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Critiques de Tsukasa Hojo (505)
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Le temps des cerisiers

"Le Temps des cerisiers" est un recueil de 4 histoires scénarisées et dessinées par un Tsukasa Hojo en grande forme !



Dans le récit éponyme et inaugural "Le Temps des cerisiers", nous sommes dans l'odyssée de Sarah Nishikujo racontée dans "Sous un rayon de soleil". Comme les personnages du "Kimagure Orange Road" d'Izumi Matsumoto (un mangaka aujourd'hui un peu oublié, mais qui a eu une très grande influence au tournant des années 1980/1990, et qui a travaillé au Weekly Shonen Jump à la même période que Tsukasa Hojo), l'héroïne doit déménager à répétition et dans la précipitation pour personne que personne ne découvre ses secrets : c'est une psionique capable de communiquer avec les végétaux et disposant de la jeunesse éternelle puisque son corps est bloquée à l'âge de l'adolescence… Heureusement elle peut compter sur son père sosie d'Umibozu / Mammouth, et tous les gens qu'elle rencontre ne sont pas des aficionados de chasses aux sorcières ! Ici elle sympathise avec le jeune Mazaki qui fasciné par son altérité masquée par son trop plein de normalité à fini par tomber amoureux d'elle, et quand survient le drame elle a le choix entre ne pas se dévoiler ou sauver Mazaki. Bien évidemment, elle n'hésite pas une seule seconde et le cerisier familial sauve une deuxième fois la vie de Mazaki ^^



Dans "Une Histoire de famille", Hideyuki frère caché de Ryo Saeba est un photographe coureur de jupons qui a enfin trouvé la bonne personne puisqu'il a décidé d'épouser la styliste Reiko. Son fils Kazuya ne supporte pas la nouvelle (d'autant plus que SPOILER), c'est immédiatement la guerre et le père et futur époux est victime d'un accident domestique qui lui fait perdre la mémoire. Pour Kazuya c'est l'occasion rêvée de débarrasser la maisonnée de Reiko. Mais il souffre rapidement et terriblement de la situation et quand il se rend compte que Reiko souffre autant que lui, ils se dévoilent et se découvrent l'un l'autre avant de faire cause commune pour que Hideyuki retrouve la mémoire… Un joli récit plein d'émotion sur la famille, l'identité, le bonheur et les relations humaines qui y sont nécessairement liées !



Dans "Taxi Driver", Akira Ôgami est un vampire des temps modernes définitivement loser qui s'est fait chauffer de taxi dans l'espoir de subvenir à ses besoins tout en mangeant à sa faim… Il pense faire un festin en croisant le chemin d'un starlette aphone, mais à l'image d'un Ryo Saeba son indécrottable côté chevalier blanc l'oblige à se mêler des problèmes de la jeune fille harcelée par les requins en costards cravates du showbusiness qui veulent faire de l'argent en faisant une call-girl de luxe… Sur fond d'archétypes gothiques et de running gag sur les vampires obligés de s'adapter au monde moderne, le duo Akira / Nagisa marche aussi bien que le duo Ryo / Laura et pour ne rien gâcher tout est bien qui finit bien avec le triomphe de l'amour ! Franchement, c'est presque bien dommage que le mangaka pas fait une série de ce récit court, et c'est presque encore plus dommage qu'il ne soit pas aventuré comme bon nombre de ses collègues sur les terres de la fantaisie urbaine...



Dans "Rêve d'été", la jeune Misako fan de Peter Pan veut devenir illustratrice de livres pour enfants mais depuis un traumatisme dans son enfance elle a peur de l'eau et de son père responsable de la bibliothèque. Victime d'un accident elle se retrouve dans le coma… et dans le mondes des rêves c'est entre conscient et subconscient qu'elle confrontée à une petite fille qui n'est autre qu'elle-même enfant : que trouvera-t-elle au bout de sa quête de vérité ? Encore un joli récit plein d'émotion sur la famille, l'identité, le bonheur et les relations humaines qui y sont nécessairement liées !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 5 : Un sur..

Pour dissiper tout malentendu, je tiens à préciser que j'ai lu et relu la série culte "City Hunter" dans l'édition Panini, parce qu'il y a a toujours des tâcherons pour associer dans les bases de données l'édition simple de J'ai lu en 36 tomes et l'édition deluxe de Panini en 32 tomes ^^



Dans ce tome 5 Saeko Nogami l'inspectrice de choc et de charme est plus espionne que policière car en jouant de ses atouts féminins elle mène notre City Hunter vers des actions hors contrat bien loin du périmètre de la police japonaise… L'idée est que le Rokishia est détournement de la Libye des années 1980, et que Shlomo le prince beau-gosse est menacé par Ellan son jumeau maléfique beau-gosse (oui l'auteur va recourir moult fois à la ficelle des jumeaux ^^) . Mais on passe du film d'action au film bouffon car on assiste à une suite de blagues mettant en scène un héros travesti en femme (refrain déjà bien connu alors qu'on est seulement au début de la série), un vilain allergique aux hommes, et un harem de femmes soldats… Alors c'était très sympa, mais je pense qu'il y avait mieux à faire ^^

L'affaire suivante est sans doute finalement plus plaisante : Ryo est engagé comme garde du corps (et oui encore ^^) par la sexy croupière Yoko Makino qui s'avère être une magicienne du jeu au coeur d'une guerre de territoire entre les gangs Kiei-Kai et Koen-Kai. Après des caricatures de scènes de casino jamesbondiennes et l'inévitable passage sur les travestis, le duo Ryo / Yoko doit affronter Ryu le champion de Koen-Kai, bi-classé assassin et voleur de chance certes mais aussi caricature des anti-héros de western spaghetti (ça, c'est sans doute aussi un héritage Buichi Terasawa ^^).
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City Hunter (Nicky Larson), tome 6 : La Jou..

Pour dissiper tout malentendu, je tiens à préciser que j'ai lu et relu la série culte "City Hunter" dans l'édition Panini, parce qu'il y a a toujours des tâcherons pour associer dans les bases de données l'édition simple de J'ai lu en 36 tomes et l'édition deluxe de Panini en 32 tomes ^^



L'arc consacré à la joueuse mélancolique Yoko Marino se termine au début de ce tome 6 par un 4e acte nettement moins bon que le reste du récit. L'idée c'est que la cliente du City Hunter a voulu quitter le monde des yakuzas par amour pour quelqu'un ayant une intuition plus forte que la sienne… Sauf que l'amour est aveugle car ce dernier est un boloss tricheur en plus d'être un lâche dragueur : Ryo fait tomber les masques, du coup Yoko change son fusil d'épaule et décide de l'épouser, mais Ryo terrorisé par le mariage s'enfuit à toutes jambes ! FIN

Dans le récit suivant Ryo est engagé pour être le garde du corps (refrain connu) d'une star du showbiz (refrain connu) menacé par un fan obsédé par elle (ça c'est déjà nouveau)… Shonen oblige il se retrouve à protéger l'idol Nagisa Matsumura âgée de 15 ans, donc à flasher sur une jeune fille alors qu'il ne cesse de déclamer qu'il est un vrai homme à vraies femmes ! Dans l'incapacité de fliquer ses millions de fans, Ryo lui apprend à se défendre par elle-même, du coup elle tombe amoureuse de son chevalier blanc qui devient la cible de l'otaku meurtrier… Et au final Nagisa exige d'épouser Ryo, et Ryo lui demande d'attendre 10 ans et de passer de jeune fille à jeune femme ^^

