AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.91/5 (sur 1920 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nice , le 01/04/1970
Biographie :

Née dans une famille juive, Valérie Zenatti a émigré en Israël à l’âge de 13 ans. Avec sa famille, elle a vécu à Beer-Sheva, ville du sud d'Israël. De 1988 à 1990, elle effectue son service militaire comme toutes les jeunes Israéliennes de son âge.

Elle revient en France pour y suivre des études d’histoire et d’hébreu (qu’elle a approfondi à l’Inalco). Elle est d’abord journaliste, puis passe le Capes pour devenir professeur d’hébreu, son premier poste est à Lille.

Depuis 1999, Valérie Zenatti écrit des romans pour la jeunesse et traduit en français l’œuvre de l’écrivain israélien Aaron Appelfed.

Son livre Une bouteille dans la mer de Gaza, paru en 2005, a été adapté par elle-même et le réalisateur Thierry Binisti pour le cinéma sous le titre Une bouteille à la mer, sorti en 2012 en France

En 2014, elle publie "Jacob, Jacob" qui est sélectionné pour plusieurs prix littéraires et qui sera récompensé en 2015 par le prix du Livre Inter et plusieurs autres prix.

En 2019, elle est couronnée du Prix Essai France Télévisions 2019 pour "Dans le faisceau des vivants".
+ Voir plus
Source : www.bibliomonde.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Valérie Zenatti   (39)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (42) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Dans Qui-vive, la narratrice, Mathilde, semble perdre pied dans un monde toujours plus violent et indéchiffrable. Perdant le sommeil, puis le sens du toucher, elle s'arrime à des bribes de lumière des feuillets retrouvés à la mort de son grand-père, une vidéo de Leonard Cohen à Jérusalem, les réflexions douces-amères de sa fille adolescente et décide subitement de partir en Israël pour tenter de rencontrer ce qui la hante. de Tel-Aviv à Capharnaüm puis à Jérusalem, ses rencontres avec des inconnus ne font qu'approfondir le mystère. Trajectoire d'une femme qui cherche à retrouver la foi, ce roman initiatique interroge avec délicatesse le sens d'une vie au sein d'un monde plongé dans le chaos. À l'occasion de ce grand entretien, l'autrice reviendra sur son oeuvre d'écrivaine où l'enfance et la guerre tiennent une place particulière, ainsi que sur son travail de traductrice. Valérie Zenatti est l'autrice d'une oeuvre adulte et jeunesse prolifique. Elle reçoit en 2015 le prix du Livre Inter pour son quatrième roman, Jacob, Jacob (L'Olivier, 2014), et le prix France Télévisions pour son essai Dans le faisceau des vivants (L'Olivier, 2019). Son premier roman adulte, En retard pour la guerre (L'Olivier, 2006) est adapté au cinéma par Alain Tasma et réédité en 2021. Elle est également la traductrice en France d'Aharon Appelfeld, décédé en 2018, dont elle a traduit plus d'une dizaine de livres. Retrouvez notre dossier "Effractions le podcast" sur notre webmagazine Balises : https://balises.bpi.fr/dossier/effractions-le-podcast/ Retrouvez toute la programmation du festival sur le site d'Effractions : https://effractions.bpi.fr/ Suivre la bibliothèque : SITE http://www.bpi.fr/bpi BALISES http://balises.bpi.fr FACEBOOK https://www.facebook.com/bpi.pompidou TWITTER https://twitter.com/bpi_pompidou

