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Critiques de Valentin Musso (1387)
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Un autre jour

Adam Chapman, architecte de 41 ans est dévasté quand on lui apprend que sa femme Claire vient d’être sauvagement assassinée à la lisière d’un bois pendant son jogging matinal.

L’enquête se met en place.



Découpé en cinq actes, ce thriller psychologique de Valentin Musso amène un côté addictif et trépidant aux nombreux rebondissements.

Adam Chapman semble fou, en proie aux failles temporelles ou à une manipulation du destin, allez savoir, mais pour lui, le cauchemar commence.



Beaucoup de thèmes sont proposés ici, dont la clé centrale, la manipulation. On est déstabilisé par la tournure de l’histoire. Au départ, un sentiment de déjà lu pour se perdre en conjectures alambiquées et dangereuses.



Cette histoire m’aurait certainement passionnée avec un personnage phare plus attachant, plus travaillé, et des noeuds moins tortueux, c’est assez tiré par les cheveux j’ai trouvé. Un gentil thriller qu’on lit sans ennui mais qui reste selon moi, assez superficiel.



Merci à Babelio et aux éditions Seuil pour l’envoi de ce livre dans le cadre d’une masse critique.
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L'homme du Grand Hôtel

Cape Cod. Randall est un écrivain à succès qui va se réveiller dans une chambre du Grand Hôtel. Le problème, c’est qu’il ne se souvient de rien. Il est incapable de se souvenir de ses succès littéraires ni de comment il s’est retrouvé dans cette chambre. Andy, quant à lui, réside à Boston et est un auteur en manque d’inspiration. Il rêve de devenir un grand écrivain. Pour essayer d’écrire une histoire originale et authentique, il va décider de s’inspirer des évènement qui jalonnent son quotidien. Il va ainsi connaître Abigaël, une jeune femme avec qui il va débuter une histoire d’amour, et ensuite s’en inspirer pour créer un roman.



Inutile de tergiverser, cette lecture a été une réussite totale, que ce soit au niveau de l’intrigue comme au niveau du suspense, rondement menés tous deux par l’auteur. J’ai été baladée de page en page, et je n’ai pas imaginé cette révélation finale et ce dénouement totalement inattendu.



Il est vrai que Valentin Musso va prendre son temps pour poser les bases de son histoire et nous présenter le quotidien des deux personnages que le lecteur suivra tout au fil des pages. Mais ces bases sont nécessaires et ce sont elles qui permettent de se retrouver totalement bluffé par la fin.



J’ai suivi avec beaucoup de curiosité le quotidien de Randall, pour qui j’ai ressenti beaucoup d’empathie. L’homme ne se souvenant de rien, il se retrouvera totalement perdu. D’autre part, l’histoire d’Andy m’a tenue en haleine et je me suis demandée tout au long de l’intrigue si les deux histoires finiraient par se rejoindre.



Je ne peux bien évidemment ne pas en dévoiler davantage sous peine de vous spoiler, mais je dois dire que le dénouement m’a complètement bluffée. J’ai eu les réponses à tous les mystères et je n’ai pu que constater le talent véritable de l’auteur à créer une intrigue qui tiendra en haleine ses lecteurs.



La plume de l’auteur est addictive. Le style est fluide et la construction du roman est judicieuse. En effet, les chapitres alternent entre le quotidien de Randall et celui d’Andy. Pour ma part, je n’ai ressenti aucun ennui, aucune longueur.



Un roman qui m’a bluffée, de par un dénouement très inattendu et par une montée du suspense très bien gérée. À découvrir sans hésiter.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Un autre jour

♣ Une fin de dingue ♣

*

Avis à chaud : je viens de le terminer à l'instant.

C'est si rare que je mette sur papier les premiers sentiments après une lecture mais je ne pouvais plus attendre, j'étais fébrile.

C'est un thriller, ce qui veut dire que tout va très vite. Les actions, l'intrigue, la lecture aussi. Et les émotions suscitées également.

Que dire? J'ai été bluffée !!!!

*

C'est le deuxieme roman de Valentin Musso que je lis. Sans faille m'a moyennement intéressé (car la fin m'avait déçue). Un avis positif sur "Un autre jour" m'a donné envie de l'entamer.

Je peux vous dire que c'est un vrai page-turner ! Impossible de lâcher le roman. Chaque fin de chapitre suscite l'envie de découvrir la suite.

On pense que la narration restera linéaire mais elle prend des détours, des virages, des ellipses.

On CROIT comprendre le dénouement, le fin mot mais nada, on se laisse berner. La partie psychiatrique est bien représentée (et cohérente).

A un moment, je me suis retrouvée dans le film le fugitif tellement l'ambiance suffocante me l'a rappelé.

