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Critiques de Valérie Cohen (96)
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Qu'importe la couleur du ciel

Au début de l'histoire apparaissent des personnages très nombreux et dans différentes régions.

Ils ont tous un lien entre eux mais débarquer dans le récit et s'accrocher n'est pas facile.

L'auteure nous aide au début avec un tableau des personnages principaux mais ma petite fiche habituelle m'a été utile.

On découvre Sybille, une sage-femme qui ne peut pas avoir d'enfant. Elle a cependant élevé la fille de son mari.

Elle a une amie Barbara qui élève seule sa fille Mila qui décide de faire un test ADN qui débouche sur un secret, des non-dits.

Le livre nous transporte en Suisse, en France, en Belgique, en Angleterre.

L'auteure nous démontre l'importance de la transparence , de la vérité dans l'histoire d'une famille, l'importance d'aller au-delà de ses blessures personnelles.

Elle nous le démontre mais sans juger ses personnages, j'ai admiré ce point.

Valérie Cohen s'exprime de belle façon, un peu en dehors des réalités. Du suspense se dégage de page en page.

J'ai dû fixer beaucoup mon attention pour assembler les éléments. J'ai dû relire des passages plusieurs fois afin qu'ils prennent sens . C'est personnel. Certains auteurs me parlent immédiatement. Pour d'autres, je dois faire un effort. Effort que j'ai accompli car le contenu du livre en valait le coup.

La différence entre un arbre généalogique établi sur papier et celui qu'on établit dans ses relations personnelles : voilà pour moi le sujet central du roman.

Valérie Cohen est une auteure bruxelloise qui a déjà écrit plusieurs romans et je voulais absolument la découvrir.

Une belle lecture mais pas facile.
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Le hasard a un goût de cake au chocolat

Tous les goûts sont dans la nature. Personnellement j'ai été peu touché par les bavardages et ressassements des deux soeurs Roxanne et Sophie qui pensent quitter leurs mecs 'pas si mal que ça', de leur mère angoissée-maniaco-dépressive, jalouse de la complicité des filles avec la tante Adèle et sa cartomancienne de bonne Linda.



Je regrette quand même que ma maman ne m'ait pas légué sa recette de gateau à l'orange...

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Depuis, mon cœur a un battement de retard

Premier amour !



C'est toujours un bonheur que de lire un roman de Valérie Cohen !



Ses personnages sont atypiques, bien décrits, savent évoluer et on suit leurs trajets avec empathie et surprise !



Dans ce roman, l'auteure nous conte quelques mois de la vie d'Emma, une femme de tête dans l'univers professionnel de la mode.



Après que son patron soit ruiné par une Bimbo (encore une…), elle reprend l'entreprise et décide de créer une ligne pour petits gabarits (elle n'assume pas totalement son un mètre 50 et 1/2 !)



Elle peut compter sur l'aide du fils de son patron Gilles, son ami de Fac et de sa chère Alexandra, directrice d'une entreprise de Pompes funèbres…

Qu'elle sera la réaction de Julie, la femme de Gilles, extrêmement jalouse et championne de mandalas en Post-it ?



Sans compter, Karen, la soeur de son premier amour qui a décidé d'organiser un "divorce party" dans une boite de nuit, le Nostalgia, et la mère de cette Karen, complètement accro à Claude François !



Mais la rencontre improbable avec Blandine, la dame-pipi de la boîte de nuit et l'inscription de son premier amour sur un site de rencontres, la future présentation de son défilé de mode passe au second plan et elle va s'inscrire sur ce site !



Est-ce que son cher mari, Yvan, son fils adolescent Arthur et ses amis vont dire et vers quel "retour sur le passé" va-t-elle découvrir en partant à la poursuite de son premier amour ?



J'ai aimé le style de Valérie Cohen toujours percutant avec des phrases courtes et des leçons de vie. L'auteure sait très bien décrire les états d'âme de ses personnages sans concession et avec beaucoup d'humour !



Si vous recherchez des "filgoudes" intelligents, plongez dans ceux écrits par Valérie Cohen !
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Qu'importe la couleur du ciel

Cette famille est un vrai bazar !



Une autrice découverte grâce à une chroniqueuse (Eva impressions littéraires) que je remercie pour son professionnalisme et son engagement auprès des auteurs.



L'autrice, Valérie Cohen, née en 1968, est belge et a déjà publié 8 romans.



Dans ce roman, des histoires entremêlées de femmes, de famille sont très riches en rebondissements.

Sybille,77 ans, qui a suivi Edouard son époux en Belgique, a du mal à supporter son âge. Sa belle fille Cynthia ne lui passe rien, heureusement qu'Edouard est là.

Son amie, Gisèle, a élevé seule sa fille Barbara qui travaille dans une maison de convalescence où elle va faire la rencontre de Paul, un résident.

