien, sûr de lui (et avec raison) que son modèle littéraire. La faute à Sean Connery. Quelle présence cet acteur….



Autre reproche, le livre a été écrit en 1984 à la fin de la seconde guerre froide, avant le chute du mur, la glasnost et la perestroïka. Résultat, on dirait un vrai livre de propagande pro-américaine. A défaut d'être bêtes et méchants, les meilleurs ennemis sont incultes, tristes et incompétents. Même si ce n'est pas tout à fait faux (et on était avant l'avènement de l'information et la connerie pour tous avec internet) la représentation du super système américain garant de la démocratie et de la richesse pour tous, peuplé de petits génies, contre ce vil régime communiste d'arriérés est digne du ministère de la (des)information du temps de la seconde guerre mondiale.



Ceci étant, et une fois fait le deuil de mes espérances, passons aux raisons pour lesquelles ce roman n'est pas si mal après tout.

A défaut d'action, une bonne tension dramatique presque tout au long du roman (la fausse fin suivie de presque 100 pages supplémentaires, fausse bonne idée à mon avis. Zut je reviens aux défauts. La encore, probablement à cause du film dont la chronologie est un peu différente).

Des personnages principaux (Ramius et Ryan) très consistants, avec une histoire derrière eux.

Un bon roman politique, axé CIA et coups fourrés teinté d'un peu de monde militaire.



Trois étoiles à causes de mes espérances perdues. Quatre si je l'avais lu avant de voir le film et sans idées préconçues...
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Jeux de guerre

Trop long et dépassé.



Jack Ryan le héros américain, prof d'histoire et accessoirement travaillant à mi-temps pour la CIA, déjoue un attentat contre la famille royale, par accident mais avec courage. Une branche dissidente de la PIRA est impliquée et va porter le terrorisme sur le sol américain pour la première fois.



écrit en 1987 (92 au cinéma avec Harrisson Ford), tout ça c'était avant Timothy McVeigh (en 95), avant  93 et surtout 2001 pour le WTC.  La guardia en 75 est déjà trop loin dans les esprits. Le terrorisme sur le sol américain c'est de la science-fiction et cela se ressent dans les esprits et surtout dans la façon d'aborder le problème, ce qui en fait une lecture gentiment désuète.



En plus d'être dépassé par l'actualité, la vie, la famille et les œuvres de Jack Ryan c'est très joli, mais ça ne fait pas avancer le schmilblick. Ce pavé de presque 600 pages aurait largement pu être réduit à 300 pages.



Je ne dis pas que ce n'est pas sympa de suivre la vie de Jack Ryan, mais Clancy, c'est censé être le maître du techno-thriller, du roman d'espionnage. Et là on s'inquiète plus pour sa femme enceinte que pour ce qu'il va lui arriver avec ses démêlés terroristes.



J'espère un poil mieux dans la suite de ses aventures avec Le cardinal du Kremlin.
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Op Center, tome 1

Lent et dépassé.



Paul Hood, politicien reconverti est le chef de l’OP-Center, nouvelle agence en marge des habituelles, CIA, NSA avec un petit bras armé de quelques commandos rompus à toutes épreuves.

Un attentat à Séoul, tout de suite, la Corée du Nord est soupçonnée. Arrivera-t-on à empêcher l’escalade ?



Écrit en 1995. Il s’est passé bien des choses depuis, et la traque des terroristes dans les grottes d’Afghanistan a mis un peu à mal le tout technologie.

A l’époque, on se demandait (officiellement) encore si la Corée du Nord était un puissance nucléaire.

Les grands méchants, n’étaient pas encore les vilains barbus ou les pilotés par la Chine (on n’y allait doucement il y a encore pas longtemps avec notre ami Trump).



J’avais commencé les Clancy (en dehors du classique Octobre rouge) avec les premiers Jack Ryan, trouvant le rythme un peu lent, j’ai opté pour ce que je pensais être un livre plus nerveux.

Mais non, c’est tout aussi lent. C’est dépassé politiquement, c’est dépassé informatiquement (j’ai l’impression en lisant de manipuler encore de la bonne vieille disquette 5 1/4 )

Dès que ça essaye de coller un tant soit peu à la réalité, ça vieilli mal tout ça. Je vais m’en retourner sur les Jack Mars ou les Robinson, un peu plus punchy.
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Sans aucun remords

C'est pour moi le meilleur Clancy !

Clancy écrit surtout des trhillers techno-politiques froids.

