À l'ère de la médiatisation et de l'image, Tom n'a jamais cherché à convaincre le grand public ou à devenir célèbre. Il est toujours resté discret et authentique et, même si peu de gens le savent, il est celui par qui tout à commencé. Tous les "nouveaux maîtres" se sont en effet largement inspiré de lui et il est incontestablement l'homme qui aura le plus marqué le monde du cheval.
Après avoir écouté leurs histoires, Tom avait souvent l'impression sur les gens étaient proches d'obtenir le résultat désiré mais n'arrivaient pas à assembler les pièces du puzzle. Il leur demandait alors s'ils se souvenaient avoir entendu Ray mentionner une chose :
L'importance de remarquer le moindre changement et le moindre effort du cheval.
Et c'était souvent la seule chose que Tom avait à leur dire. Ray leur avait déjà présenté ce principe, et tout ce dont ils avaient besoin c'était de s'en imprégner.
"Demande et attend" est une phrase que Tom répète fréquemment. Les cavaliers gênent si souvent le cheval en essayant de le forcer à faire ce qu'ils veulent... Tom m'a démontré que si vous pouvez apprendre à préparer la situation de telle sorte que le cheval trouve la manière la plus facile de s'en sortir, alors vous avez créé une situation dans laquelle le cheval ne fait pas seulement ce que vous aimeriez qu'il fasse sans résistance, mais en plus il apprend.
Tom disait qu'il n'y a aucune raison de changer tant que l'on est heureux comme on est et que l'on parvient à faire ce que l'on veut. Mais si l'on n'est pas heureux, il faut chercher à changer d'attitude.
J'ai souvent l'impression que je régresse alors qu'en fait ces moments de doute sont ceux où je progresse le plus, car je réalise que je ne sais rien et qu'une fois encore il faut que j'écoute le cheval, que j'aie l'esprit ouvert, que je m'arrête et que je garde mon calme.
Tom m'a appris à ralentir, à avancer pas à pas, et à traiter la maladie et non les symptômes.
Je ne recherche pas la perfection des le départ, seulement des bases suffisantes pour sur le cheval se tourne vers moi s'il a des problèmes. S'il ne le fait pas de lui-même, je fais en sorte qu'il recherche confort et protection auprès de moi. Sans ces fondations je me sens en grande insécurité avec lui.
Cet instinct de survie existe chez tous les êtres vivants mais s'il n'avait pas été aussi fort chez les chevaux, il n'y en auraient plus sur terre depuis bien longtemps.
Je ne crois pas que les gens réalisent à quel point leur propre attitude influe sur celle de leur cheval.