Et puis, il y a Emile Dussolier, un vieux monsieur qui habite l'Oise et qui veut préparer sa fin prochaine et laisser un testament…

il y a aussi Noémie qui vit à Londres, une femme au foyer accomplie qui a du mal à laisser partir son dernier enfant en France pour des études…



Quel est le lien entre toutes ces personnes différentes ?



Avec une plume incisive, Valérie Cohen sait nous décrire les états d'âme de tous ces personnages en leur donnant une réalité avec des phrases courtes, comme précipitées et emplies de poésie.



Elle précise, en postface, qu'elle a dévoré les ouvrages d'Anne Ancelin Schützenberger traitant de spychogénéalogie et pose la question de "comment se réapproprier notre histoire personnelle en réalisant que tout ce qui a été mal vécu ou caché par nos ancêtres se transmet de génération en génération ?" Ces questions des loyautés familiales invisibles la passionnent encore, au point d'écrire un roman sur le sujet !



Un beau roman sur la famille, les amitiés, la vie, la vieillesse, la généalogie, la spychogénéalogie et les secrets.

Valérie Cohen n'a pas son pareil pour décrire, les sentiments de ses personnages.



J'ai regretté une fin un peu brusque, mais le but de ce roman est la quête.



Une couverture, très belle, fait penser à un roman un peu facile et ne correspond pas à l'histoire et à l'écriture…



Un conseil : il vaut mieux rédiger une fiche avec tous les personnages, et leurs liens, ce qui vous permettra de vous retrouver dans ces histoires
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Nos mémoires apprivoisées

Une histoire de notre temps , l'élection d'une miss SDF , la gagnante a droit à un logement pendant un an , une formation , les ´ perdantes ´ sont accompagnées dans leurs démarches pendant un an .

Ce soir , Audrey reçoit la couronne , oui exactement comme une vraie miss , ce n'est pas vraiment une surprise pour elle , Audrey a tout fait pour gagner ce concours .

Elle veut s'en sortir , elle veut réaliser ses rêves coûte que coûte , elle n'a que 20 ans .

Le hasard l'amène à être hébergée par Jacques , le père de Claire , la journaliste qui couvre l'événement de l'élection .

Contre toute attente , des liens se créent entre ces deux personnes qui semblent n'avoir rien en commun , différence d'âge , de milieu social mais il y a quelque chose qui les relie , quelque chose qu'ils vont découvrir , qui va les faire s'ouvrir davantage à la vie .

Leurs certitudes vont être balayées , leurs points de repère deviennent plus flous , plus souples aussi .

Le changement peut enfin se faire , l'espoir est là et aucun des deux ne voudra faire marche arrière changer demande tout de même des efforts .

Un livre merveilleux sur les liens qui nous relient les uns aux autres , sur la façon unique qu'à chaque être humain de vivre sa vie et sur l'universalité des liens qui nous unissent tous quelques soit notre âge , nos croyances .

Un livre sur l'espoir, sur le changement positif qui peut arriver à tout âge si nous faisons un petit effort .

Un livre qui nous montre les nuances que souvent nous ne voulons pas voir , c'est tellement plus facile de vivre dans un monde en noir et blanc , de classer les hommes en bons ou méchants .

J'ai beaucoup aimé cette pirouette finale sur les témoins de Jéhovah qui nous les montre plus complexes qu'on ne le croit .

Belle leçon d'humanité .

Je ne peux que vous conseiller ce livre oui le mot est dit d'une grande humanité , une écriture lumineuse même dans les nuances ,

J'ai bien aimé le juste dosage des émotions , pas de pathos , on est pas au pays des Bisounours , on est dans la vraie vie .

Les personnages évoluent positivement en allant vers les autres, en acceptant de ce remettre en question . Pendant quelques jours encore les personnages de Jacques , Audrey , Betty , Claire , Josh ..., vont m'accompagner dans mon quotidien , ça c'est un signe que le livre m'a beaucoup plu , je ne peux les lâcher tout de suite , j'ai encore besoin de leur compagnie .

Une auteur belge bien sympathique Valérie Cohen .
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Monsieur a la migraine

Monsieur a la migraine , titre choc qui attire l'attention .

Valérie Cohen nous parle avec pudeur , tendresse du désir féminin , on va suivre le quotidien de quatre femmes différentes mais réunies par le désir d'être plus épanouies , d'être pleinement femmes , programme si difficile .

Qui n'a jamais ressenti au plus profond de soi qu'elle n'était pas épanouie pleinement , qu'une part d'elle - même était morte ou en tout cas endormie ?

Quatre femmes en quête d'elles - mêmes qui vont se rencontrer lors de quatre soirées chez un therapeute ´ architecte du désir ´ , quelle belle appellation , elles vont se dévoiler intimement, exercice bien plus difficile qu'il n'y paraît .

Toutes les femmes se reconnaîtront dans ces récits croisés , il y a un dosage parfait entre rires et larmes

Je me suis retrouvée , peut - être un peu trop et ça m'a ému aux larmes .