Si c'est assez bien donc très sympa le récit qui s'ensuit est finalement plus intéressant… Ryo sauve d'une bande de G-Men dirigés par une caricature d'Arnold Schwarzenegger un femme un enfant. Il s'agit de ses nouveaux clients en provenance de la République d'Emaria en pleine guerre civile entre rebelles libertaires et gouvernement dictatorial : Takuya le fils d'un journalise japonais de l'Agence JPI dépositaire de renseignements sensibles, et Atsuko Kawada sa préceptrice métisse qui l'a exfiltré du pays (cela ne paraît pas comme cela, mais dans un pays fondamentalement raciste comme le Japon la mise en avant d'un personnage métis est carrément iconoclaste). Takuya veut apprendre à se défendre et à défendre ceux qui lui sont chers, et en apprenant aux côtés de Ryo il commence à jouer les entremetteurs entre lui et Kaori… Mais en pensant embrasser Kaori il embrasse par erreur Atsuko ! Comédie ou tragédie ? ^^
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La Mélodie de Jenny

L’auteur a toujours excellé dans les récits courts (héritage Buichi Terasawa), mais ici force de constater qu’ils sont trop court vu la gravité du sujet traité. Avec ce recueil le mangaka au grand cœur Tsukasa Hojo s’attaque aux pires heures vécues pas son pays, celui du Japon Impérial totalitaire dont la xénophobie, le racisme et le suprématisme n’ont jamais vraiment quitté les pensées de ses élites autoproclamées qui aimeraient bien intégrer cette saloperie de ploutocratie mondialisée qui de plus en plus souvent ne pense guère mieux…





"Aux Confins du ciel… Dans la tourmente de la guerre"

Nous sommes au Japon durant la WWII et Junpei Shirakawa a toujours rêvé de piloter un avion, son grand frère engagé dans l’aviation de l’armée japonaise étant le meilleur exemple qu’il puisse suivre. Il croit son heure enfin venu quand lui aussi est recruté dans les forces aériennes japonaise, mais il ne sait pas que c’est à cause des pertes gigantesques subies aux Îles Midway et aux Îles Salomon. Il parvient à gravir tous les échelons, malgré les quolibets des crevards qui n’ont rien d’autre à foutre que s’en prendre à plus faible qui soit (les exemples ne manquent pas IRL, et j’ai des noms, des noms et encore des noms à proposer à la vindicte public), car tout le monde pense que son père gravement malade est un simulateur antipatriotique (ça me fait penser à la chasse aux faux malades alors que François Fillon alors Premier Ministre était en arrêt maladie pour mal de dos après ses séances d’alpinisme et de sports mécaniques). A cœur vaillant rien n’est impossible, mais Shirakawa apprend que son premier vol sera sans doute le dernier, car il a été intégré avec un escadron de kamikazes… Tout le monde essaye de sauver Junpei de la mort qui lui est promise, et en désespoir de cause c’est son propre frère Shohei qui se propose d’escorter son groupe dans l’espoir de maximiser ses chances de revenir en vie. Et quand les deux frères vont un détour, tout le monde les prend pour déserteur alors qu’ils ne font que leurs adieux à leur père bien-aimé…

ATTENTION COUP DE GUEULE ! Ces salopards impérialistes et suprématistes de yankees ont mis à contributions les journalopes des médias prestitués pour expliquer que balancer la bombe atomique sur la population japonaise c’était pour une juste cause car ces salauds de faces de citrons ne se seraient jamais rendus avec leurs kamikazes fanatiques… En fait c’est exactement l’inverse, car les kamikazes ont été institués car ces salopards impérialistes et suprématistes de yankees avaient refusé absolument toutes leurs conditions de reddition, ne leur laissant comme échappatoire que la victoire ou la mort (la mort étant bien sûr de préférence pour ces salopards d’impérialistes et de suprématistes de yankees). On comprend mieux pourquoi les États-Unis d’Amérique refusent la Cour pénale internationale et font tout pour la torpiller, car ils ne savent que trop bien que dans un monde bien fait ils en seraient sans doute les premiers clients (sans oublier qu’ils ont permis aux pires criminels contre l’humanité de s’en sortir comme si de rien n’était moyennant finances) !





"La Mélodie de Jenny"

"Narnia" au Japon ? Et ben non car la réalité est toujours plus dégueulasse que la fiction donc préparez vos mouchoirs à l’avance pour cette version japonaise d’"Après la guerre" de Jean-Loup Hubert ou de "La Guerre des Lulus" de Régis Hautière… Je ne fais aucune différence entre les enfants de Londres déplacés dans les campagnes anglaises pour cause de bombardements intensifs et les enfants de Tokyo déplacés dans les campagnes japonaises pour cause de bombardements intensifs. A l’école communale Matsugaoka pour les enfants déplacés comme dans le reste du pays, les pauvres gosses sont exploités par des Thénardiers bourgeois de la pire espèce avec d’autant plus de facilités que le courrier est censuré et que les fugueurs sont incarcérés pour antipatriotisme

Takashi, Kazuko et Udo Shoichi n’en peuvent plus et s’enfuient retrouver leurs familles : ils savent d’où viennent et où ils vont, mais en tant que citadins la cavale en pleine campagne met leurs capacités de survie à rude épreuve… La solution pourrait venir de David Borgman, musicien vivant depuis 10 ans au Japon qui s’est évadé d’un camp de concentration pour lui aussi retrouver sa famille, mais les enfants parviendront-ils à dépasser la haine des monstres aux yeux clairs qu’on leur a inculqué à l’école ? La musique adoucissant les mœurs David finit par se faire accepter et le petit groupe finit pas avancer, mais arrivés à destination c’est le drame et qu’aillent au diable les élites autoproclamée qui divisent pour régner et transformer les hommes qui sont tous frères en ennemis en tous en guerre les uns contres les autres (notamment avec cette saloperie de compétitivité mortifère qui tire vers le bas l’humanité toute entière)





"American Dream"

Un récit à peine moins tragique que les précédents qui se déroule juste avant la WWII. Johnny est un ancien espoir du base-ball dont les rêves se sojnt brisés avec une mauvaise blessure, il est devenu recruteur pour les Los Angeles Padres. Il croit sa dernière chance venue avec Murakawa le lanceur de l’équipe japonaise venue en tournée aux États-Unis. Mieux, c’est peut-être le moyen de vivre son ancien rêve par procuration. Pour Murakawa qui veut devenir joueur professionnel pour sortir de sa famille de la pauvreté et qui est en admiration devant l’énergie e la vitalité de l’Amérique c’est une occasion inespérée… C’est Sam le journaliste et You l’interprète immigrée de 2e génération qui font le lien entre les deux passionnés de base-ball, et on découvre le racisme et la xénophobie du pays de la liberté : oppression, ségrégation, insultes, menaces, lois d’exception faisant des immigrés non WASP des citoyens de seconde zone… Si Murakawa signe son contrat il ne pourra jamais venir en aide à sa famille, et s’il ne le signe pas Johnny perdra son emploi ! Face à tant d’injustice Sam se désolidarise de l’hystérie de son pays, mais il est déjà trop tard : Murakawa mourra à Leyte, Johnny à Iwo-Jima, et You ne ressortira jamais du camp de concentration dans lequel elle avait été internée…

