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3.77/5 (sur 84 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Seaforth, Ontario , le 11/11/1947
Biographie :

Trevor Ferguson est un écrivain canadien.

Il arrive à Montréal à l'âge de trois ans, plus précisément dans le quartier multi-ethnique de Parc-Extension où aboutiront à leur tour plusieurs de ses personnages. À seize ans, il quitte famille et études pour voyager au Canada, aux États-Unis et en Europe.

Il est encore adolescent quand il entreprend un long périple dans les régions sauvages des Territoires du Nord-Ouest canadien. Il commence à écrire la nuit, travaillant comme aide-cuisinier puis opérateur de machinerie lourde dans des chantiers de construction des chemins de fer du Nord-Ouest canadien. Cette période de sa vie servira de base à son roman "Train d'enfer" ("The Timekeeper"), paru en 1995.

Dans sa jeune vingtaine, il voyage et travaille en Europe et aux États-Unis, puis rentre à Montréal et devient chauffeur de taxi le jour afin de consacrer ses nuits à l'écriture. Il publie son premier roman, "Sous l'aile du corbeau" ("High Water Chants") en 1977, immédiatement remarqué, mais c'est son deuxième roman, "Onyx John" (1985), qui lui assure une enviable notoriété.

À partir de 1999, sous le pseudonyme de John Farrow, il publie des romans policiers qui ont pour héros le jeune détective canadien Émile Cinq-Mars.

Comme dramaturge, il est surtout l'auteur de la pièce "Le Pont" ("Long Long Short Long"), créée en anglais à Montréal en juin 2002, puis traduite en français et présentée à Montréal au Théâtre Jean-Duceppe en septembre et octobre 2005.

Reconnu par la critique comme l'un des meilleurs romanciers de sa génération, Trevor Ferguson a reçu en 1996 le prestigieux prix Hugh-MacLennan. Ses livres sont parus dans plus de quinze pays. Une œuvre éblouissante qui foisonne de personnages excentriques et bizarres.

Trevor Ferguson vit avec sa femme à Victoria, en Colombie-Britannique.

page Facebook : https://www.facebook.com/trevor.ferguson1/

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Il sentait que la forêt l’attendait comme une austère protectrice et son inquiétude lui opprimait la poitrine et lui nouait le ventre, surpassant une fois de plus son besoin et sa fascination des bois.
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C'est une ruée vers l'or dit Stratton comme pour lui remonter le moral. Une ruée vers l'or où il n'y a pas d'or.
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Ta place est à l'hôpital psychiatrique, dit le jeune.
Ils ne m'accepteraient pas si je voulais y aller, dit le couque d'un ton moqueur. Mais toi. C'est une autre histoire. Quand j'en aurai fini avec toi il est probable que tu en martèles les portes pour supplier d'y être admis.
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Mon irrépréssible désir de clarifier les choses me poussait, dans mes épistoles, à sermonner Chantelle pour son témoignage, à vilipender son plus grand défaut, cette propension, par simple prudence, à mettre en péril l'amour. Je postais mes accusations passionnées tout droit à la corbeille chaque matin, Hazel incinérait les épanchements de mon coeur dans le dépotoir à l'extérieur de l'auberge.
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Tu es le contrôleur ici mais tu es aussi le gamin. L'innocent. L'agneau promis à l'abattoir où chacun de nous à un moment ou à un autre a été conduit et où nous ne serons plus jamais conduits et c'est pourquoi tu dois être détruit. Tu dois être détruit, petit contrôleur. Nous sommes tous égaux ici et ceux d'entre nous qui ne sont pas égaux seront égalisés. Ils seront rabaissés ceux qu'il faut de toute nécessité rabaisser et ils sont élevés ceux qu'il faut de toute nécessité élever d'un rang modeste à un statut supérieur car c'est la règle que nous nous sommes donnée : qu'aucun homme ne s'élève au-dessus de nous excepté ceux dont les péchés sont plus grands que les nôtres et qu'aucun homme ne coule plus bas que nous excepté ceux qui se profanent eux-mêmes.
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Il agrippa le noeud qui lui serrait le cou et à deux mains se hissa pour prolonger encore un peu sa vie. Il voulait dire quelque chose. Mourir était mourir mais ne pas projeter d'ombre à l'heure de sa mort lui paraissait injuste et déshonorant. Il voulait parler et discuter. On l'avait abandonné. Il voulait que ce soit noté. Il ne projetait pas d'ombre. il voulait que le monde entier le sache. Il voulait qu'on lui explique ce que cela signifiait. Pourquoi il devait en être ainsi.
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Ceci n'est pas une citation...mais une critique qui ne passe pas au bon endroit...
Toute la narration se passe dans la forêt, la montagne et les lacs. C'est un très bel hymne à la nature dans lequel nous fait tremper Trevor Fergusson...et pourtant nous n'y sommes pas à l'aise car c'est sous la pluie incessante et le froid que nous entraîne l'auteur dans la quête des protagonistes. Une marche forcée et éreintante, vêtements trempés, sans repos, sans presque boire ou manger...des embûches et traumatismes...tantôt poursuivis, tantôt traqueurs afin de trouver une issue qui ne sera pas au final rédemptrice. L'histoire ne se dénoue qu'au fil des pages pour comprendre qu'il ne s'agit là qu'un cercle fermé ou chacun a sa part de non raison et principalement les frères Duff, avec leurs tares qui ne laisse place qu'à notre compassion. On quitte cette atmosphère sans regret et avec amertume.
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J'en étais convaincu : l'homme qui a une mission est un homme libre. J'étais donc un homme libre. Un homme désespéré aussi, pour peu que l'on me pardonne mon ardeur juvénile et la vanité de mon nouveau statut. Un homme libre et désespéré _ desesperado est le mot qui convient le mieux pour décrire un tel état.
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Tu es celui qui revendique la vérité la justice et la mansuétude. Tu es celui qui juge du bien et du mal. Nous sommes minables et condamnés. Mais cela n'est vrai que si tu t'élèves au-dessus de nous. C'est ta droiture qui nous condamne et nous rend minables.
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L’opinion de papa, je n’ai pas besoin de la demander. Je sais précisément comment il qualifierait tout ceci. Le péché. Vivre dans le péché, voilà la phrase passe-partout et je n’en nie pas la validité.
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