C'est à l'artiste qu'il appartient de retourner cette situation. Il doit commencer par reconnaître les devoirs qu'il a à l'égard de l'art, donc de lui-même, ne pas se considérer comme le maître de la situation, mais comme étant au service d'un idéal particulièrement élevé, qui lui impose des devoirs précis et sacrés, une grande tâche. Il doit travailler sur lui-même, s'approfondir, cultiver son âme, l'enrichir afin que son âme ait quelque chose à recouvrir et ne soit pas comme le gant perdu d'une main inconnue, la vaine et vide apparence d'une main.