Chez les voisins, c’était chez nous et ça, nous, on s’aimait. Notre amour n’aurait jamais la fièvre des amours de vingt ans mais on s’aimait et on dansait le tango. Comme si on s’en allait très loin, comme un remède. Si, regarde, ceux qui ne savent pas danser sont souvent tristes et nous, on n’était jamais tristes.
Enfin.
Presque jamais.
Moments d’extase et de détresse, jusqu’au vertige.
On dansait.