Là, c'est fait avec ses tripes, et c'est ce que j'aime.

Un SEAL ( Sea, Air and Land ), marin US sur-entraîné, apprend que son amie, une prostituée qu'il avait sortie du "milieu", a été tuée sauvagement pour une histoire de drogue.

Au-delà de la bienséance,

au-delà des lois,

au-delà même des conventions éthiques et des normes sociales,

avec toute la fureur et l'énergie dont il est capable, il va enquêter, chercher, fouiller, au mépris de tout, pour retrouver et régler son compte à l'enfant de s... qui a fait ça.

.

Je sais maintenant que la vengeance est loin d'être la solution, et je ne sais pas ce que je ferais si on tuait ma douce moitié, mais participer par procuration, à cette recherche sans s'embarrasser des papiers légaux qui mettent du temps, ou signaler le fait aux autorités compétentes qui sont loin de résoudre tous les meurtres, est quand même un délice, surtout que le héros n'est pas un enfant de coeur.

.

Je l'ai lu il y a longtemps, mais ce fut un régal :)
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Jeux de guerre

J'ai lu ce livre pour la première fois il y a une vingtaine d'années. Assez longtemps, donc, pour avoir oublié tous ces petits détails qui font toute la différence - surtout quand on a vu le film assez souvent pour le connaître par coeur ^_^



Est-il encore nécessaire de raconter l'histoire ? Jack Ryan est à Londres avec sa femme et sa fille quand il déjoue un attentat contre le Prince de Galles. Il se fait alors un ennemi mortel en la personne de Sean Miller. Après son évasion, celui-ci le suit aux États-Unis pour sa petite vendetta.



Dans le livre il n'y est pas question de venger la mort de son frère (il n'a pas de frère dans le roman) mais plutôt de « soigner » son ego. Sincèrement je ne l'ai pas trouvé très convainquant comme méchant (c'est un petit con raciste). Pour le coup je me suis demandée pourquoi ils avaient fait passer à la trappe le personnage d'Alex Dobbens ? Il a bien plus de consistance que Miller ou O'Donnell et puis d'où leur est sortie l'idée du personnage d'Annette ?



Le film (que j'aime beaucoup) est en fait un mauvais résumé du roman. Le livre est plus axé sur l'enquête des différents services (anglais et américains) pour neutraliser l'ULA (Armée de libération de l'Ulster). Il n'y a pas photo le roman est mieux que le film.



Au début de l'histoire, Jack Ryan a 31 ans et j'ai cru qu'il allait m'être difficile d'imaginer Harrison Ford jeune... J'ai essayé avec le dernier Jack Ryan en date (Chris Pine – je n'ai pas du tout accroché aux deux autres : Alec Baldwin & Ben Affleck) mais impossible. Pour moi le seul et unique Jack Ryan aura toujours la même tête que Solo.



Quoi qu'il en soit, j'ai passé un excellent moment de lecture. J'ai beaucoup aimé les petites scènes tendres entre Jack et Cathy et aussi celles où apparaissaient son ami Robby Jackson. Happy end ??? Tout ce que je peux vous dire c'est que Ernie va s'en sortir !



Challenge multi-défis 2017 (10)

Challenge pavés 2017 – Edition spéciale contre l'illetrisme
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Rainbow Six, tome 1

Vaut pour les 2 tomes issus du charcutage franco-français (appelé aussi en marketing comment arnaquer le client en vendant une oeuvre 2 fois son prix), car même si la langue française utilise plus de mot pour dire la même chose que la langue anglaise il faudra m'expliquer comment on est passés d'une VO en 1 tome de 740 à une VF en 2 tomes cumulant plus de 1300 pages !





Après le chouette "Octobre Rouge", je me faisais un joie de retrouver les techno-trillers du maître du genre Tom Clancy... Pas de bol pour moi, avec "Rainbow Six" je ne suis pas passé très loin de la purge en bonnes et dues formes !