Vous n’étiez pas au courant ? Durant la WWII le leader du monde libre a déporté au moins 150000 de ses concitoyens dans des camps de concentration pour cause de mauvaise couleur de peau, comme George Takei futur acteur de "Star Strek" dans le camp de camp de Rohwer, et Pat Morita futur acteur de "Karaté Kid" dans le camp de Gila River… En 1945 chaque déporté reçu 1 ticket de bus et 25$. En 1988 chaque déporté a reçu les excuses de l’État et un dédommagement de 20000$ (dommage que les morts n’aient plus été là pour se voir rendre justice). En 2017 Donald Trump a déclaré que ces internements préventifs avaient été une bonne chose, et qu’il faudrait faire la même chose pour les Musulmans aujourd’hui… Cela va mal finir, une fois de plus !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 14 : Accro..

"L’enfer du harem" devient "L’aéroport des aveux". Troublé par l’aura de noblesse de la véritable princesse, Ryo est débarrassé de son côté obsédé, donc cette dernière qui ne voit que son côté chevalier blanc tombe amoureuse de lui. Mais la véritable servante se méfie et après utilisé la promesse d’un harem utilise la menace de la castration ! Après les ficelles des gags et les ficelles de la romance, il fallait bien que le récit se conclut, et les homines crevarices de la principauté de Serjina sortent de l’ombre juste à temps pour que le City Hunter leur bottes les fesses… La belle princesse hésite entre la couronne et l’amour mais le sens du devoir avant tout, car l’auteur a privilégié le serial au feuilleton, et c’est sans doute bien dommage ^^

Dans "Une nouvelle voisine" le City Hunter devient le stalker la jeune fille qui s’est installé dans la zombie room de l’immeuble voisin, sauve que cette dernière est déjà victime d’un stalker… C’est donc tout naturellement que Ryo et Kaori se proposent de l’aider, et pour cela doivent intégrer une troupe de comédie musicale car Maiko Tsugihara s’avère être une passionnée de danse ! Plus que jamais le City Hunter est un « problem solver », car derrière le joyeux bordel qu’il provoque à chacune de ses apparitions il fait avancer Maiko et sa troupe, tout en mettant en échec les criminels qui en a moins après leur cible qu’envers son étrange et mystérieux porte-bonheur : évidemment tout est bien qui finit bien. Encore un bon récit qui pioche joliment dans les séries policières des années 1980, et force est de constater que le travail du mangaka gagne nettement en qualité quand il délaisse le « gag manga » pour le « story manga » (même si ici les gags mokkori sont remplacés par des gags string)…

Dans "Folle de City Hunter", Ryo est harcelée par Yoko Tono la journaliste de presse free-lance qui veut le faire connaître au monde entier. Pour s’en débarrasser, il se présente comme Ryoji le frère jumeau ridicule du terrible Ryo Saeba (et fait passer Kaori pour son frère adoptif travesti amoureux de lui ^^) : les emmerdes ne font que commencer pour les deux partenaires !

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City Hunter Rebirth, tome 5

Dans ce tome 5, Sokura Nishiki fait clairement du neuf avec du vieux, mais c’est parfaitement assumé !

Car oui on fait du réchauffé avec un personnage à l’air inoffensif qui se révèle ensuite être un ennemi, et même Kaori / Saori doit admettre qu’elle est une grosse gourde en ne reconnaissant pas le tas d’indices laissés par un schéma répétitif de la série originelle… Toujours est-il que l’invincible Umibozu protège Kaori / Saori de son corps, tandis que le City Hunter affronte en duel à mort J.J. le surdoué shooté à l’Angel Dust…

Il n’est de meilleur moyen de vaincre un ennemi que d’en faire un ami (pensée à jamais insondable pour la ploutocratie mondialisée obnubilée par la compétitivité), et droit de quota de flashbacks oblige Kaori / Saori et le City Hunter font ramener J.J. du Coté Clair de la Force. C’est ainsi que Kaori / Saori passe de spectatrice et d’actrice des arcanes de la saga "City Hunter", avant d’en devenir la gardienne !

Car elle entre dans le chapitre 183 de sa série préférée intitulée "La Sœur triste", mais plus rien ne se passe comme prévu avec la présence de J.J. le tueur sans peur sur le chemin de la rédemption. Elle n’évolue plus en terrain connu, et désormais tout est possible ! (d’autant plus que Shin Kaibara la Némésis de Ryo Saeba apparaît bien plus tôt que dans la série que connaît Kaori / Saori, et que enfants perdus de l’Angel Dust parcourent le monde pour retrouver le premier d’entre eux : City Hunter…)



J’aurais aimé lâché les étoiles mais il y a deux trucs qui font tâche quand même :

- Sokura Nishiki est un bon copycat de Tsukasa Hojo, sauf que dans l’original les arrières-plans étaient soignés et détaillés et dans la copie ils sont simple et basiques quand ils existentialiste

- il y a des faux-raccords indignes de l’édition moderne... Dans la même unité de lieu, de temps et d’action on passe en une planche d’une route de campagne en montagne et littorale à un terre-plein industriel tokyoïte et c’est n’importe quoi ! J.J. reçoit une balle dans l’épaule gauche mais est blessé à l’épaule droite et c’est n’importe quoi !
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City Hunter Rebirth, tome 8

MANGA POLAR / HUMOUR.

Un sympathique revival de "City Hunter" ici à la sauce isekai, la mode du moment... Ce tome 8 reprend l’arc "Et le Popotin se retourna", commencé dans le chapitre 196 de la série d'origine, non du point de vue de Ryo, Kaori et Bloody Mary, mais d’Umibozu et de Saori. Mais ensuite il prend des voies inattendues avec un récit inédit. Déjà J.J. principal apport de Sokura Nishiki à la série d’origine brille étonnamment par son absence. Mais ensuite est-ce que Saori a compris qu’apparaissent les antagonistes du dernier tome de City Hunter ? To Be Continued...
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City Hunter (Nicky Larson), tome 15 : L'Aérop..

Dans la suite et la fin de "Folle de City Hunter", la journaliste free lance s’installe chez Ryo/Ryoji (refrain connu) on multiplie les gags habituels (mokkori, punitions de Kaori, travestissements, usurpations d’identité et tutti quanti…) et histoire de ne pas tomber dans le déjà vu voire l’archi vu on ajoute une mission de Saeko Nogami et une histoire de fils à papa mafieux voulant se faire un nom en affrontant la faux City Hunter qui est en fait le vrai City Hunter… Yoko Tono finit enfin par comprendre que Ryoji n’est que le couverture de Ryo pour se débarrasser d’elle, et sous le choc de la révélation s’évanouit avant de souffrir d’amnésie : comme c’est commode pour boucler le récit (on est en face de grosse ficelle de compétition hein) ! La journaliste free lance est tombée amoureuse à distance du City Hunter de Shinjuku, et donne rendez-vous à Ryoji pour dire au revoir à Ryo : FIN et tout est bien qui finit bien, même si on est pas allé bien loin hein...