*

Un thriller bien ficelé, avec un twist décapant, une intrigue considérée classique mais aboutira à une originalité de taille. (mettez-moi en commentaires SVP celui qui aura trouvé le twist avant qu'il soit énoncé, je lui tirerais mon chapeau :))

*

Je crois bien que je me souviendrais longtemps de cette histoire sidérante.

Quel plaisir de lecture!!!! Chapeau bas l'ami Musso !
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Une vraie famille

Retirés en Bretagne après un épisode dramatique, Mathilde et François Vasseur mènent une existence calme et solitaire dans la longère isolée qu'ils ont retapée. A Paris, elle tenait une galerie d'art contemporain et lui enseignait l'histoire à la fac. Mais désormais diminué physiquement, il ne sort plus que pour ses séances de kiné à Quimperlé. C'est au retour d'un de ces rendez-vous, que François rencontre Ludovic, un étrange jeune homme qui l'aide à changer sa roue. De fil en aiguille, il en vient à engager cet inconnu pour s'occuper du jardin. Puis Ludovic propose de faire des travaux dans la dépendance. Et finalement il s'installe dans l'appartement pour la durée du chantier. D'abord réticente à l'idée d'avoir un étranger à demeure, Mathilde finit par s'attacher à ce garçon rustre mais très habile de ses mains tandis que François, de plus en plus mal à l'aise, se méfie et s'inquiète...



Valentin Musso est diabolique ! C'est tout ce qu'on peut dire de son roman classé polar mais qui tient surtout du thriller psychologique. Musso y joue avec son lecteur comme un chat avec une souris, se délectant de l'ambiance tendue, des fausses pistes, des retournements de situation.

Dans ce troublant huis-clos où les trois protagonistes ont connu leur lot de drames, la tension monte, l'air de rien, entre une haie taillée, une toiture réparée, un café partagé. Sans éclats, sans cris, sans violence, le malaise s'installe, l'angoisse aussi. Le danger rôde mais il ne vient pas là où on l'attend, surprenant, incongru, terrifiant.

Une belle réussite pour Valentin Musso qui a su se faire un nom grâce à son écriture soignée et ses idées originales. Un livre qu'on ne peut pas lâcher, nuit blanche assurée !
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L'homme du Grand Hôtel

Avec ses dix romans, Valentin Musso c'est un peu 50 nuances de thrillers, chaque livre ayant sa propre atmosphère, comme s'il réinventait ses gammes à chaque fois. Tout en restant fidèle à ses convictions et à sa sensibilité.



Une fois de plus, L'homme du grand hôtel est un thriller, mais pas que. Voilà bien un livre populaire dans sa plus belle des définitions, qui veut toucher le plus grand nombre, comme une passerelle entre les goûts et les émotions.



Parce que même s'il est question de morts ou encore de trahisons, c'est avant tout un roman au plus près de l'humain. Et c'est aussi en partie une histoire d'amour, tout comme un casse-tête pour tester la sagacité du lecteur.



Avec une histoire qui tourne autour de l'inspiration. Moi qui ai baigné dans les romans de Stephen King depuis mon enfance, j'ai une appétence toute particulière pour les histoires d'écrivains. Et j'ai été servi ici ! Les références à des auteurs et livres emblématiques sont bien présentes, et les réflexions autour de cette magie du souffle romanesque sont passionnantes.



Mais qui est donc cet homme qui se réveille dans un grand hôtel sans plus se souvenir de ce qu'il y fait. Et ni même qu'il est l'écrivain le plus célèbre de la planète. Il va devoir enquêter sur lui-même, et n'est pas au bout de ses surprises.



En parallèle, le récit se construit également autour d'un jeune homme à la recherche de cette fameuse inspiration. Et qui va tenter le diable pour arriver à enfin sortir la grande et inoubliable histoire qu'il recherche en vain. Jusqu'à mettre en péril sa relation amoureuse.



Impossible de faire le lien entre les deux intrigues, il suffit juste de faire confiance en Valentin Musso et en sa capacité exceptionnelle à construire des histoires prenantes. Avec des fins qui sont de formidables trouvailles. J'ai encore en mémoire les émotions intenses ressenties avec le final d'Un autre jour.



Me suis-je fait avoir une fois de plus par les ultimes révélations ? Oui, en beauté, tant le dénouement s'avère imprévisible.



La construction de ses histoires sont des modèles du genre, parce qu'elles arrivent à concilier l'inventivité et l'aspect humain. L'intrigue est prenante et surprenante, mais les personnages sont tout aussi essentiels, leurs passions et leurs troubles sont au centre du jeu.



Avec subtilité et finesse dans l'approche, qui sont deux autres des caractéristiques des romans de Valentin Musso.