Ce qui est merveilleux dans les livres de Valerie Cohen c'est qu'elle est positive , elle nous entrouvre les portes du changement , de l'acceptation de soi et nous invite à les ouvrir ou à rester sur le seuil mais les mots sont en nous , ils font leur travail en douceur , parfois nous ne sommes pas prêtes à ouvrir les portes du changement mais quelque chose malgré tout a changé en nous , l'espoir est là et ne repartira plus .

Je remercie l'auteur pour ce livre si sensible qui aborde un sujet tabou , l'épanouissement de la femme .

Pour avoir rencontré l'auteur et quelle merveilleuse rencontre , je peux vous dire qu'il y a bel et bien ...une architecte du désir , mais dans la réalité c'est une femme .

Je vous le conseille chaleureusement , c'est un livre que tout le monde devrait lire , un livre à offrir à sa meilleure amie , mais aussi à lire avec son compagnon de vie si on en a un .
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Alice et l'homme-perle

66 ans est l’âge de toutes les audaces selon Valérie Cohen. L’âge où l’on n’est plus jeune et pas encore vraiment âgé. Où on navigue entre passé et futur incertain et où l’on veut dévorer la vie à pleines dents. Après une vie professionnelle et familiale bien remplie durant laquelle on a parfois mis ses propres désirs et besoins entre parenthèses, il est temps de vivre pour soi. C’est ce que pense Juliette en tout cas. Pour rendre le sourire à son amie Alice, elle va échafauder un plan qui ne recule devant rien et entrainer dans son sillage quatre autres pensionnaires de la résidence service où elle vit désormais.

J’ai mis un peu de temps à entrer dans ce livre. Non qu’il soit mal écrit, au contraire la plume légère et précise de Valérie Cohen est un régal. Mais ces bourgeoises préoccupées de leur apparence, de leurs rides, de leur confort… me semblaient tellement superficielles que je peinais à entrer en empathie avec elles. Puis est arrivée Juliette : un physique de mamy telle qu’on l’imagine, un peu rondelette, les cheveux argentés, n’ayant pas peur du désordre et des miettes que ses petits-enfants peuvent mettre quand ils viennent lui rendre visite…un optimisme à toute épreuve, une réelle gentillesse et un bon sens certain qui désarment les plus réticents. Et la magie opère. On entre dans l’histoire, dans ce périple cocasse où chacun se dévoilera et confiera ses désirs et ses peurs.

Quand on sait qu’un quart de la population a plus de 60 ans, il n’est pas surprenant que Valérie Cohen se soit penchée sur ce 3e âge actif et se soit interrogée sur la meilleure manière d’aborder cette décennie.

Une histoire émouvante, souriante et tendre. Un souffle d’air frais dans la noirceur environnante.

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Qu'importe la couleur du ciel

Sybille n'a jamais pu avoir d'enfant, sa famille c'est elle qui l'a construite. Depuis maintenant près de cinquante ans, elle forme un duo inséparable avec son amie Gisèle.

Pourtant, son équilibre va basculer lorsque Mila, la petite-fille de Gisèle a recours à un test ADN dont les résultats viennent déterrer un passé resté sous silence depuis toutes ces années. Du besoin de taire le passé pour se reconstruire au besoin de connaître ses origines, l'histoire de ces femmes interroge la notion même de famille.





Il y a indéniablement plusieurs façons de concevoir la famille, nous pouvons faire primer les liens du cœur sur les liens du sang mais qu'en est-il du besoin de connaître ses origines ? Comment se construire lorsque nos racines nous ont été cachées ? Ce sont toutes ces questions qui sont soulevées à travers l'histoire de Sybille et Gisèle. Si elles ont choisi d'enfouir au plus profond d'elles mêmes leur passé pour pouvoir avancer et se reconstruire, elles n'ont pas pensé à l'impact de ce choix sur Mila. Cette dernière est profondément bouleversée par les résultats de ce test d'ADN et prend conscience qu'il existe une autre vérité qu'on lui a trop longtemps cachée. Chapitre après chapitre, l'autrice remonte le fil du temps et dévoile peu à peu les secrets et les non dits de l'histoire familiale de ces femmes. Si j'ai été un peu perdu au départ par toutes ces informations, j'ai aimé voir les secrets tomber les uns après les autres pour reconstituer le tableau familial. Agréablement surprise par la qualité de la plume de l'autrice, j'ai passé un bon moment de lecture en compagnie de ces femmes si soudées. Une très belle enquête familiale qui pousse à la réflexion sur l'impact de la généalogie.
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Double vie d'un papillon

Robin, auteur, infidèle à ses heures perdues mais cependant fou d'amour meurt après une longue maladie et laisse sa femme Eve, seule dans ce monde. Mais contrairement à ce que l'on pense, ce n'est pas la fin pour lui. Il se retrouve dans un endroit, entre ciel et terre, avec des personnes qui comme lui, viennent de mourir il y a peu de temps. Pourquoi est-il dans cet endroit, plus vivant mais pas vraiment mort ? Et pourquoi peut-il de là-haut voir sa femme se morfondre jour après jour ?



