Véronique Foz

Résumé : Ilyan est un garçon qui est autiste Asperger. Depuis tout petit, il rencontre des difficultés à s’intégrer et communiquer avec les autres. Adorant les chats qui le lui rendent bien, il est persuadé d’être un chat coincé dans un corps d’humain. Heureusement, son grand-père est là pour le soutenir, mais il perd la mémoire.



Mon avis : C’est le deuxième livre que je lis de cette collection, permettant à chaque lecteur de se mettre dans la peau d’un jeune porteur d’un handicap. La couleur du papier, la police de caractère et les espacements sont conçus pour aider au maximum les lecteurs en difficulté.



On rencontre dans ce roman Ilyan, depuis sa naissance jusqu’à ses années collège. Depuis tout petit, il est différent, avec son horreur d’être touché, ses crises, ses manies, son apprentissage tardif de la parole. Un jour, le diagnostic tombe, il est autiste Asperger. Cette reconnaissance de son handicap va lui permettre de bénéficier d’aide dans son école, puis dans son collège, avec la présence d’un AESH pour l’accompagner.



Ilyan se sent seul et différent des autres, n’a pas d’amis, car tout le monde se moque rapidement de lui, voire le harcèle. Son seul réconfort est dans la compagnie des chats, avec qui il a de bonnes relations, au point qu’il est persuadé être un chat dans un corps d’humain. Et il peut compter aussi sur sa famille pour le soutenir, avec sa mère qui fait le maximum, sa grande sœur Mahault qui veut le protéger, et Papijo, son grand-père, qui le comprend mieux que personne.



Mais ce dernier commence à perdre la mémoire, et c’est le drame pour Ilyan qui est prêt à tout pour l’aider à retrouver ses souvenirs, même à travailler avec Sol, une collégienne plus âgée que lui.



Un beau roman qui permet de comprendre l’autisme, avec les difficultés à vivre en groupe, dans le bruit, la passion pour certains sujets avec leur connaissance incroyable, les difficultés pour comprendre les autres et pour décrypter leurs émotions, les professeurs parfois démunis car non ou mal formés, les familles qui se battent et font au mieux, les autres enfants et adolescents qui vont vite se moquer et harceler une personne trop différente.



C’est aussi l'histoire d'une belle relation entre un garçon et son grand-père, malgré la mémoire qui part, renvoyant Ilyan à sa solitude et à son sentiment de perdre la seule personne qui le comprenait et le soutenait totalement.



Et c’est aussi un beau message sur la naissance d’une possible amitié, pour peu que chacun en apprenne plus sur l’autre.



Un beau roman émouvant.



Merci à Babelio et aux éditions Tom Pousse de me l’avoir envoyé dans le cadre du masse critique littérature jeunesse.
Lien : https://docbird.over-blog.co..

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Tom pousse pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique.



J'ai été très émue par ce roman jeunesse qui aborde plusieurs thèmes avec beaucoup de justesse et d'émotions.

J'ai été particulièrement touché par Ilyan, ce garçon atteint du syndrome d'Asperger.

Sa relation avec son grand-père, tellement forte et sincère. Sa relation avec les chats, vraie et sans condition.

On aborde également le rejet des autres, la vieillesse et la maladie qui éloigne de nous ceux qu'on aime. Mais aussi l'amitié.

C'est très bien écrit, c'est accessible et surtout la typographie et l'espacement sont parfait pour les jeunes dys et qui manqueraient de confiance pour la lecture.

" Le garçon qui voulait être un chat" est une aventure humaine atypique et touchante. Elle nous amènera à cerner un nouvel handicap Dys développé par la collection.



Nous ne serons pas dans la peau d'un chat mais d'un petit garçon autiste qui se fera lui-même son explication sur sa différence avec les autres enfants.

Son attitude, sauvage et caractérielle, lui semblera si proche des chats qu'il aura rencontré, qu'il conclura donc dans sa grande logique bien ferme, qu'il est un gentil chat (qui attendra que l'humain parti en vadrouille dans son corps à lui, on ne sait où, lui rendra sa peau de chat).



Il ne sera pas aisé pour le Papijo et la maman,Valou, de suivre et accepter toutes les logiques ou fantaisies d'Ilyan (tandis qu'il sera en âge, lui, de devoir se conformer aux règles sociales et scolaires de la promiscuité avec d'autres enfants, de la collectivité).

Comment pourra t-il se faire des copains, comment ses parents pourront-ils interagir avec lui, partager des moments quotidien heureux et ordinaires en famille, en lui imposant leur logique, à laquelle il n'adhèrera pas sans se rebeller?

On comprendra l'inquiétude des adultes qui ne voudraient pas faire empirer la différence d'Ilyan en usant de la facilité, d'accepter simplement qu'il soit un chat dans leurs conversations pour créer du lien tendre.

Jusqu'au jour où...



On finira par nous parler de Syndrôme d'Asperger

On a cherché sur le web...

pour les enfants :

"... Le syndrome d'Asperger se manifeste donc par des difficultés à communiquer, à établir des rapports sociaux, à supporter le bruit ou un environnement très stimulant. On observe souvent des mouvements répétitifs chez les enfants, des difficultés à à coordonner les mouvements et à se situer dans le temps et dans l'espace..."

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=syndrome-asperger#:~:text=Le%20syndrome%20d'Asperger%20se,temps%20et%20dans%20l'espace.