Le récit suivant intitulé "C’est le printemps !" est nettement plus emballant : Saeko Nogami engage Ryo et Kaori pour assurer la protection de Kashiwagi témoin à charge dans un procès. Kaori flash sur l’acteur Keiichi et Ryo flash sur sa sœur jumelle actrice Keiko, sauf qu’il s’agit d’une seule et même personne donc c’est une source inépuisable de savoureux quiproquos avant que les assassins ne pointent le bout de leur nez… To Be Continued !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 12 : Une r..

Après la suite et la fin de "Je déteste l’astrologie", c’est après 3 récits moyens qu’on en a enfin un de très bien (l’un des meilleurs de la série si on omet la cascade de tragédies dans le derniers tomes qui veulent renouer le premier)… En effet dans "Le Retour de l’Éléphant" c’est Umibozu/Mammouth qui l’engage pour prendre sa place, il le « parrain-fée » de la fille d’un camarade mercenaire décédée et la jeune Maki Himuro devenue violoniste de prestige grâce à son soutien moral et financier veut rencontrer en chair et en os son « papa longues jambes ». Ryo doit se faire passer pour son rival et rencontrer la belle musicienne, et fliquée à la fois par les massues et de Kaori et les pièges/déguisements d’Umibozu/Mammouth il est obligée de se tenir à carreau ! Mais les choses s’envenime quand Snake un vieil ennemi du colosse nettoyeur fait la promesse de briser son cœur en tuant sa filleule sous ses yeux… De l’action, de l’émotion, de l’humour et du suspens, et pour ne rien gâcher on en apprend pas mal sur Falcon : son passé, son nom (Hayato Ijuin), sa descente de whisky et sa phobie des chats… Tout est bien qui finit bien, sauf pour la Team City Hunter dont l’appartement a été ravagé (refrain connu) et dont le contrat a été payé en caisse de bourbon ^^

"Accroche-toi, Kaori !" Est un récit de transition très sympa : Kaori fait tout pour se rapprocher de Ryo, mais Ryo fait tout pour s’éloigner de Kaori car le Renard Argenté est de retour pour jouer des mauvais tours, et il y a juré de tuer la femme du City Hunter… Piquée au vif et décidée à prouver qu’elle est la véritable partenaire de Ryo et non une demoiselle en détresse, la strong independant woman prend le taureau par les cornes : elle lance un duel à l’assassin transformiste, et s’équipe en armes lourdes pour l’affronter !
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Cat's Eye, Tome 7 (nouvelle édition)

C'est en voyant le tome 1 de « Cat's Aï » au Centre culturel que j'ai eu envie de reprendre la lecture des aventures des 3 sœurs propriétaires du café « Cat's Eye » la journée et voleuses d'objets d'art la nuit venue. Ces objets ont tous en commun d'avoir appartenu à la collection de leur père, disparu sans laissé de traces depuis quelques années déjà. En volant ces œuvres, elles essayent de le retrouver. Y arriveront-elles alors que de nombreux policiers sont sur leurs traces ?



En tout cas, je remercie nekomusume de m'avoir fait découvrir cette série en me prêtant les 6 premiers tomes. Grâce à elle, je connais un peu plus le travail de ce mangaka dont j'ai lu la série « Angel Heart » en son entier et dont je suis dorénavant la sortie de la saison 2. J'apprécie beaucoup ce mangaka pour son dessin et son humour un peu particulier.



Pour ceux qui s'étonneraient que je n'ai découvert « Cat's Eye » qu'il y a 1 an et demi, il y a une explication toute simple. Je suis trop jeune pour avoir vu l'anime à la télé, par contre je me souviens de quelques épisodes de « Nicky Larson » !!



J'ai repris ma lecture comme si qu'un seul jour s'était écoulé depuis la fin du tome 6. Grâce à la nouvelle édition, j'ai droit à quelques pages en couleur mais dans ce manga, cela fait un peu bizarre car les personnages principaux sont des brunes et que la plupart de leurs activités sont nocturnes ^^ Les premières pages sont colorées correctement, les autres sont en noir, blanc et rose... Cela donne un effet très curieux...



Entre bonnes actions et vol d'œuvres d'art, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer avec les 3 sœurs. Elle vivent tout le temps de nouvelles aventures où elles doivent déjouer les plans des méchants et de la police pour arriver à leurs fins.



Ce tome possède un superbe dessin où on voit tout le talent de ce mangaka. On a une moitié de visage d'Hitomi et à la place de ses cheveux, un paysage de montagne enneigée avec traces de ski.



Arrivée à la fin de ce tome, j'en arrive à la conclusion que je l'ai déjà lu car certaines répliques m'étaient familières. Après vérification sur Babelio, le tome 7 de l'édition de luxe correspond en réalité au tome 5 de l'ancienne version, voilà pourquoi je n'étais pas dépaysée en lisant ce tome. Je ne sais pas comment a fait Panini manga mais ils ont scindé tous les tomes en 2 et en plus, ils ont changé la traduction... En relisant les citations que j'avais noté pour le tome 5, ils ont modifié certaines bêtises dues à l'auteur, comme celle sur le mariage de Mlle Asatani. Même certaines onomatopées de douleur ont été remplacées par des croix, des ronds et des triangles. Du coup, si quelqu'un pouvait dissocier les 2 éditions, ce serait sympa !!



Il faudrait presque que je trouve à acheter l'ancienne édition pour reprendre exactement là où je m'étais arrêtée avec les livres prêtés par nekomusume. À voir donc !!



Mais ce qui est sûr, c'est que je veux savoir la fin des aventures des 3 sœurs et si elles retrouvent enfin leur père !!



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Sous un rayon de soleil, tome 1

Le récit court "Le Temps des cerisiers" continue et nous retrouvons le personnage de Sarah Nishikujo qui était déjà apparue dans le récit de "City Hunter" intitulé "L'Ange triste" et qui ici s'épanouit dans la série "Sous un Rayon de Soleil". Comme les personnages du "Kimagure Orange Road" d'Izumi Matsumoto (un mangaka aujourd'hui un peu oublié, mais qui a eu une très grande influence au tournant des années 1980/1990, et qui a travaillé au Weekly Shonen Jump à la même période que Tsukasa Hojo), l'héroïne doit déménager à répétition et dans la précipitation pour que personne ne découvre ses secrets : c'est une psionique capable de communiquer avec les végétaux, et bénédiction ou malédiction elle dispose de la jeunesse éternelle puisque son corps est bloquée à l'âge de la pré-adolescence… Heureusement elle peut compter sur son père Hayato sosie d'Umibôzu / Mammouth, et tous les gens qu'elle rencontre qui ne sont pas forcément des aficionados de la chasse aux sorcières ! Des années après son heureuse rencontre avec le jeune Mazaki, elle emménage avec son père et sa boutique mobile appelée « Sous un Rayon de Soleil » dans un nouveau lieu et elle se prend rapidement la tête avec le dénommé Tatsuya Kitazaki comme elle champion de l'école buissonnière (leur relation aurait pu être celle de Tatsumi et Yûki dans dans la série "Rash!!"). A l’image des autres héros / héroïnes de l’auteur, nous sommes en face d’un « problem solver », et s’il est fort avare d’information concernant leurs origines à chaque fois qu’il en donne il s’emmêle les pinceaux...



