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4.11/5 (sur 72 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) à : Dehradun, Uttaranchal , le 05/11/1952
Biographie :

Vandana Shiva est une physicienne, épistémologue, écologiste, écrivain, docteur en philosophie des sciences et féministe indienne.

Elle est docteur en philosophie de l'Université de Western Ontario en 1978. Vandana Shiva est l'une des chefs de file des écologistes de terrain et des altermondialistes au niveau mondial, notamment pour la défense de l'agriculture paysanne et biologique face à la politique d'expansion des multinationales agro-alimentaires et aux effets pervers du génie génétique.

Vandana Shiva dirige la « Fondation de la recherche pour la science, les technologies et les ressources naturelles » (Research Foundation for Science, Technology and Natural Resource Policy).

Vandana Shiva est récipiendaire du prix Nobel alternatif en 1993, « pour avoir placé les femmes et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne ».

Elle est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.

Parmi ses nombreux livres, il y a, traduits en français, La guerre de l’eau, Le terrorisme alimentaire et La biopiraterie ou le pillage de la nature et de la connaissance. Elle a été également rédactrice en chef adjointe de la revue The ecologist.
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"Depuis que je suis toute petite, j'ai toujours eu deux passions : rechercher la vérité et être proche de la terre. C'est mon enfance qui m'a construite comme ça." Les entretiens du "Domaine du possible" : des femmes et des hommes racontent le cheminement intime de leur engagement en faveur de la transition écologique. Emblème mondial du mouvement écologique et cheffe de file du mouvement altermondialiste, Vandana Shiva a basé son travail sur la pédagogie par l'exemple. Ses initiatives ont pollinisé les cinq continents et ses procès contre les multinationales lui ont valu de nombreuses récompenses, dont le prix Nobel alternatif. Drapée dans son éternel sari de coton artisanal, elle nous exhorte à devenir ce “petit rien” qui inversera la tendance. Vandana Shiva a écrit de nombreux livres dont, chez Actes Sud, **Le Cercle vertueux** (avec Nicolas Hulot, 2018), **Qui nourrit réellement l'humanité ?** (2020) et **Une agriculture qui répare la planète** (2021). Pour aller plus loin : **Qui nourrit réellement l'humanité ?** de Vandana Shiva (2020) : Qui nourrit l'humanité ? 70 % des aliments que nous consommons proviennent des petits exploitants, qui travaillent sur des parcelles de taille modeste, soucieux d'assurer la continuité avec des traditions anciennes, en harmonie avec la nature. Vandana Shiva nous démontre comment cette agriculture, le plus souvent portée par des femmes, respectueuse de l'économie de la nature, produit de la nourriture de meilleure qualité en abondance et préserve la santé et le bien-être des communautés. --- Entretien par Vincent Edin - Réalisation Clément Nouguier - Enregistrement à L'Arrière-Boutique Une production Création Collective pour les éditions Actes Sud. Plus d'informations sur le #podcast Domaine du possible : https://www.actes-sud.fr/podcasts-domaine-du-possible Découvrez tous les livres de la collection "Domaine du possible" des éditions Actes Sud : https://www.actes-sud.fr/recherche/catalogue/collection/1738?keys Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd'hui, les véritables propriétaires de la richesse piratée, dérivée d'un système économique prédateur, ont mis en place des cadres légaux pour se protéger et échapper à toute responsabilité. Au premier plan de ceux qui font illusion en amassant des richesses figure le monde "numérique" qui exploite les "données", les relations sociales (Facebook) et les économies réelles pour faire du profit. L'argent électronique remplace la richesse authentique des individus ; l'e-commerce évince peu à peu le vrai commerce. On continue certes à produire et distribuer des biens, mais à un coût écologique et social plus élevé. Et pendant ce temps, les économies, les entreprise et les communautés locales disparaissent lentement.
La machine-argent, facilitée par la pensée mécanique, permet à 1 % de la population d'extraire des richesses de la nature et de la société tout en qualifiant son "extractivisme" de "progrès" scientifique, économique et humain. La négation des qualités propres à la nature et à la société -auto-organisation, intelligence, créativité, liberté, potentialité, évolution autopoïétique et non-séparabilité - constitue la base même de la domination, de l'exploitation, de la colonisation, de l'asservissement et de l'extraction qui frappent l'environnement et diverses cultures, les femmes et les populations indigènes, les agriculteurs et les ouvriers en faisant usage de la force brute et de la violence. Il en résulte une crise écologique et humaine marquée par la faim et la pauvreté, le creusement des inégalités, la marginalisation et l'aliénation, le déracinement, l'expropriation et la multiplication des réfugiés. Les systèmes extractifs et linéaires fondés sur la violence sont responsables des inégalités économiques et de la polarisation de la société, avec 1 % de la population d'un coté et 99 % de l'autre, et engendrent de nouvelles formes d'asservissement. Avec eux, la culture du "prêt-à-jeter" et les exterminations ont pris une ampleur inédite.
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La semence est le premier maillon de la chaîne alimentaire ; elle est le symbole ultime de la sécurité alimentaire.
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"Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme, mais pas assez pour apaiser l'avidité de quelques-uns." Gandhi.
Nous devons aujourd'hui comprendre que la terre fournit assez pour tous et pour l'évolution de tous. L'extinction ne semble inévitable que si l'on cède à l'avidité, à l'orgueil et à une approche mécanique et militariste à des fins de conquête.
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Vandana Shiva
Sous la masque de la croissance se dissimule, en fait, la création de la pénurie.
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Cecil Rhodes, qui a colonisé le Zimbabwe (alors appelé Rhodésie) a déclaré sans ambages :

