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Critiques de Tommy Wallach (116)
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Si c'est pour l'éternité

Après avoir lu et aimé We all looked up (Si c’est la fin du Monde en français) il y a quelques semaines, j’ai eu envie de poursuivre sur ma lancée et j’ai donc lu le deuxième roman de Tommy Wallach, Thanks for the trouble (Si c’est pour l’éternité en français), qui attendait dans ma pile à lire depuis sa sortie. Et si j’avais déjà beaucoup aimé We all looked up, j’ai encore davantage aimé Thanks for the trouble, qui est vraiment passé à la limite du coup de cœur !



Tout d’abord, je suis toujours autant fan et admirative de la plume de Tommy Wallach. Il écrit si bien ! La plume est fluide, ça se lit tout seul, notamment grâce aux chapitres très courts qui incitent au page-turning. Mais surtout, ses comparaisons et métaphores sont tellement bien pensé, ça m’impressionne à chaque fois ! Sans oublier son sens de l'humour que j'apprécie aussi beaucoup. Je crois pouvoir dire qu’il fait définitivement partie de mes auteurs favoris maintenant !



Concernant l’histoire, je l’ai trouvée vraiment originale et intrigante. Elle ne ressemble à rien de ce que j’ai pu lire auparavant, et j’ai beaucoup aimé le format choisit pour la raconter (sous forme de dissertation pour candidater à l'université). J’ai également beaucoup aimé l’ambiance, ainsi que le ton de la narration.



J’ai été happée dès le premier chapitre et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Parker et Zelda sont des personnages plaisants et profondément attachants, et j’ai très rapidement été investie dans leurs aventures. Chacun a une particularité qui le rend particulièrement intrigant et donne envie d'en apprendre plus sur son histoire. D’ailleurs, j’ai particulièrement aimé le côté fantastique apporté par la particularité de Zelda, à laquelle je ne m’attendais pas et dont j’ai trouvé qu’elle apportait une autre dimension au récit.



J’ai trouvé que ce livre était le parfait mélange entre légèreté et profondeur. Il aborde subtilement des sujets difficiles, tels que la perte d'un être cher, le deuil, ou la manière dont on surmonte (ou non) cette perte, et pousse le lecteur à la réflexion, tout en conservant une certaine légèreté dans le ton employé ou dans les actions qu’effectuent les personnages.



En résumé, Thanks for the trouble a été une excellente lecture. C’est une histoire à part, originale et très bien pensée, que je n’oublierai pas de si tôt et que je ne peux que vous conseiller.
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Si c'est la fin du monde

Comme souvent lorsque j'ai beaucoup d'attentes concernant un roman, cela me prend des années pour oser le sortir de ma pile à lire, et We all looked up de Tommy Wallach, que j'avais acheté au moment de sa sortie VO en 2015, en a donc fait les frais. Huit ans plus tard, je me suis heureusement enfin décidée à le sortir de ma PAL, et je ne l'ai pas regretté car j'ai beaucoup aimé cette lecture, qui dans l'ensemble a été à la hauteur de mes attentes.



Comment réagiriez-vous s'il y avait 66.6 % de chance qu'un astéroïde s'écrase sur Terre et anéantisse toute vie à sa surface dans à peine deux mois ? C'est la question à laquelle nos personnages sont contraints de faire face dans ce roman, alors que l'astéroïde Ardor vient d'apparaître dans le ciel, bouleversant le quotidien de l'humanité se faisant.



J'ai trouvé le sujet traité de manière originale : cette possible fin du Monde, cette menace réelle et pourtant incertaine, qui laisse la population dans un état de questionnement, d'inquiétude et d'incertitude permanent.



Car tout repose sur cette incertitude : en effet, si la fin est plus que probable, elle n'est cependant pas absolument certaine, rendant la situation particulièrement difficile à vivre pour les personnages, qui ne savent jamais tout à fait comment se positionner. Les 33,3 % de chance qu'Ardor épargne la Terre leur donnent l'espoir que la vie ne s'arrêtera pas et les empêchent de se résigner totalement, les incitant plutôt à poursuivre leur vie plus ou moins normalement, en continuant notamment à aller au travail ou au lycée. Mais en même temps, la forte probabilité que la fin du Monde se produise effectivement deux mois plus tard les poussent à vouloir profiter de la vie tant qu'ils le peuvent encore, à réaliser leurs rêves inaccomplis, à affronter leurs peurs pour ne pas avoir de regrets… Ils sont partagés entre l'envie de vivre pleinement dans l'éventualité où le pire se produirait réellement, et l'injonction à vivre comme si de rien était, comme s'ils allaient survivre, pour ne pas que le chaos s'empare du Monde. Durant tout le récit, on a donc ce suspense de savoir si Ardor va véritablement s'écraser sur Terre ou pas, et on partage l'attente et les inquiétudes des personnages.