L'homme du grand hôtel est un thriller divertissant, touchant, mais aussi inspirant. Une plongée vertigineuse dans cette inspiration, source de toute bonne histoire. Celle-ci en est une, sans aucun doute.
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Un autre jour

Ma compagne, qui a lu Un autre jour, avant moi, m'avait prévenu: "c'est glauque...".

C'est ma première lecture de Valentin Musso, et me voilà servi!

Comme il est dit dans X-Files, "La vérité est ailleurs", et je ne m'attendais pas à cette chute au-delà du cauchemar.

Habile, Valentin Musso ballade bien le lecteur captif et habitué des thrillers modernes.... Tu te crois ici, et tu es autre-part. Tu es plongé dans le vécu atroce du mari de la victime... Vécu auquel vient se rajouter un rêve héroïque et réparateur vite éteint et l'assassinat de son seul ami... Pas à dire, Adam Chapman déguste sec et mange chaud. L'auteur ne lui fait pas de cadeau, à Adam! Mais qu'est-ce qui se passe, dans ce bouquin?

Un bon livre addictif, donc, qui m'enjoint de lire d'autres thrillers de Valentin Musso.

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Qu'à jamais j'oublie

« Parfois, on se sent coupable de crimes qu'on n'a pas commis : leur violence, leur laideur vous éclaboussent en pleine figure ».

Les non-dits peuvent-ils se transmettre de génération en génération ?

Tout semble le croire quand Nina, la veuve d'un photographe célèbre, poignarde un homme sans raison apparente dans un hôtel du sud de la France. Un acte insensé et d'une rare violence qui laisse place à un mutisme total.



Son fils Théo, photographe qui vit dans l'ombre de son père, sent sa vie basculer et décide de partir sur les traces du passé de cette mère secrète, à la beauté aussi exceptionnelle que la froideur et l'indifférence qu'elle a toujours eues à son égard.

Son demi-frère Camille n'est pas logé à meilleure enseigne. Celui qui se considère comme un artiste maudit a toujours été affecté par un mal-être qu'il noie dans l'alcool et la drogue.

Théo décide de faire toute la lumière sur les zones d'ombre de ce passé qui a refait surface avec force et fracas.

Une quête qui l'emmènera en Suisse d'où semble être originaire Nina et plus précisément vers l'Institut Sainte-Marie où elle fut internée à l'âge de 17 ans dans les années 60. Le point de départ d'un raz-de-marée émotionnel.



Pas de rythme intense dans ce thriller psychologique de Valentin Musso mais une intrigue bien ficelée où les sentiments prennent une place prépondérante dans l'action et le suspense qui va crescendo. de par sa force de caractère, le personnage de Nina est particulièrement attachant. Les flash-back de son internement nous plongent dans l'enfer de cette « maison d'éducation » aux méthodes peu orthodoxes.



Je remercie Babelio pour la découverte de ce roman qui, bien qu'il soit une oeuvre de fiction, se repose malheureusement sur une terrible réalité historique.

Fugue, débauche, délinquance, tels étaient les prétextes qui ont servi à enfermer près de 60.000 adolescents suisses dans des foyers censés les remettre sur le droit chemin. Il faudra attendre 2014 pour que l'omerta qui entoure ce phénomène de grande ampleur soit enfin brisé.

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Toucher le noir

Après Écouter le noir et Regarder le noir, Toucher le noir est un nouveau recueil de nouvelles sous la direction d'Yvan Fauth.

Je ne sais pas si c'est parce que le toucher est un sens moins développé chez moi que les autres sens, mais cette lecture m'a plutôt déçu.

Je n'ai pas retrouvé le rythme et le dynamisme des précédents opus. Pourtant, les auteurs ont trouvé des idées originales, parfois même très astucieuses, pour illustrer le thème ; mais cela ne m'a pas suffi...



- J'ai beaucoup aimé : No smoking de Michaël Mention

- J'ai bien aimé : Retour de soirée de Valentin Musso ; Doigts d'honneur de Danielle Thiéry ; Une main en or de Jacques Saussey ; Zeru Zeru d Maud Mayera ;

- J'ai moins aimé : Signé de Benoît Philippon ; 8118. Endroit de Franck Thilliez et Laurent Scalese

- Je n'ai pas aimé : 8118. Envers de Franck Thilliez et Laurent Scalese ; L'ange de la vallée de Solène Bakowski ; Mer Carnage de Éric Cherrière ; L'ombre de la proie de Ghislain Gilberti.


Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Qu'à jamais j'oublie

Dévoré en seulement deux jours, j’ai été conquise par l’histoire de Nina. Pourtant, j’ai eu une terrible peur lorsque j’ai commencé le livre. Pourquoi? Seuls ceux qui ont vu la première saison de la série américaine « The sinner » pourront comprendre. Sans spoiler ni le livre, ni la série, je craignais que les histoires ne soient trop similaires. Pourtant, ce n’est absolument pas le cas! Et heureusement d’ailleurs…



Dans ce dernier livre de Valentin Musso, l’intrigue débute aux bords de la piscine d’un hôtel luxueux d’Avignon. Alors que Nina se prélasse au soleil, elle va retourner à sa chambre chercher un couteau pour ensuite poignarder un homme dans son bungalow. Une fois perpétré son acte, elle plonge dans un état cathartique et reste muette quant à ses motivations. Son fils, Théo avec lequel sa relation est houleuse, va tout mettre en marche afin de découvrir les secrets longtemps enfouis de sa mère.



C’est un voyage entre le Sud de la France et la Suisse que Valentin Musso offre aux lecteurs, dans les tréfonds de la mémoire de Nina. On se rend compte qu’on ne connaît pas forcément au plus profond les êtres qui nous entourent et qui animent nos vies. L’histoire familiale prend une grande place ainsi que ce qui constituent nos racines dans ce livre, comme les autres de cet auteur d’ailleurs (voir ma chronique du livre « Un autre jour », disponible sur mon blog).



Les chapitres s’alternent entre l’enquête sur l’agression commise par Nina et le milieu des établissements d’internement administratif suisses. Je ne connaissais absolument pas l’existence de ces endroits et ai appris beaucoup de choses par cette lecture bouleversante.



Il est vraiment intéressant de lire un thriller qui se fonde sur des faits réels, ô combien hallucinants quand on y réfléchit à l’heure actuelle et qui pourtant, se sont déroulés jusqu’au début des années 80. Ce n’est pas dans un pays en voie de développement à l’autre bout de la planète mais bien à nos portes, en Suisse.



Finement construits, les rebondissements sont inattendus et arrivent à chaque fois au bon moment. Cela ne m’arrive finalement que très occasionnellement d’être touchée dans un roman noir mais c’est bien le cas dans « Qu’à jamais j’oublie ».



Comme vous l’aurez compris, mes lectures se passent vraiment très bien en ce moment et je ne peux que vivement vous conseiller ce thriller parfaitement maîtrisé qui vous tiendra en haleine durant ses 320 pages.


Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Une vraie famille

Beaucoup trop simpliste

L’histoire est beaucoup trop simpliste que cela devient ennuyeux. L’intrigue est longue a se mettre en place, rien de bien pertinent. Nous comprenons très vite la suite et la fin du roman. Une histoire pour des adolescents mais pas plus

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L'homme du Grand Hôtel

Randall Hamilton est un célèbre auteur de best-sellers. Il se réveille dans un palace de Cape Cod, dans le Massachussetts, sans se rappeler comment il y est arrivé ni même qui il est. Andy Marzano est veilleur de nuit dans un hôtel de Boston, mais son rêve est d'être écrivain. Il a déjà écrit de nombreux romans, tous refusés par les agents et les éditeurs. Il rencontre Abigaël, une jeune comédienne, fille d'un riche avocat : va-t-elle changer sa destinée ? ● Voilà un roman dont l'intrigue ne commence qu'à la fin du deuxième tiers : il faut être patient. le livre n'est pas désagréable à lire, mais il est assez insipide. Cela se corse un peu une fois que l'intrigue démarre, à la page 222, mais rien de sensationnel, vraiment. le rebondissement principal est assez surprenant, c'est vrai, mais il n'arrive, lui, qu'à la page 302 (sur 362). ● Bref, beaucoup de bavardages, d'étirement, de dilution, pour pas grand-chose. Il y aurait peut-être eu matière à une belle nouvelle, mais sûrement pas à un roman. ● Merci à Babelio et aux Editions du Seuil de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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L'homme du Grand Hôtel

C’est avec un plaisir non dissimulé que je guettais l’arrivée du facteur. Quelques jours plus tôt, j’étais informée que le nouveau roman de Valentin Musso serait dans ma boîte aux lettres. Je remercie vivement Babelio et les éditions Seuil pour ce nouvel envoi. Je vous avais parlé du précédent roman du même auteur l’an dernier, ici. Si je l’avais beaucoup aimé, j’ai tout autant dévoré L’homme du Grand Hôtel, dans un autre style…



Randall Hamilton se réveille dans l’hôtel Cape Cod. Il ne souvient de rien, même pas qui il est. Après un regard porté sur ses affaires, il se rend compte qu’il est un écrivain à succès. Une vraie star ! On suit en même temps les aventures d’un jeune homme, Andy Marzano, prêt à tout pour devenir écrivain… Quels destins attendent ces deux hommes ?



Un vrai coup de cœur pour ce roman. L’écriture de l’auteur, concise mais qui suggère une grande poésie, nous permet une projection totale auprès des personnages. J’ai été ravie des clins d’œil à Oncle Vania, ma pièce préférée de Tchekhov, et à Misery que j’avais redécouvert à Anthea, théâtre d’antibes, et mis en scène par Daniel Benoin.