Commençons par le commencement : les agents de la CIA John Clark et Domingo Chavez, se joignent à officier du SAS Alistair Stanley pour former une unité antiterroriste multinationale connue sous le nom de Rainbow, basée à Hereford, au Royaume-Uni. L'unité censément au service de l'OTAN est entièrement financée par les USA et entièrement commandée par les USA, en plus d'être entièrement composée de ressortissants de pays anglo-saxons : bravo pour le côté international ! On nous dépeint une unité « blacker than black » dont seule une poignée « d'ubermensch » connaît l'existence : « secret » et « élitiste », on n'est pas loin d'une police secrète ou d'un commando de la mort, et dans les deux cas on a affaire à des exécuteurs des basses oeuvres... Quand au cache-sexe de la coopération internationale, qui tirerait son nom de projet d'opération des années 1930, on sait depuis longtemps que l'inefficacité de la collaboration des services de renseignement n'est plus à démontrer, il n'y qu'à voir ce qu'est devenu Interpol depuis que les yankees ont mis un pied dedans pour en prendre le contrôle : plus rien du tout avec des délinquants en col blanc qui ont désormais carte blanche pour gangrener le monde entier ! Monde de Merde !!!

Et il faut rajouter les dialogues et les situations qui nous expliquent bien que les militaires américains sont obligés de venir au secours des pauvres technocrates européens incapables de faire face à la menace terroriste... Ouais, remember Waco, Oklahoma City, Atlanta, les dizaines de tueries de masses qui frappent les USA chaque année, les cliniques du planning familial plastiquées par des terroristes christianistes (avant ou après assassinats des médecins), les églises noires dynamitées par les terroristes suprématistes (avant ou après lynchages d'un ou plusieurs paroissiens de couleur)... En fait tant que les terroristes sont WASP cela ne vaut pas trop la peine d'en parler, mais si jamais ils sont étrangers, pire arabo-musulman ou nord-coréen, on est au bord d'une nouvelle guerre mondiale !



Tout ce je viens d'écrire pourrait finalement n'engager que moi et on pourrait passer outre, mais c'est noyé dans une affreuse linéarité et une affreuse répétitivité : chaque intervention anti-terroriste est l'équivalent d'un niveau de jeu vidéo (et les scènes d'action sont plutôt bien fichues, c'est ce qui sauve le roman du naufrage absolu), donc de difficulté censément croissante jusqu'à la confrontation avec le boss de fin dans le niveau final, et est précédée de scènes de préparation et de briefing avant d'être suivie de scènes de décrassage et de débriefing, ce qui nous gratifie de doublons d'explications sur l'entraînement et l'équipement qui deviennent de plus en plus ennuyantes au fur et à mesure que les pages fort nombreuses défilent sous yeux...

Pour ne rien gâcher le boss de fin et son master plan relève du gros nanar, comme l'attaque de son bunker amazonien digne d'un bon vieux « Hollywood Night » des années 1980 !



Même Hugo Drax dans "Moonraker" était plus crédible que cela !!! et je ne parle même de la morale des « gentils » , avec des amis comme cela on n'a plus besoin d'ennemis : avec les yankees maîtres du monde, on n'a pas fini de trembler pour nos vies...
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Jeux de guerre

Livre lu au lycéen voici 24 ans, à la suite du visionnage de son adaptation cinématographique avec Harrison Ford dans le rôle de Jack Ryan et Sean Bean (alias Boromir ou Eddard Stark) dans celui du terroriste revanchard. Il faut dire tout de suite que le film raccourcit à grands coups de cisaille le roman de Tom Clancy.



Revenons à celui-ci. Je me souviens l'avoir lu avec grand plaisir. Après tout, l'auteur n'en était pas à son coup d'essai et sa prose est efficace à défaut d'être originale. Il ne faut pas venir chercher chez lui de la grande littérature mais un peu l'équivalent du blockbuster au cinéma. Il n'y va pas avec des pincettes puisqu'il attaque d'emblée avec un attentat contre le Prince de Galles et Lady Di (personnages diamétralement différents dans le film). Heureusement le super Jack Ryan, Américain professeur d'Histoire de la Marine, retrouve ses réflexes de militaires -et de joueur de football américain - pour déjouer l'assassinat desdits époux. Il se récolte une balle dans le bras au passage.



S'ensuit une histoire parallèle entre un des terroristes et l'enquête au sein de la CIA pour justement retrouver l'ULA (Ulster Libération Army). Ce groupe armée se veut une dissidence de l'IRA qu'il juge trop molle dans le combat pour reprendre l'Irlande du Nord aux Unionistes et aux autorités britanniques.

C'est en fait ce contexte de la question d'Irlande qui m'a le plus intéressée dans cet ouvrage. A l'époque, je n'y connaissais rien, ou si peu que pas. Mais Tom Clancy avec son roman m'a donné l'envie de me pencher plus sur ce sujet. En cela, ce fut une lecture enrichissante.