Le tout sous fond de climat social et politique tendu, avec une gestion de la situation assez "classique" de la part du gouvernement : mise en place d'un couvre-feu, présence policière dans les rues et même dans les établissements scolaires pour assurer le maintient de l'ordre, arrestations multiples… Actions qui ne sont pas au goût de tout le monde et qui entraînent des protestations au sein du peuple.



Tout d'abord, j'ai adoré la plume de Tommy Wallach ! J'ai particulièrement aimé certaines de ses métaphores / comparaisons, toujours très inventives et imagées, et dans le même temps particulièrement pertinentes.



Ensuite, j'ai vraiment beaucoup aimé les quatre personnages principaux, qui sont tous attachants à leur manière. J'ai eu un faible pour Andy et pour le duo qu'il forme avec Anita au début, mais Peter et Eliza sont également intéressants et touchants et au final je les ai tous aimé. Ils sont tous vraiment travaillés, ont chacun une personnalité marquée, un passé, des rêves, des aspirations, des difficultés… ce qui les rend d'autant plus réalistes.



Et ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est de les voir se révéler à eux-mêmes. Si au départ ils peuvent sembler rentrer dans des cases (l'intello, le sportif, le glandeur, la paria…), on se rend rapidement compte que le contexte apocalyptique leur permet d'éviter d'être caricaturaux et les rend d'autant plus intéressants. En effet, ceux qui auraient pu sembler lisses ou sages, comme Anita et Peter, se révèlent plus rebelles qu'il n'y paraît, tandis que les "outsiders" comme Andy et Eliza se révèlent moins insouciants qu'on n'aurait pu le croire. J'ai également aimé voir ces quatre personnages très différents et qu'on ne verrait pas forcément s'apprécier devenir amis, offrant au lecteur des amitiés improbables mais fonctionnant étonnamment bien.



Et enfin, j'ai également trouvé intéressant de choisir de mettre en scène des adolescents de 18 ans comme personnages principaux, alors qu'ils sont à l'aube de démarrer leur vie d'adulte et ont quelque part plus à perdre que d'autres.



D'un point de vue plus général maintenant, j'ai beaucoup aimé la première moitié du roman, la manière dont les choses, le contexte sont mis en place, mais j'ai trouvé que ça retombait un peu ensuite, et la deuxième moitié du roman m'a un peu moins emballée même si elle ne m'a pas déplu non plus. J'aurais aimé que le roman se concentre un peu moins sur le sort des quatre protagonistes, ou plutôt qu'ils nous en dise un peu plus sur le contexte général de ce qui se passait sur la planète (éléments d'informations dont j'ai trouvé que nous avions de moins en moins à mesure qu'on progresse dans l'histoire), car on finit par ne plus ressentir autant ce climat d'angoisse et d'incertitude qui devrait pourtant au contraire s'intensifier à mesure que l'échéance se rapproche.



J'ai également était légèrement déçue par la fin. Même si je comprends le choix de l'auteur et trouve qu'il fait sens, et particulièrement pour une histoire comme celle-ci, je m'attendais à autre chose.



Mais dans l'ensemble, cela reste une très bonne lecture, une histoire intéressante et originale, qui nous pousse inévitablement à nous demander comment nous réagirions personnellement si un scénario similaire venait à se produire. Les personnages sont travaillés, profonds et attachants, et évitent les stéréotypes des rôles auxquels ils sont assignés. Un livre bien écrit, une plume inventive et fluide que j'ai personnellement adoré. En somme, malgré une deuxième partie légèrement en demie-teinte, c'est une lecture que je recommande si vous aimez les histoires de fin du Monde !
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Si c'est la fin du monde

Malheureusement, même si le résumé de Si c’était la fin du monde est particulièrement alléchant et que l’idée est plutôt bonne, ce roman m’a énormément déçu et m’a vraiment laissé perplexe. Pourtant, les premiers chapitres m’ont vraiment séduit. J’ai fait la connaissance d’un groupe de lycéens à la fois différents et complémentaires, n’attendant pas les mêmes choses de la vie mais se battant tout de même pour parvenir à leur réussite sociale et/ou professionnelle. Jusque-là, rien d’anormal. Il s’agit simplement de personnages communs, parfois trop stéréotypés, allant du premier de la classe, en passant par le sportif et en finissant par la petite racaille des bas quartiers. Rien n’est laissé au hasard, si bien que chaque lecteur se retrouvera forcément dans un des personnages ou du moins en partie car dans l’univers de Tommy Wallach, la vie des adolescents ne semble se résumer qu’à deux choses : la drogue et le sexe. Je veux bien croire que c’est lié à l’âge mais là c’est un peu trop omniprésent pour être totalement réaliste.

Quoiqu’il en soit, la routine de tout ce petit monde se voit basculée lorsque le président en personne affirme qu’une météorite se dirige droit sur la planète et qu’il y a un risque de 66% que celle-ci l’atteigne…Et ce n'est pas nouveau ! combien de livres et de films traitent de ce sujet
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Si c'est la fin du monde

On suit donc la vie de 4 jeunes pendant les deux mois avant la fin du monde. Deux mois pendant lesquels ils vont se découvrir, s'aimer et ne plus se quitter.



