Mais depuis quelque temps, je remarque une forme d'agression particulièrement insidieuse à l'égard de la langue: elle consiste à vider les mots de leur sens. À les empailler, en quelque sorte: on garde l'enveloppe, on la fourre avec n'importe quoi, et on recoud. Le mot a encore l'air vivant, mais il a les yeux morts.