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Critiques de Valeria Parrella (19)
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Le temps suspendu

Comment rester dans la sobriété et la retenue quand il s'agit, pour une mère,  d'évoquer ce "spazio bianco"- le titre italien du récit- cet espace blanc,  entre vie et mort , entre venue au monde  et accès à la vie, ce temps menacé, interminable, ce temps suspendu où son enfant prématuré est  placé en soins intensifs dans un service de néonatalité?



Un 'spazio bianco' où chaque progrès est une mise en danger, chaque pas vers l'autonomie digestive, respiratoire, cardiaque , une épreuve de vérité ?



La narratrice du "Temps suspendu" évite soigneusement les pièges du mélo, de l'auto- apitoiement, de la dramatisation.



Son récit, même,  ne manque ni de dureté ni de colère. Dans cette parenthèse éprouvante  Maria, la narratrice,  sait se ménager des pauses où faire exister, avec un volontarisme appuyé,  sa vie de femme, de formatrice engagée socialement,  dessinant ainsi  les contours d'un caractère bien trempé- elle n 'est pas fille d'ouvrier communiste, élevée dans un quartier populaire de Naples, diplômée  à la force du poignet , pour des prunes.

 

Pas d'émotion à fleur de peau, pas d'effusions. Une ironie parfois mordante, des échanges secs comme des reprises de volée,  avec les médecins.  Chacun reste dans son rôle: les bébés luttent, les mères attendent, les médecins soignent. Et c'est ce parti-pris de retenue, cette factualité qui m'a plu..et qui a dû aussi en désarçonner plus d'une.



Valeria Parrella m'a été "recommandée"si j'ose dire par Elena Ferrante, dans son "Frantumaglia". C'est intéressant de découvrir des auteurs par filiations et rebonds: après Simona Vinci, après  Michela Murgia, voici donc Parrella, napolitaine, fille du peuple, intellectuelle , comme Ferrante,  et  féministe " comme elle, "de  cette façon subtile qui ne se déclare jamais" Et elle ajoute,  par la bouche de Maria : "J'avais progressé  à ma façon  parmi les hommes, pour ne me priver de rien. Mais je sentais qu'on avait toujours tout faux: en se mariant et en restant seul, en se fiançant et en aimant, en tombant amoureux et en s'épaulant , en se défiant,  en gagnant et en perdant, en protégeant et en cherchant protection. Et que jamais je ne serais disposée à défendre rien de tout cela."



Le temps suspendu n'est pas le récit d'une souffrance de femme, c'est celui de la souffrance d'une femme comme celle-là : un récit pudique, lucide, parfois plein de dérision. Jamais convenu, jamais démonstratif.



Et qui cueille notre empathie  à l'improviste. Sans la solliciter jamais.
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Le temps suspendu

« Vous le savez ?

- Je ne le sais pas, mais tu ne le sais pas non plus. Quelqu’un le sait-il ? »



A Naples, une femme enseignante en formation continue, accouche d’une enfant prématurée.



Le livre dure deux mois, non le simple temps de l’attente, mais le temps de l’âpreté des relations, de la rencontre, d’un quotidien résistant ou souriant.



Avec talent Valeria Parrella nous narre un court moment de vie de femme non réduite à sa peut-être relation de mère avec Irène.



Une histoire de hargne, de non-laissé aller et de regards tendus dans un espace ou le temps domine et impose son rythme lent, comme une suspension…



« J’avais répondu :

Je vous laisse faire.

- Le bébé va naître vivant, mais il pourrait mourir tout de suite, survivre avec de graves handicaps ou n’avoir aucun problème, vous le savez ?

- Oui, je sais.

- Vous le savez, madame ?

- Je devais accoucher dans trois mois.

- Le bébé sera aussitôt envoyé en soins intensifs néonatals. »
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Le temps suspendu

Maria est enseignante dans un centre de formation pour adultes à Naples. A 42 ans, elle vit sa première grossesse. Bien avant le terme, elle accouche d'une petite fille qui est placée en service néonatal pour "grands prématurés".



