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Note moyenne 4.21 /5 (sur 100 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Portugal , le 17/09/1986
Biographie :

Vania Isabel Prates est romancière.

Venue s’installer en France avec sa famille à l’âge de 3 ans, c’est à Paris qu’elle trouve sa voie.

Après une mauvaise expérience due à un contrat à compte d’auteur, elle participera à un concours littéraire et obtiendra la seconde place avec son roman fantasy l’"Ère des enchanteurs, tome 1 : La Princesse du crépuscule".

Elle sera remarquée par le jury qui décidera ensuite de la révéler. Ce sera son premier roman édité sous le pseudonyme d’Ellana Bloom.

Aujourd’hui, elle choisit de publier sous son vrai nom et passe le plus clair de son temps sur son ordinateur, concentrée sur les mots et l’imaginaire.

page Facebook : https://www.facebook.com/v.i.pratesC/

Source : http://rebelleeditions.e-monsite.com/pages/auteurs/p/prates-v-i.html
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Bibliographie de V. I. Prates   (5)Voir plus

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
- Débée.
- D.B. ? Ce sont les initiales de quoi ça ?
Il se mit soudain à tousser. D'abord doucement, puis de manière continue. Il regarda avec horreur son verre qui tomba sur la moquette. Et enfin, ce fut son tour. Il s'écrasa à côté de la flaque de whisky avec un bruit sourd et une couleur de peau avoisinant le violet. Sa toux s'intensifiait. Bientôt son coeur le lâcherait. Définitivement. Ce poison était rapide et efficace.
- D.B.? répondis-je enfin, en haussant les épaules. J'imagine que ça veut dire Diabolique.
Puis je repartis en direction de l'ascenseur. Un dernier coup d'oeil à ma montre m'indiqua l'heure. 00h30. L'heure à laquelle j'avais prévu de sortir. Les caméras s'éteignirent à nouveau et je repris le même chemin.
Mission accomplie.
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J'avais 12 ans. ça semble jeune pour beaucoup de gens, mais à cet âge je devais déjà savoir courir plus vite que n'importe qui, faire cent pompes par jour, être ceinture noire de judo et supporter la moindre douleur.
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Elle frappa pendant une bonne dizaine de minutes à la porte d’Arch avant qu’il ne daigne ouvrir. Il avait changé son costume noir pour un gris ardoise, s’était rasé de près et sentait bon. Il avait toujours cet air impeccable. Dormait-il seulement ?

— J’ai cru que vous aviez décidé de vous faire la malle.

Il secoua la tête.

— Je vous l’ai dit, trop d’affaires à réunir en un laps de temps trop court. Avez-vous bien dormi ?

— Oui. D’ailleurs je vais récupérer ces médicaments miracle que vous m’avez donnés hier. Ça peut m’aider à l’avenir.

— Prenez ! Essayez de ne pas en abuser, ça peut griller quelques neurones à force, ce serait dommage d’esquinter votre intelligence.

— Merci du conseil. Alors Arch, venons-en au fait. Ce livre des symboles, est-ce qu’il vous mène au supposé journal du comte ?

— Pourquoi est-ce que je perçois une note de scepticisme dans votre ton, Faye ? Ça ne me plaît pas beaucoup.

— Faites comme si j’étais le commun des mortels qui vous entoure, vous devez me prouver que ce que vous recherchez va au-delà de simples suppositions.

— Voilà un excellent défi, s’enthousiasma-t-il. Je l’accepte. Et un jour, vous aussi, vous finirez par prononcer ces quatre mots que j’aime tant. Ma phrase préférée.

— Qui est ?

