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3.54/5 (sur 118 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Blida (Algérie) , le 01/12/1866
Mort(e) à : Monestier , le 23/03/1942
Biographie :

Victor Margueritte est un romancier et auteur dramatique français.

Fils d'un héros de la guerre de 1870, Jean-Auguste Margueritte, frère de l'écrivain Paul Margueritte et petit-cousin par sa mère de Stéphane Mallarmé, il fit ses études au lycée d'Alger. Il s'engagea en 1886 dans les Spahis, avant d'entrer en 1891 à l'École militaire de Saumur où il devint lieutenant de dragons. En 1896, il donna sa démission pour se consacrer à la littérature.

Il se montra préoccupé des questions sociales et fut un ardent défenseur de l'émancipation de la femme[réf. nécessaire]ainsi que du rapprochement des peuples. Il collabora notamment à La Revue contemporaine d'Édouard Rod. Il soutint des opinions sociales de plus en plus avancées et collabora aux journaux et périodiques dans la mouvance internationale et communiste.

La publication en 1922 de son roman virulent "La Garçonne" lui valut de se voir retirer le 1er janvier 1923 sa Légion d'honneur. Rapidement traduit en plusieurs langues, le personnage Monique de ce roman choqua la société de l'époque mais des adaptations au théâtre et au cinéma prolongèrent son succès pendant dix ans.

De 1896 à 1908, il collabora à toutes les œuvres de son frère Paul qui parallèlement publiait des ouvrages sous son seul nom. Il devint Président honoraire de la Société des gens de lettres
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Source : Dictionnaire des auteurs
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La Commune de Paris : Analyse spectrale de l’Occident (1965 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 12 juin 1965. Illustration : Une photo de la Barricade de la Chaussée Ménilmontant, Paris, 18 mars 1871 © Getty / Bettmann / Contributeur. Pierre Sipriot s'entretient avec Henri Guillemin (critique littéraire, historien, conférencier, polémiste, homme de radio et de télévision), Emmanuel Berl (journaliste, historien, essayiste), Adrien Dansette (historien, juriste), Pierre Descaves (écrivain, chroniqueur, homme de radio), Jacques Rougerie (historien spécialiste de la Commune de Paris), Philippe Vigier (historien contemporanéiste spécialiste de la Deuxième République), Henri Lefebvre (philosophe), et Georges Lefranc (historien spécialiste du socialisme et du syndicalisme). Dans les années 60, la Commune de Paris était encore "un objet chaud" qui divisait profondément les historiens. Comme en atteste ce débat diffusé pour la première fois sur les ondes de France Culture en juin 1965 et qui réunissait sept historiens, journalistes ou philosophes spécialistes du XIXe siècle. Textes d'Élémir Bourges, Jules Claretie, Lucien Descaves, Paul et Victor Margueritte, Jules Vallès et Émile Zola lus par Jean-Paul Moulinot, Robert Party et François Périer. « La Commune, objet chaud, a longtemps divisé les historiens. Elle a eu sa légende noire, sitôt après l’événement : celle de la révolte sauvage des barbares et bandits. Elle a eu sa légende rouge : toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues filles de l’insurrection parisienne de 1871 ; et c’était à tout prendre, politiquement, leur droit. Historiquement, cette légende a pu se révéler redoutablement déformante. L’historiographie socialiste s’assignait pour tâche de démontrer "scientifiquement" que l’onde révolutionnaire qui parcourt le premier XXe siècle trouvait sa source vive dans une Commune dont elle se déclarait légitime héritière. On quêtait, par une analyse anachroniquement rétrospective, les preuves de cette filiation, oubliant le beau précepte que Lissagaray, communard, historien « immédiat » de l’événement avait placé en 1876 en exergue à son Histoire de la Commune. "Celui qui fait au peuple de fausses légendes révolutionnaires, celui qui l’amuse d’histoires chantantes est aussi criminel que le géographe qui dresserait des cartes menteuses pour les navigateurs." » Jacques Rougerie (in "La Commune, 1871", PUF, 1988) Source : France Culture

