Citations de Véronique Jannot (29)
Il ne faut pas rester fixé sur ce que l'on attend d'un être, quel qu'il soit, mais voir ce qu'il vous donne, et qui est peut-être finalement plus important que ce que vous espériez de lui. Si l'on ne change pas la vie ni les êtres, on peut changer le regard que l'on porte sur eux.
J'ai toujours trouvé ahurissant que tant de personnes considèrent comme normal de dépenser des fortunes pour entretenir leur voiture mais refusent d'investir quelques euros pour leur santé s'ils ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale. N'est-ce pas oublier un peu vite que notre corps est notre premier véhicule ?
Les grandes villes sont dures pour le coeur. Elles faussent les rapports entre les êtres, nourrissent l'indifférence et accentuent les disparités. La société de consommation y est poussée à l'extrême et le superflu devient très vite essentiel. D'où tant de malaise et de mal-être. J'aime être à la campagne. Les choses et les gens y sont plus vrais.
La musique est un don du ciel. (p. 20)
« La vie nous oblige à vivre certaines expériences durant lesquelles nous perdons nos illusions. L’hiver fait partie du chemin vers le printemps. Et sans hiver il n’y a pas de printemps. Faisons-nous de nos échecs un mur ou une porte ? »
Je garde toujours dans mes références ce texte d’un maître tibétain qui illustre tellement bien la nature du changement et combien il est important de l’accueillir. Il était dans mon premier livre. Pour ceux qui ne l’ont pas lu, il me semble qu’il est important de le découvrir, et pour ceux qui l’ont déjà lu, de le redécouvrir.
La lucidité ne mène pas à la résignation, elle conduit à l'action intelligente. C'est plutôt l'illusion qui nous conduit à l'action inadéquate car elle se résume souvent à l'attente d'un bonheur idéalisé qui n'existe pas ou ne dépend pas de nous. La lucidité consiste à reconnaître ce qui dépend de nous, ce sur quoi nous avons de l'influence et que nous pouvons changer, et ce sur quoi nous n'en avons pas et que nous ne pouvons pas changer. Si on court une autre course que la sienne, on épuisera son énergie en pure perte. On n'a même aucune chance d'être classé.
Les choses ne sont ce qu’elles sont que dans l’instant où on les vit. Il faut en profiter pleinement mais savoir que rien ne dure. (p.43)
"Un arbre qui tombe fait beaucoup de bruit, une forêt qui germe ne s'entend pas."
On peut aider l’autre mais pas au prix de sa propre destruction. (p. 169)
Savoir accepter et aimer les êtres pour ce qu'ils sont et ne pas attendre d'eux ce qu'ils ne peuvent donner, encore une grande leçon de sagesse et, par là-même, de non-souffrance. Encore une fois, on a trop souvent tendance à attendre son bonheur de l'autre alors que c'est en soi qu'il faut d'abord le trouver pour être plus fort. Ce n'est pas de l'égocentrisme, ni de l'indifférence à l'égard de ceux qu'on aime. Le "détachement", c'est le renoncement à l'idée de "possession". Plus on parvient à aimer sans "attachement" mieux on peut comprendre l'autre, se mettre à sa place ...
(...) il faut savoir lâcher prise. Cela ne veut pas dire abandonner , c'est simplement accepter que ce n'est pas le meilleur moment pour mener à bien ce projet, que les circonstances ne sont pas favorables, les arguments choisis pas les bons, la direction pas idéale. Qu'importe! Il faut arrêter de vous mettre une pression inutile. Cela ne fera qu'empirer les choses. (...) Votre solution est ailleurs, ou plus tard.
Les hommes… Ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, et ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver la santé. (p. 156 )
Entre le moment où l'on entend les enseignements, celui où on les comprend, celui où l'on arrive à les appliquer et celui où tout devient un réflexe, il peut s’écouler beaucoup de temps, voire une vie.
Qui a dit que la curiosité est un vilain défaut ? L'indiscrétion en est un, mais la curiosité est un moteur formidable.
A mon sens, le bonheur est dans la communication, le partage et les choses simples de la vie.
L'amour - puisqu'on en parle - pourrait être beaucoup plus présent dans nos vies si nous avions un peu moins de peurs. La peur engendre le manque de communication et fait obstacle à la solidarité humaine la plus élémentaire. Elle naît la plupart du temps de l'ignorance. On redoute toujours ce que l'on ne connaît pas.
Avoir reçu dans son enfance tout l'amour des siens procure une aptitude au bonheur qui perdure au-delà des drames de l'existence. C'est certainement le premier cadeau d'une vie.
En fait, c'est l'annonce de la guerre qui vous abat. Après vient la bataille. Et c'est la bataille de votre vie. Il faut la gagner. Une énergie particulière se réveille à ce moment-là. Ça peut partir un peu dans tous les sens au début mais une vraie force naît. C'est dans les grandes épreuves que l'on se teste, que l'on se révèle à soi-même.
Dans le bouddhisme,l'union du principe masculin et du principe féminin est indispensable sur le chemin de la vérité spirituelle.C'est pourquoi les révélations ont généralement lieu en présence d'un l'inspiration d'une dakini l'inspiration d'une dakini de qualité.maître et d'une dakini.L'expression d'âme soeur prend ici tout son sens.Encore faut-il être prêt à recevoir
"Ayez toujours présents à l'esprit que vous êtes "les graines d'avenir du tibet".
C'est ce qui m'a inspiré le nom de mon association."