Dans un 1er récit, malgré bien des difficultés Sarah parvient à réconcilier Tatsuya, sa sœur Satsuki et l'arbre styrax accusé d'être responsable de son accident et de son handicap mais qui en fait lui a sauvé la vie...



Dans un 2e récit, Sarah joue les entremetteuse en hâtant la floraison de lys zéphyr pour que la dénommée Konishi fasse sa déclaration d'amour à Tatsuya avant que celle-ci ne quitte définitivement l'école...



Dans un 3e récit, Sarah et Tatsuya sont confrontés à une légende urbaine en la présence d'un vieux châtaigner considéré comme un arbre maudit… Car maudit est l'arbre plus que centenaire qui a vu la mort de plusieurs humains et qui ne veux plus être le témoin de tels drames !



Dans un 4e récit Sarah et Tatsuya font tout pour que le patibulaire Hayato vive sa romance avec Mademoiselle Kashima, mais ils se trompent sur toute la ligne (vieille ficelle tellement bien utilisée par le mangaka)...



Tsukasa Hojo dessine toujours aussi bien et se révèle toujours efficace dans le mélange entre émotion et humour (il manque l'action, mais cela, c'est quand il est en grande forme). J'enlève des points parce qu'il ne tire que très partiellement partie de son pitch de départ doublement intéressant (Syndrome Izumi Matsumoto ?), et parce qu'il met en avant le personnage de Genichiro Oki qui aurait peut-être pu passer dans le Japon des années 1990 mais qui aujourd'hui et/ou ailleurs devrait répondre de ses penchants pédophiles devant la justice ! L'instituteur fétichiste des jeunes filles en fleurs de 8 à 12 ans en tenues plus ou moins légères, on avait plus vu cela depuis le photographe David Hamilton accusé de viol de tous les côtés ! (Alors si on ajoute un personnage coincé entre deux âges qui physiquement a 10 ans mais mentalement a entre 20 et 30 ans, le terrain devient particulièrement glissant !!! Je dirais même qu'on aggrave les choses puisque Sarah est en 5e dans l'épisode pilote alors qu'elle est en CM1 dans la série régulière)
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City Hunter (Nicky Larson), tome 19 : L'Ang..

Dans la suite et la fin de "My sister, le cœur serré", Sayuki fait tout pour que Kaori change de vie. Autrement dit elle fait tout pour la rendre plus féminine d’un côté, et elle fait tout pour qu’elle changer de métier d’un autre côté… Mais les péripéties du récit lui permettent d’ouvrir les yeux : bon an mal an Kaori Makimiura s’éclate en partenaire de Ryo Saeba et membre à part entière de City Hunter ! Finalement la grande sœur part en Amérique sans révéler la vérité à sa petit sœur : un belle histoire humaine comme l’auteur sait si bien les faire...



Dans "La panique de l’uniforme", on voit bien que Tsukasa Hojo doit répondre au cahier des charge très shonen du Weekly Shonen Jump puisque pour la énième fois Ryo Saeba se retrouve garde du corps d’une lycéenne alors qu’il déteste les lycéennes… A la demande de son grand-père et tuteur, il doit protéger la jeune et belle Kimiko d’un épidémie de prétendants voulant tous l’épouser. City Hunter doit se débarrasser de tous les dragueurs qui polluent l’atmosphère certes, mais aussi découvrir le pourquoi du comment… C’est là que le mangaka nous fait peu ou prou un suite alternative au film "Love Story", avec une histoire d’amour maudit et Kimiko à la fois héritière du Clan Takeda et du Clan Uesugi (ceux qui connaissent un peu ll’époque du Sengoku Jidai auront compris là où il veut vraiment en venir). Évidemment Kimiko finit par tomber amoureuse du City Hunter après avoir passer tout le récit à le critiquer et à le bolosser, et évidemment tout est bien qui se finit bien avec un happy end...
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City Hunter Rebirth, tome 7

MANGA POLAR / HUMOUR.

Un sympathique revival de "City Hunter" ici à la sauce isekai, la mode du moment... Dans ce tome 7, Sokura Nishika a enfin trouvé sa voie en faisant du neuf avec du vieux : les frères Snake en quête de vengeance débarquent d'un action movie des années 1980 pour foutre le bordel dans l'arc de "La Sœur triste"... La coolitude est forcément au rendez-vous, c'est ce qu'attendent les fans de "City Hunter" de leur meilleur manga du monde, mais on annonce en plus de la grande tragédie pour la suite des opérations placée sous le signe de Bloody Mary !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 32 : Un dr..

Dans la suite et la fin d’"Un faux City Hunter !!", Ryo, Kaori et Mick Angel se font engager au Queen’s Athletic Club pour protéger Hazuki Tachibana, d’où les problèmes de voyeurs dans les vestiaires des femmes et les problèmes de voyeuses dans les vestiaires des hommes… Quand les compère découvrent que leur employeuse est la coach personnelle du Président Morton, dirigeant en exil d’un pays en guerre civile ils se demandent s’ils n’y a pas anguille sous roche (voire baleine sous rocher). Pour le City Hunter japonais comme pour le City Hunter américain ils sont peut-être les dupes d’une assassine, mais les choses sont plus subtiles qu’il n’y paraît et une fois de plus Kaori enlevée par « les méchants qui font bobo » prouve qu’elle est la seule et unique partenaire de Ryo Saeba…



Dans "Wedding Bells !!", Falcon et Miki se marient enfin et convient Kaori à leur noces. Évidemment Ryo n’est pas invité mais il ne peut pas s’empêcher de venir foutre sa merde pour se moquer de son vieux pote Umibôzu/Mammouth… Sauf que le Général Halan Kreutz vient lui aussi foutre la merde avec ses commandos : il s’agit d’un méchant random issu du récit précédent qui vient se venger de City Hunter qui l’ont empêché d’assassiner le Président Morton donc de prendre le pouvoir par un coup d’État en Latvérie, euh pardo en Latoania… Miki est gravement blessée, Kaori est enlevée (ça commence à bien faire, il était grand temps que la série se finisse hein !), et Ryo et Falcon partent en guerre à grands coups de magnums et de bazookas ! Tout cela n’est là que pour Ryo avoue de nouveau ses sentiments à Kaori avant de l’embrasser à nouveau… Ce qui invalide la grosse ficelle de l’amnésie qui n’aura servie qu’à gratter quelques tomes de plus ! THE END !!!
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City Hunter (Nicky Larson), tome 27 : Cendr..

