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3.56/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Liberia
Né(e) à : Kolahun , 1973
Biographie :

Vamba Sherif est né au Liberia en 1973. Il a passé sa jeunesse au Koweït où son père était universitaire. Il a quitté le Koweït au moment de la première guerre du Golfe, pour les Pays-Bas où il vit toujours.
Ecrivain plurilingue: anglais, arabe, 3 langues africaines, néerlandais.
Premier roman en 1999: "The land of the fathers" (Le pays des pères), publié eb anglais et néerlandais, puis en 2003 suivra "The Kingdom of Sebah" (Le royaume de Sebah) et "Bound to Secrecy" (La loi du silence) en 2007.

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Par un jour opressant de la saison sèche, un homme descendit du bus et traversa la rue principale de la ville frontière de Wologizi. Il s'approcha d'un jeune homme penché au-dessus d'une citerne remplie d'eau. Le jeune homme regardait son reflet depuis un certain moment déjà, et le visage qui le salua dans l'eau claire portait un sourire béat. l'étranger boitait, mais avec le temps il avait appris à dissimuler intelligemment son handicap en se pavanant, si bien que le jeune homme qui avait entendu le bruit de ses pas et s'était maintenant retourné vers lui supposa qu'il était arrogant. (p.9)
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Les gens jugent les autres à travers le prisme étroit de leur petit monde. Ils accusent les autres d'atrocités qui sont en fait le reflet de leurs propres personnalités.
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Le vin de palme arriva au moment du dîner – un repas somptueux composé de riz récemment récolté et de viande fumée cuite à cœur dans une sauce aux champignons sauvages. Les deux hommes rinçaient chaque bouchée d’une lampée de vin de palme, pourtant ce dernier n’était pas encore parvenu à délier leurs langues. Au contraire, un silence solennel imposé par l’attention qu’ils portaient à la nourriture régna encore longtemps après le repas.
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C'était le problème avec certaines femmes, pensa-t-il, elles endossent des rôles qui ne sont pas taillés pour elles.
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William écoutait leurs voix, captivé par leur chaleur. Elles paraissaient si familières, comme tirées d'un passé lointain, qu'il fut envahi par un sentiment de nostalgie. Par moments, il aurait voulu avoir grandi à Wologizi, il aurait voulu y vivre pour toujours, être l'un d'entre eux.
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Par un jour oppressant de la saison sèche, un homme descendit du bus et traversa la rue principale de la ville frontière de Wologizi. Il s’approcha d’un jeune homme penché au-dessus d’une citerne remplie d’eau. Le jeune homme regardait son reflet depuis un certain moment déjà, et le visage qui le salua dans l’eau claire portait un sourire béat. L’étranger boitait, mais avec le temps il avait appris à dissimuler intelligemment son handicap en se pavanant, si bien que le jeune homme qui avait entendu le bruit de ses pas et s’était maintenant retourné vers lui supposa qu’il était arrogant. En fait, le jeune homme était moins fasciné par sa valise ou même son costume trois pièces taillé sur mesure que par sa façon de marcher. C’était la démarche pleine d’assurance d’un homme tout à fait conscient de l’effet que son apparence avait sur les gens.
L’étranger s’assit sur un banc, sous un arbre au feuillage épais, non loin du jeune homme, puis il poussa un long soupir qui trahit aussitôt sa satisfaction. Wologizi répondait à ses attentes, car lorsqu’il observa la rue poussiéreuse, il put voir plusieurs vieillards : deux d’entre eux étaient étendus dans des hamacs, les autres étaient couchés sur des nattes, faisant passer les heures suffocantes à l’ombre d’un arbre à pain. Ce spectacle le fascina – la ville frontière était endormie, sous l’emprise de la chaleur. Durant le voyage qui l’avait mené jusqu’à cette ville, l’étranger avait caressé l’idée de se laisser envoûter, comme ces vieillards, par le charme léthargique de la chaleur, sans se soucier du reste du monde. Comme pour confirmer cette idée, une légère brise se mit à souffler à sa droite, depuis l’endroit où se trouvait le jeune homme, et se dirigea lentement vers lui. Il ferma les yeux pour savourer pleinement ce moment.
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Lorsqu'ils arrivèrent à Wologizi même, les bruits n'avaient pas cessé. Au contraire, ils s'étaient intensifié, ils le défiaient, ils testaient sa détermination.
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Il y a des moments où un regard transcende l'ordinaire pour devenir un moyen de raconter toute une histoire.
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I paused to drink in the whole sight: the ochre earth which she stood on, bearing secrets that were thousands of years old; her hands wringing out the clothes with great deftness, and her song that was once composed in a different tongue in the heart of this continent and then borne by strong and careful people across the Atlantic and brought back centuries centuries later to its root, unchanged, undistorted by time.
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I had given life to death, a voice to the past and present and a face to the unknown.
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