Un conseil : ne partez pas sans ce roman cet été, mais soyez prudents, les apparences sont parfois trompeuses.
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L'homme du Grand Hôtel

Un homme se réveille dans un hôtel luxueux de Cap Cod sans aucun souvenir de sa vie.

Il ne tarde pas à découvrir qu’il est le fameux "Randall Hamilton", un écrivain célèbre dont le talent est unanimement reconnu dans le monde entier.

Complètement déboussolé, sans repères dans cet univers qui lui apparait très vite comme une cage dorée dont il serait le seul prisonnier, Randall sombre dans la paranoïa. Difficile de distinguer la réalité de la fiction quand les frontières semblent si perméables. A qui peut-il se fier pour découvrir la vérité ?



Parallèlement, nous découvrons le jeune Andy, veilleur de nuit dans un hôtel, qui rêve de devenir écrivain au grand dam de ses parents qui ne voient qu’un avenir tout tracé pour leur fils dans la reprise de l’affaire familiale.

Loin d’être découragé par les nombreux refus des maisons d’édition qui reprochent à ses médiocres écrits un manque d’originalité, l’écrivain en herbe décide de forcer le destin, bien décidé à réaliser son rêve coûte que coûte.

C’est attablé dans un bistro avec son meilleur ami Logan qu’il jette son dévolu sur la belle Abigaël, comédienne dans un théâtre, qui tombe sous le charme d’Andy.

Malgré la belle histoire d’amour qui se profile à l’horizon, Andy se livre à un dangereux jeu de manipulation. Animé par l’écriture de son livre qui vire à l’obsession, c’est sans scrupule qu’il retranscrit les confidences du passé douloureux d’Abigaël dans son ouvrage. Jusqu’où ira-t-il pour atteindre son but ?



Valentin Musso signe son dixième roman avec ce thriller addictif qui nous tient en haleine jusqu’à la fin avec un dénouement surprenant qui n’est pas sans rappeler un film célèbre.

Pas de thriller haletant mais une immersion totale et passionnante dans la vie de deux personnages dont les destins sont diamétralement opposés mais irrémédiablement liés.



Je remercie Babelio et les Editions du Seuil pour cette lecture d’été particulièrement divertissante.

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Dernier été pour Lisa

Je connais Guillaume Musso pour avoir lu quelques-uns de ses livres. Je ne connaissais pas encore son frère, Valentin, dont les livres sont également rangés dans le genre "thrillers", mais qui a un style très différent de son frère et qui se rapproche davantage de mes attentes. C'est encore dans le cadre de la lecture commune du mois de novembre, sur le thème de la mort, que l'occasion m'a été donnée de lire un "Dernier été pour Lisa", l'occasion de sortir à nouveau un livre de ma pal qui attend depuis des lustres d'être lu. Et ça tombe plutôt bien puisque Valentin Musso était sur ma liste des auteurs à découvrir cette année.



Nick Altman est un écrivain qui vit à New-York. Son premier livre, "Les leçons du passé", qui raconte les circonstances de la mort de sa meilleure amie douze ans auparavant, a connu un énorme succès. Alors qu'Ethan, inculpé du meurtre de Lisa, est libéré de prison pour vice de procédure, Nick apprend la mort de son père et revient dans son Wisconsin natal. Ethan doit se préparer à un nouveau procès ; Nick, convaincu de l'innocence de son ami d'enfance, décide de mener sa propre enquête. Mais dans cette affaire, les souvenirs affluent autant que les erreurs judiciaires. Qui avait des raisons de tuer Lisa, cette jeune fille que tout le monde adorait ?



Valentin Musso prend le temps de poser ses personnages et le contexte dans lequel se déroulent les événements. C'est tout tranquillement que l'histoire démarre, tout tranquillement que la tension monte. On nous laisse le temps de tout s'approprier : les différents protagonistes, les relations qu'ils ont entretenues et celles qu'ils entretiennent désormais, l'ambiance "petite bourgade" où tout le monde se connaît et connaît tout sur tout le monde.



La narration étant à la première personne, on ne quitte pas Nick d'une semelle. On suit son enquête avec intérêt, on intègre en même temps que lui les nouveaux éléments qui viennent s'y accrocher. Comme lui, on se fait nos propres hypothèses, qui ne vont pas forcément dans le même sens que les siennes d'ailleurs. À se voiler la face, je l'ai trouvé parfois un peu long à la détente, puisque j'ai entrevu certaines vérités un peu avant lui, mais il a su me surprendre à la toute fin.



