Ulrig Godderidge

Je pensais avoir lu les 4 ou 5 tomes de cette série quand j’étais adhérente d’une bibliothèque mais arrivée au troisième tome, il m’est apparu que non et au quatrième, encore moins au vu des 6 ans séparant la parution des 2 tomes. Au vu de l’histoire, je vais faire une critique commune des 4 premiers tomes en ma possession (correspondant au premier cycle de cette série).



Nous évoluons sur une planète riche et intéressante mis en scène par le talent de Floch. Ce dessinateur nous a créés, pour les 3 premiers tomes, un univers coloré et détaillé mais également très bien imaginé. Aussi bien les personnages que les paysages sont très bien dessinés et j’ai pris plaisir à les regarder en détail. Il nous a imaginé des personnages tout en finesse et en même temps, tout en complexité qui se marient très bien avec le scénario créé par Godderidge. Par contre, je pensais avant cette série et la lecture du tome 4 que le scénariste décidait de tout pour sa BD, de l’histoire comme des personnages et de leur caractère… Car du fait du changement de dessinateur pour le tome 4, les personnages ont changé aussi bien physiquement que mentalement. Désolée pour Ceyles mais je trouve son style bien pauvre en comparaison de celui de Floch. Les personnages ont perdu de leur charisme et de leur étrangeté pour certains. Je trouve également que les dessins sont moins bien réalisés, il y a moins de soin apporté aux traits, surtout pour les paysages qui étaient très créatifs sous le pinceau de Floch.



Cette BD a perdu de son âme en changeant de dessinateur, j’ai eu du mal à m’habituer aux nouveaux tracés et surtout au changement de personnalité de certains personnages. Leidjill, censée être stone à cause des modifications faites à son cerveau, devient bavarde comme une pie alors qu’elle ne pouvait pas aligner plus de 4 mots dans le tome 3. Swendaï devient Svendaï et au lieu d’être simplement aguicheuse devient amoureuse de Slhoka. Bizarre que Ceyles est autant modifié les personnages principaux de cette BD…



J’ai fini de lire le tome 4 pour obtenir quelques réponses concernant ce premier cycle mais je ne renouvèlerais pas avec la suite. Je n’aime pas le tracé de Ceyles ni le changement qu’il a opéré sur les personnages, c’est bien trop brusque. Ce tome 4 est plutôt volumineux (65 pages) pour pouvoir finir ce cycle mais certains changements manquent singulièrement de finesse.



L’histoire est assez intéressante même s’il est question de guerres et des manières de détruire définitivement son adversaire. Au milieu, nous avons Slhoka qui essaye de sauver tout le monde ainsi que sa planète grâce au pouvoir qu’il a reçu dans le premier tome. Ce n’est pas une mince affaire surtout quand on a des dirigeants fourbes en face et des militaires bornés. Il essaye également de sauver Leidjill à ses risques et périls car elle a hérité d’une partie du pouvoir qui lui revenait et elle l’utilise avec la haine et le désir de vengeance.



Comme vous l’aurez compris, ce premier cycle est intéressant à lire malgré le changement trop flagrant de dessinateur et surtout du comportement de certains personnages. J’ai vraiment très apprécié les 3 premiers tomes grâce au style très imaginatif de Floch, j’aime beaucoup l’univers créé et son graphisme très détaillé quelque soit les situations. Le style de Ceyles m’a vraiment cassé la lecture à cause des trop nombreux changements mais je voulais néanmoins finir ce cycle pour connaître la réponse à certaines questions concernant Slhoka et cet univers. Je vous conseille néanmoins cette série et son premier cycle dont le scénario vaut le détour, à défaut du graphisme pour le 4ème tome. Pour ma part, je ne pense me procurer le 2ème cycle, je ne suis pas adepte du style de Ceyles.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Après l’île tropicale, la ville baroque, nous voici maintenant en montagne, ça bouge, c’est le moins qu’on puisse dire, dans cette série. Nos héros sont secoués dans tous les sens, et nous aussi, pour notre plus grand plaisir.

Pour moi qui ne suis pas fan de ce genre, j’ai apprécié cette lecture, il y de l’action, une poursuite épique des personnages attachants, une intrigue rocambolesque mais assez solide, vraiment très distrayant, j’attaque directement la suite sans reprendre mon souffle. C’est même addictif, il faut le reconnaître.