Et la détection chez un adulte est aussi intéressante ...



"... Comment détecter l'Asperger chez l'adulte ? 9 signes pour l'identifier



• Maladresse sociale. ...



• Difficulté à comprendre les blagues ou le sarcasme. ...



• Difficulté à se faire ou à garder des amis. ...



• Problèmes sensoriels. ...



• Évitement du contact visuel. ...



• Ils ne suivent pas les règles sociales. ...



• Intérêts très forts et particuliers.



https://www.psychologue.net/articles/comment-detecter-lasperger-chez-ladulte-9-signes-pour-lidentifier "



La fin sera à découvrir.

Entre les soucis de Dyslexie, de Dyspraxie, d'illétrisme, vus dans les autres titres, l'angle de l'autisme y apportera un riche complément. C'est une ligne éditoriale à suivre, portée par des noms de la littérature jeunesse qui offriront leur supplément d'écriture et qui pourrait être utile en bibliothèques. Nous conseillerions presque de conserver les titres ensemble, comme une série, même si les classiques rangements alpabétiques "auteurs" inviteraient à les séparer.

LE GARÇON QUI VOULAIT ÊTRE UN CHAT DE Véronique Foz chez @editions.tompousse



Merci @babelio_ pour cette masse critique

Je découvre ce roman jeunesse adapté aux lecteurs dyslexiques très bien fait grâce à vous !



La maison d’édition dans sa collection AdoDys propose des romans pour tous répondant aussi aux besoins des lecteurs en difficulté, et des histoires avec certains personnages neuro-atypiques afin que leur différence cesse d’être perçue comme une faiblesse.

Une très jolie histoire où l’on suit Ilyan qui a le syndrome d’Asperger, son évolution à l’école, au collège puis au lycée.

Des personnages attachants.

J’ai hâte de le relire avec mon fils de 10 ans et demi et d’avoir son avis à lui.
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"Un éléphant dans un chapeau", paru aux éditions Motus, est un magnifique album. En donnant la parole à un petit garçon qui cherche à utiliser la magie pour faire revenir son papa, Véronique Foz signe un texte extrêmement touchant, doux et sensible, sublimé par les illustrations de Barroux.

Qui n'a jamais rêvé de troquer son identité avec un-e autre? Véronique Foz, avec une grande justesse de ton doublée d'une belle sensibilité, nous en livre un aperçu intéressant.
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Élodie a un super pouvoir depuis la naissance de son frère : elle est invisible. Tout du moins, elle en est convaincue. En effet, depuis l’arrivée de son cadet, l’attention de ses parents, de son entourage est focalisée sur ce petit être à cause de sa différence : il est autiste.



La suite sur le blog :)
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L'histoire est charmante, subtile, toute en suggestions, où l'imagination affronte vaillamment frustration et solitude d'un enfant résolu à faire revenir un père absent. Après quelques essais pas concluants, il convoque un éléphant. On le dit échappé d'un cirque ? Bah, il n'essayera pas moins de faire apparaître son père!
Lien : https://auteurjeunessedecuba..

Côté écriture, histoire, construction, je n'ai pas grand chose à dire. On suit l'enfance et l'adolescence d'Ilyan qui est autiste. l'autrice maîtrise l'écriture.

Cela pourrait être une porte d'entrée sur ce que peut être la vie d'un autiste, mais avec tout de même un angle très très négatif.



Car j'ai relevé plusieurs problèmes, comme tout d'abord l'appellation Asperger qui n'a pas de pertinence médicale, qui est le nom d'un médecin nazi à l'histoire assez horrible et qui permet de faire une distinction entre **attention terme qui me choque** le bon et le mauvais autiste. En gros l'autiste asperger, c'est le "bon" autiste car il est "intelligent". Il suffit de penser aux films avec des autistes "asperger" qui sont de véritables génies.

Du coup, ça commençait assez mal pour moi. D'ailleurs en 4e de couverture, Ilyan n'est pas autiste, il est juste "Asperger".



L'autre défaut est que l'on ne voit que le négatif. Et j'ai eu du mal à aller au bout de ma lecture (j'ai lu en diagonal la fin car je n'en pouvais plus). Je n'oserai absolument jamais mettre ce livre entre les mains d'un enfant autiste. Il est facile de retenir que l'on est la cause du divorce de ses parents (et non que le père est un s*lop), que l'on crée beaucoup de difficultés à sa soeur toujours mise de côté, qu'on est responsable de la fatigue de sa mère (là, c'est plus délicat mais ne me lancez pas sur le thème de l'aide proposée aux parents... mais justement on pourrait introduire une nuance plus politique et non juste familiale).

Quand il se fait harceler, tout montre que c'est sa faute. Son grand-père lui avait dit de garder secret son idée qu'il était un chat. Il aurait écouté son grand-père rien ne serait arrivé... En fait non ! Non et non ! Si une personne se fait harceler, ce n'est pas de sa faute, de ce qu'elle a dit ou de ce qu'elle est. C'est la faute des harceleur !



Bref, le récit offre une vision horrible du quotidien d'un autiste. Il est facile de retenir qu'il est malheureux et sa famille aussi à cause de lui. Et OK, il pourra se faire des amis, mais uniquement parce que sa soeur va l'aider à comprendre ce qu'il se passe.



C'est une énorme déception (alors que les autres livres de la collection sont bien mais celui-ci aurait mérité d'être confié en relecture sensible à des personnes autistes).