C'est ma mère qui ma offert ce livre et pour tous dire je ne suis à la base pas fan de ce genre de scénario, préférant le post-apocalyptique à l'apocalypse elle-même. Mais j'ai commencé à le lire quand même parce que je me suis dit que quand même, je n'allais pas passer à côté de quelque chose à cause de préjugés. Et j'ai bien fait. A vrai dire je n'ai pas accroché tout de suite mais arrivée vers le milieu du bouquin, il a été hors de question pour moi de le lâcher ! Dès que j'avais une minute je lisais ! C'est vraiment un super livre que je conseil à tous car il nous fait tout de même un peu réfléchir sur notre façon de vivre... Je veux dire : si le monde dans lequel nous vivons devait s'arrêter demain, aurions-nous vécu notre vie comme nous l'entendons ? Sans aucuns regrets ?







Je vous met comme même la couverture anglaise parce que je la trouve plus significative que l'autre. On reconnaît bien les personnages et on comprends mieux l'histoire.
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Si c'est pour l'éternité

"Si c'est pour l'éternité" est une belle histoire qui sort de l'ordinaire, très poétique, presque magique, malgré les thèmes difficiles qui y sont abordés tels que le deuil et le suicide. Entre Zelda, mystérieuse et fantasque, et Parker, touchant et charmant, les personnages sont attachants.

Ce roman est profond, drôle et émouvant. Il nous montre qu'une rencontre peut changer et guérir une vie brisée. Je l'ai lu d'une traite et j'ai adoré ! La petite touche de fantastique ma particulièrement séduite
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Si c'est la fin du monde

Parmi mes dernières lectures on compte: Si c'est la fin du monde, de Tommy Wallach chez Nathan Édition.

Ce livre est un ancien de ma PAL qui m'a toujours attiré mais en même temps je n'avais pas d'attentes particulières. Je n'arrive pas encore a mettre des mots sur cette lecture, ce n'est pas une très bonne lecture, ce n'est pas une déception... C'est un entre deux.



Nous suivons quatre personnages, tous décrit selon des stéréotypes : Peter l'athlète, Anita l'intello, Andy je-m'en-foutiste et Eliza l'impopulaire. Lorsque une météorite apparait et menace de détruire la terre, deux chances sur trois, plus rien n'est comme avant.



J'ai eu du mal avec la première partie du roman: on joue sur les clichés oui, mais parfois un peu trop, certains axes ne sont pas aboutis selon moi. Par contre j'ai beaucoup aimé la seconde partie du roman, beaucoup plus addictive selon moi, j'ai vraiment réussi a m'attacher aux personnages et à leurs problématiques. Et j'ai bien aimé la fin, qui me faisait le plus peur: j'avais peur de l'effet soufflé, une seconde partie super pour une fin qui retombe, décevante. Ca n'a pas été le cas, heureusement, et c'est ce qui en fait une bonne lecture selon moi. Les personnages se posent tous des questions super intéressantes, que j'ai aimé découvrir, ils ont tous un parcours sympa, en moins de deux mois ils changent.



Maintenant, je reste avec ce gout un peu amère, j'ai l'impression que quelques axes sont mal traités, pas assez aboutis à mon goût et laisse un peu sur sa faim.

J'en garde quand même un bon souvenir, la seconde partie sauve en quelque sorte toute l'histoire, et les personnages sont au final assez attachants.

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Si c'est la fin du monde

Au début j'accrochais très bien ...puis au fil du temps je ne comprenais plus les liens ...j'étais un peu perdue ...la fin n'étais pas terrible....fin bref je me suis pas mal ennuyée ! Au fond c'est une assez bonne histoire mais il y a des incohérence.
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Si c'est la fin du monde

Livre qui m'a beaucoup fait réfléchir, qui parle de notre facilité à coller des étiquettes sans connaître, à rester les yeux fermés, j'ai adoré les différents sujets aborder durant le court du livre !
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Si c'est la fin du monde

Un livre qui fait écho à la situation actuelle, mais ici pas de virus menaçant, le danger vient d'un astéroïde se dirigeant droit sur la Terre.

4 lycéens d'horizons et de cercles très différents sont à l'aube de leur vie. L'heure est à la prise de grandes decisions quant au choix de leur université (on est ici aux Etats-Unis). Ils s'interrogent sur leur avenir quand le couperet tombe, dans deux mois, un astéroïde risque à plus de 60% de heurter la Terre et de provoquer la fin du monde.

On suit ces 2 mois à travers leur point de vue. Leur parcours finit par se croiser comme lié par le destin. Au fur et à mesure que l'échéance arrive, plus la violence et l'anarchie sèment le chaos. Pourtant c'est le moment ou jamais de réaliser ses rêves. 

