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3.55/5 (sur 20 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : El Paso, Texas , le 11/07/1907
Mort(e) le : 29/01/2001
Biographie :

Tom Lea est le nom de plume de Thomas Calloway.

Artiste peintre mural, illustrateur, romancier, correspondant de guerre et historien américain.

L'essentiel de ses oeuvres se passent au Texas ou dans le l'Asie du Sud .

Ses romans les plus célèbres sont "The Brave Bulls" et "The Wonderful Country"


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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
J'étais de ce pays, c'était ma terre natale.
Je ne demandais rien de plus que ce qu'elle me donnait.
Et j'y sentais l'enchantement du monde,
Sur les murs de ma demeure, le soleil était d'or,
Et j'y connus l'amour.
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Petites et discrètes, quatre compagnies distinctes de voyageurs faisaient route ce matin-là, alors que le soleil n’était pas encore levé, vers la ville solitaire. Ignorant toutes la présence des autres, seulement remarquées par le vent, elles convergeaient depuis les quatre points cardinaux de l’obscurité qui s’étendait très loin alentour.
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Pour sa part, Martin Brady n’était pas certain d’avoir envie de voir des gringos. Mais il savait qu’il en verrait ce jour-là. Tout au long de cette remontée vers le nord, vingt-six jours de route avec les bœufs et le lourd minerai – et bien avant encore –, il avait pensé au moment où il se retrouverait à nouveau de l’autre côté du fleuve. Il y avait pensé pendant des années. Quand le patrón lui avait dit d’emmener le minerai dans le Nord, il n’avait pas renâclé. Il voulait savoir à quoi ça ressemblait. Maintenant, il y était presque.
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Ellen repoussa le bras qu’il essaya de passer autour de sa taille.

— Laissez-moi seule. Donnez-moi du repos, du repos, du repos, Starke Colton ! Êtes-vous aveugle ? Ou bien sourd ?

— Non, je vous vois et vous entends très bien.

Il la laissa seule et referma la porte derrière lui. Aux quatre coins de la bâtisse, le vent faisait entendre de puissants gémissements. Le major lui aussi se sentait fatigué. Il trouva Mindy Stoker dans la cuisine.

— Elle va se reposer, dit Colton, dormir un peu. Elle dit qu’elle ne peut rien avaler.

Il se tourna vers le commis de cuisine qui préparait des boulettes de viande.

— Serait-il possible que je me lave le visage et les mains dans la cuisine ?

— Venez dans ma chambre, major, lui répondit son hôtesse, vous trouverez du savon, de l’eau et du linge de toilette.

Elle le prit par le bras.

— Suivez-moi, je vous en prie.
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— Dieu soit loué…

D’un geste du menton, il indiqua l’étoile du matin.

— El Lucero, celui qui apporte la lumière.

Martin Brady aperçut l’étoile. Quand le soleil serait levé, si près de la garnison, ils n’auraient plus à craindre les Apaches. Mais tant qu’il faisait nuit, la vigilance s’imposait.

— Une longue nuit, lâcha Casas.

Dire quelques mots lui fit du bien.

Au loin, dans le bruit du vent, les cavaliers entendirent un cri faible. Ils s’immobilisèrent. Le cri se fit tremblotant puis se mua en un glapissement hululé.

— Ah, si c’est pas pittoresque ! Une sérénade à Lucero, s’exclama Casas.

Il attendit un moment, avant de reprendre :

— De la musique et pas d’Indiens. On est plutôt bien lotis, pas vrai Martín ?

— Pour l’instant.

Le sable soufflé par le vent vint buter contre ses dents quand il ouvrit la bouche.
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Une heure avant le jour, le vent se leva et balaya le désert, déplaçant le sable, changeant les formes des dunes sous les sombres mesquites. Il soufflait sur les plateaux nus, depuis les derniers rochers au sommet des montagnes jusqu’au fleuve qui, dans le fond du désert, s’écoulait vers le sud par un col dont les flancs à pic enserraient son cours. Sous le col, le vent suivait l’eau jusque dans une vallée où il rencontrait les habitations d’une ville isolée qui dormait encore entre les arbres et les champs labourés.
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Il jeta un œil à Diego Casas, pensant à la dette qu’il avait envers le père de son compagnon, le vieux Mateo, qui l’avait caché cette nuit-là. Qui l’avait emmené à Valdepeñas dans ses chariots couverts, l’avait nourri, lui avait accordé son aide et s’était chargé de son éducation, il y avait fort longtemps. Le vieil homme était fier de lui.
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— Il a les talents de sa race. Il va décharger la charrette et la remplir avec des choses très précieuses qu’il a dans son entrepôt. Et ensuite, on rentrera chez don Cipriano. Mais avant ça, Martín, yeepee, on ira se rincer le gosier et tâter un peu de chair fraîche ! Il paraît que dans le Nord, ça a un autre goût !
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Ce que j'veux dire, c'est qu'il avait manigancé quelque chose, cet enfant de salaud. Il a pas piqué au hasard, il cherchait un truc en particulier. Et sans doute pas de l'argent, vu la façon dont il a massacré les sacs. Mais il a au moins une qualité: il est hideux. Avec ce nez crochu, ces yeux verts et cette cicatrice sur la joue, on le repère comme une fiente de rat dans un bol de sucre.
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-Don Juan avait raison avec son histoire d' era, fit remarquer John Rucker. Il n'y a plus d'Apaches. Le train est arrivé. On ne va pas s'en plaindre, mais ça ne sera plus jamais comme avant, désormais. Pour nous tous. Ça sera un pays différent.
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