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4.24/5 (sur 39 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Louvain , 1962
Biographie :

Veronika Mabardi est comédienne de formation, elle a fait partie des Ateliers de l´Echange, où ses pièces "Cassandre-Graffiti" et "Titre Provisoire" ont été créés dans des mises en scène de F. Dussenne, qui créera également en 2004 "La Maljoyeuse". Dans le cadre de cette compagnie, elle écrit et met en scène "Madeleine".
En 1996, elle fonde, avec Mathieu Richelle et Marie-France Jeanjean la compagnie Ricochets, dans laquelle elle écrit, et met en scène .
Elle collabore avec le metteur en scène Xavier Schaffers, pour qui elle écrit "Nocturne Ecarlate" en 2000, avec Luc Fonteyn pour la création de "On est des Inutiles".
Elle participe au Marathon d´Ecriture Théâtrale 2000 organisé par Temporalia, où elle écrit le Angel´s Kiss (Gigastory) mis en scène par Sébastien Chollet. Le travail de recherche avec Sébastien Chollet se poursuit en 2002 sur la création de Pôst-Pöst, aux Brigittines. En 2002, elle participe à la résidence d´Ecriture organisée par la CEAD à Orford (Québec), où elle écrit "Eden Palace" (en cours de production par la cie Ricochets), et à la troisième Ruche Sony Labou Tansi organisée à Bamako (Mali) par Ecritures Vagabondes, qui donnera lieu à l´écriture des "Carnets du Fleuve".
Ses textes sont principalement édités aux éditions Lansman.

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Source : www.bela.be/homepage/auteurs/auteur.aspx?id=51175‎
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Soirée animée par l'Académie Hors Concours Lecture par David Sidibé Créé en 2016, le prix Hors Concours défend une littérature engagée, et récompense exclusivement des éditeurs indépendants. Il offre la possibilité à ses lecteurs de découvrir des textes inédits de la littérature adulte, contemporaine et francophone, et de voter pour leur auteur favori. L'un de ces cinq finalistes repartira avec le prix de cette édition 2022 : - Sauvage est celui qui se sauve de Veronika Mabardi (Editions Esperluète) - le bord du monde est vertical de Simon Parcot (Le mot et le Reste) - L'Arbre de colère de Guillaume Aubin (La Contre Allée) - Histoire navrante de la mission Mouc-Marc de Frédéric Sounac (Anarchasis) - Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis de Nétonon Noël Ndjékéry (Hélice Hélas) Cérémonie organisée à la Maison de la Poésie, en présence des auteurices, des éditeurices en lice et des membres du jury : Stéphanie Khayat, journaliste à Télématin, Inès de la Motte Saint-Pierre, journaliste à La Grande Librairie, Ilana Moryoussef, responsable littérature à France Inter, David Medioni, rédacteur en cher d'Ernest ! et Isabelle Motrot, directrice de la rédaction du magazine Causette.

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Il y a des hommes aussi. Avec eux, c’est autre chose. Une écoute grave. Un hochement de tête. Et parfois, une émotion, qu’ils laissent voir, à travers leur solitude.
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La douleur des enfants fait peur aux adultes.
Leurs cauchemars les terrifient.
Leurs cris les menacent, personnellement.
Leurs appels, quelqu’un en eux les connaît.
Reconnait l’obscurité. Le vide dedans. L’absence de frontière entre soi et les ombres.
Les monstres tapis dans un espace qui n’a plus de fin.
L’absence de peau entre soi et le monde.
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Il faut faire sa maison comme on veut vivre : en accumulant le passé ou en faisant de l’espace pour les amis qu’on va rencontrer.
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J’ai pensé à l’expression : se donner la mort. Au mot cadeau. Au mot présent. J’ai laissé mon esprit jouer avec les mots se donner la mort comme un présent.
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Ce matin, j’accumule les mots comme on remplit ses poches de cailloux pour les jeter à la mer, où ils ne blesseront personne.
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« Les cerfs, ils perdent leurs bois au printemps, mais les bois ça repousse. Sauf si on n’a plus besoin de se battre, ou d’aimer. Alors il chuchote un truc qui intéresse Blanche : quand on coupe le sexe des cerfs, qu’on les empêche d’aimer, leurs bois ne poussent plus. Ils deviennent des ombres. Ils ne crient plus. » (p. 172)
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Je ne veux pas. Raconter une histoire serait une trahison. Pourquoi ? Parce qu’une histoire a une fin et que ceci n’est pas fini. Tant que je serai là, une part de lui sera vivante aussi, se transformera, me visitera en rêve, accompagnera les mots que j’écris.
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« C’est peut-être ça. Les mots informulés, dont on perd le contrôle aussitôt qu’on les a mis en route, des phrases dont le mouvement s’empare de vous pour vous faire voler en éclats. Une vérité intime irrecevable ? La petite saurait quelque chose qu’elle refuse de formuler, qui la mettrait en danger de fragmentation ? Depuis quand ? A quel moment est-ce qu’elle s’est tue ? Tuée. Tue. Une lettre fait la différence, est-ce que ça a un sens, ou est-ce un pur hasard de sonorités ? Ce soi-disant hasard qui préside aux rencontres ? Annie ne comprend plus rien et Monamour rit. » (p. 52-53)
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À supposer que je m'asseye à la table de fer posée entre les arbres, face au jardin.
Une table verte piquée de rouille,
Que je m'asseye et laisse faire les mots

À supposer que les mots deviennent une matière minérale. Que, dans leur lenteur de roche, ils bâtissent un chemin,pierre à pierre, partant de toi,
De ta présence fugace autour de mon corps,
Une présence aujourd'hui invisible, mais pendant tant d'années bien réelle dans toutes les maisons où j'ai vécu....
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Blanche ne parle pas, c'est ce qu'ils disent. Ils ont tout essayé. Même quand on dit son nom, elle ne répond pas, comme si ce n'était plus son nom. Il faut la laisser c'est difficile. Ils le disent tous les deux, le père et le frère, l'un après l'autre et parfois en même temps. Pour Blanche, surtout, c'est difficile. Pour elle, qu'on ne s'occupe pas d'eux, ils se débrouilleront. Eux sont sortis du choc, mais elle, Blanche, y est restée. Le docteur a dit pétrifiée par le choc. Une pierre. Eux, ce n'est pas ça qu'ils voient, pas une pierre, non. Elle a cessé de répondre, c'est tout. (p.7)
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