Je pensais aimer ce livre...

Je voulais savoir comment Maria allait vivre ces heures et ces jours d'attente. Quels allaient être ses ressentis, comment devient-on "mère" quand son bébé est relié à des machines et qu'on le voit à travers le hublot de la couveuse?



J'ai eu l'impression de n'avoir pas eu assez d'éléments et surtout je n'y ai pas trouvé de sensibilité. L'auteure nous parle beaucoup du travail de Maria, de son enfance... et je n'ai pas compris pourquoi. A noter : la quatrième de couverture est très prometteuse ...
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Le temps suspendu

A quarante-deux ans, Maria accouche prématurément d’une petite fille qui reste, pendant trois mois, entre la vie et la mort. Maria fait la connaissance des autres mères du service de néonatalogie, reprend ses cours de formatrice pour adulte, revoit ses collègues et élèves et attend.

Le temps suspendu, c’est un livre sur l’attente, vécue ou plutôt supportée par quelqu’un qui n’a jamais vraiment appris à attendre. Et quelle attente ? Celle de savoir si la minuscule Irene, toute petite dans sa couveuse et derrière ses tuyaux, va réussir à respirer ou mourir. Maria ne cherche pas à fuir cette réalité, mais elle la vit dans une sorte d’absence, un temps où elle n’arrive ni à lire, ni à voir des amis, ni à imaginer l’avenir. Toute seule face à cette situation, puisque le père de l’enfant a disparu lorsqu’elle lui a annoncé sa grossesse, elle reprend peu à peu le chemin qui la mène vers les autres, en particulier ses élèves du cours d’alphabétisation, qui tentent de se faire une vie à Naples.



J’ai été touchée par cette histoire, justement parce qu’elle n’essaye pas d’émouvoir à tout prix, mais au contraire garde une distance pudique avec le sujet en évoquant d’autres thèmes : l’enfance et l’adolescence de Maria, la ville de Naples, ses élèves, un jeune médecin aux yeux bleus… J’avais eu envie l’année dernière de lire le recueil de nouvelles de Valeria Parrella, Le ventre de Naples, l’occasion ne s’est pas présentée, mais je le retiens ainsi que toute autre publication future de cet auteur.
Lien : http://lettres-expres.over-b..
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Le temps suspendu

Lecture un peu différente aujourd’hui avec un roman sur la maternité. Il s’agit d’un livre que ma soeur m’a donné, de moi-même je ne serais jamais aller vers lui.



La narratrice vient d’accoucher prématurément d’une petite fille. Celle-ci est placée en couveuse, entre la vie et la mort. Commence alors pour cette mère une attente difficile. Elle est mère sans l’être, difficile pour elle d’appréhender son nouveau statut. Commence alors une attente où ses souvenirs d’enfance vont se mêler à ses sentiments présents.



C’est une lecture très différente de mes lectures habituelles. J’aurai pu passer un bon moment, mais le sujet ne m’a pas emballé plus que ça. Il faut dire que la maternité se n’est pas mon truc pour le moment. Je ne suis donc pas attachée à Maria. De plus, elle fait référence à des périodes de l’histoire italienne que je ne connais pas. Par moment, je n’arrivai pas à voir où ses souvenirs l’emmenaient.



Mais malgré cela, le style est agréable à lire. Les pages défilent d’elles même, je suis juste restée en dehors du roman…
Lien : http://lemondedemara2.canalb..
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Le ventre de Naples

Six nouvelles, cinq femmes et un homme. Tous pris dans la vie quotidienne napolitaine. Rien de touristique, rien de pittoresque. Je reconnais quelques lieux. Pas les plus spectaculaires ! Les banlieues traversées par les lignes de Métro Circum-Vesuviana ou la Cumana. Les quartiers les plus défavorisés du vieux Naples. Petite Canaille rêve de devenir une dame. Elle choisira ses amants pour s’élever dans l’échelle sociale, le premier, un voyou, lui paye un appartement pour s’établir, qu’elle louera à des étudiantes quand un caïd la prendra sous sa protection et lui achètera une boutique, elle s’élèvera si bien qu’elle ira jusqu’à faire les élections municipales.