Dans la suite et la fin de "Partenaire au péril de sa vie", Ryo Saeba utilise tous les trucs et astuces de son sac à malice pour éloigner de Yuki le ninja assassin qui a en veut à sa vie… Mais ce dernier n'est pas né de la dernière pluie et en lieu et place de bombes à retardement il utilise ses techniques d'hypnotisme : City Hunter ne peut pas être à deux endroit à la fois pour sauver Yuki et Kaori ! Si après l'exploz final tout est bien qui finit bien, je en suis pas sûr qu'il était nécessaire de reprendre tout l'épilogue de "L'Aéroport des aveux" (voir tome 14) avec



Dans "L'évadeur au petit coeur ?!", c'est la saga Transporteur avant l'heure puisque la transporteuse Miyuki Kobayashi rencontre Ryo Saeba avant d'engager City Hunter pour neutraliser ceux qui gêne son lucratif business. Au fil des petits boulots de l'action woman / working girl d'un genre bien particulier, nous découvrons qu'elle est la complice de Robin des Bois et que ses bénéfice sont reversés aux centres de désintoxication et à la lutte contre le drogue : son père toxico a tué sa mère avant qu'elle ne tue quand il a voulu s'en prendre à elle… La Guerre Froide a été une source inépuisable d'idées pour les scénaristes de récits policiers, donc c'est tout naturellement que des espions veulent récupérer le message secret donc Miyuki est involontairement le dépositaire ^^
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City Hunter (Nicky Larson), tome 16 : Folle..

La suite et la fin de "C’est le printemps !" sont précipitées : Kaori est enlevée (encore), il faut la délivrer (encore), Ryo semble en avoir rien à secouer (encore), mais c’est pour mieux retrouver et démasquer ses ravisseurs (encore)… Entre les très bonnes chutes suivant une mise en place moyennasse et les très bonnes mises en place précédant des chutes moyennasses, le mangaka a vraiment du mal à tenir la distance (sans doute en raison des cadences de travail d’un magazine hebdomadaire comme le Weekly Shonen Jump) !

Dans "La veuve triste", Ryo et Kaori venu se recueillir sur la tombe de Hideyuki Makimura font la connaissance d’Ayoko Serizawa une jeune femme étudiante en arts… qui s’avère être aussi la jeune veuve d’un parrain de la mafia ! C’est ainsi que la Team City Hunter se retrouve à protéger un boss lady dans une guerre des gangs entre yakuzas traditionalistes et requins des affaires modernistes. La confrontation entre le monde de l’art et le monde du crime, une belle histoire d’amour au-delà des différences, une belle histoire de deuil (Ryo faisant tout pour redonner goût à la vie à Ayoko), les stéréotypes concernant les yakuzas tournés en dérision (les criminels se comportant envers leur boss lady comme des fans envers leur idole) : c’est un bon voire un très bon récit, mais avec autant de bons éléments il y a matière à passer outre les inévitables gag mokkori pour réaliser un épisode plus abouti et plus réussi !

"L'Éléphant est à moi !" est l’un des récits les plus connus de la saga "City Hunter", au point d’avoir servi de point de départ à la série dérivée "City Hunter Rebirth"… Un mystérieux assassin s’en prend à Ryo Saeba, et Umibozu/Mammouth lui apprend que la cause de ses ennuis c’est lui : un ancien camarade mercenaire lui a fait une demande très particulière, et celui qui dans le milieu de l’ombre est nommé « Falcon » l’a acceptée à condition qu’il prouve sa supériorité face au City Hunter… Et c’est SPOILER et MDR !
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Cat's Eye, tome 8 (ancienne édition)

Encore 1 tome entier de fillers sitcomesques : on a connu l'auteur plus inspiré !





"L’Oiseau en cage" :

La relation Hitomi/Toshio a un coup de de mou, donc Cat’s Eye intervient dans leur vie amoureuse pour que Toshio arrête de broyer du noir en ne sachant qui choisir entre la complexe Hitomi et l’extravertie Cat’s Eye.



"Un lourd secret" :

Un policier s’est fait voler son arme de fonction et tout le monde est sur le pont. C’est à cette occasion qu’on apprend que Toshio aurait la phobie des armes à feu. Suspension d’incrédulité pour un policier, mais en plus cela contredit complètement le chapitre précédent "La dernière balle" et cela invalide complètement le chapitre suivant "Le prof sème la panique" (et tout cela pour une chute à gag cartoonesque en plus !)…



"Faites brûler mon passé !" :

Dans le chapitre précédent Cat’s Eye a sauvé la mise de Toshio, et dans celui-ci elle demande à celui-ci de régler sa dette non en volant mais en détruisant un tableau de Michael Heintz… Toshio est tout chamboulé d’avoir été obligé d’être le complice de Cat’s Eye, mais ça ne change pas grand-chose au relationship drama.



"Digne de son amour" :

Toshio invite Hitomi à un week-end à la campagne… sauf que ses sœurs voleuses et leurs soupirants policiers s’invitent pour leur tenir la chandelle. Pour Toshio c’est un moment de vérité car il a oublié d’être con et a identifié l’ancien atelier de Michael Heintz au Japon et compte bien l’explorer pour avancer vers la vérité. Rui elle aussi a oublié d’être bête et veille au grain pour qu’il ne découvre rien, mais Toshio et Tsukasa Hojo sont de gros dégonflés et tout est fait pour que le relationship drama n’évolue pas d’un iota !



"Des baisers dans le noir !!" :

Le weekend à la campagne continue, et Toshio est obligé de jouer le rôle du fiancé d’Aï pour éloigner d’elle un hôtelier obsédé… Entre le voyeur qui regarde à travers le trou de la serrure, la Team Toshio qui écoute au mur et Hitomi qui est folle de jalousie (et cela ne fait que commencer) ont est dans le sitcom cartoonesque donc dans un épisode dispensable qui sent le déjà-vu again !



"Un amour qui traverse le temps" :

Je ne vais pas mentir, c’est le seul bon chapitre du tome… Rui est partie volée sans ses sœurs le portrait de leur mère Marié, mais elle tombe sur son propriétaire qui l’a très bien connue et qui donc reconnu sa fille après l’après pris pour sa mère. Rui panique et s’enfuit, mais le dénommé Tadaaki Tatsumi lui donne et rendez-vous pour lui faire des révélations et une proposition.



"Le prof sème la panique !" :

Le professeur principal d’Aï est un Don Juan qui profite de sa position pour draguer Hitomi. Toshio Jaloux monte un canular plan pour se faire passer un Dirty Harry chatouilleux de la gâchette et l’éloigner de sa fiancée… C’est rigolo mais c’est rigoureusement impossible avec les révélations sur Toshio faites dans le chapitre "Un lourd secret" : il faut rester cohérent Mr Hojo !



"L’amoureux de Rui :

Takéshi, Kizaki et Toshio confondent le dentiste de Rui avec son amant. D’où une série de quiproquos vite amenés et vite réglés...



"Le portrait robot de l’amour ;

Traumatisés par l’épisode précédent Takéshi et Kizaki se mettent martel en tête de découvrir quel est le type d’homme de Rui. Après de multiples échecs, c’est en désespoir de cause c’est en désespoir de cause qu’ils confient à Junzo Uno / Monsieur Shigué la tâche de dresser le portrait robot de l’idéal masculin de Rui pour découvrir… qu’il s’agit de Toshio, d’où les crises de jalousie venant de la part des deux camps et des deux sexes !



"Un baiser torride dans le parc aux amoureux" :

Hitomi est jalouse parce que Toshio revient tard le soir avec le parfum d’une autre femme. Elle le prend en filature pour interrompre son enquête avec un Kizaki travesti sur un agresseur de couples… bof, bof...



