Citations de Vania Prates (61)
La vie, ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, mais d'apprendre à danser sous la pluie
Et dans son cœur, je reprendrai la lumière qu'elle m'a dérobée
J'avais 12 ans. ça semble jeune pour beaucoup de gens, mais à cet âge je devais déjà savoir courir plus vite que n'importe qui, faire cent pompes par jour, être ceinture noire de judo et supporter la moindre douleur.
Dans le cœur du sincère, pas de place pour la pensée amère.
La nature s’ordonne à sa façon et de bien plus belle manière lorsque l’homme ne s’en mêle pas.
- Débée.
- D.B. ? Ce sont les initiales de quoi ça ?
Il se mit soudain à tousser. D'abord doucement, puis de manière continue. Il regarda avec horreur son verre qui tomba sur la moquette. Et enfin, ce fut son tour. Il s'écrasa à côté de la flaque de whisky avec un bruit sourd et une couleur de peau avoisinant le violet. Sa toux s'intensifiait. Bientôt son coeur le lâcherait. Définitivement. Ce poison était rapide et efficace.
- D.B.? répondis-je enfin, en haussant les épaules. J'imagine que ça veut dire Diabolique.
Puis je repartis en direction de l'ascenseur. Un dernier coup d'oeil à ma montre m'indiqua l'heure. 00h30. L'heure à laquelle j'avais prévu de sortir. Les caméras s'éteignirent à nouveau et je repris le même chemin.
Mission accomplie.
J’ai toujours cru que nous devions garder pour nous certaines choses, non par égoïsme, au contraire. Par solidarité . Parce que c’est notre devoir, notre fardeau: on porte la vérité sur nos épaules. L’information peut parfois apporter la peur et l’angoisse. Et les gens peuvent devenir fou à cause de la peur.
Hormis ces petits détails, Jeen était un fier gaillard plein de vie, qui me regardait comme si j'étais la femme la plus sexy au monde. Après tant de temps passé à l'isolement, je pouvais assez le comprendre. Seulement, il dut vite se rendre à l'évidence : je n'étais pas sur le marché. Liam et Jonatan avaient compris depuis longtemps que personne ne me touchait.Personne. La question ne se posait même pas. Maître insistait beaucoup sur le sujet et se montrait intraitable.
Elle frappa pendant une bonne dizaine de minutes à la porte d’Arch avant qu’il ne daigne ouvrir. Il avait changé son costume noir pour un gris ardoise, s’était rasé de près et sentait bon. Il avait toujours cet air impeccable. Dormait-il seulement ?
— J’ai cru que vous aviez décidé de vous faire la malle.
Il secoua la tête.
— Je vous l’ai dit, trop d’affaires à réunir en un laps de temps trop court. Avez-vous bien dormi ?
— Oui. D’ailleurs je vais récupérer ces médicaments miracle que vous m’avez donnés hier. Ça peut m’aider à l’avenir.
— Prenez ! Essayez de ne pas en abuser, ça peut griller quelques neurones à force, ce serait dommage d’esquinter votre intelligence.
— Merci du conseil. Alors Arch, venons-en au fait. Ce livre des symboles, est-ce qu’il vous mène au supposé journal du comte ?
— Pourquoi est-ce que je perçois une note de scepticisme dans votre ton, Faye ? Ça ne me plaît pas beaucoup.
— Faites comme si j’étais le commun des mortels qui vous entoure, vous devez me prouver que ce que vous recherchez va au-delà de simples suppositions.
— Voilà un excellent défi, s’enthousiasma-t-il. Je l’accepte. Et un jour, vous aussi, vous finirez par prononcer ces quatre mots que j’aime tant. Ma phrase préférée.
— Qui est ?
— « Vous aviez raison, Arch ».
Ton chi est d’être une immergeante, ton rôle dans la vie est donc de lire, de comprendre et de raconter.
Mais chacun son chi. Ne perds pas ton temps à regretter ceux des autres, lui répondit-elle avec un clin d’œil. Chaque personne naît avec une mission sur Terre, on doit s’y intéresser et investir dessus, car c’est ce qui maintiendra notre passion intérieure vivante.
𝑳𝒂 𝒏𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒔'𝒐𝒓𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒂̀ 𝒔𝒂 𝒇𝒂𝒄̧𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒃𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒎𝒂𝒏𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒍'𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒏𝒆 𝒔'𝒆𝒏 𝒎𝒆̂𝒍𝒆 𝒑𝒂
"Lumière. Ce mot traversa mon cœur et mon esprit, s'ancra dans mon âme. C'était exactement ça. [...]. Celle dont tout le monde a besoin pour le guider sur la route de la vie. Une route semée d'embûches, sombre parfois, tourmentée, parsemée de côtes de de vallons, mais tant qu'on a notre lumière, on se sent prêt à affronter chaque obstacle qui pourrait se dresser devant nous. "
Céleste se figea, se disant que le bruit allait forcément alerter Daniel. Heureusement, il ne pourrait exiger d'entrer dans sa chambre, mais il pouvait toujours sonner pour que quelqu'un vienne s'assurer que tout allait bien.
Elle resta silencieuse, le regard braqué sur Dao, jusqu'à ce qu'inévitablement on frappe à sa porte :
- Toujours vivante ?
- Oui, oui. Désolée, je suis ... Maladroite.
- Hmm, je m'en moque, en fait. Ce que tu fais dans ta chambre te regarde. Par contre, je viens de me souvenir que j'ai oublié de te demander quelque chose d'essentiel ...
Céleste retint son souffle, priant pour que Dao ne bouge pas pendant quelques secondes encore.
- Oui ?
- Ressens-tu parfois des envies de brûler des choses ? Comme du papier, du bois, des rideaux ou même des demeures ?
Rien de mieux que de révéler des secrets honteux, une humiliation gênante ou encore des actes illégaux pour que tout le monde vous croie sur parole, et étrangement, personne ne cherchait plus à vous cerner après ça. On leur donnait ce qu'ils voulaient, cela suffisait.
La curiosité mène aux ennuis, intervint soudain son bracelet, mais ce sera toujours plus intéressant que ta vie.
- Obtenir la confiance des gens est un acte difficile. Il faut être fin stratège et manipulateur.
- Ou sincère et intègre, proposa Leire.
- Si la sincérité et l'intégrité payaient, on vivrait dans un monde parfait, rétorqua Alexian.
J'avais certes fait face à ma plus grande peur, mais je m'en étais sortie vivante. Pas indemne, mais vivante. Et largement plus forte.
La première chose que je ressens, c'est la douleur. J'ouvre les yeux et, aveuglée par le soleil, les referme aussitôt. Je retente le coup avec plus de prudence et finis par m'adapter à la lueur du jour. Je regarde autour de moi et ne vois que du vert, du flou ; un tourbillon de verdure. C'est alors que je me pose la question : "Où suis-je ?" Laquelle va en entraîner une autre, bien pire : "Qui suis-je ?"
Il y en a qui sont fascinés par le dauphins, d'autres par les requins, moi c'est les baleines. Pour leur présence, leur force, leur grandeur d'âme. Tous les autres poissons et mammifères de la mer la craignent ou la respectent. Pourtant, elle n'est pas dangereuse. Elle n'use pas de son pouvoir ou de sa grandeur pour intimider, elle fait sa vie tranquillement. C'est là une qualité qu'un humain dans sa condition serait incapable de détenir.