Le mécanisme délicat patiemment assemblé, dont dépendait à son insu le déroulement fluide de sa vie, s'est enrayé à jamais. Elle doit déployer des efforts insensés pour faire comme d'habitude. Tout lui coûte, tout est insurmontable. L'espace s'est rétréci. L'espace vivable. Celui dans lequel elle peut faire quelques pas sans tomber, sans se cogner aux paroles de François, à ce qu'elle sait désormais. Elle n'a pas vu, elle n'a rien vu. De ce qui se tramait dans l'angle mort, à la lisière de sa vie, elle n'a rien vu.
C'est la fin de l'été et elle ne voit pas venir l'orage...
Arrêter maintenant, ne pas vivre la suite, en rester pour jamais à cette nuit d'été finissant.