Le style est très américain et la construction suffisamment efficace pour donner envie d'aller jusqu'à la dernière page. Sans doute qu'une relecture s'avérerait néfaste. Aussi je vais rester sur ces souvenirs.
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Rainbow Six, tome 2

Vaut pour les 2 tomes issus du charcutage franco-français (appelé aussi en marketing comment arnaquer le client en vendant une oeuvre 2 fois son prix), car même si la langue française utilise plus de mot pour dire la même chose que la langue anglaise il faudra m'expliquer comment on est passés d'une VO en 1 tome de 740 à une VF en 2 tomes cumulant plus de 1300 pages !





Après le chouette "Octobre Rouge", je me faisais un joie de retrouver les techno-trillers du maître du genre Tom Clancy... Pas de bol pour moi, avec "Rainbow Six" je ne suis pas passé très loin de la purge en bonnes et dues formes !

Commençons par le commencement : les agents de la CIA John Clark et Domingo Chavez, se joignent à officier du SAS Alistair Stanley pour former une unité antiterroriste multinationale connue sous le nom de Rainbow, basée à Hereford, au Royaume-Uni. L'unité censément au service de l'OTAN est entièrement financée par les USA et entièrement commandée par les USA, en plus d'être entièrement composée de ressortissants de pays anglo-saxons : bravo pour le côté international ! On nous dépeint une unité « blacker than black » dont seule une poignée « d'ubermensch » connaît l'existence : « secret » et « élitiste », on n'est pas loin d'une police secrète ou d'un commando de la mort, et dans les deux cas on a affaire à des exécuteurs des basses oeuvres... Quand au cache-sexe de la coopération internationale, qui tirerait son nom de projet d'opération des années 1930, on sait depuis longtemps que l'inefficacité de la collaboration des services de renseignement n'est plus à démontrer, il n'y qu'à voir ce qu'est devenu Interpol depuis que les yankees ont mis un pied dedans pour en prendre le contrôle : plus rien du tout avec des délinquants en col blanc qui ont désormais carte blanche pour gangrener le monde entier ! Monde de Merde !!!

Et il faut rajouter les dialogues et les situations qui nous expliquent bien que les militaires américains sont obligés de venir au secours des pauvres technocrates européens incapables de faire face à la menace terroriste... Ouais, remember Waco, Oklahoma City, Atlanta, les dizaines de tueries de masses qui frappent les USA chaque année, les cliniques du planning familial plastiquées par des terroristes christianistes (avant ou après assassinats des médecins), les églises noires dynamitées par les terroristes suprématistes (avant ou après lynchages d'un ou plusieurs paroissiens de couleur)... En fait tant que les terroristes sont WASP cela ne vaut pas trop la peine d'en parler, mais si jamais ils sont étrangers, pire arabo-musulman ou nord-coréen, on est au bord d'une nouvelle guerre mondiale !



Tout ce je viens d'écrire pourrait finalement n'engager que moi et on pourrait passer outre, mais c'est noyé dans une affreuse linéarité et une affreuse répétitivité : chaque intervention anti-terroriste est l'équivalent d'un niveau de jeu vidéo (et les scènes d'action sont plutôt bien fichues, c'est ce qui sauve le roman du naufrage absolu), donc de difficulté censément croissante jusqu'à la confrontation avec le boss de fin dans le niveau final, et est précédée de scènes de préparation et de briefing avant d'être suivie de scènes de décrassage et de débriefing, ce qui nous gratifie de doublons d'explications sur l'entraînement et l'équipement qui deviennent de plus en plus ennuyantes au fur et à mesure que les pages fort nombreuses défilent sous yeux...

Pour ne rien gâcher le boss de fin et son master plan relève du gros nanar, comme l'attaque de son bunker amazonien digne d'un bon vieux « Hollywood Night » des années 1980 !



Même Hugo Drax dans "Moonraker" était plus crédible que cela !!! et je ne parle même de la morale des « gentils » , avec des amis comme cela on n'a plus besoin d'ennemis : avec les yankees maîtres du monde, on n'a pas fini de trembler pour nos vies...
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Chef de guerre, tome 1

Cela faisait un moment que je n’avais pas lu un Tom Clancy. Dans les années 90 et au tout début des années 2000, je lisais les ouvrages de l’auteur américain à leur sortie. En les trouvant avec le temps de plus en plus militaristes, technologiques, et exagérément patriotiques.