La mort de Robin est la trame de départ mais au fil des pages, nos deux personnages principaux vont rencontrer d'autres personnes dont l'auteur nous apprendra des choses au fur et à mesure. En effet, ce livre n'est pas un roman en tant que tel mais une alternance de points de vue par ceux qui vivent encore et ceux qui sont déjà loin. Je vous avoue que le début me laissait parfois un peu perplexe. Centré essentiellement sur Robin et Eve, le lecteur assiste à une déprime et un questionnement permanents, légitimes dans ce cas, qui ressemblent fortement à une introspection. Puis ils font des rencontres et pour ma part, j'ai également eu l'impression d'en faire. C'est ainsi que l'on fait la connaissance de personnages attachants qui malgré leurs douleurs, redonnent de la vie à ce livre. Plus les pages se tournaient, plus j'étais touchée par ces bouts de vie.



Le tout écrit avec franchise et poésie, il n'y a qu'à voir toutes ces petites pages cornées pour ne pas oublier les phrases marquantes. Et cette petite boule au cœur par moment. Pour moi, auteure inconnue, éditeur inconnu mais une bien jolie surprise.

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Depuis, mon cœur a un battement de retard

L’histoire d’une femme qui se cherche, une battante qui voudrait faire une croix sur un amour de jeunesse. C’est rythmé et enjoué comme un livre de fille. C’est mieux que juste un livre de filles, mais c’est tout de même un peu un livre de filles…



Je continue ma découverte de ma compatriote Valérie Cohen, après « Monsieur a la migraine ». J’y ai retrouvé le même thème d’une femme qui se cherche. Celle-ci, Emma, est une femme dont le mètre cinquante la poussée à se prouver qu’elle pouvait jouer dans la cour des grands. Côté professionnel, elle est à la tête d’une entreprise de prêt-à-porter. Côté privé, elle a un fils et un mari. Mari qu’elle aime profondément. On sent toute sa tendresse, tout son attachement. On sent l’harmonie d’un couple où les deux partenaires se complètent, se soutiennent et s’enrichissent, sans déséquilibre, sans ces attentes excessives qui peuvent pourrir des couples.



Donc tout va bien. Mais non, pas tout. Parce qu’Emma ne parvient pas à oublier un amour de jeunesse. Un beau gosse qui la faisait rêver et qui, tout d’un coup, a disparu, sans explication. Elle a gardé contact avec la mère du beau gosse et chaque année, elle tente par son intermédiaire de lui faire parvenir une carte postale.



Mais pourquoi ? Elle ne se sent en manque de rien, et ce constat n’est pas uniquement dicté par sa raison: le lecteur, qui lit ça froidement, ne perçoit pas qu’Emma serait dans le déni de se mentir à elle-même. De ce point de vue-là, l’histoire est bien au-dessus d’un bête roman de filles: c’est un bel exemple, finement dépeint, de l’infinie complexité du fonctionnement du cerveau humain. Allez savoir ce qui se passe ici.. Peut-être simplement le fait de ne pas avoir vécu une rupture claire, comme ceux qui ne parviennent pas à faire leur deuil parce qu’ils n’ont pas vu le corps du défunt.



Je vous laisse découvrir quelles actions Emma va prendre pour chasser ce souvenir. C’est dynamique, ça se lit facilement. Il y a de l’action et des personnages cocasses, un bon petit plaisir d’été !



Donc mieux que juste un livre de filles, disais-je, mais tout de même un peu un livre de filles. Parce que les personnages cocasses, à froid, on les trouve caricaturaux, en fin de compte, de même que certaines situations. Et plusieurs fois, j’ai trouvé le temps un peu long, j’étais impatient de savoir comment l’histoire allait progresser, mais, comment dire, il s’agissait plus d’un « bon, ok, et alors ? » empreint de lassitude, que d’un « et alors ? et alors ? » d’un thriller qui tient en haleine.



Un peu déçu par rapport à « Monsieur a la migraine », surtout dans le sillage de « L’ours » de Caroline Lamarche, dont le parfum me reste encore dans le nez. Mais je garde tout de même l’envie de continuer à lire Valérie Cohen, et pas uniquement parce qu’elle est Belge !
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Depuis, mon cœur a un battement de retard

Une fois de plus Valérie Cohen nous parle au coeur. Cette fois elle pose la question de l'impact du premier amour. Quelle trace laisse-t-il dans nos vies ? Peut-on tourner la page sans renoncer à hier ?



