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4.1/5 (sur 276 notes)

Nationalité : France
Biographie :

V. D. Prin est auteur de romance gay.

"Mes amis m’appellent Véronique, mes lecteurs – que je rencontre à l’occasion – VD. J’ai la cinquantaine et, honnêtement, je ne le sens que lorsque je me lève le matin. Je suis auteur de romance LGBT depuis plus de cinq ans.
J’ai écrit pour moi "Ben et Alex : Un amour inattendu" et, ensuite, j’ai voulu le partager sur Amazon.

Ma famille m’a énormément encouragée, et mes trois hommes avaient même décidé d’acheter chacun un exemplaire de Ben et Alex pour que j’aie au moins trois ventes. Ils n’en ont pas eu besoin.

Depuis, je n’ai pas cessé d’écrire ni d’échanger avec des lecteurs amoureux de "mes hommes" et j’ai trouvé de merveilleuses relectrices. Parce que je les aime "mes hommes".

J’ai l’impression qu’ils font partie de moi et, quand je dois les laisser partir et les confier à mes lecteurs, j’ai toujours un moment de faiblesse, jusqu’à ce qu’un nouveau couple s’insinue dans ma tête et me demande d’écrire leur histoire."

page Facebook : https://www.facebook.com/pages/category/Author/VD-PRIN-Auteur-1632079847021555/
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Mais il ne fut pas le seul. Sa mère, après avoir répondu aux signes de son fils, remarqua qu’il regardait au dessus d’eux. Elle vit très bien son geste et se retourna pour savoir a qui il s’adressait. Quelle fut sa surprise de découvrir un jeune homme en fauteuil, qui retourna son signe à son garçon. Et quand elle vit le sourire heureux de Stan, elle comprit que ce n’était pas une petite amie qui rendait son fils heureux, mais un petit ami. Choquée, elle se rassie sur son siégé. Elle vivante, elle ne permettrait jamais que son fils soit la risée de leur famille et de leurs amis en sortant avec un autre garçon.
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(Jessie et Cassandre) Birdie – Lily Haime
— Merci, me dit Cassandre en se garant devant une maison de banlieue.
Il éteignit le moteur et descendit ; je fixai la porte marron, au bout de l’allée en gravier en l’écoutant ouvrir le coffre. Il balança mon sac sur son épaule et vint ouvrir ma portière.
— Allez viens, me dit-il.
— Chez toi ?
Parce que c’était bien chez lui ?
— J’ai une chambre d’amis, Jessie. Tu seras plus à l’aise ici. Et tu pourras même vider le bar, sans avoir peur de la note de frais.
Il essayait de plaisanter, mais je n’avais pas vraiment envie de rire. Je ne pouvais pas rester si près de lui. J’avais besoin de solitude, de rentrer dans un endroit où il ne serait pas. De ne pas le laisser m’envahir par sa présence. Je devais garder les idées claires.
— Il y a une raison pour laquelle j’ai réservé une chambre d’hôtel, Cassandre.
— Je la connais ta putain de raison ! s’énerva-t-il soudain.
Je préférais cet emportement que le stoïcisme dont il avait fait preuve depuis que nous étions arrivés à Memphis. Au moins il semblait humain, sensible. Touchable.
— Tu vas arrêter ça, Jessie ! Arrêter de faire comme si j’étais un foutu étranger !
De colère, et d’épuisement sans doute, il m’attrapa le bras et me tira hors de la voiture. Si je ne venais pas de croiser le visage sans vie d’une gamine de dix ans, dans une morgue, alors qu’un hurlement issu tout droit de l’enfer me vrillait les tympans, je me serais sans doute aussitôt dégagé de son emprise. Là, il me fallut quelques secondes. Et quand j’y réussis, j’étais déjà devant la porte qu’il ouvrait. Ce qu’il ne l’empêcha pas de me pousser à l’intérieur et de refermer derrière lui dans un claquement sec.
— Tu vas rester ici ! gueula-t-il. La chambre d’amis est en haut à gauche, la cuisine à ta droite et pour le reste tu fais comme chez toi ! Je n’ai pas le temps de te convaincre, alors tu vas faire ce que je te dis et puis merde !