Et puis est arrivé le 11 septembre 2001. Et là toute personne qui avait lu Sur Ordre ne pouvait que faire le rapprochement avec ce qu’avait imaginé Clancy. Dans son roman, il détaillait le détournement d’un avion commercial pour le lancer sur le Capitole.



Avec ce Chef de guerre, c’est un peu le même phénomène qui se reproduit. Clancy imaginait, pour ce qui fut en 2013 son dernier ouvrage publié de son vivant, la pression d’un pouvoir russe autoritaire sur son voisin ukrainien, suivie de l’invasion de la Crimée et du Donbass. Un scénario qui s’est produit à partir de février ...2014.

De là à penser que les militaires russes ont emprunté à Clancy son plan d’intervention : soulèvement de pro-russes, appuyés par des milices armées par le Kremlin et envoi discret de spetsnaz ne portant pas leurs identifications d’uniforme.



Ce premier tome est d’abord assez pesant. Réintroduction des personnages habituels, glorification de leurs exploits passés, éloge des services secrets. Un peu de géopolitique aussi, la situation singulière de l’Ukraine en 2013 est bien expliquée. Puis arrive le final de ce premier tome : l’attaque d’une base de la CIA à Sébastopol par une foule manipulée par la Russie. Là, le sens de l’action de Clancy est à son maximum. C’est très visuel – rien d’étonnant que ses ouvrages aient fini par être adaptés au cinéma.
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Octobre rouge

Souvenirs souvenirs avec Octobre rouge. Premier roman de Tom Clancy, et premier que j'ai lu de lui alors que sa carrière en tant qu'auteur de best-sellers était déjà bien lancée.



Octobre Rouge est un sous-marin de dernière génération, le fleuron des chantiers militaires soviétiques. Doté d'une puissance conséquente et d'une furtivité inégalable, sa première sortie en mer se fera sous les ordres de Viktor Ramius, un héros et un modèle de la Mère Patrie.

Le sous-marin s'éloigne des côtes de l'URSS pour gagner l'Atlantique via la mer Baltique. C'est là que les plans initiaux vont se modifier de façon irrémédiable.

En face, un marin américain à l'ouïe d'une telle finesse qu'écoutant les grands fonds, il parvient à distinguer l'Octobre Rouge en dépit de sa furtivité. Tempête de questions chez les gradés de l'US Navy. Faut-il s'attendre à une attaque? Entre en jeu Jack Ryan de la CIA qui envisage un tout autre scénario.



Beaucoup de choses semblent aujourd'hui dépassées dans ce roman. Technologiquement d'abord, avec la survenue depuis les années 1980 du numérique et autres hautes technologies qui ont complètement changé la donne.

Ensuite, l'histoire se déroule alors que la guerre froide entre les blocs américain et soviétique n'est pas encore éteinte. Ça commence alors à se dégeler mais on n'est à l'abri de rien et c'est sur ce point que joue Tom Clancy. En plus de dorer à qui mieux mieux le blason américain. C'est un point de vue qui revient dans d'autres de ses ouvrages, manichéen et engagé.



Je me souviens d'avoir peiné en le lisant, alors lycéenne, sur les descriptions techniques du sous-marin. Je préférais les passages où se confrontent les psychologies des personnages. J'avais vu le film avant. Il me fut impossible de mettre un visage autre que celui de Sean Connery pour Viktor Ramius. Il le joue avec beaucoup de prestance.



A cette époque, j'ai eu ma période Clancy et Ludlum. Je n'en lirais plus aujourd'hui car ça ne m'attire plus. Mais j'y ai néanmoins pris plaisir en les lisant alors.
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Le cardinal du Kremlin

Clancy signait à l’époque un de ses romans d’espionnage bien informés. Il brodait autour des recherches menées par les deux blocs Est et Ouest sur des boucliers anti-missiles à partir de satellites et armes basées dans l’espace. Pas du James Bond, mais des recherches techniques réelles, qui côté américain entraient dans l’initiative de défense stratégique, dite « guerre des étoiles ».

Cet épisode de Jack Ryan est donc assez porté sur la technologie militaire. Le récit est dynamique, mais n’évite pas quelques longueurs.

Preuve que le rythme n’est pas aussi trépidant que dans d’autres Jack Ryan, cet épisode n’a pas été adapté au cinéma...
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Octobre rouge

Lectrices, lecteurs, bonjour !

📗📘📙

#souvenirdelecture aujourd'hui : "Octobre Rouge", de Tom Clancy.



