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Citations de Véronique Biefnot (117)


Un jour, j'ai trouvé un proverbe magnifique, c'est un proverbe chinois, je crois : " Tu ne peux pas empêcher les oiseaux du malheur de tourner au-dessus de ta tête mais tu peux les empêcher de faire leur nid dans tes cheveux."
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A la belle âpreté des roches avait succédé une luxuriance végétale annonçant l'Amazonie. De larges fleuves paresseux déroulaient leurs flots argentés, morcelant cette symphonie de verts, des plus acides aux plus sombres. Sous leurs yeux se succédaient des cascades couronnées de brume, des maisons sommaires, éparpillées le long de routes défoncées, parcourues de bus et de camions paresseux.
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Quand les journées se meurent,
Vous mon rêve, ma vie,
Vous ma seule embellie,
A travers le miroir,
Chaque soir, chaque soir,
Mais là, dans mon esprit,
Un autre s'y est mis,
Et, pour mon désespoir,
Chaque soir, chaque soir.
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L’homme n’est-il pas le premier instrument de son malheur ?
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A quelques reprises, [l'écrivain] avait déjà dû faire face à des invasions intempestives de sa boîte à mails et remettre prudemment les gens à leur place sans les brusquer. Certains de ses lecteurs semblaient vouloir nouer des rapports plus amicaux avec lui, il était alors délicat de leur répondre sans rien dévoiler de sa vie personnelle, en leur manifestant néanmoins un intérêt poli. (p. 160)
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Soyons le miroir et l'image! Soyons la fleur et le parfum! Les amants qui, seuls sous l'ombrage, se sentent deux et ne sont qu'un!
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-Nous sommes tous des enfants dans des habits trop grands. La vie nous oblige à faire comme si... comme si on savait quelle décision prendre... comme si on devenait "sage" et "responsable" en vieillissant... mais chaque jour nous apprend le contraire.
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Ce soir la, au moment du coucher, méline, sa fille l'avait retenu par le cou pour un dernier baiser, un dernier calin et lui avait glissé à l'oreille : "maman, tu sens bon comme un arc en ciel après la pluie"
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Lili

Il en a fallu du temps.
Pour qu'elle me trouve...
Ça valait la peine.

C'est beau la mer.
Tant de temps et tant d'eau,
Salée comme celle des larmes.

Je savais bien que ça existait,
Des regards comme des caresses,
Et des bras comme une maison.

Il fallait juste attendre
Et ne pas avoir peur.

Il faut du temps
Pour faire une maman.
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Il lui semblait que la chanson du vent, coursant les nuages, avait aboli le temps, absorbé le superflu, ne restait que l'essentiel : être là... tenter d'être là. Ce qu'elle voulait, c'était rejoindre les autres dans la vraie vie, ne plus fuir le réel et arriver à faire comme eux.
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Quoi de plus égoïste que les gens heureux?
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Les gens ici semblent tout avoir pour être heureux et ne le sont pas si souvent, pense Olena, mais elle ne le dit pas à madame Henriette qui n'est pas dans un bon soir pour entendre ça. Alors, elle parle du hibou qu'on entend doucement hululer, s'étonnant que certains trouvent son chant lugubre ou inquiétant, alors qu'il lui paraît tellement apaisant.
"C'est parce que vous êtes une bonne personne, Olena ! Ne laissez pas la vie vous changer...
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- Pourquoi éprouves-tu ce besoin de retourner dans le passé ? Ça te rassure ?

- J'ai peut-être peur de l'avenir. À ton époque, vous aviez des convictions, des certitudes. Nous, on est submergé d'informations alarmistes : le dérèglement climatique, la crise économique mondiale.. Tout semble se déglinguer. Comment envisager un futur dans de telles conditions ?
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-Je ne peux pas accepter. Vous m'avez déjà fait de beaux cadeaux à Noel et moi... je suis pauvre.
-Comment oses-tu dire ça, Olena? Tu n'es pas pauvre! Tu sais ce que sais quelqu'un de pauvre? C'est quelqu'un qui ne donne rien à personne. Toi depuis des mois, tu nous donnes ta gentillesse, ton attention, tous les jours. Tu es la personne la plus riche que je connaisse.
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Il avait été décidé de franchir la frontière non pas par un poste de douane sur une route principale mais dans un petit village. Un détour bien sur, mais dicté par la prudence. Quand elles furent à pied d'œuvre, elles trouvèrent un coin tranquille, une forêt à droite, des prairies à gauche, pas un chat au milieu. Olena céda sa place. Les premières tentatives furent autant d'échecs. L'Opel calait systématiquement sous le pied de Flora. Henriette se mit à fulminer.
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Depuis qu'il connaissait Naëlle, ses convictions avaient volé en éclats. Un monde infiniment plus subtil avait remplacé l'univers prévisible où il évoluait jusque là. Le confort matériel auquel il s'était attaché pour combler les manques vertigineux de son existence n'avait plus, aujourd'hui, la même importance. Cette femme à nulle autre pareille avait bouleversé sa vie. (p.116)
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Lilith, le démon de la nuit dans la mythologie babylonienne, celle qui apparaît aux hommes dans leur sommeil, les séduit, les attire dans le péché avec ses grandes ailes noires et ses longs cheveux blonds ; la Lilith du Talmud, qui abuse sexuellement les hommes dans leurs songes ; celle de la Genèse, qui refuse de s'avouer inférieure à l'homme, de se soumettre à Adam et est remplacée par Eve, tellement plus conciliante ; la Lilith arménienne, dont il est dit que, "même lorsqu'Adam avait le nom d'Eve sur les lèvres, son âme, elle, était pleine de Lilith !".
Représentée comme une sombre femme fatale, elle semble traverser toutes les religions, chimère, femme-oiseau-serpent, séductrice implacable, dévoreuse d'enfants.
Et tous, sumériens, babyloniens, juifs ou chrétiens, semblent s'accorder sur l'urgence de se protéger de ce démon femelle, mère de tous les vices, responsable de toutes les déviances (...)
Elle est l'image de la femme première, la féminité triomphante et libre, pleine du secret de la vie et du mouvement des fluides. Simon se disait que, confrontés à ce qui les dépasse, les hommes ne peuvent décidément que diviniser ou détruire.
(p. 135)
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Ah ! l'émotion des premières parades amoureuses, les atermoiements, les craintes, la valse hésitante des sentiments...

Dans ce domaine aussi, les choses changeaient bien peu. Les adolescents s'imaginaient sans doute que leurs parents savaient gérer plus adroitement leur trouble. Ils découvriraient bien assez vite qu'il n'en était rien, qu'à tout âge, on s'émeut d'un regard qui s'attarde, on s'interroge sur la signification d'un sourire, on craint de perdre l'être aimé par une maladresse, un oubli... Rien n'est jamais facile, rien n'est jamais gagné.
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le découragement est une vague glacée bien plus dangereuse que l'eau dans laquelle Miléna dérive.
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Ne rien écouter de ce qui s'insinue dans mon esprit, faire confiance à cette force nouvelle qui me permet de braver les pulsions qui m'assaillent, car ce ne sont pas les miennes ... ce n'est pas mon désir !
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