L’héroïne d’une autre nouvelle, luttera contre la spéculation immobilière et essaiera de faire respecter le plan d’occupation des sols..



Une autre, femme de convoyeur de fond mafieux sera contrainte à dealer.



Dans chaque nouvelle, l’ombre de la Camorra est sensible. Energiques ces femmes cherchent à s’en sortir dans une cavalcade éperdue, avec ou sans compromission. Comme elle le peuvent…



Une écriture prenante, vigoureuse, des caractères.
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Le temps suspendu

« Voilà, Irène, ma fille, mourait ou naissait, je n’ai pas très bien compris : pendant quarante jours, ces mots ont désigné un seul et même état. Inutile d’interroger le corps médical, on me répondait : "Personne ne peut savoir, madame." »







Maria a quarante-deux ans et vient de mettre au monde une petite fille prématurée, à six mois de grossesse. Une attente insoutenable commence alors, de longs jours devront s’écouler avant qu’un quelconque verdict soit ne soit prononcé. Nul ne sait si elle vivra, si elle sera "normale". La culpabilité ronge Maria : n’était pas trop âgée pour mettre un enfant au monde ? N’aurait t’elle pas dû arrêter de fumer ?



Ce court roman est le récit des deux mois d’attente, organisés autour des visites de la narratrice à sa fille hospitalisée. Le papa n’est pas là pour la soutenir, il a fui à l’annonce de la grossesse. Quand elle n’est pas auprès de son enfant, Maria revisite son passé, fait le point sur sa vie. Au départ, la seule compagnie qu’elle supportait était celle d’autres mamans dans la même situation. Peu à peu elle parvient à reprendre contact avec le centre d’enseignement pour adultes dans lequel elle enseigne…



Je suis restée un peu distance de cette femme qui ne se confie qu’à demi-mots et lutte pour ne pas se laisser déborder par la souffrance. Cette distance avec la narratrice ne m’a pas empêchée de comprendre à quel point ce « temps suspendu » pouvait être terriblement angoissant pour une mère. J’aurais préféré que le récit soit un peu plus étoffé mais j’ai bien apprécié toutefois cette introspection en demi-teinte, la ville de Naples en toile de fond


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Le temps suspendu

Maria a 42 ans et elle est enceinte. Un choix tardif, un père qui n'assume pas et une petite fille qui arrivera trop vite. Irène est prématurée et va devoir vivre en couveuse, relié à la mécanique médicale, luttant entre la vie et la mort.

Sa mère, seule et plongée dans l'attente et l'incertitude, nous confie alors des bribes de sa vie, de son travail et de l'insupportable attente.



Dans ce texte touchant, l'auteur nous entraine dans le quotidien des mères de prématurés. On vit avec Maria les visites quotidiennes à l'hopital, le manque de compassion des médecins qui n'osent se prononcer, le soutien mutuel entre mères, les amis qu'on n'osent plus appeler car la situation n'évolue pas, et surtout l'incertitude quant à l'avenir de la petite Irène.

Une incertitude qui rend folle, qui empêche de penser, de travailler, qui exige des réponses même négatives, des statistiques, qui ne viennent pas.



Maria va vivre pendant 2 mois dans une sorte d'état intermédiaire, un temps suspendu, à attendre la deuxième naissance de sa fille. On sent qu'elle n'ose pas s'attacher encore à ce petit être qui peut disparaitre du jour au lendemain, à ce bébé qu'elle n'a pourtant pas encore serré dans ces bras.