Le suspense est bien là, la tension monte crescendo. L'intrigue, bien construite, mais aussi bien étayée, est de plus en plus prenante. Le dénouement est bien amené et, même si j'avais compris quels étaient les acteurs concernés un peu avant, est aussi plein de surprises et de révélations.



Valentin Musso use d'une plume très agréable, élaborée, précise.



Un thriller psychologique comme je les aime, qui tient en haleine, avec des personnages aboutis, une intrigue bien ficelée, et qui sait entretenir le suspense. Le dénouement est immoral, mais ne m'a pas du tout dérangée.



C'est soft, sans effusion de sang ni violence.



Une belle découverte.

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Qu'à jamais j'oublie

Ce roman s'ouvre une scène particulièrement violente : une femme d'âge mûr, paisiblement en vacances dans un hôtel chic d'Avignon, s'arme soudain d'un couteau et va poignarder à de multiples reprises un homme dans son bungalow. Sa "tâche" accomplie, elle va tomber dans le mutisme, et personne n'arrivera à faire le lien entre cet homme et elle. J'ai cru à ce moment-là que j'allais lire un thriller sanglant....

Mais dès les pages suivantes, j'ai compris qu'on ne se dirigeait pas du tout vers ce genre-là, le rythme va devenir bien plus lent, et l'atmosphère, même si très glauque par moment, bien éloignée d'une enquête trépidante menée par des flics survoltés. D'ailleurs, la police on ne la verra quasiment pas tout au long du récit, ce n'est pas elle qui va résoudre le mystère...

C'est Théo, le fils de Nina qui va tenter de démêler les fils d'une histoire familiale bien plus complexe qu'il ne l'imaginait, et donner au roman une ampleur historique, puisque le crime commis par sa mère va l'amener à mettre au jour des horreurs bien réelles. Pour essayer de comprendre le geste de Nina, Théo va partir d'une simple photo retrouvée chez sa tante Maud, la soeur de son père décédé, photo qui va l'amener en Suisse, sur les traces d'un mystérieux institut Sainte-Marie. On y "accueillait" des jeunes filles posant problème pour diverses raisons jusqu'au début des années 70, sous prétexte "d'internement administratif", terme vague permettant de passer outre les réticences des personnes internées, et bien sûr sans avoir besoin de leur consentement.

Inutile d'en révéler davantage, vous aurez compris que ce roman met bien plus l'accent sur les secrets de famille et certaines maltraitances que sur une enquête policière trépidante. Oh, il y en aura des rebondissements, et jusqu'à la dernière page même, mais ce qui m'a marquée personnellement, c'est le travail de recherche d'un jeune homme qui ne va pas seulement tenter de comprendre le geste de sa mère, mais surtout remonter sa propre histoire, et élucider l'éternelle froideur à son égard de cette mère.

Certains personnages secondaires sont touchants, je pense en particulier à Camille, le demi-frère de Théo côté père, qui semble complètement paumé depuis l'adolescence, on finira par comprendre pourquoi. Marianne Dussault, chercheuse suisse qui s'intéresse de près à l'histoire de ces instituts, et notamment à Sainte-Marie, va tenir un rôle important par l'aide qu'elle va apporter à Théo.

La tante Maud, par contre, est plus ambiguë, liée par des promesses, elle ne va pas vraiment faire avancer les choses, alors même qu'elle pourrait dénouer la situation et faire sortir Nina de prison. Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de son rôle...

Et puis bien sûr il y a Nina elle-même, dont on fait connaissance alors qu'elle a une quinzaine d'années, et une position pas très enviable. Je me suis sentie une profonde sympathie pour elle, qui ne savait pas se défendre contre les adultes qui décidaient de son sort sans se soucier de son bien-être le moins du monde. Certaines situations ont fait écho en moi, qui suis née dans les années 60 où la parole d'une ado ne valait strictement rien, et où il était si facile de museler la moindre velléité de révolte. Combien de fois ai-je entendu cette menace : "Si tu ne te tiens pas tranquille, on te met en maison de redressement !" Car ces charmants établissements ont existé en France aussi, même s'ils étaient peut-être un peu plus encadrés qu'en Suisse.

Cette lecture a parfois été difficile pour moi, j'y ai trouvé certaines invraisemblances (c'est d'ailleurs ce que je reproche souvent à Valentin Musso), mais cependant j'ai apprécié les aspects psychologiques et le progression qui fait monter la tension jusqu'au retournement final, auquel je ne m'attendais pas du tout.

Coïncidence : je suis en train de lire un autre roman en LC, dont une des héroïnes, extrêmement attachante, s'appelle également Nina !
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Une vraie famille

Prévoyez de bloquer votre soirée car vous ne lâcherez pas ce livre avant de lire la fin!

Mystère, emprise mentale, manipulation, fausse identité, tout y est pour rendre la lecture captivante.

