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Citations de Tony Perraut (31)


''Je pose mon oreille contre la porte, j'entends la mort frapper.''
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C’est une vie qui bascule, le matin tu te réveilles, encore dans un état léthargique, ta matinée se termine sur cette vision, une mort. Une mort aussi affreuse qu’un cœur arraché. Rester insensible à la douleur et pleurer, pleurer, s’effondrer et pleurer. Ce n’est plus une envie, ce n’est plus une réalité. Tu ne le sais pas encore, mais ta vie vient de changer, changer à tout jamais. Tu as toujours voulu jouir de la vie, profiter de ton plaisir, de ta mère. Elle vient d’être supprimée, soudain, sans prévenir, par un homme qui se prétend ton père. Un père de douleur, un père de honte, un père sans père.
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Quitter ce monde avec des milliers de souvenirs. Boire une dernière gorgée de bière, laisser la boisson dans ta bouche quelques instants pour en savourer toute la fraîcheur avant de baisser la tête, avaler, se repositionner, faire tomber ta bière et te retrouver face à cette fenêtre. Tu ne voulais pas te jeter du quatrième étage, non, tu ne voulais pas tomber face à cette rue, cette rue…
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Tony Perraut
Critique de « L’ange tomba »
Une nouvelle bien accrochante on est de suite dans le sujet l’evriture Est comme à son habitude très fluide. Le thème m’a de suite plu je regrette même que cela ne soit qu’une nouvelle... merci à vous de m’avoir permis de lire cette nouvelle en avant première 😍
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Tu avais seulement ces souvenirs en toi. Les souvenirs, ils refont surface, d’un simple geste, tu penses à une chose, une autre arrive, sans te laisser le temps de réfléchir, tu sombres dans un état psychologique inquiétant, tu perds pied, tu le sens, tes pas n’ont plus de poids, presque aériens.
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Et si cette réalité n'avait de sens que celui que l'on veut lui donner (page 221)
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« Un papillon ne crie pas, il souffre en silence… »
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Il n'aurait jamais dû être père.
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Inspire profondément, tu sens ? Ton dernier souffle arrive...
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Quoi qu'il arrive, ne tentez jamais de vous endormir avant d'avoir préalablement pensé à fermer les yeux de chacune de vos poupées.
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Elle s'appelle Mortifère et quoi qu'il arrive, ne tentez jamais de vous endormir avant d'avoir préalablement pensé à fermer les yeux de chacune de vos poupées. [...]
Mortifère n'est pas une poupée classique. Derrière son air enjôleur, elle cache un terrible passé, une sombre histoire digne des plus grand contes.
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« Un papillon ne crie pas, il souffre en silence… »
 
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Lorsque tu m'as abandonnée, petite poupée, j'ai senti mon coeur se vider de tout mon sang, j'ai senti la vie quitter mon corps malgré cette liberté rendue possible.
(......) je me suis juré de ne jamais abandonner qui que se soit dans le futur. Je cris qu'il n'y a pas pire que de se sentir oublié, quitté sans raison, à cause d une pulsion ou d'un simple détachement, c'est comme mourir tout eb étant toujours vivant.
Tu vois ton corps tomber, tu vois ta vie s'effondrer, mais tu n'as personne, personne pour te relever.
(....) Tu penses que tu vas mourir, tu ne le penses pas, tu le sais
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Je voulais… je voulais changer de vie en effleurant cette réalité, je voulais donner une envie, un espoir, et pourtant, je dis aux autres que rien ne m’importe, que cette réalité est loin, loin de toutes possibilités aujourd’hui. Je ne suis rien ni personne, et pourtant mon cœur crie, crie à l’aide, il souffre d’une douleur inexplicable créée par les tumultes de la vie, je sens mon cœur balancer, ce cri, je sens le cri venir, le cri de douleur, le cri du diable, le cri de la cruauté, je m’en souviens, oui, moi, Rose, je me souviens de ce cri, celui que j’ai poussé lorsque que je l’ai vu, lorsque j’ai vu mon père, devant ma cage, mon père avec une arme dans la main, une arme blanche, une machette parfaitement aiguisée. Je me souviens de son regard baveux, de cette soif de vengeance qui allait devenir réalité, je pouvais sentir la mort dans cette pièce, la mort dans son regard. Le regard de cette femme, cette femme qu’il tenait, le bras droit écrasant sa poitrine, cette femme qui avait ce regard, un regard bleu luisant.
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J’oublie mon passé malgré tout ce que je peux laisser croire. Oublier, loin de tout, loin des autres, je pars loin, je parle à cet homme qui se trouve devant moi, je lui parle longuement sans trop savoir si mes mésaventures l’intéressent, mais je continue, je lui donne de l’espoir, il veut cette vérité, oui, cette satanée vérité. Je ne sais pas, aujourd’hui, si je vais trouver quelque chose à dire, je n’en sais absolument rien. Va-t-il se présenter face à moi, va-t-il me demander la vérité une nouvelle fois ? Une vérité que je ne semble pas maîtriser. Non, je connais une autre vérité, une histoire plus étrange encore. Celle de ma mort, oui, ma mort, Rose. Mon expérience de mort imminente.
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Il paraît que c’est lorsque l’on est triste que nos sens sont les plus en éveil. Pour une fois, je ne veux plus me souvenir, non, je veux avancer avec cette poupée de malheur, cette poupée qui est en moi.
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C’est comme si la vie n’était qu’une longue pause, un lent fleuve tranquille, les yeux partiellement cachés par les cheveux, j’ai encore cette vision, ces horreurs, cet abandon, l’impression que tout était écrit, si seulement j’avais su anticiper. Si seulement je pouvais me retrouver, m’identifier. Je ne suis plus qu’une âme perdue, meurtrie par tant de douleurs, je ne suis plus personne. Elle était tout pour moi, une véritable âme-sœur. La vie n’est pas toujours juste, elle est méchante, et même redoutable.
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Je vous disais à quel point j’aime voir la crainte dans les yeux de mes victimes. Surtout dans les moments où ils sont au bord du précipice, ils savent pertinemment qu’ils vont mourir, là, ici, dans les quelques secondes à venir, et où ils m’adressent un dernier regard. Oui, ce moment où ils savent que c’est de ma faute. Ils ont été tués par une poupée, comme dans les films, c’est drôle. Vous n’imaginez pas le pouvoir en moi. Otez de votre tête vos nombreux préjugés. Mortifère est possédée, elle possède une âme diabolique. Mais bordel, je suis une âme diabolique, je n’enferme personne, je suis heureuse toute seule, laissez-moi tranquille.
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Elle a la vie devant elle, mais elle ne veut pas l’affronter, elle veut rester petite fille, regarder la vie de loin, et avancer dans son propre chemin, elle veut absolument pouvoir garder le contrôle et ordonner qu’il soit possible de faire telle chose à tel moment. Elle le sait, elle en est capable, Rose est une petite fille extraordinaire, une enfant faite pour le bonheur. Mature, simple, elle sait trouver les bonnes choses au bon endroit. Elle sait rester lucide quand il le faut et prendre du recul très rapidement.
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Il est stressant de comprendre que les petites filles ne semblent découvrir qu’aujourd’hui, pour la première fois, les rayons du soleil, elles sont contentes, oui, mais elles ne savent pas où leur papa les emmène.
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