"J'attends avec impatience l'heure où je verrai pendre cette fripouille, annonça Lorencillo. Aussitôt que les navires seront en bon ordre de marche, nous l'accrocherons tout en haut d'un mât.
— Monsieur, je vous en prie, ne le pendez pas, implora le lieutenant.
— Vous avez raison, c'est trop peu. Mieux vaut appliquer à une telle canaille la punition que Montbars réservait aux Espagnols. On pratique une coupure dans la panse et on extrait un bout de viscères, que l'on cloue ensuite à un pieu. Puis on oblige le prisonnier à courir en cercles autour du pieu, jusqu'à ce que ses boyaux se retrouvent tout entortillés. Je peux vous assurer que c'est un très bon divertissement."