La construction du roman évoque à elle-seule ce refus de s'impliquer trop. L'ambiance cottonneuse de ce roman ne tombe pas dans le voyeurisme ou le larmoyant. L'auteur sait ouvrir des espaces plus légers dans sa narration. Au lieu de s'enfoncer trop dans ses sentiments difficiles, Maria fuit la douleur en se remémorant son passé, son enfance. Elle évoque son travail de professeur en formation continue, ses relations amicales avec ses étudiants : des immigrés, des travailleurs en marge qui cherchent tous à rebondir et qui, à leur façon, vont symboliser un autre genre de combat. Ils auront en commun la même envie de s'en sortir et de trouver leur place.



Même s'il a manqué du petit truc qui fait la différence, "Le temps suspendu" est un doux récit mélancolique et pudique d'une belle plume en devenir.



" Si les yeux coulaient, c'était à cause de cette tension oculaire de cabinet des merveilles. Et nous là-dedans, nous étions des expériences de médecins sorciers, des mains entrant par les hublots pour ramener à la vie ce dont nous avions accouché. Nous étions prisonnières d'un ghetto et aucune de nous ne possédait le mot à introduire dans la bouche de son golem. "
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Le temps suspendu

Ce roman court est comme le journal intime d'une femme qui vit suspendue à la survie de son nouveau-né. Rythmé par les heures aux pieds de la couveuse, et par ses déplacements incessants dans Naples, Le temps suspendu est un récit réaliste, donc assez peu gai par le contexte, mais qui laisse à travers le personnage de Maria une foi indéfectible, un espoir jamais abattu. Pour une issue délicate mais heureuse...

Ce récit au ton très personnel sait délivrer la souffrance d'une presque-mère. Mais aussi d'une femme. Il y a également son entourage qui est très présent, son quotidien qui malgré tout continue tant bien que mal, et puis les ruelles de Naples, qui savent s'imposer comme un second personnage qu'on ne doit pas négliger.

C'est bien écrit.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Le temps suspendu

Un livre confus et décevant. Dommage car l'idée était bonne.
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Le temps suspendu

Maria a 42 ans, elle vit à Naples. Elle travaille comme professeur dans un centre de formation continue, elle donne des cours du soir à des adultes qui préparent le brevet des collèges. Enceinte tardivement, elle accouche avec trois mois d’avance d’une petite Irène qui placée dans une couveuse au service de néonatalogie. Le père est partie dès la première échographie. Tous les jours elle va à l’hôpital et passe le temps auprès de sa fille. « Voilà, Irene, ma fille, mourait ou naissait, je n’ai pas très bien compris : pendant quarante jours, ces mots ont désigné un seul et même état. Inutile d’interroger le corps médical, on me répondait : "Personne ne peut savoir, madame." »



Dans ce « temps suspendu », elle refuse de vivre comme avant, elle ne peut pas retourner travailler ou s’amuser. Maria revient sur son passé, elle nous raconte des souvenirs de son enfance, elle nous parle aussi de son travail qu'elle aime beaucoup ainsi que ses élèves. Avec ce livre, nous découvrons également en toile de fond la ville de Naples.



J'ai lu facilement ce livre et j'ai été touchée par Maria, qui malgré son angoisse, est forte. Elle espère et croit en la naissance d'Irene. Un livre bien écrit et touchant.




Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Le temps suspendu

Maria, 42 ans, professeur de français dans un centre de formation continue napolitain, accouche d'une petite fille prématurée, née à 6 mois de grossesse.

Un sujet délicat qui ne peut que toucher chaque femme mais aussi les anciens bébés que nous sommes, prématurés ou non! Valeria Parrella aborde ce thème du nourrisson prématuré avec beaucoup de délicatesse et de retenue, sans tomber dans le pathos. Tout est dit pourtant à travers ce "temps suspendu" à l'avenir de la petite Irène et la souffrance de "ne pas savoir"! Tout le roman repose sur le "savoir", avec un jeu d'écho subtil entre le métier de Maria qui enseigne l'italien à des adultes laissés pour compte, parfois des immigrés, et son aventure personnelle de mère en devenir -ou pas. J'ai beaucoup aimé le clin d'oeil dans l'épilogue quand elle dit à son élève qui passe son examen : "Tu mets des points de suspension et moi, je vais boire mon café" !