Tom Clancy est un auteur américain prolifique, maître du techno-thriller d'espionnage politique, qui pond un chef-d'oeuvre du genre dès son premier essai avec ce roman. Il écrira ensuite la série du "Ryanverse", dans laquelle nous suivons l'ascension professionnelle (souvent malgré lui !) de Jack Ryan, professeur d'histoire navale, et dont quelques uns des opus ont été adaptés au cinéma. Il supervisera par la suite d'autres séries de livres (Op Center, Net Force, …) et de jeux vidéo (Splinter Cell, Rainbow Six, Ghost Recon, The Division, …).



'Octobre Rouge' (paru en 1984) est inspiré par la mutinerie du Storojevoï, frégate de la marine soviétique, en 1975. Dans le roman, un sous-marin russe hyper-moderne et totalement furtif tente de passer à l'Ouest et sera pourchassé par les deux camps le temps que chacun comprenne ce qu'il se passe.



Le tour de force de ce roman est de nous faire vivre simultanément le point de vue des différents protagonistes, c'est-à-dire que nous sommes à la fois le commandant de l'Octobre Rouge et le sous-marin chargé de le ramener au bercail, l'officier de la Navy devant l'escorter et Jack Ryan essayant d'expliquer tout ça aux pontes du Pentagone, mais aussi les diplomates excellant de roueries et les contre-espions manipulant les espions (et inversement ☺).

Un roman incroyablement immersif, au propre comme au figuré, tellement réaliste et précis qu'il sera donné à lire aux cadets de l'Académie navale d'Annapolis en guise d'introduction à la guerre sous-marine !



Adapté au cinéma en 1990 par John McTiernan sous le titre d'À la poursuite d'Octobre Rouge, avec Sean Connery commandant l'Octobre Rouge et Alec Baldwin dans le rôle de Jack Ryan.



-Edouard Jhil-

"Lisez ce que vous voulez, mais lisez, c'est important."

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Tempête rouge

L'art de la guerre.



Personnellement, j'ai une certaine affinité avec les "films de sous-marins". Ainsi "The Hunt for Red October", l'adaptation cinématographique d'Octobre Rouge, le premier roman de Tom Clancy, est un de mes films préférés. Et il faut dire aussi que j'aime beaucoup la période de la Guerre Froide.

Ainsi, rien d'étonnant au fait que j'ai grave kiffé ce "Tempête Rouge", le deuxième (très volumineux) roman de Clancy.



Tout au long des presque mille pages qui le compose, l'auteur imagine ce qu'aurait pu être une guerre conventionnelle (comprendre, pas nucléaire), entre l'OTAN et l'URSS. Il est à noter qu'il a écrit l'histoire en collaboration avec Larry Bond, créateur du jeux de guerre "Harpoon", dont Clancy est un amateur.



Le lecteur averti aura compris qu'on est ici sur les terres de l'uchronie. Tout, depuis les raisons profondes du conflit, jusqu'au dénouement, est évoqué avec une telle minutie qu'on a presque le sentiment que cette guerre a réellement eu lieu, que l'Histoire a divergé à la fin des années 80's. Et c'est donc avec un certain effarement que l'on assiste à l'invasion de l'Islande et de la RFA par l'Armée Rouge...



Le point de vue de l'auteur sur la guerre est celui du stratège et du tacticien : pas de considérations morales, pas de gros plan sur le sang et la boue...En fait Clancy romance un scénario des analystes du Pentagone, mais il le fait avec talent : chapitre courts, multiplications des protagonistes, mais sans jamais perdre le lecteur, focus sur l'action et les différentes batailles...Toutes les forces de l'OTAN sont montrées : terrestres, navales, aériennes, mais il faut bien reconnaitre que les forces aéronavales, sont davantage mise à l'honneur. Et, bien sur, j'ai particulièrement gouté les passages traitant de la guerre sous-marine.



Clairement, Clancy aime la "chose militaire", tous les personnages sont des officiers et il souhaite mettre en avant leurs compétences et leur professionnalisme, voire le "dépassement de fonction" dont ils peuvent faire preuve. Les connaissances de l'auteur, aussi bien sur les systèmes d'armes, que sur les stratégies et l'organisation de l'armée américaine sont vraiment remarquables.



Au final, j'ai beaucoup aimé "Tempête Rouge" pour son aspect immersif très marqué, qui fait que ses mille pages se tournent toute seules.