Changement de dessinateur pour le dernier volet du premier cycle, c’est un peu perturbant au début, mais on s’y fait. En conclusion, je me suis pris au jeu, j’ai pris du plaisir, il y a du rythme, de l’action, c’est prenant, c’est bien ce qui compte.

Nous sommes dix ans après la fin de la guerre du premier cycle de Slhoka. Et si certain ont bien su tirer leur épingle du jeu : Svendaï est devenue une diplomate influente de la jeune république Okrane; ce n'est pas le cas de tout le monde. Slhoka a sombré dans une dépression qu'il noie dans l'alcool pendant que son ami Arn, cloué dans un fauteuil roulant, rumine sa rancoeur et son handicap. Mais une nouvelle menace se profile. Un peuple habituellement craintif et discret se regroupe, devint invincible et se lance dans la conquête du monde.



Ce premier tome va donc lancer le second cycle de Slhoka. Il se contente de poser les bases de cette nouvelle guerre qui se profile et renoue avec les héros. Pour l'instant Svendaï tente de ramener Slhoka à la raison, et de le faire retrouver ses pouvoirs. Le krall va aussi revenir, pas tellement en meilleur état.

Un tome clairement introductif, qui se concentre sur la "résurrection" de ses héros et la remise en état de "l'équipe". On en sait très peu sur les tenants et les aboutissants de cette nouvelle guerre.

Pour le moment cela ne m'a pas convaincu mais comme ça ne fait que démarrer il faut laisser le bénéfice du doute...

J'ai encore plus de mal avec les dessins que dans le tome 4 repris par Ceyles. Le trait a encore baissé d'un cran. Les personnages sont méconnaissables, le trait grossier. Il n'y a aucune texture, les paysages sont fades, les arrières plans souvent inexistant.

Ce tome 4 va conclure le premier cycle de Slhoka. Six années ont séparées le tome 3 du 4, et un abandon du dessinateur Floch. La série s'en est trouvé assez modifié. Probablement prévu sur un peu plus de tome, la conclusion se concentre dans celui-ci. Du coup il est plus dense et certains raccourcis ont peut été fait.



Nous avons donc l'Okrane qui a à sa disposition une arme surpuissante, genre bombe nucléaire. Elle a choisi de détruire sa propre capitale afin de dévaster l'armée ennemie, semblant prouver la folie de son dirigeant.

Tout le monde voit en Slhoka le seul remède à cette destruction grace à son pouvoir suprême. Tous les protagonistes vont donc se retrouver sur l'ile des dorés, là ou tout a commencer, pour une guerre finale.

J'avoue avoir beaucoup moins accroché à ce tome qui a pourtant le mérite de conclure l'histoire et d'apporter les réponses. Néanmoins j'ai trouvé les personnalités des héros fluctuantes et parfois étrange. Principalement Leidjill. je veux bien qu'elle soit perturbée par la noirceur du pouvoir et les modifications cérébrales mais quand même...

Le changement de dessinateur n'a pas non plus profité à cette série car le trait de Ceyles est très différent de celui de Floch. Les caractéristiques physiques des personnages font qu'on arrive à les reconnaitre mais le niveau n'est pas là.

Sur un monde imaginaire une guerre fait rage entre deux superpuissances : l'Okrane contre la Zéïde. AU milieu des peuples qui n'ont rien demandé comme les dorés des iles Lemprices. C'est d'ailleurs là que vont se crasher deux pilotes de l'Okrane : Slhoka et Arn.

Le début démarre de manière presque classique. Des naufragés sur une ile paradisiaque au peuple pacifique. Personne ne viendra les chercher et ils vont s'adapter à cette nouvelle vie plus simple. se faire des amis. trouver l'amour. Et un jour la guerre les rattrape de la plus cruelle des manières. C'est à ce moment là que notre jeune héros va obtenir le "pouvoir" car les dieux vont faire de lui celui qui doit sauver le monde.

Un bon début donc qui plante les bases de cette série. Les héros sont attachants même si pour le moment ils subissent beaucoup les événements. On est vite pris au jeu une fois qu'on a identifier les différentes factions qui de toute façon on toutes plus ou moins le même but : faire gagner la guerre à leur clan en passant par la capture du mutant!

Le dessin est sympathique bien que le trait semble se chercher encore un peu avec des visages un peu fluctuant entre les cases.

Après une ellipse, nous retrouvons Slhoka avec Svendaî et Krall infiltré dans la ligue des marchandises afin d'approcher la maitre de ce nouveau peuple qui déclare la guerre au reste du monde en créant des créatures de cauchemar.