Emma a tout pour être heureuse : un mari qui l'aime et ne voit pas les défauts qu'elle se trouve, un fils adolescent sans problème, une amie dévouée et un travail qui la passionne. Pourtant, elle semble passer à côté de sa vie, n'en jouit pas vraiment. La raison ? Un amour de jeunesse qui a pris fin sans préavis, sans un mot. Depuis, son coeur a comme un battement de retard. Il lui manque toujours quelque chose. Suite à une rencontre impromptue, Emma se décide à chercher son premier amour sur un site de rencontres. Mais peut-on, doit-on tenter de réveiller le passé ?



Une fois encore, Valérie Cohen nous raconte la vie d'une femme - qui pourrait être nous - avec tact, sensibilité et humour. Comme à son habitude, elle ne porte pas de jugement sur son héroïne mais invite les lecteurs à s'interroger : feraient-ils de même ? Comprennent-ils Emma ? Ont-ils tourné la page sur leur propre passé ? Quel est le feu qu'ils nourrissent ?



Avec la plume fluide qu'on lui connait, elle nous dépeint une belle brochette de personnages particulièrement bien cernés et décrits. Dans l'univers d'Emma gravitent Yvan, son mari depuis près de 20 ans ; Arthur, son fils ; Alexandra son amie d'enfance, fidèle, drôle, bousculante ; Gilles, son ami de fac et associé, qu'elle adore ; son père qu'elle aime tendrement ; Agnès, son ancienne prof d'anglais. Tous ont une place particulière dans le coeur et la vie d'Emma, tous l'aiment, parfois mal, parfois sans le dire, mais tous sont bel et bien là pour elle. Et pourtant, celui qui occupe ses pensées est absent depuis 20 ans, parti sans laisser de trace. Ce vide qu'Emma ressent depuis lors ne semble pas se combler. Malgré les mises en garde d'Alexandra, elle va tenter de retrouver Jean-Philippe. Que cherche-t-elle vraiment ? Une explication ? L'occasion d'enfin tourner la page ? Ecrire la suite d'une histoire interrompue brutalement 20 ans plus tôt ? Ne risque-t-elle pas de s'y brûler les ailes ? de mettre tout son équilibre en péril ?



Valérie Cohen signe un 5e roman abouti et agréable à lire. Dosant avec subtilité le suspens, les rebondissements et les révélations des uns et des autres, elle décrit de beaux personnages ayant chacun leurs qualités et leurs faiblesses, des blessures aussi qu'ils portent avec pudeur. Elle sonde l'âme humaine dans ce qu'elle a de plus sensible et nous rend ces personnages particulièrement attachants. Alternant présent et passé, elle dresse lentement la situation et ses causes. le tout s'assemble alors sous nos yeux pièce par pièce.



Roman d'atmosphère aux émotions vraies, cet ouvrage se déguste comme une friandise.
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Qu'importe la couleur du ciel

C’est un roman magnifique que nous propose Valérie Cohen. Un roman construit comme un thriller où petit à petit des tiroirs vont s’ouvrir et délivrer leur secrets.



La famille, les racines, la filiation… tout un programme !



« Vitale et mortelle à la fois, organisme vivant aux multiples facettes, la famille est un jolie parterre de ronces. "



Le lecteur va s’agripper à un fil et petit à petit, la toile va se tisser nous livrant un arbre généalogique et les secrets de famille enfouis au plus profond.





Il suffira d’un élément pour troubler la quiétude familiale, un test ADN fait par jeu par Mila, la petite fille de Barbara et petite fille de Gisèle, la meilleure amie de Sybille depuis plus de cinquante ans.



Que de femmes, qui sont-elles ? Trois générations qui se sont forgées sans homme ou presque.



Qu’est-ce qui les unit ? Un arbre généalogique à faire ? des non-dits ?



Et si en plus des liens du sang, si on pouvait ajouter l’amitié, le composer en ajoutant des amis, une famille de cœur ? A quoi ressemblerait notre arbre ?



C’est avec une grande dextérité, beaucoup de sensibilité, de tendresse et de bienveillance que Valérie Cohen nous interroge sur la famille, la filiation, les mensonges en héritage. Elle s’interroge comme toujours sur les zones d’ombre qui nous façonnent avec amour, douceur, regret, silence.



La transmission ou non des secrets nous forge-t-elle autrement ? C 'est aussi ce qui nous construit, un'est un hommage à nos parents, à nos racines.



La famille pas toujours simple à comprendre, on ne l’a pas choisie et pourtant elle nous façonne parfois à notre insu..





Peut-on vivre sans filiation ? Mieux vaut-il transmettre le mensonge ou le silence ?





Ce sont des sujets que Valérie Cohen essaie de mettre en lumière, elle explore comme souvent le tréfonds de l’âme humaine à travers ses personnages et nous propose un très beau voyage.





Quelques jours après avoir refermé ce roman, Mila, Sybille, Barbara, Gisèle et Noémie m’accompagnent encore.


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Monsieur a la migraine

Quatre femmes, jeunes ou plus âgées, avec ou sans enfants, avec ou sans partenaires, cherchent à retrouver une féminité harmonieuse. Un roman qui a un tout petit goût de développement personnel, mais un petit goût subtil. À lire pour le plaisir d’une bonne lecture, ou à faire lire à celles de vos amies que vous voudriez secouer un peu.