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Code SSN

après deux jours de combat contre les forces vietnamienne et philippine,

la chine envahit les îles Spratly qu'elle convoité depuis longtemps.

un pétrolier américain est

arraisonné.

les américains vont envoyé l, uss cheyenne sous marin nucléaire de la dernière génération, avec un équipage surentrainé, sous les ordres du comandant Bartholomew mackey.

une succession de combat sous marin, toujours a l,

avantage des américains grâce aux dernières technologie.

on ne s, ennuie pas, et sa reste assez sympathique.
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Octobre rouge

Ce week-end j’ai retrouvé un livre que j’avais lu il y a des années. « Octobre rouge » premier livre de Tom Clancy parut en 1984 et qui avait été adapté au cinéma avec Sean Connery et Alec Baldwin dans les rôles principaux.

Ce livre est une étude intéressante de la politique, le matériel et la doctrine de la guerre froide des années 70. Le Commandant d’un sous-marin soviétique Marko Ramius, Lituanien, cherche à faire défection et à livrer aux Occidentaux son embarcation, un sous-marin nucléaire de la nouvelle génération équipé d'un hydrojet qui le rend silencieux. L’analyste de la CIA, Jack Ryan, comprend les intentions de Ramius. Sous couvert d’une opération de secours, les Américains feront tout pour l’aider.

Le livre est assez différent du film. Tom Clancy décrit en détail les aspects techniques des armes modernes, le lecteur doit faire attention à ne pas se perdre dans les détails. La vie à bord des sous-marins russes et américains est racontée avec beaucoup de réalisme, les personnages sont crédibles.

Certainement un livre très patriotique, l'Amérique est le pays de la liberté, de la Russie le mal.

Si vous n’avez pas lu « Octobre Rouge » et si vous aimez les thrillers ce livre est pour vous. Un des chefs-d'œuvre de Clancy.

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Le serment, tome 1

Commençons par la fin : la fin de Tom Clancy, décédé en 2013, contrairement à ce que l'éditeur Albin Michel peut laisser penser. En effet, sur la couverture de ce thriller paru en France en 2020 s'étale en caractères géants son nom, puis en beaucoup plus petit celui de Mark Greaney. Le livre a originellement été publié en 2016 aux États-Unis, en utilisant les personnages créés par Clancy et en respectant la forme de ses ouvrages. L'honnêteté serait de présenter « un roman de Mark Greaney d'après les personnages de Tom Clancy » et de mettre ces deux informations sur le même plan en termes de taille de police de caractères.



Le livre reprend les personnages et situations issues de Chef de guerre, roman prémonitoire, car il décrivait en 2013 l'invasion de la Crimée par la Russie. Chef de guerre est le dernier récit de Clancy, complété et achevé par Mark Greaney (déjà).



Ici, Greaney imagine des arrestations, puis des attaques terroristes, ciblées contre des militaires et agents américains par plusieurs structures très bien informées. La multiplication des cas laisse à penser à une fuite humaine ou informatique majeure. La sécurité des États-Unis est en jeu. A fortiori quand Daesch parvient à obtenir cette fameuse liste de cibles américaines et décide de monter un commando sur le sol américain pour frapper l'Amérique au coeur. Le pays, dirigé par le président Jack Ryan, va devoir faire appel à la structure clandestine de John Clark et dans laquelle opère le fils du président, Jack Ryan Jr, pour tenter de mettre fin à ces actions terroristes.



Sonnez clairon, envoyez les missiles contre … Albin Michel. La façon de présenter l'ouvrage n'est pas satisfaisante, on l'a déjà dit. De plus, le livre est publié en deux tomes, comme l'étaient les « vrais » Jack Ryan. D'autres écrivains, gros vendeurs habitués à écrire des « pavés », sont publiés en un seul ouvrage, avec des paginations parfois supérieures (je pense notamment à Ken Follett). Faites le calcul du prix d'achat à la page…

Ceci dit, Greaney écrit bien et se place vraiment dans le style de Clancy : pas d'escroquerie de ce point de vue. le remplaçant maîtrise aussi bien que l'original les structures militaires et de renseignement américain et est aussi pointu en termes de matériels utilisés. Son style est alerte et convient parfaitement à ce thriller.



Deuxième écueil pour Albin Michel. Le récit a lieu alors que l'État islamique, après avoir atteint son extension maximum, commence à reculer grâce à l'action concertée de la coalition internationale, notamment des peshmergas kurdes. C'est effectivement la situation en 2016 lorsque le livre paraît aux USA. Tous les ouvrages de Clancy avaient eux aussi la particularité de « coller » aux événements et de présenter une analyse géopolitique pertinente. Que penser de la publication en 2020 en France d'un texte de 2016, lorsque la situation a déjà bien changé ? Il faudrait peut-être décider plus rapidement de la publication (ou non) en français de ce type d'ouvrage.