J'ai trouvé cette histoire particulièrement anxiogène, peut être aussi parce que je l'ai lu en plein confinement, et que je ne peux m'empêcher de faire des parallèles... Les chapitres ne sont pas numérotés dans l ordre croissant habituel, mais en ordre décroissant, comme un compte à rebours. Le rythme est de plus en plus rapide, la civilisation tombe et est remplacée par une jungle urbaine. L'angoisse pour les personnages, comme pour le lecteur s'accentue jusqu'à la fin du compte à rebours. Un bon livre que je recommande.
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Si c'est la fin du monde

Dans cette histoire, on suit quatre personnages. Quatre personnages qui sont reliés entre eux et qui sont magnifiquement bien décrits. Peter, le sportif, qui se demande si en devenir célèbre le rendra vraiment heureux. Anita, l’intello, qui hésite entre suivre ce que lui ont dicté ses parents ou réaliser son rêve d’être chanteuse. Eliza, la salope, qui prend tout ce qu’elle voit en photo, qui essaie de se battre contre une rumeur qui a détruit sa vie un an plus tôt. Andy, le glandeur, qui s’en fout des cours, ne fait rien de sérieux, et qui pourtant à bon cœur, et fait tout pour se détacher de cette étiquette qui lui colle à la peau. Ces quatre là auraient pu être clichés à souhait, pour de vrai, et finalement ils sont loin de l’être. Ils sont touchants et courageux, je ne les oublierais pas avant longtemps. Ce sont des battants, qui évoluent tout au long du livre, et qui comprennent que la vie est courte et qu’il serait peut-être temps d’être heureux.



Et nous voici au cœur du message de ce roman. Le temps. La vie. Le sablier qui ne cesse de couler. Le fait qu’on ne savoure pas autant la vie qu’on devrait le faire. Qu’on passe notre temps à réfléchir et râler pour des trucs futiles, qu’on pense trop au futur et à ce qu’on va devenir et qu’on oublie de vivre. Qu’on suit ce qu’on nous a dit de faire, ce qui est bien, en oubliant qui nous sommes vraiment. Qu’on veut être riche, mais qu’à la fin, même en ayant une grande maison et plein de belles voitures, on est pas vraiment heureux. Ce livre nous montre plus que tout que notre vie n’est pas éternelle, qu’elle peur s’arrêter, d’un instant à l’autre, dans une heure, demain ou dans un an. Il faut qu’on soit heureux, et qu’on rende les gens autour de nous heureux, tout de suite car après, il sera peut-être trop tard.



Et je sais, oh oui je le sais très bien même, que beaucoup n’aimeront pas ce livre autant que moi, qu’ils ne comprendront pas entièrement le sens de cette histoire. Parce qu’au final je crois qu’on se rend compte qu’on a qu’une seule vie et qu’elle est courte seulement lorsque l’on passe près de la mort, que ce soit la nôtre ou celle d’un proche -très proche. Et je sais aussi que certain diront que ce livre est plat, qu’il ne se passe pas grand chose ou qu’ils s’attendaient à autre chose. Peut-être, mais pas pour moi. Je l’ai trouvé réaliste à souhait. Car je pense que c’est exactement comme ça que les gens réagiraient face à une fin du monde imminente.



Après, ce livre aborde également la religion. Dieu, Jésus, la foie, la clémence. Et je peux vous dire que j’ai eu peur au départ, parce que perso je ne suis pas catholique et je ne crois pas en un « Dieu », je pense plutôt que c’est la Nature qui est au dessus de nous mais bref c’est pas le sujet. Finalement, l’auteur nous présente plusieurs face de la religion. Par exemple, Peter croit totalement à tout ça, alors qu’Eliza pas du tout. Et puis ce n’est pas vraiment la religion « extrémiste » ici, c’était plutôt là pour nous faire comprendre que la religion catholique, était en fait de l’humanisme, aimer les gens. Mais aussi une forme d’espoir auquel on peut se retenir quand plus rien ne va. Et j’aime bien cette définition au final. En somme ce livre nous oblige pas à croire à Dieu, mais il nous montre que cela peut-être un moyen de se raccrocher au monde. On peut très bien penser comme Eliza, ou comme Peter, comme bien nous semble !



Enfin, parlons, et bien de cette fin ! Qui m’a totalement détruite, parce que l’avant fin (je veux dire ce qu’il se passe juste avant la fin) je ne m’y attendais pas. Et j’ai pleuré, oui, je pensais pas, mais les larmes ont coulés. Puis la fin tout court, qui, contrairement à beaucoup d’autres qui ont lu ce livre, ne m’a pas laissé sur ma faim et ne pas déçue. Au contraire, pour moi c’est la fin parfaite qui clôt ce livre à merveille. Parce qu’on se rend compte que ce n’est pas vraiment la fin du monde qui est importante, c’est nous. Comment on a vécu, comment on espère. Est-ce qu’on a vraiment été heureux ? Et surtout, surtout, que cet astéroïde et comme tout le reste. Un accident de voiture, l’alcool, les meurtres, la violence, un arrêt cardiaque, la maladie, le suicide. Au final tout peut nous tuer. Et on ne devrait pas avoir peur de la mort, parce qu’elle fait partie de la vie. Et qu’on meurt tous un jour, sans exception.
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Si c'est pour l'éternité

Un livre captivant et qui m'a bizarrement apaisée. Bizarre? Oui!