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Citations et extraits (159) Voir plus Ajouter une citation
La chasteté forcée ne mène qu'à de stériles tourments. Ceux qui la prônent sont les premiers à y faillir, sous le manteau. Je ne vois pas au profit de qui ni de quoi une jeune fille se consumerait sans vivre, ni pourquoi, librement, elle n'enfanterait pas, si cela lui plait...
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Moyens d'éviter la grossesse. Vous saviez à quoi cela vous exposait?
- S'il était caché, personne que moi ne pouvait le lire...S'instruire n'est pas un crime.
- Mais répandre cet enseignement antisocial est un délit criminel qui peut vous valoir... Tenez, voici la loi: art 3.- Sera puni d'un mois à six mois de prison et d'une amende de 100 francs à 5000 francs quiconque, dans un but de propagande anticonceptionnelle, aura, par l'un des moyens spécifiés aux articles 1 et 3... (Il daigna expliquer) ...Ils visent la provocation au crime d'avortement et, là-dessus, non plus, vous n'êtes pas quitte! - ...aura décrit ou divulgué ou offert de révéler des moyens propres à prévenir la grossesse, ou encore facilité l'usage de ces procédés...."
- La loi dit ça! (Elle ne pouvait contenir son indignation)...Mais c'est une monstruosité! Les députés qui l'ont faite n'ont donc jamais regardé la vie, questionné des femmes!
- Oui, oui, nous savons! Vous êtes une petite anarchiste.
Elle rejeta d'un haussement d'épaules, l'étiquette qu'il lui collait:
- Anarchiste! Par que je n'aime pas voir la souffrance, et que la bêtise me dégoûte? Que les fabricants de votre loi aillent donc se renseigner chez les pauvres gens! S'ils étaient comme moi, ils sauraient pouvoir, chez les ouvriers comme à la campagne, des quantités de femmes se prêtent la main pour se débarrasser de leur charge, quand elles ne se percent pas elles-mêmes le ventre, avec la première pointe venue!
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Enfin,si tu revois ce bon curé, souviens toi bien de lui rappeler la parole de Nietzsche : " Il y a trop peu d'amour et de bonté dans le monde pour en donner à des êtres imaginaires. "
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- Voyons, Briscot ! C'est donc si extraordinaire qu'en matière ...d'amour- (...)-une femme pense et agisse comme un homme ? Il faut vous faire à cette idée, et me prendre pour ce que je suis : un garçon.
Il eut, au bout des lèvres: une garce, et par politesse, acheva le mot :
-Une garçonne, je sais. -La- garçonne ! (p.126-127)
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On n'a de droits sur la personne qu'on aime, que ceux qu'elle vous donne. (p.367)
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La maternité n'a de raison d'être, et de grandeur, que consentie. Mieux : voulue.
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- [...] L'amour, d'abord, ça n'existe pas, c'est des bruits qu'on fait courir ! Y a que des bêtes qui se déchirent, quand elles ne se baisent pas. Le plaisir ?... oui, le cul ! Un cul-de-sac, on en voit vite le fond... [...]
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...la musique,ça s'ouvre donc?
La musique,c'est le chant qui sort de tout...de soi quand on est heureux...du vent quand il souffke sur ka forêt et sur la mer...C'est aussi le concert des instruments,qui rappelle tout ça...Et l'ouverture,c'est comme celle d'une grande fenêtre sur le ciek,pour que la musique entre,et qu'on l'entende.
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- Il faut n'avoir jamais aimé pour croire qu'à la première tromperie un sentiment véritable peut disparaître, comme une allumette s'éteint.
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Il est vrai s'attristait-il, que si le sériculteur n'agissent que les quantités utiles à ses besoins, l'état,grand consommateur de chair à canon,et les intermédiaires qu'en vivent n'y regardent pas de si près. Ils ont un intérêt capital (c'est le mot!) à recruter pèle mêle, jusque dans l'œuf,pour la plus grande multiplication du matériel humain. L'obus tourné,il faut le vendre!...
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