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La somme de toutes les peurs

Je crie au scandale !



Quand on commence à survoler les pages pour aller vers du concret, ce n'est jamais bon signe. C'est peu dire que de qualifier ma lecture de laborieuse. L'action, qu'on recherche à travers ce type de roman, ne démarre réellement qu'après s'être coltiné pendant prés de 900 pages moultes détails techniques indigestes qui n'apportent rien à l'histoire (fabrication de la bombe, manoeuvres des sous-marins, traité de paix palestino-israelien, transport des arbres qui provoqueront des avaries au sous-marin américain,…).



« Tom Clancy » est cité par les critiques comme le Maitre du roman d'espionnage et thrillers politiques. Rien que ca ! Je ne sais pas comment les éditeurs ont pu lui décerner ce titre. En tout état de cause, s'agissant pour moi d'une première, je pense qu'on va s'arrêter là.

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Mort ou vif, Tome 1

Mort ou vif date de cette période où Clancy a fait le tour des possibilités offertes par son héros fétiche : Jack Ryan. Il va lancer de nouveaux personnages et organisations, comme ici Jack Ryan Jr et le Campus.

L’ennemi devient le terrorisme islamique. C’est aussi l’époque où il va co-signer des séries dérivées de ses thèmes habituels, entretenant un certain doute sur la paternité (au moins partielle) de ses ouvrages. Cet opus aurait par exemple été coécrit avec Grant Blackwood...

Les auteurs continuent néanmoins de balader le lecteur au quatre coins du monde et Clancy est toujours parfaitement informé des évolutions géo-stratégiques de l’époque. Il y ajoute moult détails militaristes.

Le tout forme un ouvrage de divertissement qui s’étale en deux tomes, mais reste bien rythmé grâce à des courts chapitres qui permettent de suivre l’action en continu. Ce n’est pas le meilleur de Clancy, mais cela reste lisible.
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Mort ou vif, tome 2

Pour les besoins (financiers) de Tom Clancy et de son éditeur, ce Mort ou vif est en deux tomes. Deux livres, mais une seule histoire, qui voit un chef islamiste fanatique terroriser l’Amérique. Heureusement (envoyez la musique, garde à vous), les agents d’exception Clark et Chavez (déjà croisés) et le fiston de Jack Ryan, prénommé pour simplifier Jack Ryan Jr. Sont là pour traquer le groupe de ce criminel.



Comme il s’agit du tome 2, le rythme va en s’accélérant, la tension monte encore d’un cran. Mais le résultat reste un divertissement d’action à l’américaine, bien fait et bien mené.

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Octobre rouge

Un livre à ne pas lire en confinement : si vous voulez vous évader, rêver grâce à de belles descriptions, de grands espaces, lire plutôt L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, par exemple, qui offre les descriptions des paysages grandioses de l’Amérique, dans lesquels l’homme peut passer pour un détail, quelque chose d’anodin.

Vous pouvez aussi vous dire dans ce cas que d’autres sont encore plus enfermés que vous-mêmes, ou voir les fonds marins comme de grands espaces. Après tout, pourquoi pas.



Une histoire de sous-marins donc. Comme je les aime. Je n’en ai pas lu d’autres cela dit, peux pas trop comparer. Mais là, il y a ce qu’il faut : les explications techniques, les personnages qui vont bien – enfin, il y en a qui meurent, ils vont pas si bien, mais ils vont bien dans l’histoire, vous aurez compris. Avec les gueules qu’il faut quoi. Et l’action, quand même, même si là aussi c’est pas le débarquement mais disons qu’entre le Grand Bleu et Star Wars, il y a quelques possibilités et Octobre rouge, c’est entre les deux.



Bon, soyons honnête, parce que je lui ai pas laissé très beaucoup d’étoiles au bouquin, il y a bien quelque part où ça a pêché. Donc le sujet qui m’intéressait pas bien des masses au départ et la longueur du coup, que j’aurais bien raccourcie de moitié disons.



Mais voilà, comme ça je connais Clancy. C’est son premier à lui aussi d’ailleurs, ça nous fait un truc en commun, comme ça.

Au suivant !


Lien : https://chargedame.wordpress..
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