Je ne connaissais pas du tout ma compatriote Valérie Cohen avant qu’un libraire de mon quartier la mette à l’honneur. J’ai choisis de la découvrir par ce livre-ci, un peu par hasard; le libraire l’avait mis en évidence.



Le texte est desservi par la quatrième de couverture, qui pourrait laisser craindre un « livre de fille ». Mais Luce Wilquin n’est pas Harlequin et ce roman vaut bien mieux que ça ! Il ne parle pas de sexe (ou si peu), je dirais qu’il parle plutôt de féminité. On y retrouve quatre femmes qui participent ensemble à un groupe de parole d’un sexothérapeute. Certaines l’ont choisi de leur propre chef, d’autres se sont laissées pousser dans le dos.



À chacune son mal-être de féminité. On pourrait concevoir qu’une femme cherche à se sentir femme pour elle-même, sans se soucier des autres. Mais ici, les quatre femmes cherchent à raviver leur féminité telle qu’elle leur apparaît dans le regard d’un homme.



C’est un roman. Néanmoins, je lui ai tout de même trouvé un air de messages de développement personnel emballés dans une jolie histoire. Mais l’emballage est subtil, qualité que je tiens à mettre en évidence. Pour prendre un point de comparaison, je suis personnellement irrités par les livres de Laurent Gounelle. Je leur reconnais le grand mérite de sensibiliser des lecteurs a priori « réticents aux psys ». Il les fait mettre un pied dans le domaine en leur donnant, je l’espère, l’envie d’aller plus loin; c’est très bien ! Mais il n’empêche que moi, j’ai dû mal à ne pas trouver dans les historiettes de Laurent Gounelle un côté artificiel qui masque un discours de consultant-coach en développement personnel qui aligne des slogans qui manquent de profondeur. Enfin bon, à chacun sa sensibilité…



De ce point de vue-là, le texte de Valérie Cohen fait preuve de plus de finesse et de sensibilité que ceux de Laurent Gounelle. Je l’ai lu avec beaucoup de plaisir. Néanmoins, je n’ai pas ressenti l’émotion d’un récit écrit avec les tripes, qui lui aurait sans doute donné plus de force. À froid, on se dit que le roman a un côté trop « construit ». L’auteure a judicieusement choisi quatre cas représentatifs: une femme plus âgée dont le couple ronronne sans fantaisie, une deuxième dont le compagnon a un air de pervers narcissique, une troisième qui est seule avec trois enfants, une quatrième dont le mari a une libido essoufflée. Dans tous les cas, l’auteur offre un message d’espoir: oui, une femme peut oser bouger, elle peut arriver à secouer le cocotier et sortir de son malaise. Évidemment, pour que le message passe, il fallait que les histoires se terminent bien. Et elles se terminent bien, dans le sens où chacune des quatre femmes en sort plus heureuse. Mais je vous laisse découvrir comment…



Un roman à message, donc. Plaisant à lire par son style fluide et son ton enthousiaste. Il mérite d’être lu et me donne l’envie d’apprendre à mieux connaître Valérie Cohen et aussi... de fouiller le catalogue de Luce Wilquin, une de nos gloires nationales belges, dont je pleure l'arrêt des activités.



En parallèle, par hasard, j’ai lu « L’ours » de Caroline Lamarche. Une autre histoire de femme. Mais d’une seule femme. Et écrit avec les tripes. Je vous en parlerai bientôt… Intéressante expérience d’avoir lu ces deux textes coup sur coup, je vous la conseille !
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Depuis, mon cœur a un battement de retard

Bon, je suis bien ennuyée mais comme Le hasard a un goût de cake au chocolat, je n’ai pas aimé ce roman, je l’ai même abandonné à la page 119/378. Je savais que Valérie Cohen a retrouvé un éditeur français, mais rien que la formulation de ce titre m’avait retenue. J’ai l’impression d’avoir lu un roman feel-good ou romance, je n’ai pas du tout l’habitude de ces genres (même pas des romans basés essentiellement sur une histoire d’amour) et mon avis sera sans doute lapidaire mais franchement, j’avais l’impression qu’à la page 119, on était toujours dans la présentation des personnages principaux, qu’il ne s’était encore rien passé de décisif. Le style m’a très vite lassée : on sait tout des moindres actions, du moindre détail physique des personnages avec pléthore d’adjectifs. Pas vraiment de place à l’imagination du lecteur, tout vous est servi sur un plateau… indigeste. Et bien sûr, on est dans le registre « gentil », avec plein de valeurs morales que je respecte infiniment, comme Valérie Cohen l’est dans la vie, mais… je préfère des personnages et des histoires plus rudes, avec des failles, des aspérités, des travers (qui, me semble-t-il, donnent des romans plus attrayants mais ce n’est que mon avis…). Pardon mais je crois que je vais en rester là…
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Depuis, mon cœur a un battement de retard