Un couple de quinquagénaires, lui est professeur d'histoire médiévale à l'Université, elle est galeriste, est installé depuis plusieurs mois en Bretagne, près de Quimperlé. Ils semblent vivre en retrait suite à un drame familial et un accident qui a endommagé sérieusement une des jambes de François, le professeur d'université.

Arrive un jeune homme, qui propose ses services pour différents travaux dans la maison et le jardin.

On ne sait pas d'où il vient. Il est embauché et logé par le couple.

Les liens se resserrent entre eux. Le jeune homme va-t-il s'installer chez le couple et prendre une emprise sur eux?

Bien vite on voit les parcours des différents protagonistes, marqués chacun par des drames.

Le danger n'est pas où on l'attend et les personnes vraiment dangereuses se révèlent brutalement.

Quel beau thriller qui nous donne une intensité psychologique qui nous glace littéralement!

On est pris dans une atmosphère lourde et menaçante, qui n'est pas sans rappeler le terrifiant "Misery" de Stephen King..

Un très bon moment de lecture et .... de frisson..
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Une vraie famille

Alors pour moi, Musso c'était Guillaume et pas vraiment ma tasse de thé.



C'est en venant traîner avec mes Babepotes ( les amis sur Babelio pour les incultes) que je découvre que Valentin écrit des thrillers.



Je teste!



La première moitié du roman m'a emballé puis l'ennui à pointé le bout de son nez.



Grand lecteur de thrillers, il en faut pour me surprendre et même s'il n'est pas mauvais, ce thriller aurait pu être plus court pour être meilleur.



Allez, Valentin Musso, à suivre, malgré tout !
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Sans faille

Je connais bien Musso, Guillaume, mais je ne connaissais pas du tout son petit frère Valentin. Je ne vais pas faire de comparatif entre les deux, car ils n’écrivent pas dans le même registre et pas du tout dans le même style.



Merci donc à la dernière opération Masse critique pour m’avoir permis de tester cet auteur qui me tentais depuis un moment.



L’histoire se concentre sur très eu de personnages, cinq pour être exact qui vont passer quelques jours en montagne. Des retrouvailles d’anciens amis, des tensions, des rancoeurs, des problèmes de couples et des personnages très travaillés sont au coeur de cette intrigue bien ficelé.



Cela aurait pu être un sorte de huis-clos somme toute basique si l’auteur n’avait pas eu la brillante idée de nous plonger, tout les trois-quatre chapitres dans le passé d’un certain personnage. Pour ces Flash-backs qui durent en général deux chapitres, l’auteur utilise une narration différente, nous plongeant pleinement dans la tête du personnage.



Même si on devine aisément le but du récit, on se laisse porter par l’histoire car au delà du final, ce qui est intéressant c’est de découvrir le cheminement de chaque personnage. De plus la fin ne tombe pas dans la facilité, et se révèle surprenante.



Une agréable lecture, très facile à lire mais loin d’être simpliste. Valentin Musso a écrit quatre livres avec celui-ci, et je serais curieux de voir de quoi traitent ses autres rom ans, et s’ils sont de la même qualité.
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Les cendres froides

Soulanges, Marne, 1999. Nicole Brachet, une octogénaire, est retrouvée chez elle morte et ligotée. Les gendarmes pensent à un cambriolage mais les indices ne vont pas dans ce sens. Le mystère est entier : qui en voulait à la vieille dame au point de la tuer et de mettre sa maison sens dessus dessous?

Non loin de là, et sans rapport apparent, Aurélien Cochet vient de perdre son grand-père, "Abuelo", un homme qu'il admirait et qui lui avait transmis la passion du cinéma. Il se rend dans la demeure familiale afin d'aider Alice, la compagne du vieil homme à faire le tri dans ses affaires. C'est surtout sa collection de films qui intéresse le jeune professeur en classes préparatoires de cinéma et d'audiovisuel. Des centaines de bobines attendent d'être exhumées pour connaitre une nouvelle jeunesse. Dans ce fatras sans nom, un carton attire l'attention d'Aurélien, il contient une vieille bobine datant d'avant 1950 et un post-it avec un nom et un numéro de téléphone. Au visionnage, Aurélien découvre son grand-père, jeune, entourée de grandes blondes enceintes ou pouponnant des nouveaux-nés et, à l'arrière-plan, un grand drapeau orné d'une croix gammée. Pour le petit-fils aimant et admiratif, c'est la douche froide. Pour lui, Abuelo était un héros, un ancien combattant, un résistant! Quitte à voir s'effondrer toutes ses certitudes, Aurélien décide de savoir. Il appelle le numéro et fait la connaissance d'une jeune universitaire, Hélène Tournier. Elle connaissait Abuelo et l'avait contacté dans le cadre de son travail sur les Lebensborn, ces maternités modèles où les nazies ambitionnaient de perpétuer la race aryenne pure. Ensemble, ils vont déterrer des secrets bien gardés et se mettre en danger...