"Le costume du policier" :

Hitomi est encore jalouse parce que Toshio revient sans la nouvelle veste qu’elle lui a acheté mais avec un parapluie féminin. Ce dernier lui a été prêté par sa collègue Mitsuko Asatani, mais Hitomi lui fait la gueule jusqu’au moment où elle a apprend qu’il a utilisé cette veste pour protéger de la pluie une adolescente accidentée...



"Une décision courageuse !" :

Pour se faire pardonner de l’épisode précédent, Hitomi décide de faire chambre commune avec Toshio. L’un et l’autre aimeraient bien faire lit commun mais aucun des deux ne se décident à faire le premier pas… Encore une fois le mangaka fait absolument tout pour que le relationship drame n’avance pas !



"Un pieux mensonge" :

Hitomi est toujours jalouse parce qu’on a retrouvé des traces de rouge à lèvres sur la veste de Toshio, et Toshio a le plus grand mal à expliquer qu’il s’agit d’un accident dans le métro. Et quant c’est Hitomi qui laisse des traces de rouge à lèvres, c’est à ses collègues qu’il le plus grand mal à expliquer la situation… un « gag manga » à l’image de la plupart des récit de ce tome : moyen dispensable...



"Un homme sexy !??"

Takéshi et Takéuchi se font bolosser par Rui et Aï parce qu’ils sont toujours célibataires. Les deux andouilles se vantent alors d’être des Don Juan, mais ensuite il faut le prouver donc il multiplie les subterfuges tous plus bidons et tous plus ridicules les uns que les autres avant de se faire remettre à leur place par Mitsuko Asatani. Bof, bof, bof...



"Je suis le chef de famille ?" :

Toshio fait une nouvelle crise de masculinité voire de virilité, parce ses slips et ses caleçons se perdent dans les sous-vêtements de ses 3 colocataires féminines… Sans commentaire...



"Trois en un" :

La grand-mère de Toshio lui demande de revenir à Kyushu reprendre l’affaire familiale (le personnage a deux origin stories différentes et contradictoires mais je ne vais revenir sur les errances scénaristiques du mangaka). Ses collègues le bolossent, déguisé en Cat’s Eye (alors que dans le chapitre suivant on va nous expliquer qu’il ne supporte pas les travestis et encore plus de se travestir) il bolosse Takéshi et Takéuchi. Et pour ne rien gâcher la vraie Cat’s Eye en rajoute une couche… Au final tout le monde déprime avant que tout le monde ne retrouve le moral : un chapitre pour rien ?



"La grande peur des sous-vêtements !!"

Un chapitre ecchi digne des plus mauvais épisodes de City Hunter. On apprend que la famille de Toshio tient une boutique de lingerie féminine sur mesures, que Toshio a la phobie des sous-vêtements féminins (ce qui contredit complètement ce qui a été dit et montré il y a 2 chapitres), et qu’il ne supporte pas le travestissement (alors que pour les besoins du métier il se travesti ou travaille avec des travestis depuis le tome 1, et ce pas plus tard que dans le chapitre précédent). Aï et ses complices multiplie les coups fourrés pour débarrasser Toshio de sa phobie, d’où les gags ecchi et le fan service… Les ladies cambrioleuses et les intrigues policières sont-elles définitivement portées disparues !
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Sous un rayon de soleil, tome 3

Dans ce tome 3 la suite et la fin de fugue du jeune châtaigner conclut un très bon récit. Takehiko Shigaki se fait enlever par des prometteurs immobiliers corrompus (pléonasme ?), et les deux Sarah (le corps physique d'enfant possédé par le végétal et le corps astral d'adulte dirigé par une humaine) découvre en son grand-père Jigoro un homme tourmenté qu'elles essayent de réconcilier avec lui-même. Mine de rien l'auteur reprend beaucoup d'éléments du récit de la série "City Hunter" intitulé "La Veuve triste", et il réutilise une figure qui apparaît dans toutes ses oeuvres : celui du ploutocrate repenti qui cherche un nouveau sens à sa vie (on va appeler cela « Syndrome Mr Scrooge »). Après, à l'instar des grandes âmes du Studio Ghibli, il tire à boulets rouges sur une certaine urbanisation du Japon qui s'est clairement fairt au détriment des gens et de l'environnement mais qui a rapporté un « pognon de dingue » aux « premiers de cordées » (Emmanuel Macron est un enfoiré entouré de lécheurs de culs ? Mais bien sûr, vous êtes naïfs ou quoi !?). C'était très bien : quel dommage que tout le reste ne ai pas autant été !



Dans "La Maison aux colchiques", tout le monde prend pour un détraqué voir un serial killer un ancien chirurgien devenu un quasi sdf depuis le traumatisme de la mort de sa fille unique. Sarah utilise son corps astral pour se faire passer pour le fantôme de sa fille : en faisant passer un message d'amour à l'homme détruit, celui-ci parvient à refaire sa vie…



Dans "Tempête d'hiver with love", on remet sur le devant la scène Genichiro Oki l'enseignant pédophile. Sur un malentendu l'étudiante en photographie Rika Taniguchi lui court après et s'incruste chez lui. Et ce dernier n'arrive pas à gérer une jeune femme vu qu'il n'a jamais fantasmé que sur les jeunes filles de 8 à 12 ans… On aurait pu construire une belle histoire, mais vu que c'est un malentendu le mangaka appuie sur la touche « reboot » !



"L'Arbre de l'amitié" est un classique parmi les classiques (j'ai déjà vu cela dans moult oeuvre japonaises, dès les films d'Akira Kurosawa donc on est dans l'archétype en fait). On retrouve deux amis d'enfance : l'un a tout raté et s'est enfoncé dans le pessimisme et s'est mis dans la merde en ratant un braquage de banque, l'autre a tout réussi et s'est élevé dans l'optimisme… Ils s'étaient promis de se retrouver autour de leur arbre de l'amitié planté en 1974, et Sarah et Tatsuya fond en sorte qu'ils se retrouvent malgré tout…



Toute la suite du tome est consacré à l'inévitable départ de Sarah qui finit fatalement par arriver, donc Tatsuya amoureux de Sarah subit le même sort que Masaki dans l'épisode pilote et dans sa réapparition dans la série mère...