C'est toujours un bonheur de retrouver l'écriture de Valérie Cohen, une belle conteuse d'histoires à chaque fois. C'est son cinquième roman que je vous invite à découvrir. Au programme douceur, bienveillance, que du bonheur cette lecture, vous allez vous régaler ! ♥



Emma a tout pour être heureuse ; Yvan son mari bienveillant, soutien sans faille dans son travail, Arthur son fils, un adolescent sans problème, Alexandra son amie d'enfance très présente. Emma s'épanouit dans son travail, elle aime se donner à fond mais chaque année le 12 mars, elle est nostalgique et repense à ce jour 20 ans plus tôt où Jean-Philippe son amour de jeunesse l'a quittée !



C'est plus fort qu'elle, elle ne peut s'empêcher d'y penser. Depuis ce jour, son coeur a un battement de retard ! Chaque année c'est le même rituel, elle pousse aux aurores la porte de la papeterie Lismonde, choisit une carte postale qu'elle déposera le soir venu chez Agnès Marchand, son ancien prof d'anglais, responsable du fan club de Cloclo (tout un programme) mais aussi accessoirement la maman de son premier amour, la carte à l'attention de celui-ci.



Le lendemain, en général la vie reprend son cours, fermant cette parenthèse jusqu'à l'an prochain, sauf que cette année , un "divorce party" , celui de Karen la soeur de son ex amour, ravivera ses souvenirs et la replongera dans la nostalgie et son passé. L'envie de retrouver à tout prix son amour de jeunesse pour obtenir des réponses à ses questions une fois pour toute ne la lâchera plus, elle deviendra obsessionnelle.



Valérie Cohen aborde différentes questions. Quelle trace laisse un premier amour ? Peut-on apprivoiser le passé quand il s'immisce au présent ? Comment tourner la page sans renoncer à hier ? Comment expliquer un désir que l'on ne comprend pas ? Pourquoi vouloir renouer avec son passé si on a tout pour être heureux ? Quel est donc ce manque ressenti ? Cette envie, ce besoin d'avoir la certitude que l'on a fait les bons choix et que l'on ne s'est pas trompé ?



C'est une belle brochette de personnages que Valérie Cohen nous invite à découvrir, des personnages à la psychologie bien travaillée, sensibles, drôles, attachants, émouvants, des femmes surtout. Elle nous parle si bien de l'âme humaine.



Des situations improbables, cocasses parfois, toujours avec humour, une plume que je vous invite vraiment à découvrir. Cela semble léger mais ne l'est pas tant.



Mention spéciale au personnage de Blandine. Je n'ai pas envie de vous en dire plus, un livre qui se déguste comme une friandise. Cela pétille, c'est coloré.



Ah oui, on y parle de l'univers professionnel d'Emma, sa mission développer une entreprise de prêt à porter pour les femmes de moins d'un mètre soixante. Il faut vous dire qu'Emma mesure un mètre cinquante et demi, une sacré nana qui a du caractère et du tempérament. La recherche de l'amour et de son Jean-Philippe passera par les sites de rencontres...



Je vous en ai assez dit et j'espère vous avoir mis l'eau à la bouche et vous avoir donné l'envie de découvrir ce très beau roman.



Gros coup de coeur. ♥♥♥♥♥
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Depuis, mon cœur a un battement de retard

Une découverte complète pour moi de cet auteur car j'ai découvert ce livre dans une boite à livre, un petit livre qui se lit assez rapidement mais qui au final ne me laissera pas un souvenir impérissable.



Nous suivons ici une jeune femme Emma qui bosse pour une enseigne de prêt à porter, elle est une femme qui semble avoir tout pour être heureuse, une belle carrière chez Les Pépites la ligne de vêtement pour lequel elle bosse, un mari et un enfant.



Mais Emma reste un peu, beaucoup bloquée sur la fin de son histoire d'amour de jeunesse avec un garçon nommé Jean-Philippe, quand elle apprend que celui-ci est désormais sur les sites de rencontres cela la chamboule un peu au point de remettre en question sa vie actuelle.



L'écriture de Valérie Cohen est très agréable à suivre mais cependant je n'ai pas trouvé de petit plus par rapport à certains auteurs.



Malheureusement la situation de ce récit n'a rien de bien novateur cela reste du vu et revu à mes yeux ici sans réelle plus value.
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Qu'importe la couleur du ciel

Je n'ai pas réussi à être captivée par ce roman.

Une jeune fille fait un test ADN qui lui révélera des secrets de famille tue depuis bien longtemps par sa grand-mère.

Je n'ai pas eu d'accroche avec les personnages, j'ai trouvé le roman trop long.