Une écriture sincère et envoûtante, des personnages originaux, une belle histoire, en bref un petit bijoux à lire d'urgence!
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Si c'est la fin du monde

J'ai lu ce livre, il y a un long moment déjà, mais il fait parti des livre qui reste pour longtemps dans ma mémoire. Il m'a fait énormément réfléchir : et si moi, il ne me restait plus que de mois à vivre ? Qu'est-ce que je ferais ? Où je voudrais être, avec qui ? Qui voudrais-je embrasser une dernière fois ? Qu'est-ce que je réaliserais mes rêves, ou bien est ce que la peur me paralyserait ? Je pense que l'on peut imaginer un tas de réponses, mais qu'aucune ne sera vrai, car pour la plupart d'entre nous, nous de savons pas ce que le corps, ce que l'esprit ressent quand votre vie est sur le point de vous quitter. Si je devais donner une morale à ce livre, ce serait de vivre passionnément chaque jour, car on ne sait pas combien il nous en reste à vivre.





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Si c'est la fin du monde

Il y a de très bonnes choses dans ce livre, de bonnes idées de de bonnes intentions. L'intrigue reste cependant parfois maladroite et l'écriture souffre de quelques défauts (après tout, ce n'est que le premier livre de l'auteur).

Chaque chapitre est censé être centré sur un des quatre personnages principaux, mais la narration reste la même, alors qu'il aurait été plus captivant de varier le style en fonction du personnage (on sent parfois que l'auteur a tenté le coup mais cela reste trop léger).

C'est un livre qui a tenté de raconter la fin du monde sans réussir complètement, l'aspect psychologique et le sentiment d'urgence ne sont pas assez présents à mon goût. Mais cela reste un bon divertissement.
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Si c'est pour l'éternité

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Si c'est pour l'éternité

Ou quand une fille vraiment pas comme les autres débarque dans votre vie pour tout y chambouler...



Tout d'abord, une fois n'est pas coutume, je remercie du fond du cœur les éditions Nathan pour cet envoi, ainsi que pour tous les autres reçus ces derniers temps. C'est tellement merveilleux que je me crois être une gamine ouvrant ses cadeaux de Noël à chaque fois. Cette confiance que placent en moi diverses maisons d'édition m'émeut au plus profond et m'honore grandement, je tenais à le rappeler une fois de plus.



Mais cessons cette sentimentalité dégoulinante de bons sentiments (qui n'en restent pas moins sincères) pour nous concentrer sur le vif du sujet. Cependant (comment je détourne votre attention en cinq secondes chrono), dans un premier temps, regardez moi cette couverture : n'est-elle pas d'une beauté sans pareille ? Pour une fille comme moi qui a le regard accroché dès qu'elle voit quelque chose de délicieusement rétro, c'était une sacrée aubaine.



Si cette tapisserie en arrière-plan vous rappelle celle détestable et old-fashioned de l'intérieur de vos grands-parents, moi, elle m'a directement happée dans cet univers d'hôtels californiens (Non, ne vous mettez pas cette chanson dans la tête à cause de moi !) datant du début vingtième qui ont l'air de receler de mystères ; façon American Horror Story - Hotel mais sans les meurtres et les fantômes ; et qui ont su conserver leur charme d'antan imparable.



Et cette grande élégance presque majestueuse se dégage également fortement du personnage principal de cette histoire improbable, mais à laquelle j'ai cru jusqu'au bout des ongles et du parcours, à savoir : Zelda Toth, qui se prétend immortelle depuis presque deux cent cinquante ans. Non, non, je n'invente rien. Cette fille, cette nana super géniale que j'adore du plus profond de mon petit cœur pour son côté bizarroïde et toutes les anecdotes passionnantes qui sortent de sa bouche dès qu'elle parle, est vraisemblablement celle qui crève l'écran d'encre et de papier au cours de cette virée, au savant goût d'adolescence et donc d'âge ingrat, rocambolesque, qui n'aura duré qu'une poignée de jours.



On a beau nous le remettre en mémoire au cours du découpage des chapitres en grosses lettres bien grasses et bien évidentes à remarquer, moi, en lisant ce roman, j'avais plus l'impression de connaître Zelda, l'immortelle sans qu'on sache véritablement comment (pour ceux qui crissent les dents à l'idée de "vampire", pas d'inquiétude donc), depuis des années et de l'avoir suivie jusqu'au bout du monde dans sa cavalcade depuis bien plus longtemps que la durée d'un "simple" long week-end.



Car ici, ce sont bien quatre jours de pure folie que nous fait vivre l'auteur. Et quel tourbillon de décadence et de bonheur éphémère et délicieux au sein de la si belle ville de San Francisco, elle aussi personnage-clé de l'histoire, vibrante de vie et qui va prendre les personnages par la main et les accompagner jusqu'à la fin inéluctable de cette incroyable virée shopping, cinéma avec bagarre en prime à la machine à pop-corn pour pimenter votre séance, Golden Gate Bridge (lieu incontournable bien entendu) ou encore préparation de dossiers de fac à la bibliothèque du lycée même un dimanche !