Si je ne crie pas au chef-d'oeuvre, c'est bien parce que je sais me tenir! Mais ce n'est pas l'envie qui manque tellement j'ai succombé aux charmes de l'écriture de Valentin MUSSO. Il fait la preuve qu'on peut écrire un polar et tout de même soigner son style. Sa langue est belle, travaillée sans être pédante, très agréable. Mais il n'a pas privilégié la forme sur le fond. Il sait aussi tenir son lecteur en haleine jusqu'au bout. Il mêle la petite et la grande histoire avec brio et nous fait découvrir un pan méconnu de la seconde guerre mondiale en concentrant son intrigue autour des Lebensborns, les maternités-modèles nazies dont une était implantée en France. Ce n'est pourtant pas un roman historique uniquement, le suspense est bel et bien présent. MUSSO plonge ses personnages dans le passé, la guerre, les lois anti-juives. On va suivre Aurélien dans sa quête de la vérité en 1999, la famille Weil dans la France de 1940, le grand-père médecin, ses activités, ses secrets. Peu à peu, les pièces d'un puzzle savamment imaginé se mettent en place jusqu'à la fin habilement amenée.

Une histoire prenante, émouvante, des secrets de famille, des personnages tourmentés par leur destin, une totale réussite pour un auteur très prometteur.

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L'homme du Grand Hôtel

Dans la famille Musso, j’aime beaucoup le frère… Valentin Musso ! J’ai donc été ravie quand Babélio m’a proposé de recevoir son petit dernier pour une chronique masse critique. Merci donc à Babélio et aux éditions du Seuil pour cet envoi ! J’ai trouvé le début du récit un peu lent à mon goût… Mais ne vous y attardez pas, il faut bien que l’auteur nous installe les deux protagonistes principaux de l’histoire. Après je vous garantis que le suspense est intense et les rebondissements assez incroyables ! On suit donc alternativement deux personnages qui n’ont rien à voir entre eux, je dirais même qu’ils sont aux deux extrêmes. D’un côté Randall Hamilton, écrivain à succès, adulé par ses fans et meilleur vendeur de livres des dix dernières années et bien entendu richissime. Et de l’autre Andy Marzano, un jeune loser qui se rêve écrivain mais qui enchaîne les refus d’éditeurs et qui survit en étant veilleur de nuit dans un hôtel assez minable. Randall Hamilton se réveille un matin dans une chambre luxueuse d’un hôtel, l’hôtel de Cape Cod. Il se sent bien mais ne se rappelle absolument pas ce qu’il fait là et pire, il ne sait plus du tout qui il est. En menant une enquête discrète (il ne veut pas qu’on le prenne pour un fou), il apprend qu’il est donc un écrivain à succès et qu’il aime venir écrire dans cet hôtel avec vue paradisiaque sur la mer. Il a beau fouillé dans son esprit, aucun souvenir ne remonte. Commence alors pour lui un calvaire pour découvrir la vérité et dénouer ce qui ressemble bien à un complot. De son côté Andy qui n’a qu’un seul ami, Logan futur médecin, se lamente sur son sort et ne sait comment sortir du lot pour être enfin édité. Logan lui avoue que ses livres sont moyens car ses personnages ne sont pas assez habités… Il faudrait qu’Andy écrive avec ses tripes et puisse raconter du vécu. Un peu vexé mais sentant que son ami est dans le vrai, Andy décide de sortir avec la première jeune femme qui rentrera dans le bar pour pouvoir vivre et écrire la vie d’un vrai couple. Il jette son dévolu sur Abigaël, une jeune comédienne. Cependant, Andy n’avait pas prévu de tomber amoureux… Commence alors pour lui aussi une sorte de calvaire, tant il est obnubilé par l’écriture et finira par dépasser les limites de l’acceptable. Voilà le décor est planté, à vous de lire la suite qui est franchement savoureuse et pleine de rebondissements. L’auteur sait nous perdre dans sa toile d’araignée et le final est vraiment excellent ! J’adore être surprise et là vraiment, je ne l’ai pas vu venir. Bravo Valentin Musso ! La thématique de l’amnésie est souvent utilisée par les auteurs de thrillers, mais ici j’ai trouvé que Valentin Musso savait renouveler le sujet et innover dans ses propos. Ce thriller est aussi l’occasion de réflexions intéressantes sur le métier d’écrivain, la passion d’écrire qui peut être dévorante. A découvrir absolument.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Quand aurait été dite cette phrase « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! »

lors de la prise de Jérusalem par les Croisés (1099)
à Béziers, lors de la croisade contre l’hérésie albigeoise (1209)
lors de la prise de Constantinople (1453)

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