Au final on a un formidable pitch fantastique que comme dans son modèle "Kimagure Orange Road" ne sert que de support à des récits school life et/ou slice of life. Alors c’est très bien fait dans la mise en scène de l’émotion mais on exploite d’autant plus faiblement toutes les potentialités de la formule qu’on était aux grandes heures de l’écologie. Sarah immortelle piégée dans un corps d’enfant ne sert que de fantasme à un enseignant pédophile, et Sarah médium entre l’humanité et l’environnement est à peine mise ne avant… Ce n’est pas difficile d’imaginer tout ce qu’on aurait pu faire d’autre, et pour enfoncer le clou il n’y avait aucun intérêt à faire passer Sarah de la classe de 5e à la classe de CM1 vu que visuellement selon ne change rien et que scénaristiquement cela n’amène rien du tout… Si on perd au change avec l’absence d’Hayato Nishikuko dans ce tome il nous reste bien sûr les irremplaçables graphismes de Tsukasa Hojo qui ne sont pas loin d’être des bonbons pour les yeux ! (mais il n’avait qu’à s’associer comme d’autres de ses collègues avec un scénariste talentueux pour exploiter tout son talent et puis c’est tout !!!)
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Cat's Eye, tome 6 (ancienne édition)

"L’île au trésor" :

Tsukasa Hojo se rappelle enfin qu’il a toujours été fan de Buichi Terasawa en réalisant une chouette Série B de 120 pages prenant la forme d’un actioner des années 1980. Tout commence par une course de la mort avec un voiture remplie de gadgets, puis les sœurs Kisugi aidées volontairement par le Général Nagaishi et involontairement par le Rat et le duo Toshio / Hirano affrontent Shin Kaïbara (qui ressemble au boss de fin des 2 principales série de l’auteur), un seigneur du crime gay qui veut transférer ses trésors de sa base sous-marine au pays d’S. Ça commence très bien et c’est rempli de trucs cool et fun à commencer moult rebondissements sympas, mais le mangaka tire trop sur la corde des déguisements de Cat’s Eye qui joue trois rôle à la fois et que tout ce qui semble l’intéresser c’est est-ce que Toshio va démasquer Cat’s Eye… Soupirs...



"Une vie de rêve" :

Entourée de femmes Toshio fait une crise de masculinité voire de virilité, ce qui nous offre un très dispensable épisode plein de gags ecchi et de fanservice.



"Interrogatoire façon Cat’s" :

Cat’s Eye s’est fait grillé par le cambrioleur n°28 qui s’est fait pincé. Comme il a planqué les tableaux et qu’il ne vient lâcher, c’est Hitomi une nouvelle fois déguisé en Mitsuko qui prend le relais de la Team Toshio.



"La valse des minijupes" :

Pour semer une fois de plus le trouble, Cat’s Eye fait courir le bruit que Cat’s Eye possède un grain de beauté très distinctif à l’intérieur de la cuisse droite… La mode et le temps étant à la mini-jupe, toute la Team Toshio se met à vérifier qui posséderait ledit grain de beauté qui n’a jamais existé. Tout le monde se fait coffrer pour harcèlement sexuel, et c’est l’humiliation de trop qui conduit tout le monde au placard !



"La brigade spéciale anti Cat’s Eye !!" :

Suite à l’affaire des satyres (voire chapitre précédent), tout le monde se retrouve au placard et personne n’en ressortira avant l’arrestation très hypothétique de Cat’s Eye. L’ancien inspecteur en chef qui n’a pas rendu les armes a engagé Junzo Uno / Monsieur Shigué (je ne sais pas si c’est l’auteur ou le traducteur qui se trompe), un ancien pickpocket de 57 ans aux mains baladeuses, pour rejoindre et renforcer la brigade anti Cat’s Eye qui commence sa carrière par l’arrestation d’un braqueur de banque qui vient se vanter de ses exploits au café Cat’s Eye ^^



"Les cafards se rebiffent" :

La Team Toshio se fait bolosser par le nouvel inspecteur Kizaki, donc quand se dernier se met martel en tête de draguer Rui Kisugi Toshio et Hirano se font une joie de lui pourrir la vie… Un « gag manga » cartoonesque dont la série aurait parfaitement pu se passer.



"Le premier succès de la brigade spéciale" :

Hitomi et Kamiya veulent se faire pardonner en redorant le blason de la Team Toshio et en discréditant la Team Kizuki, sauf que les uns et les autres sont assez cons pour n’avoir besoin de personne pour passer pour des cons… Cela aurait pu être très drôle, mais c’est gâché par des gags ecchi qui ne servent à rien et que jusqu’à présent le mangaka avait globalement su éviter.



"Les hommes… pfft !" :

Quelqu’un a usurpé l’identité de Cat’s Eye pour menacer un tableau de la galerie Seïoh, Rui se déguise en Toshio pour le démasquer. Bien évidemment personne ne la reconnaît y compris et surtout ceux qui les croisent tous les jours ce qui met la suspension d’incrédulité à rude épreuve, et le comique de situation du travestissement est sujet à moult détournements. Rui découvre tous les travers des hommes (mais aussi des femmes avec Mitsuko suspectée de lesbianisme vu comment elle flash sur elle), mais aussi leurs bons côtés...



"Pour qui est la bague de fiançailles ?" :

Dans le chapitre précédent, Rui a découvert que Toshio dépense la majeure partie de sa paye dans une bague de fiançailles pour Hitomi. Sauf qu’ici le bijoutier arrange un rendez-vous entre Toshio et sa fille Kana dans l’espoir que cette dernière oublie son petit-ami catcheur professionnel. Évidemment Hitomi se méprend et part espionner les faux amoureux...



"Le club des amoureux transis" :

Jaloux de Toshio qui au bout de 2 ans est toujours hébergé par les sœurs Kisugi, Takeshi, Takéuchi et Kizaki font cause commune pour l’inciter à déménager. Un épisode sitcom de remplissage qui ne laissera aucun souvenir impérissable.



"Une proposition choc" :

Au bout de 2000 pages tout le monde fait le forcing pour que Toshio fasse enfin sa demande en mariage à Hitomi. Mais comme on est peu ou prou dans un sitcom c’est un pétard mouillé et cela ne change rien du tout au relationship drama !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 7 : La Fem..

L’arc consacré aux réfugiés de la République d’Emaria ne tient pas vraiment ses promesses : Takuya et Atsuko crèchent chez City Hunter (refrain connu), d’où une longue suite de gags mokkori (refrain connu) en attendant que la guerre civile se termine où à défaut que les G-Men du gouvernement dirigés par la caricature d’Arnold Schwarzenegger daignent enfin montrer le bout de leur nez pour les choses enfin animer… Ryo a une mauvais influence sur Takuya, Kaori et Atsuko se liguent pour rééduquer leurs hommes : ouais, bof… Ne restent donc les twists de fin pour relever le niveau !

Dans le récit suivant, le mangaka se rappelle à sa série précédente "Cat’s Eye" donc tout le monde se retrouve en justaucorps : la cliente voleuse, Kaori et Ryo… En gros Ryo et Kaori déguisés en lycéens doivent aider une voleuse lycéenne à mystifier un richard illuminé qui se passionne pour les pouvoirs psychiques et son sbire nain et bossu qui semblent sortir tous les deux d’un film d’horreur de la Hammer ! (Ryo aime les jeunes femmes non les jeunes filles, mais il flash encore sur une mineure : serait-il un lolicon, fétichisme élevé au rang d’industrie par le Weekly Shonen Jump ?) Aucune action et que des gags pas spécialement inspirés, genre Quasimodo qui a le coup de foudre pour Kaori… De loin l’un des moins bons et moins intéressant récits de la série, et il n’y a guère que l’émotion de l’épilogue qui mérite la peine d’être mentionné .

La mission du City Hunter qui s’ensuit relève carrément du baby sitting, puisqu’il est engagé par un papa poule pété de thunes pour protéger sa fille Yuki qui ne sait rien de la vie, à commencer par la faire démissionner de de son emploi dans un fast-food mal famé fréquenté par toute la racaille du quartier. Et si Ryo Saeba tombe sous le charme et l’enthousiasme de la jeune fille, il est aussi décontenancé par l’extrême naïveté de l’héritière de noble famille Minagawa...
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