Oui, on se demande ce que cette activité saugrenue vient faire dans le programme de rêve de nos deux ados paumés et en quête de LA chose qui donnerait envie de vivre pour toujours, sans jamais lasser. C'est ça qu'est capable de pondre Zelda de son esprit si cultivé et altruiste, profondément humain après tout ce qu'elle a traversé, vécu intensément, l'amour comme les guerres et le chagrin.



C'est un personnage au lourd passif et à l'expérience de vie qui impressionne et qui enrichit votre réflexion sur le sens de votre existence et ce que vous souhaitez en faire. Zelda vous fait reprendre votre vie en main et y apporte couleurs, exubérance et gaité sans en attendre la pareille car elle en a assez vu et c'est la touche finale, la cerise sur le gâteau au spectacle théâtral de son existence, digne du personnage qu'elle s'est forgé, avec sa longue chevelure argentée, sa façon de s'exprimer et d'être à la Zelda Fitzgerald, née Sayre, son accent sudiste qui sonne de façon exquise à mes oreilles dès que je l'entends et la façon dont ses yeux et tout ce qui la constitue brillent et vibrent à l'idée de vivre une adolescence 2.0., bien loin de l'année 1770 où elle est née.



Et Parker Santé (belle trouvaille pour le nom de famille !) n'est pas en reste non plus. Nous aussi, simples mortels, nous pouvons nous révéler intéressants. Ce garçon nonchalant, je-m'en-foutiste à l'extrême et voleur à ses heures perdues peut vous sembler très antipathique et fade face à la magnifique Zelda qui rayonne sur chaque personnage qu'elle rencontre (le lecteur y compris) de prime abord mais, pour ma part, je me suis instantanément attachée à lui, dès les premières pages, lors de cet instant mémorable et gravé dans les annales où, assis seul comme un imbécile à une table d'hôtel en buvant un café noir sans sucre, car la vie est déjà bien assez mièvre et édulcorée comme ça sans en devoir en rajouter, il vit une fille de son âge incarnant la tristesse parfaite, l'exprimant de tout son être, tous ses pores la laissant transparaître, sortir une liasse de billets verts avec Benjamin Franklin dessiné dessus et vous narguant de loin.



Et elle arrive à oublier la fameuse liasse sur sa table. Si ce n'est pas une invitation à profiter de cet argent avec elle, alors je ne sais pas ce que c'est. Cette scène d'intro et tout ce qui va en découler peut sembler digne d'un film, complètement fictif de bout en bout, mais le fait d'avoir vécu tout cela avec ces deux personnages si bien assortis, si étonnamment complémentaires, deux personnalités bien trempées et si uniques, dans le contraste saisissant entre eux, qui s'apportent énormément de soutien l'un à l'autre, ça m'a fait d'autant plus adhérer à cette histoire qui, sous son apparence fantastique qui peut sembler assez incongrue, mais en réalité parfaitement justifiée, traite de sujets très sérieux et qu'il est toujours difficile d'aborder, et ce à n'importe quel âge : la dépression, celle de la mère alcoolique de Parker, qui vit continuellement dans les souvenirs heureux du passé, et de ce dernier, enfermé dans l'action d'écrire, qui le relie à feu son père écrivain de profession ; le suicide, cette envie qui pousse Zelda à quitter ce monde une fois que sera mort son second mari, Nathaniel, qui, lui, est mortel, je le précise ; et enfin bien sûr le deuil de ceux qui nous sont chers.



J'ai trouvé que Tommy Wallach a réussi à faire cela de façon remarquable, incroyablement ingénieuse et originale. D'une part, il fait parler directement son jeune héros à travers la narration, qui nous immerge dans le dernier carnet en date de Parker, aligneur de mots professionnel depuis qu'il a pris la décision de ne plus parler, qui décide de nous faire part de l'événement le plus marquant de sa vie (et quel événement !). S'ajoute à cela des récits, des petites nouvelles nées de l'imagination épatante de Parker, qui sous-estime beaucoup trop son talent.



Avec Zelda pour muse et mécène, il invente des courtes histoires des temps anciens des chevaliers, des royaumes lointains et des créatures magiques peuplant les bois dignes des contes de fées de notre enfance. D'ailleurs, à bien y réfléchir, ce roman a clairement l'apparence d'un conte, à la saveur douce-amère splendide et qui nous balance notre cœur en boule dans un coin, empli de sentiments différents à la fin de ce voyage presque hors du temps. Néanmoins, tout cela est fait avec une grande douceur à la texture de cocon douillet. Je peux donc sans conteste qualifier cette parution de lecture doudou, de livre de chevet dont je ne veux pas me séparer.