Peut être que je ne l'ai pas lu au bon moment.
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Le hasard a un goût de cake au chocolat

Bon, il me faut l’avouer et je ne ferai pas dans la guimauve : je n’ai pas aimé ce dernier roman de Valérie Cohen. Je suis un peu déçue, parce que j’avais beaucoup aimé Nos mémoires apprivoisées, mais je n’ai pas encore lu les romans intermédiaires, donc je ne jette certainement pas le bébé avec l’eau du bain !



Après avoir tout lu, je me suis dit que l’argument romanesque tenait vraiment à presque rien. J’attendais la révélation d’un secret de famille, de liens particuliers après cette découverte par Roxanne du portrait de son aïeul dans une brocante et la répétition insistante du fait que sa tante Adèle veut protéger ses petites-nièces jusqu’au bout. Finalement, la « révélation » des derniers chapitres est décevante. Toutes ces répétitions sur l’état d’esprit de chacune des femmes de cette famille à qui Valérie Cohen donne successivement la parole, sur les hasards de la vie auxquels on croit ou on ne croit pas, ce rythme leeent, ce sentiment d’ennui qui m’a souvent prise (et pourtant le roman n’est pas long) : : tout ça pour ça ?? L’intérêt pour les hasards et les synchronicités, les romans étiquetés « feel good », déjà ça ne ma branche pas trop, mais si c’est creux, non merci. Même le style m’a paru mièvre et convenu…



Je suis désolée de ne pas avoir aimé…
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
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Alice et l'homme-perle

Alice et l'homme perle c'est l'histoire d'Alice et de ses amies , soixantenaires dynamiques mais à la vie un peu triste .

Heureusement il y a les amies , si précieuses , qui vont se dévoiler tout au long du roman , il y a des révélations inattendues , des secrets révélés en douceur , nos petites failles humaines sont révélées , nos paradoxes , nos contradictions .

Toutes les amies vont se livrer à cet exercice difficile de se dévoiler , de passer au delà de l'image lisse que l'on aime donner à ceux qui nous entourent , c'est le courageux prix à payer pour vivre plus sereinement à l'âge où on pense que tout est joué , que plus rien ne viendra nous surprendre .La belle écriture de l'auteur fait mouche , sa façon sensible de nous parler de ces femmes vieillissantes mais au coeur toujours jeune .

Une leçon d'espoir sur ces nombreuses années encore à vivre à une époque qui permet l'épanouissement, gardons nos rêves au fond de nous , toujours et n'ayons pas peur de les vivre un jour , que risque - t - on ?

Un livre d'une jeune auteur belge pleine de talent .
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Monsieur a la migraine

Un régal. Valérie Cohen nous emmène dans un domaine qui suscite énormément d'engouement ces dernières années avec les publications de "Cinquante nuances ...", celui du plaisir féminin.



Nous allons rencontrer quatre femmes, quatre histoires, quatre tranches de vie, durant quatre semaines elles vont se côtoyer ; un lien entre elles, un homme : Patrice Denis, c'est un architecte du désir.



Son rôle : réunir ces femmes. Elles partageront leurs secrets les plus intimes, leurs désirs, leurs hontes, leurs envies, le tout entre rires et larmes. Un lien se créera entre elles, une amitié magnifique naîtra. Découvrons-les.



Anna : la cinquantaine, mariée depuis trente ans à Edgard, un mari de plus en plus imbuvable, acide. Elle est emprisonnée, soumise, en quête de liberté. Anna est flétrie, elle se soumet à son devoir conjugal, simule le plaisir. Pour elle la sexualité est synonyme de honte, de crasse.



Noémie : 40 ans, follement amoureuse de son mari mais depuis six mois c'est lui qui a souvent la migraine et une libido en berne. Noémie en souffre.



Julie : 33 ans, divorcée, quatre enfants. Elle est adepte des galipettes, en quête du plaisir et du bonheur dans des relations sans lendemain. Un amant, une rencontre, un orgasme, une douche, c'est simple oui mais pas vraiment son idéal.



Lucia : a quitté son pays l'Argentine, son amant et le plaisir l'a déserté, son corps s'est assoupi, aucun depuis ne lui donne du plaisir.



Le désir féminin est au centre de ce récit avec beaucoup de pudeur, de douceur, de tendresse et d'humour. Valérie Cohen aborde le plaisir, le désir, l'accomplissement de chacun. Joies, frustrations, manques, difficultés rencontrées dans le cadre d'une vie sexuelle épanouie ou non.



J'ai aimé son "architecte du désir", c'est joliment dit qui amènera chaque femme à gagner l'estime de soi, à trouver l'épanouissement. J'ai aussi aimé le lien créé entre ses femmes, une certaine entraide qui les aidera à se trouver et surtout cette belle amitié.



J'ai passé un bon moment à la lecture de ce récit, j'ai retrouvé la plume fluide, tout en douceur et tendresse de Valérie Cohen. C'est avec justesse qu'elle nous dépeint qu'être femme peut être source de joie mais aussi de grandes souffrances.





Ma note : 8.5/10


Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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