— « Vous aviez raison, Arch ».
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Hormis ces petits détails, Jeen était un fier gaillard plein de vie, qui me regardait comme si j'étais la femme la plus sexy au monde. Après tant de temps passé à l'isolement, je pouvais assez le comprendre. Seulement, il dut vite se rendre à l'évidence : je n'étais pas sur le marché. Liam et Jonatan avaient compris depuis longtemps que personne ne me touchait.Personne. La question ne se posait même pas. Maître insistait beaucoup sur le sujet et se montrait intraitable.
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Ce soir-là, j’avais un contrat à exécuter. Autrement dit, j’avais une cible.
Cette cible, c’était un puissant homme d’affaires. Robert McDowell. Le genre d’homme qui contrôle tout autour de lui. Sa femme, ses enfants, ses avocats, les journalistes, ainsi qu'un très grand nombre d’employés. Il était le PDG d'une importante société agroalimentaire et à la tête de plusieurs millions. Les médias le décrivaient comme un homme intègre et modeste, qui offrait une grande part de ses revenus à des associations caritatives. Du moins, c’était la partie émergée de l’iceberg, car en réalité, et même si certains de ses millions allaient réellement à des enfants dans le besoin, c'était pour mieux cacher ses lubies beaucoup moins avouables ; les prostituées, la drogue et la corruption. Certains avaient tenté de s'opposer à lui, à sa puissance, tentant de trouver une faille dans cette haute autorité, mais ces derniers avaient tous fini par être victimes d'accidents pour le moins suspects.
C'est là que j'entrais en scène. Dans mon métier, nous n'avions pas besoin de preuves à fournir devant un tribunal, pas de discours à préparer, pas de longs procès à mener. Non, juste un assassin comme moi, une bonne quantité d'argent et une parfaite préparation. Le temps de vie de l'individu était d'ores et déjà compté.
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Il y en a qui sont fascinés par le dauphins, d'autres par les requins, moi c'est les baleines. Pour leur présence, leur force, leur grandeur d'âme. Tous les autres poissons et mammifères de la mer la craignent ou la respectent. Pourtant, elle n'est pas dangereuse. Elle n'use pas de son pouvoir ou de sa grandeur pour intimider, elle fait sa vie tranquillement. C'est là une qualité qu'un humain dans sa condition serait incapable de détenir.
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La première chose que je ressens, c'est la douleur. J'ouvre les yeux et, aveuglée par le soleil, les referme aussitôt. Je retente le coup avec plus de prudence et finis par m'adapter à la lueur du jour. Je regarde autour de moi et ne vois que du vert, du flou ; un tourbillon de verdure. C'est alors que je me pose la question : "Où suis-je ?" Laquelle va en entraîner une autre, bien pire : "Qui suis-je ?"
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[...] je suis certain que nous gagnerions davantage à cohabiter avec nos voisins des autres terres. Les coutumes, les traditions et la manière de vivre sont différentes, mais nous pourrions aisément partager nos croyances et nos savoirs, cela ne ferait que nous enrichir. S'isoler du reste du monde restreindra le champ des possibilités ainsi que celui des compétences.
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Intransigeante, moi ? Oui, sans aucun doute. C'était nécessaire. J'avais, dès l'arrivée de Liam, instauré une règle qu'il avait dû respecter, coûte que coûte. Dans les combats, il n'y avait aucune pitié, ni d'un côté ni de l'autre. J'avais besoin d'être mise à l'épreuve, pas d'être ménagée par peur qu'on m'abîme trop. Au départ, Liam avait refusé.Maître lui avait clairement stipulé qu'il ne fallait pas trop m'"endommager" mais j'avais réussi à le convaincre en lui faisant comprendre que j'avais fait virer mes précédents entraîneurs pour cause d'incompétence. Liam s'en était étonné. Selon lui, ce n'était pas cool de faire virer un collègue intentionnellement. C'est à ce moment-là qu'il avait compris que je ne ressentais rien, ou pas grand-chose. les scrupules, je ne connaissais pas.
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- J'ai peur, Kail.
Ces simples mots suffisent à effacer la colère dans son regard et sa douceur reprend le dessus. Il vient me serrer de nouveau contre lui.
- J'ai peur d'être une criminelle, avoué-je. Dans l'un de mes souvenirs, je mettais le feu à des appartements, il y a eu un mort. J'ai peur. Je ne veux pas être une tueuse.
- Oh, Obsidienne, tu parles du baron ? murmure-t-il.
Je me raidis.
- Tu sais ce qui s'est passé ?
- J'étais avec toi, mon amour. Près de toi, toujours.
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