Le vent qui gémit, de Tony Hillerman, s'accompagne d'un glossaire navajo.
La richesse y est ainsi définie : le désir de posséder est, chez les Navajos, le pire des maux, pouvant même s'apparenter à la sorcellerie.
Citons Alex Etcitty, un Navajo, ami de l'auteur : « On m'a appris que c'était une chose juste de posséder ce que l'on a. Mais si on commence à avoir trop, cela montre que l'on ne se préoccupe pas des siens comme on le devrait. Si l'on devient riche, c'est que l'on a pris des choses qui appartiennent à d'autres. Prononcer les mots "Navajo riche" revient à dire "eau sèche".»