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(Jonah et Nick) Pour une nuit – Rose Darcy
— Jonah… je…
— Non, ne dis rien. Je ne veux pas entendre que tu es désolé. Je ne veux pas entendre que tu t'en veux. Ça n'effacera pas ce que j'ai ressenti, ce que je ressens encore.
— Je t'ai blessé.
— Oui.
Et Jonah cicatrise encore. La plaie est toujours à vif. Si présente qu'il ne se passe pas un jour sans qu'il n'y pense, d'une façon ou d'une autre. Nick l'a marqué.
— Je n'ai jamais voulu ça.
— Merde, tu croyais quoi, Nick ? Que ça n'allait rien me faire que mon meilleur ami me tourne le dos après que je lui ai dit que j'étais gay ?
Jonah s'est levé en éructant ces paroles. Ses nerfs sont si tendus qu'il se sent sur le point d'exploser. Ses mains se transforment en poings. Jonah est loin d'être violent pourtant, tout de suite, il a une furieuse envie de défoncer un mur.
— Je ne croyais rien, chuchote Nick. J'ai merdé.
Au moins il le reconnaît, pense Jonah. Mais est-ce que ça suffit ? Non. Rien ne pourra compenser ces trois dernières années. À douter. À se remettre en question. Jonah en est arrivé à se dégoûter luimême. Il lui a fallu longtemps avant de surmonter tout ça et d'arriver à se regarder dans un miroir sans avoir envie de cracher à la face de son reflet. Longtemps. Nick a détruit l'image qu'il avait de lui-même, dans les profondeurs. Jonah a dû se battre pour remonter à la surface et s'accepter à nouveau. Et ça, Nick ne le saura probablement jamais. À quel point son jugement était le seul qui avait de l'importance. À quel point le connaître l'a décharné.
— Le mot est faible, rétorque Jonah.
Sa fureur s'est calmée, un peu. Il colle sa hanche contre le rebord du bureau et fait face à Nick, qui a l'air tout aussi mal que lui. Jonah devrait s'en moquer, se dire qu'il le mérite… Il n'y parvient pas. La douleur de Nick l'atteint. Elle fait écho à la sienne, le mettant à terre une fois de plus. Il s'est déjà relevé une fois, y parviendra-t-il encore ?
— J'ai regretté, chaque putain de jour après ça !
Nick passe ses mains sur son visage avant de replonger son regard dans celui de Jonah. Ce dernier ne retient plus les frémissements qui le traversent à chaque fois que ces yeux le transpercent. Il en a marre de se cacher. Si tout doit sortir cette nuit, alors cette partie-là, celle qu'il a enfouie au plus profond de lui-même, il la laissera s'échapper aussi.
— Et tu n'as pas bougé, constate Jonah.
— Non.
Le mot trouve ses lèvres… pourtant c'est Nick qui le prononce en premier.
— J'ai été lâche.
Et lui, ne l'a-t-il pas été ? Après tout, il ne s'est pas battu pour récupérer l'amitié de Nick, pour le ramener dans sa vie. Jonah a simplement accepté sa décision. Comme souvent, il a baissé la tête et s'est tu.
— Je n'ai pas essayé de te rattraper.
Jonah l'a laissé partir, sans même chercher à le retenir. Peut-être que s'il avait trouvé les mots…
— Je n'avais pas à m'en aller.
Non. Nick n'aurait pas dû. Il a emporté avec lui la meilleure partie de Jonah et a réduit en miettes toutes les autres. Il n'aurait jamais dû faire ça. Cependant, ils ne peuvent ni l'un ni l'autre revenir en arrière et changer les choses. Ils doivent continuer d'avancer, même si leur démarche est à présent bancale. En tout cas, elle l'est pour Jonah. Quant à Nick…
— Tu aurais pu rester. Tu aurais pu revenir.
— En effet. J'aurais pu.
Un autre silence vient prendre place entre eux. Une muraille qui les sépare. Une muraille que Jonah aimerait briser. Il a besoin de connaître la vérité à présent. Comme pour ce jour-là, il est trop tard pour remonter le temps.
— Mais je ne pouvais pas.

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- Vous êtes sans cœur, c'est votre enfant, enfin !
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— T’es un marrant, toi, tout de même. Tu as vraiment l’air de comprendre tout ce que je dis et ça fait vraiment du bien. Tu sais quoi, je vais remettre mon portable en route, peut-être que mes parents, James ou même Tan ont essayé de m’appeler. Je l’ai arrêté dans l’après-midi. Je n’avais pas envie que Tan me tanne pour le rejoindre.
Le loup souffla à nouveau. — Quoi ? Tu n’aimes pas mon jeu de mots… tu n’as aucun humour. C’est en riant que Keller écouta sa messagerie.
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Les gens ne relevaient plus comme si c’était naturel que deux hommes s’enlacent et s’embrassent dans la rue. Mais ça allait changer. Il instaurerait un état de peur permanent dans cette communauté honnie. Les hommes se cloîtreront chez eux, n’imaginant même pas qu’il était à l’affut, toutes les nuits que Dieu lui donnerait pour leur infliger une punition amplement méritée.
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« — Aye, en règle générale. Je ne suis pas parfait, mais je ne feins jamais des envies ou des sentiments que je ne ressens pas. Votre sœur serait parfaite… pour Duncan !
— Je suis tout de même stupéfié de vous entendre dire cela.
— J’en suis tout aussi surpris que vous, ironisa Keir. Vous savez que cela fait quelques minutes que nous conversons tranquillement.
— Oui, j’ai remarqué, admit Jacques. Je suis persuadé que cela ne va pas durer.
— J’en suis certain également, admit Keir en riant doucement. Vous êtes fort irritant.
— Je vous retourne le compliment, ironisa Jacques. Je n’ai pas pour habitue de me soumettre et je n’aime pas les gens trop présomptueux.
— Comme moi-même ?
— Je ne répondrais pas à cette question. Je ne voudrais pas que notre conversation se détériore. De plus, vous avez un couteau sur vous alors que moi, je suis désarmé.
— Je ne vous ferai jamais de mal ! s’indigna Keir. »
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Depuis cinq ans qu’il travaillait à la brigade criminelle, il était pourtant habitué à voir tout ce que l’être humain, dans sa folie, était capable de faire. Mais il avait toujours du mal à comprendre la perversité, et la bestialité quand il les rencontrait.
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Quand je suis en tournage, je ne reste pas sur Paris. Le prochain m’amènera en Allemagne, en Turquie et enfin en France. Je dois souvent travailler avec des gens égocentriques, égoïstes et souvent imbuvables, comme l’était Jérémie. Pas tous, heureusement. Certains, je parle des hommes, maintenant que j’ai fait mon coming out, n’hésiteront pas à jouer de leur charme pour m’avoir. Je ne cherche pas à me vanter, c’est une réalité. Je représente un moyen « facile » d’avoir de la notoriété. Tu sais, par ton métier, tout ce que des hommes ou des femmes sont capables de faire pour avoir ce qu’ils désirent, nous en avons eu une preuve avec la légiste
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"-Le matin, je me réveille en pensant à toi, le soir, je m'endors avec toi en tête. Le midi, lorsque je ne t'ai pas vu depuis six ou sept heures, je commence à paniquer parce que tu me manques et c'est pour cela que je t'appelle souvent."
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