Je n'étais pas obligée d'arrêter de rire. Et dès cet instant, j'ai choisi. Choisi de vivre mon cancer avec humour.
J'ai lu ce livre et j'ai choisit de le lire!
Le jeu de mots du titre et le sujet m’intéressaient. Tu meurs pas en le lisant!
Tellement touchant et tellement juste dans le propos, le ton du livre m'a plu énormément.
J'aime ce genre d'humour ou ce détachement quand on fait face à une épreuve de taille...Ce livre , je l'espère pourra encourager ceux qui doivent affronter la maladie.
Cet épisode nous aura au moins permis de comprendre deux choses essentielles. Si vous poireautez dans une salle d'attente, considérez-vous comme chanceux : nous n'êtes le cas ni le plus urgent ni le plus grave. Deuxièmement, si vous voulez survivre aux salles d'attente du réseau de la santé sans y laisser votre santé mentale, équipez-vous. (...) une bouteille d'eau ou de jus (...) une petite collation (...) un iPod (...)
Le fonctionnement du monde médical demeure pour moi un grand mystère. J'ai une hémorragie cérébrale sans séquelles et on me surveille pendant cinq jours. Je subis une intervention de huit heures à cerveau ouvert et on me garde moins d'une journée aux soins intensifs.
Le prétendu muffin inoffensif fut donc partagé en trois parts égales. Je ne savais pas à l’époque que le cannabis ingéré par la bouche peut mettre jusqu’à
deux heures avant d’agir et que ses effets peuvent durer de six à dix heures. Erreur de débutant. Je n’ai jamais rien su de la composition dudit muffin, mais chose certaine, au bout d’une heure, nous n’étions plus vraiment en état de répondre aux questions des douaniers.
Et ces statistiques qui condamnent les malades enlèvent, selon moi, un élément essentiel à la guérison : l'espoir.
Sans être pessimiste, disons qu'un cancer cérébral ça vous refroidit les projets de retraite !
J'ai réalisé que si je ne pouvais pas choisir ce qui m'arrivait, je pouvais choisir la façon dont j'allais le vivre. C'était la seule chose que je contrôlais : mon attitude.