Qui plus est, la plume de ce jeune écrivain en herbe est mordante, cynique à souhait, très humoristique et pleine d'auto-dérision, agréable à lire et amusante, vu que Parker ne cesse d'insérer son ressenti direct sur ce qu'il nous raconte entre parenthèses, presque comme des didascalies de pièce de théâtre, ce qui nous donne un récit extrêmement dynamique, vivant et captivant, où le personnage laisse bel et bien sa propre empreinte. « All the world's a stage / And all the men and women merely players, [...] » comme le disait si bien l'ami Shakespeare, et je suis sûre que Zelda et Parker auraient approuvé cette citation. Oui, oui.



Quant aux paroles de sagesse et de réflexion sur la vie et la mort et les "désagréments" encourus entre les deux, là, c'est Zelda qui s'en charge. Dès que ses somptueuses lèvres (c'est pas moi qui le dis !) s'entrouvrent, que ce soit face à Parker et à ses camarades de classe, que j'ai adorés eux aussi et qui vont apprendre à mieux connaître ce dernier et à devenir ses amis grâce à cette drôle de fille au charisme dingue et qui est la classe incarnée, ou bien encore face à la mère de notre chouchou, complètement à la dérive au vu de sa façon de percevoir le monde (on est tous un peu largués à ce niveau-là je pense), ce sont des propos lucides et percutants qui en sortent, qu'on se prend en pleine figure tel un enfant qui se ferait sermonner par sa maman et dont on tire de sacrées leçons.



En bref, je ne peux que vous encourager à ouvrir ce roman et à laisser ses pages vous emporter. La plume accrocheuse et inventive de Tommy Wallach fera opérer sa magie. Moi qui n'ai pas lu son premier roman, dont les avis dithyrambiques à son propos sont très alléchants, Si c'est la fin du monde, maintenant que j'ai découvert la plume et l'imagination foisonnante et excitante de cet auteur, j'en veux encore !



En attendant impatiemment le troisième roman qui naîtra de sa tête regorgeant de jolies surprises, je vais me rassasier avec ce premier best-seller, qui me fait encore plus de l'œil qu'avant. En tout cas, pour parler de ce avec quoi je suis déjà familière, je vous recommande mille fois Si c'est pour l'éternité ou Thanks for the trouble en anglais.



Effectivement, ça valait bien la peine de se déranger pour lire cet ouvrage, d'accorder du temps à cette pépite d'or qui m'a rendu le cœur plus léger avec cette plume explosive et cet humour qui m'a définitivement conquise, et plus lourd tout à la fois, avec cette histoire d'amour, cette rencontre incroyable de deux destins de personnages extraordinaires, qui va bien au-delà du romantisme bafouillant et mignon dans ses imperfections flagrantes des adolescents, qui nous dépasse et qui nous fend le cœur en deux tout comme elle nous éblouit grâce à sa sincérité touchante et ses confidences désarmantes. Et je peux vous l'assurer, mon histoire d'amour avec ce livre durera pour l'éternité, c'est certain !
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Si c'est pour l'éternité

En voyant la couverture du livre, je ne m’attendais pas à une telle histoire. Je pensais que c’était un livre épistolaire en fait, entre deux personnes qui s’étaient rencontrés sur un banc d’un hôtel. Et…trop timides pour se parler, ils s’écrivaient des lettres pour ce raconter leurs journées.



Hé bien, ce n’est pas du tout ça ! Mais, alors pas du tout ! Je me suis complètement trompée. De ce fait, je ne sais que penser de ce livre. Histoire inattendue. Livre inattendu faisant irruption dans ma panne littéraire. Auteur inconnu.



Je vois plus que je ne lis. Je m’identifie plus que je ne devrais. Et pourtant, je ressens peu, mais… c’est stratégique. L’auteur ou les personnages ne veulent pas – ne veulent plus – ressentir, alors quand ils veulent ressentir et par conséquent nous faire ressentir, ils le font avec des émotions fortes.



On parle ainsi : d’Amour, de Deuil, de Vie, de Vivre, d’Immortalité (qu’est-ce c’est au fond ? Bien que l’on ait pas une réponse précise sur le terme en lui-même, on a une possibilité de réponse sur « la vie éternelle »), sur le Futur/ l’Avenir et le Passé…



Ça parle de tous ça, et – je vous avoue qu’au moment où je vous écris ces lignes – dans ma tête, c’est très confus. Parce que… Le livre fait écho à ma vie personnelle…
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Si c'est pour l'éternité

Parker, dix-sept ans, a l'habitude de sécher les cours, de trainer dans les halls d'hôtel de luxe et de voler de temps en temps. C'est justement dans un hall d'hôtel qu'il rencontre Zelda Toth, une jeune fille à la chevelure argentée et qui possède une sacrée somme d'argent en liquide. Elle l'intrigue et rapidement ils font connaissance. Qui est-elle réellement ?



J'avais découvert la plume de Tommy Wallach avec son premier roman "Si c'est la fin du monde" que j'avais bien aimé (même si j'ai complètement oublié de le chroniquer… oups !)



