Je fus heureux de quitter Kalimpong et d'entrer dans mon propre pays, le Tibet. On m'y attendait et je fus accueilli par un groupe de lamas déguisés en moines mendiants et en marchands. Ma santé déclinait rapidement et nécessitait des haltes fréquentes. Enfin, dix semaines plus tard environ, nous atteignîmes une lamaserie isolée,sur les hauteurs de l'Himalaya, et dominant la vallée de Lhassa, une lamaserie si petite et si inaccessible que les communistes chinois s'en désintéressaient.