Un tome riche en rebondissement de toutes sortes. Slhoka va de nouveau être confronté aux dieux du jaïpurna.

En fait ça s'enchaine de façon un peu saccadé. Ca manque de clarté et de fluidité. dans le fond le scénario n'est pas complétement mauvais. Avec la destruction des arches à la fin du cycle 1, une déesse enfermée s'est libérée et souhaite désormais le pouvoir suprême. Slhoka est de nouveau là pour sauver le monde. Mais on saute de façon un peu trop rapide d'un élément à un autre. La ligue des marchandise est à peine évoqué qu'il est déjà écarté, la présence de certains personnages est bizarre, le héros utilise son super pouvoir à tout va... c'est un peu brouillon. J'ai vraiment eu du mal à accrocher à tout ça surtout le dessin n'est toujours pas au top.

Sur l'ile des dorés, la guerre fait rage entre les autochtones et l'Okrane qui construit son arme suprême. Slhoka, accompagné de Svendaï, va tenter de rallier la Zéïde afin de donner au pays ennemi les coordonnées de cette arme destructrice. Et peut être, ainsi le monde pourra-t-il être sauvé...

Les méfaits de la guerre sont décidément sans limite. Elle détruit le pacifisme des dorés, l'amour entre Slhoka et Leidjill...

Un ton un peu grave pour ce tome qui est toujours riche en action. Et un final... explosif... qui donne envie de savoir comment tout cela va finir.

Slhoka est traqué de toute part, son super pouvoir attire beaucoup de monde. Mais son ami Arn lui avait laissé une mission avant de mourir : leur pays est en train de construire une arme suprême capable de détruire le monde. Il faut les arrêter. Ca tombe bien les dieux aussi veulent qu'il sauve le monde.

Une nouvelle difficulté va apparaitre pour Slhoka. Celle qui aime a aussi reçu une partie du pouvoir. Malheureusement elle est tombé entre de mauvaise main qui ont fait d'elle une arme de guerre. Et l'amour est devenue haine...

L'aventure continue avec ce tome très mouvementé. Pour l'instant le super pouvoir de notre héros ne lui donne pas trop de facilité donc c'est tant mieux.

Le dessin a trouvé son rythme de croisière. Il est agréable à voir.

J'ai la chance d'avoir lu les 4 tomes les uns après les autres sans avoir attendu une longue paire d'années avant la parution du dernier tome. C'est vrai que cela aurait été dommage de ne pas terminer cette histoire qui s'est avérée plaisante et divertissante dans un registre toutefois léger. On ne peut qu'approuver la démarche de l'auteur qui a du respect pour son public d'autant que c'est série n'est pas mauvaise.



Il y a incontestablement un mélange de genres et une nette ressemblance avec Lanfeust. On sent nettement l'empreinte de l'éditeur Soleil. Je dois également avouer que j'aime le dessin d'Adrien Floch que j'aurais l'occasion de retrouver sur Les Naufragés d'Ythaq, une autre série qui marche bien commercialement parlant.



J'ai senti quelques manoeuvres un peu facile au niveau du scénario qui a commencé à prendre une autre direction à partir du second tome. Il y a des personnages qui disparaissent puis aparaissent sans qu'on ne les reconnaissent pour autant. Par ailleurs, il y aurait eu des efforts à faire au niveau des dialogues.



On nous dit que ce tout ceci n'est qu'un premier cycle. Je doute toute de même qu'il y ait une suite un jour. En tout cas, elle devra corriger certains défauts pour s'améliorer et rencontrer le succès du public.

Shani, dans le corps de Slhoka, tyrannise la population. Mais sa tranquillité a été de courte durée car Slhoka dans le corps d'Eckre et toujours accompagné de Krk et de M'ma Bay arrive reprendre son corps. Ça se complique quand c'est M'ma Bay qui récupère l'épingle et donc Slhoka puisqu'elle habite également en elle Wowoulou, dieu des Basboues.

L'histoire se poursuit en tentant de rester dynamique. Et c'est vrai qu'il y a de l'action et beaucoup de rebondissement dont certain assez bizarre. On a du mal à accrocher au scénario. pour ma part c'est vrai que j'ai décrocher depuis plusieurs tomes et malgré ma ténacité j'ai n'est jamais vraiment réussi à raccrocher au wagon. Les fans de Slhoka sont-ils tous perdus comme moi ou certains arrivent-ils à garder plaisir à la lecture?

Tome 10 de Slhoka qui va conclure le cycle 2.