Parker est un jeune homme solitaire qui se fout un peu de ses études et qui a du mal à rester chez lui depuis que son père est mort et que sa mère ne cesse de boire. Lorsqu'il rencontre cette fille étrange, Zelda, il va voir sa vie se transformer petit à petit. Ils font un pari un peu particulier : Parker doit lui redonner goût à la vie avant qu'elle est finit de dépenser l'argent qu'elle a sur elle. C'est une vraie quête pour Parker, mais aussi pour Zelda qui va le faire sortir de sa zone de confort : l'emmener à une fête, se faire de nouveaux amis, parler réellement avec sa mère, ...



J'ai aimé voir l'évolution de ces deux personnages même si j'ai moins adhéré à une partie de l'histoire, qui me parait un petit peu trop fantasque pour moi !



Bref, un roman pour ados sympa mais sans plus...
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Si c'est pour l'éternité

Une histoire originale et intense comme on les aime.
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Si c'est pour l'éternité

Une couverture splendide pour un roman rafraichissant et étrange, construit presque comme un journal …



Parker Santé a 17 ans et en ce jour d'Halloween, il n'est pas au lycée mais dans le hall d'un hôtel de luxe à jouer les pickpockets. C'est en se livrant à cette activité répréhensible qu'il rencontrera Zelda ,une jolie jeune fille aux cheveux naturellement argentés.

Il ne parle plus depuis cinq ans, depuis qu'il a vu son père mourir dans un accident de voiture ; elle prétend être née en 1770 et n'attendre qu'un coup de fil d'un hôpital pour se suicider en se jetant d'un pont, celui du Golden Gate Bridge…

Condensée sur , à peine, trois jours, leur rencontre va être intense, sorte de détonateur, chacun va vouloir aider l'autre à aller mieux .





C'est une histoire étrange que nous raconte Tommy Wallach, en nous laissant libre d'y croire ou pas… Cette liberté m'a gênée mais , en séduira d'autres, car ce parti pris est original et pertinent sur le plan artistique.

Pour ma part , je suis restée sur le bord, pour plusieurs raisons, j'ai donc un avis mitigé et je commence par ce qui m a dérangé…

Je n'ai pas accroché avec le personnage de Zelda qui m'a très (trop ) fortement rappelé celui de l'actrice Blake Lively dans le film " Adaline".

Quand à celui de Parker, il aurait pu être plus développé, nous "prendre plus aux trippes", tout était en place pour qu'on s' attache à fond (orphelin de père dans des circonstances dramatiques, handicap, asocial , etc..).

Pourquoi immiscer dans le roman, les contes qu'invente Parker, et qui nous éloigne de l'histoire centrale ?

C'est ce que j'ai ressenti dans tout le roman, une sorte de mise à distance ( volontaire ? ) de l'auteur, distance avec la romance, réticence à verser dans côté dramatique, réticence à nous imposer une fin.

En cela , le titre original aurait été plus pertinent , " Thanks for the trouble" ( Merci pour le dérangement ) , il nous donnait plus d' indices sur le contenu . Quelque chose de doux amer, un mal pour un bien , et respectait davantage l'histoire .

MAIS…

Parker raconte très bien son histoire et j'ai apprécié son ton, rafraichissant, amusant . Ce roman est foisonnant d'idées sur la vie et chacun y puisera ce qui lui est nécessaire pour avancer. Tommy Wallach est très cultivé et saura peut-être "ouvrir" les adolescents à pleins de domaines, qui vont de Seurat et le pointillisme, Kundera, à la part des anges , The Glenlivet , et autres incontournables ...

Les choses qui m'ont gênées plairont à d'autres , je n'en doute pas , si vous aimez l'étrange et le fantastique . Tommy Wallach est un auteur à suivre pour le côté espiègle de sa plume …



Challenge Mauvais Genres 2018/2019.
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Si c'est la fin du monde

Dès le début du livre, lorsque l'annonce que la catastrophe est imminente, il est dit qu'il y a 2 chances sur 3 pour que la fin du monde ait lieu. Immédiatement, j'ai compris que l'intérêt principal que j'aurais pour cette histoire, serait de savoir quelle fin l'auteur avait choisi de nous raconter. Je m'étais aussi fait ma propre sélection, décidant immédiatement quelle fin je préférais trouver. Et je ne spoilerai pas à ce sujet, mais je dois bien admettre que le choix m'a parfaitement convenu, bien que n'étant finalement pas celui pour lequel j'avais opté ! La surprise a eu du bon pour moi ^^



Je me suis prise au jeu des personnages, un par chapitre, bien que j'ai mis un peu de temps à les discerner les uns des autres, et j'ai apprécié les liens qui les unissaient et permettaient de créer une histoire complète à partir des morceaux de vie de chacun d'entre eux. Et le découpage en forme de compte à rebours plutôt qu'en chapitres est intéressant et original.



Une histoire d'humanisme ou d'humanité, de sentiments et de mises au point plus que de fin du monde, finalement. Un livre que j'ai lu d'une traite et je me demande avec beaucoup d'intérêt s'il plaira autant aux ados à qui il semble s'adresser.
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