Citation de VanessaNicol
Extrait du chapitre 6: Voyages pédagogiques
NOUVELLE-CALEDONIE : UNE CULTURE COMMUNE POUR UN DESTIN COMMUN
L’éducation de tout un peuple, la connaissance partagée des cultures qui le composent et de leur histoire commune, est une des priorités de l’École en Nouvelle-Calédonie. C’est par l’École que les politiques espèrent que les différentes ethnies qui peuplent la Nouvelle-Calédonie bâtiront leur destin commun. Pour ce faire, l’enseignement de la culture kanak est rendu obligatoire dans tous les établissements.
Si le peuple d’origine, les Kanak (45% de la population locale) et les « citoyens calédoniens ajoutés » au fil du temps, veulent demeurer dans leur magnifique pays, la cohabitation est difficile au quotidien. Les raisons sont multiples : l’échec d’éducation bien sûr, dominé par les kanak et les océaniens, dans les familles comme à l’École, conduit à la délinquance et ses produits dérivés. Les uns et les autres se regardant avec incompréhension et méfiance tant l’écart est grand et sonne creux.
Ces dernières années, on a cherché un certain nombre de réponses pour réaliser la prise en charge de la diversité pédagogique des élèves. Ces réponses ont consisté en dispositifs s’ajoutant au mode d’organisation traditionnel pour en corriger les insuffisances : les enseignants spécialisés, les différentes approches pédagogiques, l’aide aux devoirs, le décloisonnement pédagogique. La diversité se traduisant notamment par les difficultés de plusieurs élèves, on propose de compenser en aidant davantage ces élèves.
La diversité des élèves correspond, d’une certaine manière, à l’état normal du monde vivant et de toute collectivité. Il faut donc aussi considérer la diversité des élèves comme une chance et une richesse, même si elle impose une réflexion didactique pour repositionner les démarches d’enseignement et la prise en compte de la diversité culturelle des élèves pour la valoriser et la partager, pour construire une culture commune, vers un destin commun.
NOUVELLE-CALEDONIE : UNE CULTURE COMMUNE POUR UN DESTIN COMMUN
L’éducation de tout un peuple, la connaissance partagée des cultures qui le composent et de leur histoire commune, est une des priorités de l’École en Nouvelle-Calédonie. C’est par l’École que les politiques espèrent que les différentes ethnies qui peuplent la Nouvelle-Calédonie bâtiront leur destin commun. Pour ce faire, l’enseignement de la culture kanak est rendu obligatoire dans tous les établissements.
Si le peuple d’origine, les Kanak (45% de la population locale) et les « citoyens calédoniens ajoutés » au fil du temps, veulent demeurer dans leur magnifique pays, la cohabitation est difficile au quotidien. Les raisons sont multiples : l’échec d’éducation bien sûr, dominé par les kanak et les océaniens, dans les familles comme à l’École, conduit à la délinquance et ses produits dérivés. Les uns et les autres se regardant avec incompréhension et méfiance tant l’écart est grand et sonne creux.
Ces dernières années, on a cherché un certain nombre de réponses pour réaliser la prise en charge de la diversité pédagogique des élèves. Ces réponses ont consisté en dispositifs s’ajoutant au mode d’organisation traditionnel pour en corriger les insuffisances : les enseignants spécialisés, les différentes approches pédagogiques, l’aide aux devoirs, le décloisonnement pédagogique. La diversité se traduisant notamment par les difficultés de plusieurs élèves, on propose de compenser en aidant davantage ces élèves.
La diversité des élèves correspond, d’une certaine manière, à l’état normal du monde vivant et de toute collectivité. Il faut donc aussi considérer la diversité des élèves comme une chance et une richesse, même si elle impose une réflexion didactique pour repositionner les démarches d’enseignement et la prise en compte de la diversité culturelle des élèves pour la valoriser et la partager, pour construire une culture commune, vers un destin commun.