Voici donc la confrontation finale donc entre Shani (qui est dans le corps de Shloka), de Wowoulo (qui est dans le corps de M'ma Bay) et de Shloka (qui est aussi dans le corps de M'ma Bay).

Les autres personnages vont être des spectateurs de cette confrontation. On a retrouvé Sven mais n'a aucun rôle dans ce tome.

Un final pas vraiment explosif, plutot sous le signe de l'étrange. Avec tous les changements de corps faut bien suivre qui fait quoi dans le corps de qui pour obtenir quoi. On saisi pas forcement tous les détails.

Enfin certains points restent inachevés, abandonnés ou... pour un troisième cycle peut être ? Car vu comment ça se termine j'ai franchement l'impression que les auteurs envisage ne suite. Ou du moins se laissent la porte ouverte... Oui mais alors ça sera probablement sans moi car ce deuxième cycle composé de 6 tomes ne m'a pas du tout convaincu. Ce fut une lecture souvent poussive, peu aidée car les dessins assez inégaux et pas toujours soignés.

Après une attente de 6 ans entre le tome 3 et 4, désormais Slhoka sort avec une régularité de métronome : 1 tome tous les ans. Mais j'avoue que après le tome 7 j'avais un peu laissé tombé. Le tome 8 puis 9 sont parus. Puis à la sortie du tome 10 qui termine le cycle je me suis dit que c'était bête tout de même et je m'y suis remis. Mais vraiment j'ai du mal à accrocher au second cycle.

Après le tome 7 nous avons laissé Slhoka dans le jaïpurna, désormais seul dieu à y régner. Shani, l'esprit vengeur, avait gardé possession de son corps. Et pas pour faire le bien...

Dans le tome 8 Slhoka va habiter différentes personnes en les épinglant au front avec une aiguille vaudou.

J'ai l'impression que l'histoire part dans tous les sens sans vraiment de bon fil rouge. Le monde était en danger à cause d'une déesse voulant "remettre les compteurs à zéro", problème résolu par Slhoka dans le tome d'avant qui a tué tous les dieux. Ne reste donc plus que Shani qui a décidé de ne pas rendre le corps de Slhoka.

Je trouve en plus les personnalités des personnages très fluctuante. Slhoka est bien éloigné de ce qu'il était au début de la série, on comprend pas trop M'ma Bay et Eckre que l'on retrouve ici est méconnaissable à ce qu'elle était 2 tomes avant...

Je m'accroche pour lire les deux tomes restant et voir si ça va se démêler de meilleure façon...

Slhoka Tome2...



On suit les aventures de Slhoka.. tout le monde lui en veut... Tout le monde le veut.. lui je crois qu'il aimerait juste faire son deuil, et avoir la paix... manque de bol, c'est pas prévu du tout...



Entre l'île et la ville, entre trahison et assassina stupide, entre expérience scientifique et magie mystique.. entre amour, haine et lavage de cerveau... entre action, fuite, et passage secret.. découverte, réalisation et devoir...

Même si bon le méchants très méchant cinglé ivre de pouvoir que ça frôle la démence est un peu too much pour moi.. mais quand il va tomber ça va faire du barouf obligé..



Une chouette suite qui tient ses promesses, qui se lit tout seul, avec de très chouettes décors, avec de bons perso, avec plein d'enjeux differents, je sens qu'il va falloir faire des plans... Parce que y va y en avoir des trucs a régler.

Oh cool j'ai la suite... chouette, j'enchaîne ^^

Slhoka T01 L'île des oublié.. Ou la bd qui commence comme Aquablue.. la même, même si c'est pas du space op.



Pitch:

Sur Link-Arkoïde c'est la guerre.... Slhoka et Ar'n sont pilotes, ils se crachent sur une île oubliée, perdue mais pourtant habitée.

Ils vont rencontrer les habitants, tisser, nouer des liens, apprendre un peu.. Un peuple pacifiste, sachant pertinemment qu'ils font parti d'un tout, et que tout est lié.... et c'est chouette...

Mais la guerre n'oublie personne, et elle s'abat sur eux avec toutes ses horreurs, ses bassesses, ses vilenies et sa barbarie incommensurable et gratuite...



J'ai bien aimé ce premier tome, parce qu'il m'a amené différentes émotions. et s'il m'a amené différentes émotions c'est pour plusieurs choses.