Il est certain que ce roman ne peut pas laisser indifférent !



J'en ai beaucoup apprécié les petits moments d'humour (avec l'histoire des joints cachés sous les draps d'un landeau, par exemple) et de voir défiler la vie napolitaine, malgré ce temps suspendu à une petite fille et l'espoir qui est toujours présent dans ce livre, c'est ce qui fait son charme. Et le lecteur en est bien récompensé !

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Le temps suspendu

Enceinte pour la première fois à 42 ans, Maria accouche avec trois mois d'avance d'une grande prématurée, Irène. "Le temps suspendu" ce sont les deux mois d'attente où le bébé ne respire que grâce aux machines, à l'hôpital, sans que personne ne sache si elle finira par y arriver toute seule.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Le ventre de Naples

Comme tout recueil, « Le ventre de Naples » est plutôt inégal et relate avec une apparente légèreté le quotidien des Napolitains dans une sorte de « quart/tiers monde » européen dans lequel règne la combine, corruption, criminalité et violence dans un curieux système inversé.



Ces valeurs imprègnent naturellement la société napolitaine et ne semblent pas incommoder outre mesure la narratrice qui avoue même avoir renoncé à sa vie londonienne pour revenir dans la matrice nourricière de son enfance.



Peut être simplement que Parella voulait montrer que au-delà de tous les problèmes connus à Naples, la vie pour les gens ordinaires, se doit de continuer.



Un recueil qui restera pour moi au final anecdotique et ne me bouleversera pas outre mesure.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Le temps suspendu

Premier roman d'une autrice italienne. Une mère se promène dans le temps suspendu et élastique qui correspond à la présence de sa fille prématurée en couveuse. On se laisse dériver dans une Italie sociale, en appréciant la fraicheur du verbe au gré des rues et des dialogues.

Lecture intéressante, même si au moment de prendre les transports pour de courts trajets, je l'ai attrapé vite fait sur ma pile hétéroclite des livres à lire / en cours / lus pour le balancer dans la besace.

Manque de bol, j'avais déjà oublié qu'il faisait partie des lus. Preuve que les rues italiennes et la salle des prémas sont restées ouvertes sans que ni moi ni l'autrice n'ayons réellement pensé à fermer la porte.
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Le temps suspendu

Hélas ce livre n'a pas eu beaucoup d'échos en moi. Je ne l'ai pas trouvé désagréable ou ennuyeux. Je ne lui ai juste rien trouvé d'extraordinaire.

L'histoire est celle de Maria, mère d'une petite prématurée, Irène. Irène est séparée de sa mère, en couveuse. Maria suit pas à pas les évolutions de l'état de sa fille. Va-t-elle survivre ?

Notre narratrice utilise la répétition : les journées à l'hôpital qui s'uniformisent, les oublis des médecins ou des infirmières, les remontrances qu'il faut leur adresser. Et à coté de cette attente sans fin, Maria dévoile sa vie de professeur pour les immigrés dont les diplômes ne sont pas reconnus.

Un livre qui m'a laissée de marbre mais dont le style si froid pourrait plaire à d'autres.
Lien : http://pralinerie.blogspot.f..
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Le temps suspendu

Ce livre fait un peu plus de 150 pages, pourtant je n' ai pas réussi à le finir j' en ai lu une petite centaine seulement. Je n' ai plus du tout envie de poursuivre cette lecture alors que je suis pratiquement arrivée au bout. D' abord, je n' apprécie pas l' écriture je la trouve très fade, sans aucun style.



De la forme dont l' histoire a été traitée, elle ne présente pas trop d' intérêt à mes yeux, pourtant le sujet est grave et intéressant à aborder.



