AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.75/5 (sur 351 notes)

Nationalité : Bosnie-Herzégovine
Né(e) à : Odžak , le 13/06/1964
Biographie :

Ecrivain bosniaque vivant en France.
Né dans une petite ville de Bosnie, il perdra sa maison et ses manuscrits réduits en cendres pendant la guerre. Enrôlé dans l’armée bosniaque, il déserte dès mai 1992, est fait prisonnier mais s’échappe et se réfugie en France au mois d’août de la même année.
Accueilli à Strasbourg par le Parlement des écrivains pour une résidence d’un an, l’écrivain y reste quelques temps puis part s’installer en Bretagne où il vit désormais. Il organise des ateliers d'écriture dans les collèges environnants.
Son premier livre paru en France, "Les Bosniaques" (1993), décrit la guerre de Bosnie sous forme de petits tableaux voire de croquis d'après des notes prises en catimini sur le front.

Son roman "Perdido" (2005), biographie imaginée de Ben Webster, saxophoniste de Duke Ellington, se déroule dans le monde du jazz.

En 2008, Velibor Čolić décide d'écrire ses romans directement en français et publie aux éditions Gaïa "Archanges", dans lequel il fait œuvre de mémoire en évoquant les atrocités perpétrées durant la guerre en Bosnie. Il publie par la suite "Jésus et Tito", en 2010, qui reçoit de nombreuses critiques flatteuses.

En 2010 et 2011, il participe à une résidence d'écrivain à l'initiative de Lecture en Tête qui l'avait invité deux ans plus tôt lors du Festival du Premier roman de Laval. Il y écrit "Sarajevo omnibus", son troisième roman en français, paru en 2012 .
En 2024 paraît "Guerre et pluie", toujours sur son expérience intime de participant à la guerre dans les Balkans.

site officiel : https://veliborcolic.wordpress.com/
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Velibor Colic   (15)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Le Livre des départs, Velibor Čolić

Podcasts (1)


Citations et extraits (203) Voir plus Ajouter une citation
Velibor Colic
" Un exilé est un homme qui est plus ou moins mort quelque part. "
Commenter  J’apprécie          540
Plus que jamais je suis perdu dans une Europe aveugle, indifférente au sort des nouveaux apatrides. Mes rêves de capitalisme et de monde libre, de voyage et de villes des arts et des lettres sont devenus des mouchoirs en papier usagés, utiles pendant un bref instant mais gênants après l’utilisation. Rien que des cendres. J’ai échangé la fin du communisme pour le crépuscule du capitalisme.
Commenter  J’apprécie          380
La mélodie existe, mais elle est dispersée, éparpillée un peu partout comme de la poussière d'étoiles, comme le souffle du vent qui, soudain, tourne les pages d'un livre. Elle est jouée avec indolence, nonchalance, si bien que, d'une fragilité cristalline, elle semble inconstante, irréelle telles des lettres tracées sur le sable. Mais le son est clair pourtant.
Commenter  J’apprécie          320
— Quand on voit les croix des autres, soupire-t-il, on reprend toujours les siennes...
Commenter  J’apprécie          320
Les rêveurs, conclut tristement Azlan Bathalo, meurent de faim, prouvant ainsi qu'ils ont vécu de leurs rêves.
Commenter  J’apprécie          300
Je cherche la vraie parole de Dieu, et le curé, visiblement, a autre chose à faire. Dieu pêche les âmes à la ligne, le diable les pêche au filet.
Commenter  J’apprécie          291
Quand on mange bien, c'est du catholicisme. Et si on n'a rien à manger mais qu'on chante et qu'on danse, c'est du communisme.
Commenter  J’apprécie          290
Ce livre pourrait encore s'appeler "Les Quatre Saisons", mais elles ont une tonalité beaucoup plus sombre que celles de Vivaldi, elles se jouent sur la partie droite du clavier, la plus triste, accompagnée de la trompette argentée comme le clair de lune de Miles Davis, du jeu mélancolique de Stan Getz, doux et chaud comme la vanille, et d'un solo particulièrement sauvage de Charlie Bird Parker, qui se fiche tel un couteau dans le dos de la nuit.
Velibor Colic
Budapest, 1997-1998
(placé en exergue de Mother Funker)
Commenter  J’apprécie          260
Hubert Selbie retrouva Paris par un petit matin gris. A travers la vitre sale du taxi, il contemplait les trottoirs mouillés et les devantures des restaurants alsaciens qui jouxtaient la gare de l'Est. Il se sentait du vague à l'âme. C'était un peu comme si un oiseau noir, en route pour sa migration vers le sud, projetait sur son visage son ombre veloutée. p 89
Commenter  J’apprécie          260
De mon vivant, j’étais de partout et de nulle part, j’étais tout le monde mais aussi personne. J’étais un grand soleil et parfois des nuages ; tantôt l’ombre mais très souvent la lumière. J’étais l’eau fraîche et le sang chaud, l’enfant illégitime de chaque nation. Moustachu, barbu et pieds nus ; j’étais le saint des pauvres et le sel de la terre. J’étais l’oiseau, les percussions et chaque instrument à cordes. Compteur et conteur, poète et chanteur. J’étais celui qui porte le violon sur son épaule ; celui qui rendait vos rêves possibles. J’étais voyageur, fou du roi, paysan sans terre et apôtre, témoin et traître.J’ai fait mille fois l’amour et jamais la guerre.

(...) Une chose est sûre : mon nom est Azlan Tchorelo, Azlan Bahtalo et Azlan Chavoro Baïramovitch et je suis mort ce matin.

Voici mon histoire
Commenter  J’apprécie          250

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Velibor Colic (419)Voir plus

Quiz Voir plus

Histoire de Paris (1)

Quelle est la plus vieille église de Paris ?

Saint-Germain-des-Prés
Notre-Dame
Saint-Julien-le-Pauvre

11 questions
34 lecteurs ont répondu
Thèmes : histoire de france , paris xixe siècle , moyen-âge , Églises , urbanisme , Vie intellectuelle , musée , chanson françaiseCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..