"Nous devons trouver de nouvelles terres dont nous puissions facilement extraire des matières premières et, dans le même temps, exploiter la main-d'oeuvre bon marché réduite en esclavage et mise à notre disposition sous la forme des populations indigènes de ces colonies. Celles-ci nous fourniront également un lieu où nous débarrasser des biens en surplus produits dans nos usines."

Voilà de quoi s'inspire l'économie régie par 1 % de la population. Les outils d'extraction et les colonies changent, mais les méthodes de colonisation restent les mêmes : dérober ce qui appartient à d'autres, le faire sien, en tirer un loyer auprès des propriétaires d'origine et convertir les déplacés en une main-d'oeuvre bon marché réduite en esclavage qui extraira les matières premières et offrira des débouchés aux produits industriels du colonisateur.
Cette forme de colonisation, de la nature comme des individus, finit toutefois par atteindre ses limites. Lorsqu'il n'y aura plus besoin d'esclaves ni de travailleurs exploités, qui achètera les produits au rabais que 1 % de la population a à offrir ? Sa nourriture au rabais ? Ses vêtements au rabais ? Ses moyens de communication et ses médias au rabais ? Lorsque, à force d'exploitation et de pollution, la Terre sera poussée au-delà de ses limites et que les mécanismes régulateurs de la biosphère seront détruits, il n'y aura plus de production. Plus de survie possible.
Mais la colonisation et l'extinction ne sont pas les deux uniques perspectives. Il en existe une troisième : rester en vie en prenant soin de la Terre et de nos semblables, en régénérant la planète et notre humanité.
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La privatisation des ressources de la Terre - de l'eau, de la biodiversité - est l'ultime violation sociale et écologique des droits humains. La Terre produit des ressources qui doivent être partagées.
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En empêchant la production de médicaments génériques à bas prix, les brevets d’une durée de 20 ans sur les médicaments peuvent contribuer à l’expansion des maladies plutôt qu’à leur éradication dans le tiers-monde.
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Dès qu’on s’écarte de l’utile et du nécessaire pour ne se concentrer que sur le rentable, on détruit les conditions sociales propices à la création de la diversité intellectuelle.
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La nourriture et les vêtements qui traversent la planète et sont produits et distribués de façon industrielle semblent bon marché parce que leur coût pour la société et l'environnement n'est pas pris en compte. Le consumérisme, c'est la dépendance au bas de gamme qui fait tourner la machine-argent. (...)
Dans notre économie mondialisée, ce qui est "bon marché" est en réalité extrêmement cher pour peu qu'on calcule le véritable coût des produits. (...) Si la destruction des petites exploitations, le déracinement et le déplacement des communautés de paysans, la désertification, le disparition de la biodiversité, la torture des animaux dans les élevages industriels, le dérèglement du climat et les épidémies étaient pris en compte dans le coût de ce que nous mangeons, la nourriture "bon marché", obtenue grâce aux produits chimiques et aux OGM de Monsanto, commercialisée par Cargill, transformée par Nestlé et Pepsi, vendue au détail par Walmart et Amazon, serait inabordable. Si le but des multinationales était réellement de nourrir la planète, elles ne feraient pas interdire les démarches alternatives locales et durables. (p.162)
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1%, ce n'est pas juste un chiffre, c'est un système, un système économique agencé par les riches et les puissants dans lequel la cupidité et l'accumulation effrénée sont considérées comme des vertus qui doivent être saluées par la société et non comme des aberrations à circonscrire au moyens de dispositifs sociaux et démocratiques. (p.45)
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