Déjà les personnages sont clairement définis, et parce que la narration, même si elle ne sort pas des sentiers battue, un monde en guerre, puis un peuple pacifiste, on sait bien que ça va leur tomber sur la tronche, mais l'ambiance est suffisamment bien rendue autant par le dessin, que les personnages pour que l'on rentre dedans, que ça nous touche.. en plus si tu rajoute une touche de sentiments ( sans rentré dans le choubidouwah niais en plus) non les prémices, la découverte de l'autre et ce qui fait l'autre, avec bienveillance et des deux côtés..



Donc quand survient la barbarie et l'horreur, oui ça m'a touchée.. coulée même.

Puis vient les mythes, les légendes, les dieux, les messagers.... très chouettes... les differents camps, les trahisons, les expériences, l'action, et les pouvoirs... les morts aussi.. et bien sûr le super clifhanger final... que oh chouette, chouette de chouette...^^



Niveau dessin, j'aime bien, même si ça reste classique, qu'il y a des panouilles ( quelque unes niveaux visages) un dessin que je trouve assez dynamique, niveau nature ça le fait bien, et qui ne demande qu'a s'améliorer avec les albums suivants, j'en suis sûre.



Un premier tome de bd d'aventure/action classique assez sympa, qui se lit bien et qui donne envie de continuer.

Un épisode plutôt mitigé, moins énergique que le précédent et sans grande surprise, qui tend à nous faire espérer une suite (et fin ?) plus percutante.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Une guerre fait rage sur le monde de Link-archoïde. Elle oppose la Zéïde contre L'Okrane. Lors d'une patrouille aux abords des îles Lemprices, deux pilotes vont se cracher sur cette dernière. Slhoka et Arn s'en sortent heureusement indemnes et vont découvrir un peuple aux croyances bien étranges.



Le scénario est relativement classique. Les héros se retrouvent sur une île paradisiaque dans un peuple qui n'a jamais entendu parler du conflit opposant les deux peuples précités jusqu'au jour où la guerre les rattrape en dévaste tout sur son passage. Malgré cela les personnages sont attachants. Le scénario offre de nombreux rebondissements en seconde partie de lecture et promet une série intéressante pour les tomes suivants. Au niveau graphique, on sent que le dessinateur Floch (les naufragés d'Ythac) cherche ses personnages. En effet, les visages d'un même personnage varient un peu d'une case à l'autre. Au contraire, l'univers créé est superbe avec de nombreuses variations qui enrichissent le récit. 



Au final, ce premier tome écrit par Flosh devrait plaire aux lecteurs fans de la série Lanfeust. On y retrouve de nombreux codes de la série. Action, mystère, pouvoir, magie,...



 Lu et commenté sur izneo

Les dieux ne sont pas moins dénués d'ambition et de rancune que les humains! Slhoka va en avoir la preuve, encore. Et ce sera a lui de sauver le monde, encore.

L'histoire n'est pas totalement dénuée d'intérêt mais j'avoue avoir de plus en plus de mal a accrocher sans que je sache vraiment pourquoi. Fatiguée de la série qui semble s'embourber? Déçue du dessin?

Il est vrai que le dessin laisse un peu à désirer. Pas toujours bien équilibré et trop éloigné des premiers tomes. On ne reconnait plus les personnages.

Un 4e tome que l'on attendu longtemps. En effet, faute de temps, le dessinateur Floch repoussait encore et encore ce projet, qu'il a fini par totalement abandonner. Repris par le jeune dessinateur Ceyles, ce quatrième tome clôt le premier cycle des aventures de Slhoka. Godderidge ayant prévu cinq tomes, ce 4e est assez dense en 64 pages.

Plusieurs défauts qui dégradent la note par rapport aux trois précédents : Le dessin de Ceyles, plus simple, moins élaboré que celui de Floch. Les personnages ont perdu 10 ans d'un coup et les décors/paysages ne font plus preuves d'autant d'originalité qu'avec Floch. Le scénario de deux tomes compressé en un "long" tome, quand il s'agit du tome de révélation et de dénouement, c'est assez indigeste. Du coup, ça va vite sans vraiment approfondir. D'autant plus que la psychologie des personnages change (Swendaï paraît amoureuse de Slhoka, Leidjill se transforme en une vraie méchante, Slhoka paraît plus mature, etc.).

Un tome dénouement donc, à lire pour pouvoir achever sa lecture du cycle, mais malheureusement un peu bâclée. La précipitation à répondre aux demandes des lecteurs après la reprise du projet a visiblement nuit à la qualité de l'ensemble.