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Citations de Tomas Espedal (100)


Les bateaux de luxe, les villas trop grandes, tout s'accroît, la richesse augmente, mais au milieu de cette opulence les hommes diminuent, on ne les distingue presque plus, ils se noient dans leurs possessions. On a l'impression que toute cette nouvelle richesse est investie dans une tentative de nous éloigner de ce qui nous entoure. On s'élève au-dessus des autres, on s'isole de la nature, on se barricade contre l'inconnu et le dissemblable, on triomphe du voyage, on s'achète une absence de désagréments et de problèmes: tout ce qui pourrait nous faire vivre quelque chose d'imprévu.
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Il y a dans la vie des périodes où tu te dis : tu es quelqu'un d'insupportable. Il y a dans la vie des périodes où tu veux te perdre. Tomber plus bas que terre. Tu bois et tu te dissous, tu sombres. Tu fais de ton mieux pour toucher le fond. Tu t'y diriges, et le plus agréable, c'est que tu te complais à ce travail de démolition.
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Jean-Jacques aime la nature. En un sens, elle est sa bien-aimée. Il aime la nature comme une femme. Chez Rousseau, la nature est d'abord une idée. La nature est propre, dépourvue de conflits et de scories. Elle représente l'idée d'un lieu meilleur, plus authentique pour l'homme. (Page 35)
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On doit soi-même choisir la vie que l'on veut mener, du mieux que l'on peut.
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"La vérité, c'est que tu as envie d'un métier, mais qu'aucun métier ne te fais envie."
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"Petit à petit je le comprends, tu es heureux parce que tu marches."
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S'asseoir au bar, c'est partir en voyage. Boire, c'est voyager sans quitter sa chaise.
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Je sais maintenant que le bonheur est difficile à décrire ; il vit sa propre vie tranquille et invisible dans l'existence quotidienne de deux personnes qui s'aiment.
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Tu peux te trouver une nouvelle compagne, tu peux quitter ta famille et tes amis, partir, découvrir d'autres villes, d'autres lieux, tu peux vendre tout ce que tu possèdes, te débarrasser de tout ce que tu n'aimes pas, tu ne pourras jamais -aussi longtemps que tu vivras - te débarrasser de toi-même.
Il y a dans la vie des périodes où tu te dis : tu es quelqu'un d'insupportable. Il y a dans la vie des périodes où tu veux te perdre. Tomber plus bas que terre. Tu bois et tu te dissous, tu sombres. Tu fais de ton mieux pour toucher le fond. Tu t'y diriges, et le plus agréable, c'est que tu te complais à ce travail de démolition.
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Oui, pourquoi marcher quand on peut naviguer ? Pourquoi marcher quand on peut se déplacer en voiture ou en avion ? Pourquoi cette lenteur, cette solitude, tous ces efforts, tous ces désagréments, pourquoi cette révolte imperceptible, cette protestation inaudible, cette tentative de faire quelque chose de différent et de compliqué ? J’ai toujours voulu vivre différemment, mener une autre existence que celle à laquelle on m’a éduqué. (p.115-116)
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Comment se termine un voyage ? Nous arrivons à destination, est-ce un nouveau commencement ou une fin ? Jusqu'où pourrons-nous marcher, combien de temps tiendrons-nous sur la route...(p.244)
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En voyant les photos qu'Henri Cartier-Bresson a prises de Giacometti, nous serons sans doute étonnés; pas beau, il était aussi gris que ce qu'on disait. Il était comme ses sculptures, nerveux, maigre, avec une grosse tête. On se forge selon l'image que l'on se fait de soi. (p.153)
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Mais en ce moment précis de ma vie je n'ai pas de chez moi. J'ai un endroit où habiter, j'habite seul, dans une chambre avec un matelas par terre, un bureau, une chaise, c'est tout. Une chambre d'attente. J'attends un changement, non, j'attends une transformation, quelque chose d'entièrement nouveau, une nouvelle vie ? J'attends quoi ? Cela commence aujourd'hui, la nouvelle vie, les nouvelles possibilités, il suffit de se lever, de se redresser, de secouer le sable et les rêves, d'enfiler son complet, d'endosser son sac et de s'en aller sur la piste ouverte. (p.137)
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Tomas Espedal
Le voyage ne nous vieillit pas, il nous rajeunit. Le voyage nous trouble, il change notre rapport au temps et aux années, nous croyons tout voir avec un regard neuf, avec un regard jeune, le voyage perturbe notre mémoire, il nous fait oublier ; nous ne nous rappelons plus notre âge réel, nos erreurs, nos déceptions, nous voyageons, nous croyons retrouver notre jeunesse, alors qu'en réalité nous sommes en train de rêver. Nous rêvons, c'est le voyage qui l'exige, il exige que nous soyons jeunes. Le voyage attend de nous que nous affrontions le monde avec un regard innocent, un regard novice, que nous découvrions les choses avec un regard curieux, affamé, et nous ne sommes que trop disposés à nous laisser persuader et séduire, nous remontons le temps, nous revenons à notre jeunesse. Nous pensons avoir droit à une jeunesse éternelle ; en contrepartie, le voyage nous demande simplement d'oublier et de rêver.
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Tomas Espedal
Oui, pourquoi marcher quand on peut naviguer ? Pourquoi marcher quand on peut se déplacer en voiture ou en avion ? Pourquoi cette lenteur, cette solitude, tous ces efforts, tous ces désagréments, pourquoi cette révolte imperceptible, cette protestation inaudible, cette tentative de faire quelque chose de différent et de compliqué ?
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(...) il m'aurait fallu un métier. Je n'ai jamais eu de métier. J'ai fait d'autres choix, je me suis révolté, j'ai écrit et publié des livres ; j'ai voyagé, j'ai fait pas mal de folies, mais je n'ai jamais eu de métier.
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Les années ne me rendent pas plus intelligent, bien au contraire, il est possible que je m'achemine vers une bêtise pure et généralisée.
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Tu dois vivre toute ta vie avec toi-même. Tu peux te trouver une nouvelle compagne, tu peux quitter ta famille et tes amis, partir, découvrir d'autres villes, d'autres lieux, tu peux vendre tout ce que tu possèdes, te débarrasser de tout ce que tu n'aimes pas, tu ne pourras jamais - aussi longtemps que tu vivras - te débarrasser de toi-même.
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La richesse augmente, mais au milieu de cette opulence les hommes diminuent, on ne les distingue presque plus, ils se noient dans leurs possessions.
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Moi, je n'ai pas un nom à coucher dehors, dans ma famille tout le monde préfère dormir dans des maisons, c'est ce qu'on fait depuis des générations, et j'ai repris cette habitude comme si elle allait de soi, jusqu'à la première nuit que j'ai passée dehors.
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