Etre dans l' incertitude, ne pas savoir si son enfant né prématurément survivra, c' est certainement difficile à évoquer et cela mérite une pudeur extrême dans les mots employés. Ici c' était froid, distant, sans aucun ménagement, à quoi cela rime-t-il?







L' histoire est trop décousue à mon sens, je me perdais entre des réfléxions disparates de la mère sur ses visites, des retours sur son passé qui arrivent sans crier gare, son adolescence, et ses cours du soir... Il y a comme un flot de pensées continues sans liens entre elles, c' est assez déroutant. C' est un être perdu c' est certain, qui cherche dans ses cogitations des réponses à sa souffrance, mais je n' ai pas réussi à avoir d' empathie, à éprouver de la compassion pour sa faiblesse.







Parfois il arrive de voir ce genre de procédés en écriture, où rien ne semble avoir de sens, peut- être qu' en creusant plus j' aurais trouvé une unité, un moyen de comprendre ce personnage qu' est Maria, assez ambigü dans ses sentiments. Je n' arrive pas bien à saisir si elle est véritablement bouleversée par ce coup du sort, si elle espère réellement que sa fille survive, ou si elle n' attend qu' une libération face à cette angoisse qui l' étreint, même si elle doit se solder par la mort de sa fille... Peut- être un peu des trois... peut- être que c' est cela qui m' a agacé chez elle, le fait qu' elle n' extériorise pas et rumine son malheur...







J' aurais voulu savoir si Irene survit biensûr, mais j' ai l' impression que mon temps se trouve précisément suspendu par cette lecture, qui me laisse absolument de marbre dans un sujet pourtant assez sensible... C' est de mauvais augure lorsque je perds totalement ma curiosité et c' est bien le cas en l' espèce! Donc j' abandonne.







Je n' en conseille pas la lecture, et j' ajoute que ce livre ne suscite pas de grands émois sur la blogoshère d' après quelques billets lus ici et la...



Dommage que le contenu ne soit pas à la hauteur de la couverture que j' apprécie vraiment...







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Le temps suspendu

Maria est une femme de 42 ans indépendante qui donne des cours du soir en formation continue pour ceux qui avaient depuis longtemps abandonné l’école ou plutôt que l’école avait laissés en route.



Mais Maria, qui est tombée enceinte sans le prévoir, a accouché trop tôt d’une petite fille qui n’est pas encore tout à fait née. S’en suit une suite d’interrogations et d’incertitudes de cette nouvelle mère un peu perdue dans ce nouveau rôle qui n’est pas encore et ne sera peut-être jamais le sien.

(Cliquez sur le lien suivant pour lire la suite)
Lien : http://aufildeslivres.over-b..
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Le temps suspendu

Roman de Valeria Parrella.



Maria a accouché d'une petite fille. Grande prématurée, Irène entre le monde par le biais des couveuses et des tuyaux. Maria, suspendue aux lignes des moniteurs médicaux, devenue experte dans la lecture des chiffres clignotants, navigue entre les autres mamans qui hantent le service des prématurés, entre les infirmières, entre les médecins. Ailleurs, il y a le centre de formation pour adultes, où elle est professeur de grammaire et de littérature, avec passion et acharnement, dévouée à ses élèves issus des es populaires de Naples. Mère en sursis, femme chancelante, elle attend pendant deux mois l'issue d'une grossesse achevée trop tôt.



Le sujet est bouleversant, comme tous ceux qui traitent d'enfant en détresse et de mater dolorosa. Mais il y manque de la délicatesse, un petit quelque chose qui m'aurait rendu cette femme attachante.



Le temps est entre parenthèses, même dans la narration. Les paragraphes s'enchaînent au gré d'analepses maladroites et de retours au présent trop violents.



Les quelques déambulations dans Naples, et toutes les évocations propres à cette ville, sont intéressantes sans être pertinentes.



Le roman se déroule, selon moi, trop mollement, sans sentiment, sans passion. Dommage, car ce livre aurait pu être un bon souvenir.
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