+ Lire la suite
Podcasts (19) Voir tous


Citations et extraits (408) Voir plus Ajouter une citation
Le latin, comme un jeu, comme une langue qui s’amuse, qui étonne mon père, fait sourire ma mère, à quoi ça sert le latin, à être instruit, à comprendre le français, autrement, il est la loupe qui permet de distinguer les subtilités de la langue, il est le soleil qui fait miroiter les éclats de la langue.
Commenter  J’apprécie          560
Le jour où je travaillerai dans un hôpital uniquement pour des patients qui auront le cancer, une maladie du coeur, des jambes cassées, ça voudra dire que tout va bien, qu'on a un pays normal. Ca fait trois ans qu'on soigne les blessés par balles, par éclats de missile. Quand j'ai choisi de devenir infirmier, je pensais soulager les souffrances inévitables, celles qui proviennent du dérèglement mystérieux des corps, pas du dérèglement des hommes. Qui va arrêter ça? Et quand?
Commenter  J’apprécie          481
Il souriait souvent, sans raison particulière, c’était comme des guillemets au début et à la fin de ses phrases, ses yeux se mettaient à briller, son visage s’ouvrait. J’avais l’impression que son sourire se faufilait en ondulant dans mon corps comme une liane douce, se blottissait dans mon ventre et le fécondait pour donner naissance à mon propre sourire.
Commenter  J’apprécie          360
Un petit bureau, une dernière page écrite, un stylo encore ouvert, des mots tracés à la main d'une écriture que je connais si bien, des lignes penchant de la droite vers la gauche, les derniers mots d'un écrivain sont déjà une relique, une adresse à ceux qui restent, ils ont sans doute la même importance que les millions de mots qu'il a écrits tout au long d'une vie mais ils prennent la valeur bouleversante de ce qui demeure interrompu et à jamais inachevé.

Page 20
Commenter  J’apprécie          355
Chaque début d’année, je les scrutais pour relier leur prénom à leurs traits et distinguais deux catégories d’élèves : ceux qui étaient des esquisses très nettes sur lesquelles on devinait les adultes tout proches. Encore quelques pas et hop, ils auraient pleinement l’allure qu’ils conserveraient peu ou prou une cinquantaine d’années avant d’entamer leur dernière métamorphose, celle qui est inenvisageable pour tous, car s’il est parfois possible d’apercevoir l’adulte niché dans l’adolescent, il est impossible d’augurer le parchemin de la vieillesse – et les autres, aux traits et personnalité serrés dans un bourgeon opaque, dont je me demandais si la fleur allait éclore ou se dessécher.
Commenter  J’apprécie          340
Aharon disait "l'écriture est une prière ou l'écriture est la musique de l'âme", cela venait de ce maître (Rabbi Nachman). Il s'est arrêté de lire, a attendu quelques longues secondes avant de me dire "Tu vois, je suis persuadé que Kafka avait lu cette histoire, il venait d'une famille juive assimilée, comme moi, mais je sens qu'il avait lu Rabbi Nachman, il avait intégré la culpabilité effroyable des innocents.

page 71
Commenter  J’apprécie          312
Pourtant, monsieur Baumert leur avait dit que la poésie résiste à tout, au temps, à la maladie, à la pauvreté, à la mémoire qui boîte ,elle s'inscrit en nous comme une encoche que l'on aime caresser...
Commenter  J’apprécie          290
Nous avons gagné la guerre, oui, mais pour tant et tant d’hommes, de femmes et d’enfants, nous sommes arrivés trop tard.
Commenter  J’apprécie          290
L'importance des livres, et peut-être même leur vérité, se mesure à la trace qu'ils laissent en nous et aux interprétations qu'ils font naître, me semble-t-il.
Page 31
Commenter  J’apprécie          271
Nous sommes nés là où la terre brûle, où les jeunes se sentent vieux très tôt, où c'est presque un miracle lorsque quelqu'un meurt de mort naturelle. et moi, je veux continuer à croire que, si lui et moi parvenons à nous "parler" vraiment, ce sera la preuve que nous ne sommes pas des peuples condamnés à perpétuité à la haine, sans remise de peine possible
Commenter  J’apprécie          260

CONVERSATIONS et QUESTIONS sur Valérie Zenatti Voir plus
Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Valérie Zenatti (2921)Voir plus

Quiz Voir plus

Une bouteille dans la mer de Gaza de Valérie Zenatti

Par quel événement débute le récit?

un attentat en Israël
un attentat en Palestine
un meurtre en Israël
un meurtre en Palestine

30 questions
1584 lecteurs ont répondu
Thème : Une bouteille dans la mer de Gaza de Valérie ZenattiCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..